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Antiviraux pour le traitement des infections HIV (Virus de l'Immunodéficience Humaine)





Les Substances actives appartenant au groupe "Antiviraux pour le traitement des infections HIV (Virus de l'Immunodéficience Humaine)"

Mécanisme d’actionL’abacavir est un inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse (INTI).
C’est un puissant inhibiteur sélectif, actif sur le VIH-1 et VIH-2.
L’abacavir est métabolisé au niveau intracellulaire en son métabolite actif, le carbovir 5’-Triphosphate (TP).
Les études réalisées in vitro ont démontré que son mécanisme d’action sur le VIH est lié à une inhibition enzymatique de la transcriptase inverse, par blocage de l’élongation de la chaîne d’ADN au niveau de la transcriptase inverse et interruption du cycle de réplication virale.

L'adéfovir dipivoxil est une prodrogue orale de l'adéfovir, analogue nucléotidique phosphonate acyclique de l'adénosine monophosphate, qui est transporté de manière active dans les cellules de mammifères où il est converti par les enzymes hôtes en adéfovir diphosphate.
L'adéfovir diphosphate inhibe les polymérases virales par compétition directe de liaison avec le substrat naturel (désoxyadénosine triphosphate) et, après incorporation dans l'ADN viral, il provoque la terminaison de la chaîne d'ADN.
L'adéfovir diphosphate inhibe de manière sélective les polymérases de l'ADN du VHB à des concentrations 12, 700 et 10 fois plus faibles que celles nécessaires pour inhiber respectivement les polymérases α, ß et γ de l'ADN humain.
L'adéfovir diphosphate a une demi-vie intracellulaire comprise entre 12 et 36 heures dans les lymphocytes activés et au repos.

L’atazanavir est un inhibiteur de protéases (IP) du VIH-1 de la classe des azapeptides.
Le composé inhibe sélectivement la synthèse du précurseur polyprotéique viral gag-pol spécifique au virus dans les cellules infectées par le VIH-1, empêchant ainsi la formation de virions matures et l’infection d’autres cellules.
Activité antivirale in vitroL’atazanavir possède une activité anti-VIH-1 (incluant tous les sous-types testés) et anti-VIH-2 en culture cellulaire.
RésistancePatients adultes naïfs de traitement antirétroviralDans les essais cliniques avec des patients naïfs de traitement antirétroviral traités par de l’atazanavir non boosté, la substitution I50L, parfois associée à la mutation A71V, signe la résistance à l’atazanavir.

Le darunavir est un inhibiteur de la dimérisation et de l’activité catalytique de la protéase du VIH-1 (KD de 4,5 x 10-12M).
Il inhibe de façon sélective le clivage des polyprotéines encodées Gag-Pol du VIH dans les cellules infectées par le virus, empêchant ainsi la formation de particules virales matures et infectieuses.
Activité antivirale in vitroLe darunavir est actif contre les souches de laboratoire et des isolats cliniques de VIH-1, ainsi que des souches de laboratoire de VIH-2 dans des modèles d’infection aiguë de lignées lymphocytaires T, de cellules mononucléées sanguines périphériques humaines et de monocytes/macrophages humains, avec des concentrations efficaces à 50% (CE50) médianes comprises entre 1,2 et 8,5 nM (0,7 à 5,0 ng/ml).
Le darunavir a démontré une activité antivirale in vitro sur un large éventail d’isolats primaires du VIH-1 du groupe M (A, B, C, D, E, F, G) et du groupe O avec des valeurs de CE50comprises entre 100 µM.



La didanosine (2', 3'-didéoxyinosine) est un inhibiteur de la réplication in vitro du VIH dans les cultures de cellules humaines et de leurs lignées.
Après pénétration dans la cellule, la didanosine est convertie par action enzymatique en didéoxyadénosine triphosphate (ddATP), métabolite actif.
Lors de la réplication des acides nucléiques viraux, l'incorporation de 2', 3'- didéoxynucléoside empêche l'élongation de la chaîne et, de cette façon, inhibe la réplication virale.
De plus, la ddATP inhibe la transcriptase inverse du VIH par compétition avec la dATP pour la fixation sur le site actif de l'enzyme, empêchant la synthèse de l'ADN proviral.

L'éfavirenz est un INNTI du VIH-1.
L'éfavirenz se lie directement à la transcriptase inverse du VIH-1 et n’inhibe pas de manière significative la transcriptase inverse du VIH-2, ni les ADN polymérases α, β, γ u δ cellulaires.
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L'emtricitabine est un analogue nucléosidique synthétique de la cytidine, dotée d'une activité spécifique sur le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1 et VIH-2) et sur le virus de l'hépatite B (VHB).
L'emtricitabine est phosphorylée par les enzymes cellulaires pour former l'emtricitabine-5'-triphosphate.
L'emtricitabine-5'-triphosphate inhibe de façon compétitive la transcriptase inverse du VIH-1, aboutissant à l'arrêt de l'élongation de la chaîne d'ADN.
L'emtricitabine est un faible inhibiteur des polymérases α, ß et ε de l'ADN des mammifères et de la polymérase γ de l'ADN mitochondrial.

