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Alprostadil


Alprostadil - la structure chimique de l'alprostadil est identique à celle de la prostaglandine e1, dont l'action comporte une vasodilatation des vaisseaux sanguins du tissu érectile des corps caverneux et une augmentation du débit des artères caverneuses, entraînant une rigidité pénienne.


Alprostadil - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Alprostadil - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
ALPROSTADIL
Numéro CAS:
745-65-3
Formule brute:
C20H34O5
Nomenclature de l'UICPA:
7-[(1R,2R,3R)-3-hydroxy-2-[(E,3S)-3-hydroxyoct-1-enyl]-5-oxo-cyclopentyl]heptanoic acid

7-[(1R,2R,3R)-3-hydroxy-2-[(E,3S)-3-hydroxyoct-1-enyl]-5-oxocyclopentyl]heptanoic acid

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Composés chimiques

ALPROSTADIL
Numéro CAS:
745-65-3
Formule brute:
C20H34O5
Nomenclature de l'UICPA:

7-[(1R,2R,3R)-3-hydroxy-2-[(E,3S)-3-hydroxyoct-1-enyl]-5-oxo-cyclopentyl]heptanoic acid

7-[(1R,2R,3R)-3-hydroxy-2-[(E,3S)-3-hydroxyoct-1-enyl]-5-oxocyclopentyl]heptanoic acid

ALPROSTADIL SODIUM
Numéro CAS:
27930-45-6
Formule brute:
C20H33O5.Na
ALPROSTADIL ISOPROPYL ESTER
Numéro CAS:
217182-28-0
Formule brute:
C23H40O5
ALPROSTADIL ETHYL ESTER
Numéro CAS:
35900-16-4
Formule brute:
C22H38O5

Alprostadil - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
alprostadil
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
alprostadil
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
alprostadil alfadex
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Алпростадил
Pharmacopée américaine
alprostadil
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
alprostadil
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée internationale
alprostadilum
Pharmacopée chinoise
前列地尔


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • bâton pour usage urétral
  • crème
  • lyophilisat et solution pour usage intracaverneuse
  • lyophilisat et solution pour usage parentéral
  • lyophilisat pour préparation injectable perfusion
  • poudre et solvant pour solution injectable
  • solution injectable
  • solution à diluer pour perfusion

Pharmacodynamique

La structure chimique de l'alprostadil est identique à celle de la prostaglandine E1, dont l'action comporte une vasodilatation des vaisseaux sanguins du tissu érectile des corps caverneux et une augmentation du débit des artères caverneuses, entraînant une rigidité pénienne.
L'érection apparaît dans un délai de 5 à 30 minutes suivant l'administration de ALPROSTADIL. La demi-vie de l'alprostadil est courte chez l'homme et l'amélioration des érections dure 1 à 2 heures après application.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - ALPROSTADIL - application topique

