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Aténolol


Aténolol - l' est un agent bloquant sélectif du récepteur bêta-1 adrénergique, qui ne possède pas d'activité sympathomimétique intrinsèque ni d'effet de stabilisation membranaire.


Aténolol - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Aténolol - Medzai.net
Aténolol - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Aténolol - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
ATENOLOL
Numéro CAS:
29122-68-7
Formule brute:
C14H22N2O3
Nomenclature de l'UICPA:
2-[4-[2-hydroxy-3-(isopropylamino)propoxy]phenyl]acetamide

2-[4-[2-hydroxy-3-(propan-2-ylamino)propoxy]phenyl]acetamide

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Composés chimiques

ATÉNOLOL
Dénomination commune internationale:
ATENOLOL
Numéro CAS:
29122-68-7
Formule brute:
C14H22N2O3
Nomenclature de l'UICPA:

2-[4-[2-hydroxy-3-(isopropylamino)propoxy]phenyl]acetamide

2-[4-[2-hydroxy-3-(propan-2-ylamino)propoxy]phenyl]acetamide

ATENOLOL HYDROCHLORIDE
Numéro CAS:
51706-40-2
Formule brute:
C14H22N2O3.ClH
HYDROXYATENOLOL
Numéro CAS:
68373-10-4
Formule brute:
C14H22N2O4

Aténolol - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
atenolol
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
aténolol
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
atenolol
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Атенолол
Pharmacopée américaine
atenolol
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
atenololo
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée européenne
atenolol
- Ph.Eur.
Pharmacopée indienne
atenolol
- IP
Pharmacopée internationale
atenololum
Pharmacopée chinoise
阿替洛尔


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • comprimé
  • comprimé enrobé
  • comprimé enrobé sécable
  • comprimé pelliculé
  • comprimé pelliculé sécable
  • comprimé sécable
  • solution injectable

Pharmacodynamique

L'aténolol est un agent bloquant sélectif du récepteur bêta-1 adrénergique, qui ne possède pas d'activité sympathomimétique intrinsèque ni d'effet de stabilisation membranaire. Les effets cliniques sont obtenus rapidement et persistent pendant au moins 24 heures après la prise d'aténolol. Par conséquent, l'Aténolol 50 et l'Aténolol 100 peuvent être pris une fois par jour, ce qui simplifie le traitement. L'aténolol est un composé très hydrophile qui ne traverse la barrière hémato-encéphalique qu'en quantités très limitées. Ceci a pour conséquence une incidence très faible d'effets indésirables au niveau du SNC. L'aténolol agit principalement sur les bêta récepteurs du cœur et, contrairement aux bétabloquants non sélectifs, peut par conséquent être administré, sous surveillance attentive et après examen de la fonction pulmonaire, aux patients souffrant de bronchopathies chroniques obstructives, qui ne peuvent pas supporter un bétabloquant non sélectif.
La sélectivité bêta-1 diminue avec l'augmentation de la dose. Les bétabloquants ont un effet inotrope et chronotrope négatif et inhibent l'effet des catécholamines, entraînant un ralentissement du rythme cardiaque et une baisse de la pression artérielle.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - ATÉNOLOL - voie orale

La biodisponibilité orale est de 50 à 60 % environ. La biodisponibilité est réduite de 20 % lorsque l'aténolol est pris avec de la nourriture. Les concentrations plasmatiques maximales sont observées entre 2 et 4 heures après une administration orale répétée. Il existe une relation linéaire entre la posologie et la concentration plasmatique. La variabilité inter-patients en ce qui concerne l'ASC et la Cmax est de 30 à 40 % environ. Le volume de distribution est de 50 à 75 l. La liaison aux protéines est inférieure à 5 %. Le métabolisme de l'aténolol est minime. La majorité d'une dose absorbée (85 à 100 %) est excrétée dans l'urine. La clairance est d'environ 6 l/h et la demi-vie est d'environ 6 à 9 heures. Chez les patients âgés, la clairance est diminuée et la demi-vie d'élimination est augmentée. La clairance est corrélée à la fonction rénale et l'élimination est prolongée chez les patients insuffisants rénaux. L'insuffisance hépatique n'a pas d'influence sur la pharmacocinétique de l'aténolol.