L'enfuvirtide appartient à la classe thérapeutique des inhibiteurs de fusion.
C'est un inhibiteur du réarrangement structural de la gp-41 du VIH-1, qui agit en se liant spécifiquement à cette protéine virale dans le milieu extracellulaire, bloquant ainsi la fusion entre la membrane virale et la membrane de la cellule cible, et empêchant l'ARN viral d'entrer dans la cellule cible.
Activité antivirale in vitro : Dans un test recombinant phénotypique d'entrée du VIH réalisé chez des patients issus des études cliniques de phase III, 612 échantillons du virus VIH recombinant contenant les gènes env de l'ARN du VIH ont été prélevés à l'inclusion, la sensibilité à l'enfuvirtide a montré une moyenne géométrique de la CE50 égale à 0,259 µg/ml (moyenne géométrique + 2 CV = 1,96 µg/ml).
L'enfuvirtide a également inhibé la fusion intercellulaire médiée par l'enveloppe du VIH-1.



L’entecavir, analogue nucléosidique de la guanosine ayant une activité sur la polymérase du VHB, et phosphorylé en forme triphosphate active, possède une demi-vie intracellulaire de 15 heures.
Par compétition avec le substrat naturel, la désoxyguanosine tri-phosphate, l’entecavir tri-phosphate inhibe les 3 fonctions de la polymérase virale : (1) amorce des polymérases du VHB, (2) transcription inverse du brin négatif d’ADN à partir de l’ARN messager pré-génomique, et (3) synthèse du brin positif d’ADN du VHB.
Le Ki de l’entecavir tri-phosphate pour l’ADN polymérase du VHB est de 0,0012 micromolaire.
L’entecavir tri-phosphate est un faible inhibiteur des ADN polymérases cellulaires α, β et δ avec des valeurs Ki de 18 à 40 micromolaires.

L'indinavir inhibe la protéase recombinante du VIH-1 et du VIH-2 avec une sélectivité approximativement dix fois plus importante pour la protéase du VIH-1 que pour celle du VIH-2.
L'indinavir se fixe de façon réversible au niveau du site actif de la protéase et inhibe l'enzyme de façon compétitive, empêchant ainsi le clivage du précurseur polyprotéique viral qui a lieu au cours de la maturation des nouvelles particules virales.
Les particules immatures ainsi formées ne sont pas infectieuses et sont incapables d'accomplir de nouveaux cycles infectieux.
L'indinavir n'a pas montré d'activité inhibitrice significative sur les protéases eucaryotes de la rénine humaine, la cathepsine D humaine, l'élastase humaine et le facteur Xa humain.

La lamivudine est un analogue nucléosidique actif sur le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) et sur le Virus de l'Hépatite B (VHB).
Au niveau intracellulaire, la lamivudine est métabolisée en lamivudine 5’-triphosphate, dérivé actif qui agit principalement par arrêt de l’élongation de la chaîne d’ADN au niveau de la transcriptase inverse du VIH.
In vitro, la lamivudine 5’-triphosphate présente une activité inhibitrice sélective sur la réplication des virus VIH-1 et VIH-2.
Elle est également active sur les souches cliniques de VIH résistantes à la zidovudine.



La névirapine est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) du VIH-1.
La névirapine est un inhibiteur non compétitif de la transcriptase inverse du VIH-1, mais n’a aucun effet inhibiteur biologiquement significatif sur la transcriptase inverse du VIH-2 ou sur les ADNpolymérases α, β, γ ou δ des eucaryotes.
Activité antivirale in vitroLa valeur médiane de la concentration inhibitrice à 50 % (CE50) de la névirapine a été de 63 nM contre un ensemble d’isolats du VIH-1 du groupe M, de sous-types A, B, C, D, F, G et H, et de formes recombinantes circulantes (circulating recombinant forms, CRF) CRF01_AE, CRF02_AG et CRF12_BF se répliquant dans des cellules humaines embryonnaires de rein 293.
Dans un ensemble de 2 923 isolats cliniques du VIH-1 principalement de sous-type B, la valeur moyenne de la CE50 a été de 90 nM.

Le raltégravir est un inhibiteur de transfert de brin médié par l'intégrase, actif contre le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1).
Le raltégravir inhibe l'activité catalytique de l'intégrase, une enzyme codée par le VIH nécessaire à la réplication virale.
L'inhibition de l'intégrase empêche l'insertion covalente, ou intégration, du génome du VIH dans le génome de la cellule hôte.
Les génomes du VIH qui ne s'intègrent pas ne peuvent pas donner lieu à la production de nouvelles particules virales infectieuses, et par conséquent l'inhibition de l'intégration empêche la propagation de l'infection virale.



Ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique :La potentialisation de la pharmacocinétique par le ritonavir repose sur son action en tant que puissant inhibiteur du métabolisme induit par les CYP3A.
Le degré de potentialisation est lié au métabolisme de l'inhibiteur de protéase coadministré et à l'impact de l'inhibiteur de protéase coadministré sur le métabolisme du ritonavir.
L'inhibition maximale du métabolisme des inhibiteurs de protéase coadministrés est généralement atteinte avec des doses de ritonavir de 100 mg par jour à 200 mg deux fois par jour et dépend de l'inhibiteur de protéase coadministré.
Pour plus d'informations sur les effets du ritonavir sur le métabolisme des inhibiteurs de protéase coadministrés, cf Interactions ainsi que le Résumé des Caractéristiques du Produit des IP coadministrés.

Le fumarate de ténofovir disoproxil est le sel (acide fumarique) de la prodrogue ténofovir disoproxil.
Le ténofovir disoproxil est absorbé et converti en ténofovir, la substance active, un analogue nucléosidique monophosphate (nucléotide).
Le ténofovir est ensuite transformé en un métabolite actif, le ténofovir diphosphate, un strict terminateur de chaîne, par des enzymes cellulaires exprimées de manière constitutive.
Le ténofovir diphosphate a une demi-vie intracellulaire de 10 heures dans les cellules mononucléées du sang périphérique (CMSP) activées et de 50 heures dans les CMSP non activées.

Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1) code pour une aspartyl protéase essentielle pour le clivage et la maturation du précurseur des protéines virales.
Le tipranavir est un inhibiteur non peptidique de la protéase du VIH-1, qui inhibe la réplication virale en empêchant la maturation des particules virales.
Activité antivirale in vitro :Le tipranavir inhibe la réplication des souches de laboratoire de VIH-1 et des isolats cliniques dans les modèles aigus d'infection des lymphocytes T, avec des concentrations efficaces à 50 % (CE50) et à 90 % (CE90) comprises entre 0,03 - 0,07 µM (18 à 42 ng/ml) et 0,07 - 0,18 µM (42 à 108 ng/ml), respectivement.
Le tipranavir a démontré une activité antivirale in vitro contre un large panel d'isolats du VIH-1 du groupe M sous type non-B (A, C, D, F, G, H, CRF01 AE, CRF02 AG, CRF12 BF).

La zidovudine est un antiviral particulièrement actif in vitro sur les rétrovirus, y compris le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH).
La zidovudine est phosphorylée dans les cellules infectées et les cellules saines en dérivé monophosphate par une thymidine-kinase cellulaire.
Les phosphorylations successives en dérivés di- et triphosphate sont catalysées respectivement par une thymidilate-kinase cellulaire et des kinases non spécifiques.
La zidovudine triphosphate est à la fois substrat et inhibiteur de la transcriptase inverse virale.




La liste des médicaments appartenant au groupe - Antiviraux pour le traitement des infections HIV (Virus de l'Immunodéficience Humaine):
  • Pharmacopée de la Russie

    Hetero Labs Limited (Inde)

    comprimé pelliculé 150 mg;

    Hetero Labs Limited (Inde)

    comprimé pelliculé 300 mg+150 mg+200 mg;

    Johnson & Johnson (Fédération de Russie)

    comprimé pelliculé 25 mg+300 mg+200 mg;

    Canonpharma Production, JSC (Fédération de Russie)

    comprimé pelliculé 150 mg;

  • Pharmacopée française

    DEXTREG (FRANCE)

    comprimé pelliculé sécable 300 mg;

    MYLAN SAS (FRANCE)

    comprimé pelliculé sécable 300 mg;

    SANDOZ (FRANCE)

    comprimé pelliculé sécable 300 mg;

    ARROW GENERIQUES (FRANCE)

    comprimé pelliculé 600 mg+300 mg;

    BIOGARAN (FRANCE)

    comprimé pelliculé 600 mg+300 mg;

    EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)

    comprimé pelliculé 600 mg+300 mg;

    MYLAN SAS (FRANCE)

    comprimé pelliculé 600 mg+300 mg;

    PHAROS PHARMACEUTICAL ORIENTED LTD (GRECE)

    comprimé pelliculé 600 mg+300 mg;

    SANDOZ (FRANCE)

    comprimé pelliculé 600 mg+300 mg;

    TEVA SANTE (FRANCE)

    comprimé pelliculé 600 mg+300 mg;

    VALE Pharmaceuticals Limited (IRLANDE)

    comprimé pelliculé 600 mg+300 mg;

    ZENTIVA FRANCE (FRANCE)

    comprimé pelliculé 600 mg+300 mg;

    MYLAN SAS (FRANCE)

    comprimé pelliculé 300 mg+150 mg+300 mg;

    VENIPHARM (FRANCE)

    comprimé pelliculé 600 mg+300 mg;




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