Absorption
La biodisponibilité absolue par voie locale n'a pas été déterminée. Lors d'une étude pharmacocinétique, des patients atteints de dysfonction érectile ont été traités par 100 mg de ALPROSTADIL Crème, aux doses de 100, 200 et 300 μg d'alprostadil. Les concentrations plasmatiques de la PGE1, et de son métabolite, PGE0, étaient faibles ou indétectables chez la majorité des sujets à la plupart des temps de mesure post administration et les paramètres pharmacocinétiques n'ont pas pu être estimés. Les valeurs de la Cmax et celles de l'ASC de la 15-céto-PGE0 étaient faibles et présentaient une augmentation dose-proportionnelle inférieure à la dose dans l'intervalle de doses compris entre 100 et 300 μg. Les concentrations plasmatiques maximales de 15-céto-PGE0 ont été atteintes dans l'heure suivant l'administration.
Tableau 2 : Moyennes (ET) des paramètres pharmacocinétiques de la 15-céto-13,14-dihydro-PGE1.
Paramètre Placebo (N=5) ALPROSTADIL 100 µg (N=5) ALPROSTADIL 200 µg (N=5) ALPROSTADIL 300 µg (N=5)
ASCa (pg*h/ml) 388 (256) 439 (107) 504 (247) 960 (544)
Cmax (pg/ml) 23 (19) 202 (229) 120 (103) 332 (224)
Tmax (h) 6 (8) 0,6 (0,4) 1 (0,7) 0,7 (0,3)
T1/2 (h) 4 (--)b 5 (3) 3 (1)c 6 (6)
a ASC est l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques du temps 0 au temps 24 h b Seul 1 sujet avait suffisamment de données pour permettre une estimation de la demi-vie. c Seuls 3 sujets avaient suffisamment de données pour permettre une estimation de la demi-vie. ET = écart-type
Distribution
Après administration de l'alprostadil dans le méat et le gland du pénis, l'alprostadil est rapidement absorbé dans le corps spongieux et les corps caverneux par l'intermédiaire de vaisseaux collatéraux. Le reste passe dans la circulation veineuse pelvienne via les veines drainant le corps spongieux.
Biotransformation
Suite à une administration locale, la PGE1 est rapidement métabolisée localement en 15-céto-PGE1 par oxydation enzymatique du groupement 15-hydroxyle. La 15-céto-PGE1 conserve seulement 1 à 2 % de l'activité biologique de la PGE1 et elle est rapidement transformée pour devenir le métabolite inactif le plus abondant, la 13, 14-dihydro, 15-céto-PGE qui est éliminée principalement par voie rénale et par voie hépatique.
Élimination
Après administration intraveineuse d'alprostadil marqué au tritium chez l'homme, le produit marqué disparaît rapidement de la circulation sanguine, dans les 10 premières minutes, et seule une faible radioactivité subsiste dans le sang au bout d'1 heure. Les métabolites de l'alprostadil sont principalement éliminés par voie rénale, environ 90 % de la dose intraveineuse administrée étant retrouvés dans les urines dans les 24 heures suivant l'administration. Le reste est excrété dans les fèces. Il n'existe aucun élément en faveur d'une rétention tissulaire de l'alprostadil ou de ses métabolites après administration intraveineuse.
Pharmacocinétique dans des populations particulières
Affections pulmonaires
Chez les patients atteints d'affections pulmonaires, la capacité d'élimination du médicament peut être diminuée. Chez les patients présentant un syndrome de détresse respiratoire aiguë, la métabolisation au premier passage dans les poumons de la PGE1 administrée par voie intraveineuse a été réduite d'environ 15 %, comparativement à un groupe témoin de patients dont la fonction respiratoire était normale.
Genre
Les effets du genre sur la pharmacocinétique de ALPROSTADIL n'ont pas été étudiés et il n'a pas été réalisé d'études pharmacocinétiques chez les partenaires féminines.
Sujets âgés, enfants
Les effets de l'âge sur la pharmacocinétique de l'alprostadil par voie locale n'ont pas été étudiés. ALPROSTADIL n'est pas indiqué chez l'enfant ou les sujets de moins de 18 ans.