Dosage

Dosage - ATÉNOLOL - voie orale
Comprimé
Hypertension artérielle
1 comprimé à 100 mg par jour, de préférence le matin.
L'activité antihypertensive de l'aténolol justifie son utilisation en monothérapie à 1 comprimé par jour.
Cependant, dans les cas d'hypertension sévère, une posologie supérieure pourra être nécessaire.
L'association aux autres thérapeutiques antihypertensives, par exemple aux diurétiques, est possible.
Prophylaxie des crises d'angor d'effort
La posologie moyenne est de 1 comprimé à 100 mg par jour, elle peut être portée à 2 comprimés par jour si nécessaire.
Infarctus du myocarde en phase aiguë
Relais de la forme I.V. Le relais est pris par 50 mg per os 15 minutes après injection. Cette dose est renouvelée 12 heures après. A la 24ème heure, puis une fois par jour jusqu'au 10ème jour, administrer 100 mg par voie orale (1 comprimé).
Troubles du rythme
Après contrôle des troubles du rythme par l'aténolol administré par voie intraveineuse (si indiqué), l'aténolol sera administré par voie orale et la dose d'entretien recommandée est de 50 à 100 mg/jour.
En cas d'insuffisance rénale
La posologie est ajustée aux valeurs de la créatinine sérique ou de la clairance de la créatinine selon le tableau ci-dessous :
Créatinine sérique
Clairance de la créatinine (Clcr) (ml/min/1,73 m²)
Posologie
mg/l
mmol/l
< 25
< 0,3
≥ 35
Inchangée (2 x 50 mg/j) en 1 prise
25 - 50
0,3 – 0,6
15 £ ClCr < 35
1 x 50 mg/j
> 50
> 0,6
< 15
1 x 50 mg tous les 2 jours
Hémodialyse chronique : traitement initié en milieu hospitalier
50 mg après chaque séance
Mode d'administration
Voie orale.

Indications

Indications - ATÉNOLOL - usage systémique
Hypertension
Angor stable chronique
Prévention secondaire après un infarctus aigu du myocarde: intervention rapide dans les 12 premières heures.
Arythmies supraventriculaires:
tachycardie supraventriculaire paroxystique (traitement préventif ou curatif)
fibrillation auriculaire et flutter auriculaire: en cas de réponse insuffisante aux doses maximales de digitaliques; dans les cas où les digitaliques peuvent être contre-indiqués ou peuvent être associés à un rapport risque/bénéfice défavorable.
Arythmies ventriculaires:
extrasystoles ventriculaires (traitement préventif ou curatif), si les extrasystoles résultent d'une augmentation de l'activité sympathique
tachycardies ventriculaires et fibrillation ventriculaire (traitement préventif), en particulier lorsque l'anomalie ventriculaire résulte d'une activité sympathique importante.

Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients listés en section 6.1
Choc cardiogénique
Insuffisance cardiaque non contrôlée
Maladie du sinus (notamment bloc sino-auriculaire)
Bloc cardiaque du deuxième et troisième degré
Phéochromocytome non traité
Acidose métabolique
Bradycardie (< 50 bpm avant l'instauration du traitement)
Hypotension
Troubles circulatoires périphériques sévères
Floctafénine
Asthme sévère et bronchopathies chroniques obstructives, telles que des obstructions des voies aériennes
L'administration intraveineuse de bloqueurs des canaux calciques (du type vérapamil/diltiazem) est contre-indiquée chez les patients qui utilisent l'aténolol (sauf en unité de soins intensifs).