Pharmacocinétique - ALPROSTADIL - usage parentéral

La substance active de CAVERJECTDUAL est l'alprostadil dans un complexe contenant de l'alfadex.
Lors de la reconstitution, le complexe est immédiatement dissocié en alprostadil et en alfadex. Par conséquent, la pharmacocinétique de l'alprostadil reste inchangée dans CAVERJECTDUAL par rapport à CAVERJECT lyophilisat et solution pour usage parentéral.
Absorption, distribution, métabolisme et élimination
Absorption: Pour le traitement de l'insuffisance érectile, l'alprostadil est injecté dans les corps caverneux.
Distribution: Environ 5 minutes après une injection intracaverneuse de 20 mcg d'alprostadil, les concentrations plasmatiques moyennes d'alprostadil sont 22 fois supérieures aux taux endogènes de départ. Les concentrations d'alprostadil reviennent ensuite aux taux endogènes dans les 2 heures qui suivent l'injection. L'alprostadil se fixe principalement à l'albumine plasmatique (liaison à 81 %) et, dans une moindre mesure, à la fraction IV-4 de l'a-globuline (liaison à 55 %). Aucune liaison significative aux hématies ni aux leucocytes n'a été observée.
Métabolisme: L'alprostadil est rapidement transformé en composés qui sont ensuite métabolisés avant d'être excrétés. Administré par voie intraveineuse, environ 80 % de l'alprostadil circulant est métabolisé au premier passage dans les poumons, essentiellement par bêta- et oméga-oxydation. Ainsi, toute quantité d'alprostadil pénétrant dans la circulation systémique après une injection intracaverneuse est rapidement métabolisée. Les métabolites primaires d'alprostadil sont le 15-céto-PGE1, le 15-céto-13,14-dihydro-PGE1 et le 13,14-dihydro-PGE1. Contrairement au 15-céto-PGE1 et au 15-céto-13,14-dihydro-PGE1, qui sont pratiquement dépourvus d'activité biologique, le 13,14-dihydro-PGE1 a entraîné une baisse de la pression artérielle et une inhibition de l'agrégation plaquettaire. Dix minutes après l'injection, les concentrations plasmatiques du principal métabolite circulant (15-céto-13,14-dihydro-PGE1) ont été multipliées par 34 par rapport aux taux endogènes de départ; elles sont revenues aux taux de départ 2 heures après l'injection. Vingt minutes après l'injection, les concentrations plasmatiques de 13,14-dihydro-PGE1 ont été multipliées par 7.
Elimination: Les métabolites de l'alprostadil sont principalement excrétés par voie rénale, presque 90 % de la dose administrée par voie intraveineuse étant excrétés par voie urinaire dans les 24 heures. Le reste de la dose est excrété dans les fèces. Il n'a pas été mis en évidence de rétention tissulaire d'alprostadil ou de ses métabolites après administration intraveineuse. Chez des volontaires sains, 70 % à 90 % de l'alprostadil ont été en grande partie extraits et métabolisés lors du premier passage pulmonaire, résultant en une demi-vie d'élimination courte inférieure à une minute.
Pharmacocinétique chez certaines sous-populations
Insuffisance rénale ou hépatique: Le métabolisme de premier passage pulmonaire est le principal facteur influençant la clairance systémique de l'alprostadil. Bien que la pharmacocinétique de l'alprostadil n'ait pas fait l'objet d'étude formelle chez des patients atteints d'insuffisance rénale ou hépatique, la détérioration de la fonction rénale ou hépatique ne devrait pas avoir d'influence majeure sur la pharmacocinétique de l'alprostadil.

Dosage

Dosage - ALPROSTADIL - application topique
Crème
ALPROSTADIL est appliqué à l'extrémité du pénis.
ALPROSTADIL existe en deux dosages de 200 et 300 μg d'alprostadil dans 100 mg de crème. ALPROSTADIL doit être utilisé en fonction de ce qui est nécessaire pour obtenir une érection. Chaque récipient unidose ALPROSTADIL AccuDose est à usage unique et doit être éliminé comme il convient après utilisation. L'effet apparaît dans un délai de 5 à 30 minutes suivant l'administration. La durée de l'effet est d'environ 1 à 2 heures. Cependant, la durée effective est variable d'un patient à l'autre. Préalablement à toute auto-administration, chaque patient doit être formé à la technique d'administration de ALPROSTADIL par un professionnel de santé. La fréquence d'utilisation ne doit pas dépasser 2 à 3 utilisations par semaine, à raison d'une seule fois par tranche de 24 heures.
La dose initiale doit être recommandée par un médecin. Une dose de départ de 300 μg peut être envisagée, en particulier en cas de dysfonction érectile sévère, d'affection concomitante ou d'échec des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5). Chez les patients présentant une mauvaise tolérance à la dose de 300 μg se manifestant sous forme d'effets indésirables locaux, la posologie peut être diminuée à 200 μg.
Les patients doivent recevoir les instructions leur permettant de maîtriser la technique d'administration ; ils doivent être informés des effets indésirables possibles (sensations de vertige ou évanouissement, par exemple) et de la nécessité d'éviter toute utilisation de machines tant que leur bonne tolérance au produit n'est pas établie. Lors de l'étude clinique réalisée, le taux de sorties d'étude a été plus élevé dans le groupe traité à la dose de 300 μg que dans celui traité à la dose de 200 μg, étant respectivement de 30 % versus 20 %.
Mode d'administration
Il est recommandé d'uriner avant d'appliquer le produit. Après avoir retiré le capuchon, appliquer tout le contenu de ALPROSTADIL dans l'ouverture à l'extrémité du pénis (méat) dans les 5 à 30 minutes précédant une tentative de rapport sexuel en suivant les instructions ci-dessous :
1- Se laver les mains avant d'appliquer ALPROSTADIL. Retirer le contenant AccuDose (Fig. 1) du sachet, en tirant vers le bas la languette située à l'entaille au haut de l'emballage. Conserver le sachet pour l'élimination du contenant AccuDose usagé ultérieurement.
2- Amener le contenu de l'unidose à température ambiante en faisant rouler le corps du dispositif entre vos mains (voir Fig. 2). Cette étape peut être évitée si vous avez déjà sorti le sachet du réfrigérateur (dans les limites décrites dans le paragraphe 6.4 Précautions particulières de conservation) et que le contenu a déjà atteint la température de la pièce.
3- Tourner le piston poussoir plusieurs fois pour être sûr qu'il coulissera facilement (voir Fig. 3). Puis, retirer le capuchon de protection de l'AccuDose.
Fig. 1
Fig. 2
Fig. 3
4 - Saisir l'extrémité du pénis d'une main et comprimer délicatement pour élargir l'ouverture à l'extrémité de pénis en le maintenant à la verticale (Voir Fig. 4) (remarque : chez les hommes non circoncis, commencer par décalotter le gland et maintenir le prépuce rabattu avant d'élargir l'ouverture à l'extrémité du pénis le méat).
5 - Tenir le corps du dispositif AccuDose entre ses doigts et, sans l'insérer à l'intérieur du pénis (voir Fig. 5), placer l'embout du contenant le plus près possible au-dessus de l'ouverture à l'extrémité du pénis pour que la crème puisse descendre dans l'urètre (conduit partant de la vessie et qui transporte et permet l'écoulement de l'urine et du sperme à l'extérieur du corps). Ne pas oublier de pousser toute la crème de l'AccuDose. Doucement mais fermement, appuyer sur le piston du contenant avec le pouce ou l'index, jusqu'à ce que tout le contenu du contenant AccuDose soit expulsé dans l'ouverture à l'extrémité du pénis et dans l'urètre. Remarque : Même s'il est important que toute la crème aille dans l'urètre, faire attention à ne pas introduire l'embout du contenant AccuDose dans l'ouverture à l'extrémité du pénis.
6- Tenir le pénis à la verticale pendant environ 30 secondes afin de permettre une bonne pénétration de la crème. Il est probable que l'ouverture à l'extrémité du pénis ne puisse pas contenir initialement toute la crème. Tout surplus de crème au niveau de l'ouverture de l'extrémité du pénis doit être poussé avec un doigt à l'intérieur de l'ouverture du pénis. Ne pas utiliser un deuxième contenant AccuDose pour compenser la crème n'ayant pas pénétré dans le méat. Ne pas uriner immédiatement après l'application, le produit risque de ressortir avant d'avoir fait effet. Faire pénétrer tout excès de crème dans l'ouverture du pénis et dans la peau qui entoure le site d'application, en massant délicatement avec le bout du doigt.
7 -Attention, chaque dose de ALPROSTADIL est à usage unique. Remettre le capuchon sur le contenant AccuDose et placer celui-ci dans le sachet qui a été ouvert, fermer le sachet en le repliant et éliminer conformément à la réglementation en vigueur.
8 -ALPROSTADIL peut provoquer une irritation des yeux. Se laver les mains après avoir appliqué ALPROSTADIL.
Bâton pour usage urétral
Utilisation chez l'adulte
Traitement de la dysfonction érectile
Instauration du traitement: Chaque patient devra être formé par un médecin en vue de maîtriser la technique d'administration correcte de ALPROSTADIL.
Posologie
La dose initiale recommandée est de 250 mcg.
Celle-ci peut être augmentée par paliers (de 500 à 1000 µg), ou diminuée (à 125 µg) sous surveillance médicale jusqu'à l'obtention d'une réponse satisfaisante.
Il est recommandé de ne pas dépasser deux doses par 24 heures, et de ne pas utiliser plus de sept doses par période de sept jours. La dose prescrite ne devra pas être dépassée.
Mode d'administration
Après vérification de la maîtrise de la technique d'administration par le patient, la dose retenue peut être prescrite pour l'auto-administration à domicile.
Il est important que le patient urine avant l'introduction du produit car l'humidification urétrale facilite l'administration de ALPROSTADIL et est essentielle à la dissolution du principe actif.