Effets indésirables

Effets indésirables - ATÉNOLOL - usage systémique
Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Les terminologies ci-après ont été utilisées pour classifier la fréquence des effets indésirables.
Très fréquent : ≥1/10
Fréquent : ≥1/100 et <1/10
Peu fréquent : ≥1/1000 et <1/100
Rare : ≥1/10 000 et <1/1000
Très rare : <1/10 000, fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles)
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare : thrombocytopénie, leucopénie
Affections endocriniennes
Les bétabloquants peuvent masquer les symptômes d'une thyrotoxicose ou d'une hypoglycémie.
Affections psychiatriques
Peu fréquent : troubles du sommeil
Rare : hallucinations, psychoses, confusion mentale, dépression, cauchemars, anxiété
Affections du système nerveux
Rare : céphalées, étourdissements, paresthésie des extrémités
Affections oculaires
Rare : vision diminuée, troubles de la vision, sécheresse oculaire
Affections cardiaques
Fréquent : bradycardie
Rare : ralentissement de la conduction AV ou augmentation d'un bloc AV existant, aggravation de l'insuffisance cardiaque
Affections vasculaires
Fréquent : extrémités froides et cyanosées
Rare : hypotension (parfois associée à une syncope), phénomène de Raynaud, augmentation d'une claudication intermittente existante.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare : bronchospasme chez les patients présentant un asthme bronchique ou des antécédents de troubles asthmatiques.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : problèmes gastro-intestinaux, nausées, vomissements, diarrhées et constipation.
Rare: sécheresse buccale.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rare : rash, alopécie, réactions cutanées similaires au psoriasis, aggravation du psoriasis, purpura
Fréquence indéterminée: réactions d'hypersensibilité, notamment angiœdème et urticaire.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : fatigue, transpiration
Investigations
Très rare : une augmentation des anticorps anti-nucléaires a été observée; sa pertinence sur le plan clinique n'est pas établie.
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent : élévations des taux de transaminases.
Rare : toxicité hépatique notamment, cholestase intrahépatique.
Affections des organes reproducteurs et du sein
Rare : impuissance