Pour l'administration, enlever le capuchon de protection de l'applicateur, étirer complètement le pénis au maximum de sa longueur vers le haut et introduire la tige de l'applicateur dans l'urètre.
Appuyer sur le bouton poussoir pour expulser le produit de l'applicateur et retirer celui-ci de l'urètre (avant de retirer l'applicateur, effectuer un mouvement de va et vient latéral afin de s'assurer que le produit a bien été libéré de la tige d'administration).
Faire rouler le pénis entre la paume des mains pendant 10 secondes au minimum pour assurer une distribution homogène du médicament sur la paroi de l'urètre.
En cas d'apparition d'une sensation de brûlure, il convient de poursuivre cette manœuvre de friction par roulement pendant 30 à 60 secondes ou jusqu'à disparition de la sensation de brûlure. L'érection survient 5 à 10 minutes après l'administration et persiste pendant 30 à 60 minutes environ. Après l'administration de ALPROSTADIL, il est important de s'asseoir, ou de préférence se mettre debout et marcher, pendant 10 minutes environ jusqu'à l'installation de l'érection.
Des instructions détaillées sont présentées dans la notice d'information destinée au patient.
Lors de l'utilisation à domicile, il est conseillé de vérifier régulièrement l'efficacité et la tolérance.
Ne pas dépasser la dose prescrite.
En association à d'autres tests lors du diagnostic et de la prise en charge des troubles de l'érection
L'administration de ALPROSTADIL peut être couplée à un examen echo-doppler dans le bilan de la fonction vasculaire pénienne.
Il a été montré que l'administration d'une dose de 500 µg de ALPROSTADIL permettait d'obtenir des effets identiques à ceux d'une injection intra caverneuse de 10 µg d'alprostadil sur la vasodilatation artérielle et sur la vitesse maximale du débit systolique au niveau du pénis.
Il convient de s'assurer de la disparition de l'érection avant d'autoriser le départ du malade.
Utilisation chez le sujet âgé
Aucun ajustement posologique en fonction de l'âge n'est nécessaire.
Dosage - ALPROSTADIL - usage parentéral
Poudre et solvant pour solution injectable
ALPROSTADIL n'a pas fait l'objet d'études formelles chez les patients âgés de moins de 18 ans ou de plus de 75 ans.
Généralités
L'administration de ALPROSTADIL se fait par injection intracaverneuse directe à l'aide de l'aiguille de 13 mm x 29 G fournie. Le site d'injection habituel est situé sur la face dorsolatérale du tiers proximal du pénis. Les veines apparentes devront être évitées. Le côté du pénis et le site d'injection doivent être modifiés à chaque injection.
Les premières injections de ALPROSTADIL doivent être effectuées par du personnel médical expérimenté. Après apprentissage, les injections pourront être faites par le patient à son domicile. Il est recommandé de procéder à un suivi régulier des patients (par ex. tous les 3 mois) notamment au cours de la période des premières auto-injections pendant laquelle un ajustement de la posologie peut être nécessaire.
La dose de ALPROSTADIL sera déterminée individuellement pour chaque patient par un ajustement progressif effectué sous contrôle d'un médecin. La dose efficace la plus faible, capable de déclencher une érection suffisante pour avoir un rapport sexuel, sera utilisée. La dose administrée ne devra pas produire une érection de durée supérieure à une heure. Si la durée est plus longue, la dose devra être réduite. Chez la majorité des patients, une réponse satisfaisante est obtenue avec des doses comprises entre 5 et 20 mcg.
Le dispositif d'injection est conçu pour administrer une dose unique pouvant être augmentée par paliers de 25 % par rapport à la dose nominale. Des doses supérieures à 40 mcg d'alprostadil ne se justifient pas en routine. Les doses suivantes peuvent être injectées à l'aide de ALPROSTADIL:
Présentation Doses Disponibles
ALPROSTADIL 10 mcg
2,5 - 5 - 7,5 - 10 mcg
A. Traitement
La dose initiale d'alprostadil pour une insuffisance érectile d'origine vasculaire, psychogène ou mixte est de 2,5 mcg. La dose suivante sera de 5 mcg en cas de réponse partielle ou de 7,5 mcg s'il n'y a aucune réponse. Ensuite, la dose sera augmentée par paliers de 5-10 mcg jusqu'à ce que la dose optimale soit déterminée. En l'absence de réponse, la dose immédiatement supérieure pourra être administrée dans l'heure qui suit. En cas de réponse, un intervalle d'une journée devra être respecté avant l'injection suivante.
Pour les patients présentant une insuffisance érectile d'origine neurogène nécessitant des doses inférieures à 2,5 mcg, il faudra déterminer la dose à l'aide de CAVERJECT lyophilisat et solution pour usage parentéral. Commencer par une dose de 1,25 mcg; en l'absence de réponse, la dose suivante sera de 2,5 mcg. Excepté pour la dose initiale, il est possible de déterminer la dose à l'aide soit de ALPROSTADIL, soit de CAVERJECT lyophilisat et solution pour usage parentéral en respectant les mêmes paliers que pour le traitement de l'insuffisance érectile d'origine non neurogène.
La fréquence maximale recommandée des injections ne doit pas dépasser une par jour et trois par semaine.
B. Aide au diagnostic étiologique
Patients sans insuffisance érectile d'origine neurologique documentée:
Injection intracaverneuse de 10-20 mcg d'alprostadil, suivie d'un massage du pénis. Plus de 80 % des patients devraient répondre à une dose unique de 20 mcg d'alprostadil.
Patients avec insuffisance érectile d'origine neurologique documentée:
Ces patients devraient répondre à des doses d'alprostadil plus faibles. En cas d'insuffisance érectile légère ou d'insuffisance érectile secondaire à une affection/traumatisme neurologique, la dose administrée à titre diagnostique ne doit pas dépasser 10 mcg. Une dose initiale de 5 mcg semble appropriée.
Pour prévenir le risque de priapisme en cas d'érection prolongée au-delà d'une heure, il faudra induire la détumescence avant de laisser partir le patient .
L'érection devra avoir complètement disparu et le pénis avoir retrouvé son état de flaccidité avant que le patient ne quitte le cabinet de consultation.
Si aucune érection n'est obtenue au cours de la phase de titration, les patients devront être surveillés sur le plan de la tolérance.

Indications

Indications - ALPROSTADIL - usage systémique
Alprostadil est indiqué chez l'adulte pour induction pharmacologique de l'érection.
Indications - ALPROSTADIL - application topique
Chez les hommes à partir de 18 ans, traitement de la dysfonction érectile, définie par l'incapacité à atteindre ou à maintenir une érection suffisante du pénis pour permettre une activité sexuelle satisfaisante.

Contre-indications

ALPROSTADIL ne doit pas être utilisé chez les patients dans les cas suivants :
troubles sous-jacents tels qu'une hypotension orthostatique, un infarctus du myocarde ou une syncope,
hypersensibilité connue à l'alprostadil ou à l'un des autres composants de ALPROSTADIL,
affections susceptibles de prédisposer le patient à un priapisme, telles qu'une anémie falciforme ou la présence du trait drépanocytaire, une hyperplaquettose, une polyglobulie, un myélome multiple ou une leucémie.
existence d'une anomalie anatomique du pénis comme par exemple un hypospadias sévère, chez les patients présentant une déformation anatomique du pénis, comme une courbure du pénis, et chez les patients présentant une urétrite ou une balanite (inflammation/infection du gland du pénis).
patient présentant un risque de thrombose veineuse ou présentant un syndrome d'hyperviscosité et donc exposé à un risque accru de priapisme (rigidité pénienne se prolongeant 4 heures ou plus).
ALPROSTADIL ne doit pas être utilisé chez les patients pour lesquels une activité sexuelle est déconseillée, comme par exemple en cas d'instabilité cardiovasculaire ou cérébrovasculaire.
ALPROSTADIL ne doit pas être utilisé lors de rapports sexuels avec une femme en âge de procréer, sauf si le couple utilise un préservatif.