Surdosage

Les symptômes du surdosage sont les suivants :
Bradycardie, hypotension, bronchospasme et insuffisance cardiaque aiguë.
Après ingestion d'une dose excessive ou en cas d'hypersensibilité, le patient doit être gardé sous surveillance étroite et être traité dans un service de soins intensifs. L'absorption d'aténolol toujours présent dans les voies gastro-intestinales peut être prévenue à l'aide d'un lavage gastrique, de l'administration de charbon actif et d'un laxatif. La mise en place d'une respiration artificielle peut être nécessaire. La bradycardie ou les réactions vagales importantes doivent être traitées en administrant de l'atropine ou de la méthylatropine. L'hypotension et le choc doivent être traités à l'aide de plasma/substituts plasmatiques et, si nécessaire, par des catécholamines. L'effet bétabloquant peut être contré par administration intraveineuse lente de chlorhydrate d'isoprénaline, en commençant avec une dose d'environ 5 mcg/minute, ou de dobutamine, en commençant avec une dose de 2,5 mcg/minute, jusqu'à ce que l'effet souhaité ait été obtenu. Dans les cas réfractaires, l'isoprénaline peut être associée à la dopamine. Si cela ne produit pas non plus l'effet souhaité, on pourra envisager d'administrer 8-10 mg de glucagon par voie intraveineuse. Si nécessaire, cette injection devra être répétée dans l'heure qui suit, et être suivie, si nécessaire, d'une perfusion intraveineuse de glucagon à une vitesse d'administration de 1-3 mg/heure. L'administration d'ions calcium, ou l'utilisation d'un pacemaker cardiaque peut également être envisagée. Pour ce qui est du caractère hydrophile, de la faible liaison aux protéines plasmatiques et du faible volume de distribution de l'aténolol, on pourra envisager une hémodialyse ou une hémoperfusion.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Les bétabloquants réduisent la perfusion placentaire, ce qui peut entraîner le décès du fœtus in utero, ainsi que des fausses couches et des naissances prématurées. De plus, des effets indésirables (en particulier une hypoglycémie et une bradycardie) peuvent survenir chez le fœtus et le nouveau-né. En raison du risque accru de complications cardiaques et pulmonaires chez le nouveau-né dans la période postnatale, celui-ci devra faire l'objet d'une surveillance attentive.
L'aténolol traverse la barrière placentaire. Il conviendra de consulter un médecin si l'aténolol est utilisé régulièrement pendant la grossesse.
L'aténolol a été utilisé de façon satisfaisante sous surveillance attentive, pour l'hypertension de la grossesse. Bien qu'il n'y ait eu aucune indication d'anomalies fœtales, il convient de souligner que l'aténolol avait uniquement été utilisé après la 20ème semaine de grossesse. Par ailleurs, bien que rien ne semble indiquer qu'il y ait des effets indésirables pendant l'accouchement ou pendant la période d'allaitement, la possibilité d'un effet nocif sur le fœtus ne peut pas être exclue.
Allaitement
La concentration d'aténolol dans le lait maternel est trois fois plus importante que dans le sang. Pendant l'allaitement, bien qu'on ne retrouve que de faibles concentrations d'aténolol chez l'enfant, la possibilité d'un effet bétabloquant chez l'enfant ne peut pas être exclue au long terme. Il est conseillé si possible de respecter un intervalle de six heures entre la prise d'aténolol et l'allaitement. Pendant cet intervalle, l'enfant peut être nourri au biberon.
Lorsque l'aténolol est utilisé pendant la grossesse et l'allaitement, il conviendra de considérer très attentivement les avantages et les inconvénients de cette utilisation.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées
+ Floctafénine
Les composés bétabloquant adrénergiques peuvent entraver les réactions cardiovasculaires compensatrices liées à l'hypotension ou au choc pouvant être induits par la floctafénine.
+ Antagonistes calciques : le vérapamil, et dans une moindre mesure, le diltiazem (voir IV)
Influence négative sur la contractilité et la conduction AV.
Associations déconseillées
+ Digitaliques
L'association avec l'aténolol peut augmenter le temps de conduction AV.
+ Inhibiteurs de la monoamine oxydase (à l'exception des inhibiteurs de la MAO-B)
+ Clonidine
Les bétabloquants augmentent le risque d'hypertension de rebond.
+ Sultopride
L'aténolol ne doit pas être administré conjointement avec le sultopride en raison du risque accru d'arythmies ventriculaires, par exemple, torsades de pointes.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Médicaments anti-arythmiques de classe I (par exemple, le disopyramide, la quinidine)
Peuvent avoir un effet de potentialisation sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire et induire un effet inotrope négatif.
+ Insuline et médicaments antidiabétiques oraux
Peuvent intensifier l'effet hypoglycémiant (en particulier, les bétabloquants non sélectifs)
Le blocage bêta-adrénergique peut empêcher l'apparition des signes d'une hypoglycémie (tachycardie).
+ Médicaments anesthésiques
Atténuation de la tachycardie réflexe et augmentent le risque d'hypotension.
La poursuite du traitement par les bétabloquants réduit le risque d'arythmie pendant l'induction et l'intubation. L'anesthésiste doit être informé lorsque le patient reçoit un médicament bétabloquant.
Les médicaments anesthésiques qui provoquent une dépression myocardique, tels que le cyclopropane et le trichloréthylène, la lidocaïne, le procaïnamide et les stimulants bêta-adrénergiques tels que la noradrénaline doivent être évités.
+ Baclofène
Provoque une augmentation de l'activité anti-hypertensive.
+ Produit de contraste iodé
L'aténolol peut s'opposer aux réactions cardiovasculaires compensatrices liées à l'hypotension ou au choc induits par les produits de contraste iodés.
+ Amiodarone
L'association de ce produit avec l'aténolol peut entraîner des effets dépresseurs additifs sur la conduction et des effets inotropes négatifs, en particulier chez les patients présentant un dysfonctionnement sous-jacent du nœud sinusal ou du nœud auriculo-ventriculaire.
Associations à prendre en compte
+ Antagonistes calciques : dérivés de la dihydropyridine tels que la nifédipine
Le risque d'hypotension peut être accru. Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque latente, le traitement par l'aténolol peut entraîner une insuffisance cardiaque.
+ Médicaments inhibant la prostaglandine synthétase
(Comme les AINS) peuvent réduire les effets hypotenseurs de l'aténolol.
+ Produits sympathomimétiques
(Par exemple, l'adrénaline) peuvent contrer l'effet de l'aténolol.
+ Administration concomitante d'antidépresseurs tricycliques, de barbituriques et de phénothiazines, ainsi que d'autres médicaments antihypertenseurs
Majoration de l'effet hypotenseur.
+ Ampicilline
Peut réduire la biodisponibilité de l'aténolol. Par conséquent, le médecin devra rechercher des signes de modification de la réponse à l'aténolol en particulier lorsque de fortes doses d'ampicilline sont administrées de façon concomitante.
+ Les antihypertenseurs, les diurétiques, les vasodilatateurs, les antidépresseurs tricycliques, les barbituriques et la phénothiazine
Pourraient potentialiser l'effet antihypertenseur de l'aténolol.
+ Myorelaxants périphériques (par exemple, l'halogénure de suxaméthonium, la tubocurarine)
L'utilisation concomitante d'aténolol pourrait accroître et prolonger l'effet relaxant des myorelaxants.

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