Effets indésirables

Effets indésirables - ALPROSTADIL - usage systémique
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés lors de traitements par ALPROSTADIL sont présentés dans le tableau ci-dessous. (Très fréquent ≥1/10 ; fréquent ≥1/100, <1/10 ; peu fréquent ≥1/1000, <1/100 ; rare ≥1/10 000, <1/1 000 ; très rare <1/10 000)
Le priapisme (érection se prolongeant plus de 4 heures) est un trouble grave nécessitant une prise en charge rapide par un médecin.
Tableau 1 : Effets indésirables
Classe de système d'organes (MedDRA)
Fréquence
Effet indésirable
Affections du système nerveux
Peu fréquent
Hyperesthésie
Affections vasculaires*
Peu fréquent
Sensations de vertige
Syncope
Hypotension
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Rash
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquent
Extrémités douloureuses
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent
Douleurs urétrales
Peu fréquent
Sténose urétrale
Inflammation des voies urinaires
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquent
Sensation de brûlure pénienne
Douleurs péniennes
Erythème du pénis
Douleurs génitales
Inconfort génital
Erythème génital
Erection augmentée
Prurit génital
OEdème du pénis
Balanite
Picotements du pénis
Douleurs pulsatiles du pénis
Engourdissement pénien
Chez les partenaires (femmes) :
Sensation de brûlure vulvo-vaginale
Vaginite
Peu fréquent
Prurit du pénis
Eruption génitale
Douleurs du scrotum
Sensation de lourdeur et de tension au niveau des organes génitaux
Rigidité pénienne excessive
Absence de sensibilité pénienne
Erection prolongée/priapisme
Chez les partenaires (femmes) :
Prurit vulvo-vaginal
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquent
Douleur au point d'application
Populations particulières
* Il n'existe pas de signe manifeste que l'alprostadil augmente le risque d'événements cardiovasculaires, autres que les effets vasodilatateurs. Toutefois, les patients présentant une affection sous-jacente ou des facteurs de risque restent exposés à un risque accru en lien avec l'augmentation de l'activité sexuelle/physique associée à l'utilisation de l'alprostadil
Effets indésirables - ALPROSTADIL - application topique
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés lors de traitements par ALPROSTADIL sont présentés dans le tableau ci-dessous. (Très fréquent ≥1/10 ; fréquent ≥1/100, <1/10 ; peu fréquent ≥1/1000, <1/100 ; rare ≥1/10 000, <1/1 000 ; très rare <1/10 000)
Le priapisme (érection se prolongeant plus de 4 heures) est un trouble grave nécessitant une prise en charge rapide par un médecin.
Tableau 1 : Effets indésirables
Classe de système d'organes (MedDRA)
Fréquence
Effet indésirable
Affections du système nerveux
Peu fréquent
Hyperesthésie
Affections vasculaires*
Peu fréquent
Sensations de vertige
Syncope
Hypotension
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Rash
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquent
Extrémités douloureuses
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent
Douleurs urétrales
Peu fréquent
Sténose urétrale
Inflammation des voies urinaires
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquent
Sensation de brûlure pénienne
Douleurs péniennes
Erythème du pénis
Douleurs génitales
Inconfort génital
Erythème génital
Erection augmentée
Prurit génital
OEdème du pénis
Balanite
Picotements du pénis
Douleurs pulsatiles du pénis
Engourdissement pénien
Chez les partenaires (femmes) :
Sensation de brûlure vulvo-vaginale
Vaginite
Peu fréquent
Prurit du pénis
Eruption génitale
Douleurs du scrotum
Sensation de lourdeur et de tension au niveau des organes génitaux
Rigidité pénienne excessive
Absence de sensibilité pénienne
Erection prolongée/priapisme
Chez les partenaires (femmes) :
Prurit vulvo-vaginal
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquent
Douleur au point d'application
Populations particulières
* Il n'existe pas de signe manifeste que l'alprostadil augmente le risque d'événements cardiovasculaires, autres que les effets vasodilatateurs. Toutefois, les patients présentant une affection sous-jacente ou des facteurs de risque restent exposés à un risque accru en lien avec l'augmentation de l'activité sexuelle/physique associée à l'utilisation de l'alprostadil (voir 4.3 et 4.4)

Surdosage

Il n'a pas été signalé de surdosage nécessitant un traitement lors de l'utilisation de ALPROSTADIL. Un surdosage en ALPROSTADIL est susceptible d'entraîner une hypotension, une syncope, des sensations de vertige, des douleurs péniennes et éventuellement un priapisme (rigidité pénienne persistant plus de 4 heures). Un priapisme peut être à l'origine d'une aggravation permanente de la dysfonction érectile. Les patients chez lesquels est suspecté un surdosage et présentant ces symptômes devront faire l'objet d'une surveillance médicale jusqu'à la disparition des symptômes systémiques ou locaux.
Il convient d'avertir le patient de la nécessité de consulter un médecin en cas d'érection se prolongeant 4 heures ou plus. Les mesures suivantes peuvent être mises en œuvre :
Le patient doit être en décubitus dorsal ou latéral. Appliquer alternativement une vessie de glace sur la face interne de la partie supérieure de chaque cuisse pendant deux minutes (cette manœuvre occasionne en principe l'ouverture des valves veineuses par voie réflexe). En l'absence de réponse au bout de 10 minutes, arrêter ce traitement.
En cas d'échec de ce traitement avec persistance de la rigidité pénienne au-delà de 6 heures, il convient d'avoir recours à un drainage pénien par aspiration. En respectant les règles d'asepsie, introduire une aiguille à ailettes de 19 à 21 G dans le corps caverneux et aspirer 20 à 50 ml de sang. Cette opération entraîne en principe une détumescence du pénis. Si nécessaire, la manœuvre peut être aussi effectuée du côté controlatéral du pénis.
En cas d'échec de la manœuvre précédente, il est recommandé d'injecter un agoniste alpha adrénergique par voie intracaverneuse. Bien que les contre-indications habituelles à l'administration intra-pénienne d'un vasoconstricteur ne s'appliquent pas au traitement du priapisme, ce geste thérapeutique impose la prudence. La pression artérielle et la fréquence cardiaque doivent être surveillées de façon continue pendant l'exécution de ce geste. Une extrême prudence s'impose chez les malades présentant une coronaropathie, une hypertension artérielle non équilibrée ou une ischémie cérébrale ainsi que chez ceux traités par un inhibiteur de la monoamine oxydase. Dans cette dernière éventualité, l'opérateur doit disposer des moyens nécessaires à la prise en charge d'une crise hypertensive.
Préparer une solution de phényléphrine à 200 μg/ml et injecter 0,5 à 1 ml de cette solution toutes les 5 à 10 minutes. Une alternative consiste à injecter une solution d'adrénaline à 20 μg/ml. Si nécessaire, cette injection peut être suivie d'une nouvelle évacuation de sang par aspiration à l'aide de la même aiguille à ailettes. La dose de phényléphrine ne doit pas dépasser 1 mg, celle d'adrénaline est quant à elle de 100 μg au maximum (5 ml de solution).
Une autre alternative thérapeutique consiste à utiliser du métaraminol, mais il convient de souligner que des cas de crises hypertensives aboutissant au décès ont été rapportés sous ce traitement. En cas d'échec de cette dernière mesure, il convient d'adresser immédiatement le patient en vue d'une prise en charge chirurgicale.

Grossesse/Allaitement

Les indications thérapeutiques de ce produit ne concernent pas la femme.
Cependant, en raison du passage de l'alprostadil dans le sperme et le liquide séminal, le traitement devra être évité chez un patient dont la partenaire est enceinte ou susceptible de l'être, ou un préservatif doit être utilisé pour éviter une irritation vaginale, un risque d'accouchement prématuré ou un risque pour le fœtus.
Fertilité
Alprostadil n'interfère pas avec l'éjaculation et la fertilité.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Les patients atteints d'un trouble de la coagulation ou traités par un anticoagulant de type warfarine ou héparine, ou par un inhibiteur de l'agrégation plaquettaire peuvent présenter une tendance accrue au saignement en raison de l'activité anti-agrégante plaquettaire d'ALPROSTADIL et doivent faire l'objet d'une surveillance spéciale. Ils doivent comprimer fortement le point d'injection après avoir retiré l'aiguille.
Les effets de l'association d'ALPROSTADIL avec d'autres traitements de la dysfonction érectile (par exemple sildenafil) ou d'autres médicaments inducteurs d'érection (par exemple papavérine et anti-adrénergique alpha) n'ont pas fait l'objet d'études formelles. De telles substances ne doivent pas être utilisées en association avec ALPROSTADIL en raison du risque d'érection prolongée.
Associations à prendre en compte
Une potentialisation des effets des produits vasodilatateurs et/ou antihypertenseurs est possible.
Les sympathomimétiques peuvent réduire l'effet d'ALPROSTADIL.

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