Dosage - MÉTHADONE - voie orale
Gélule
Le traitement doit être instauré par une équipe hospitalière spécialisée dans la prise en charge de la douleur ou des soins palliatifs et expérimentée dans l'utilisation de la méthadone.
Posologie
La posologie de chaque patient doit être déterminée individuellement, en fonction de la situation clinique (traitement antalgique antérieur, facteurs de risques d'addiction) et de l'objectif thérapeutique.
Plusieurs protocoles de conversion d'un traitement opioïde vers la méthadone ont été étudiés et sont actuellement utilisés lors de l'instauration d'un traitement par méthadone dans les douleurs d'origine cancéreuses. Les deux protocoles utilisés dans l'étude clinique ayant évalué MÉTHADONE (EQUIMETH2) n'ont pas démontré une supériorité d'efficacité l'un par rapport à l'autre .
Le choix du protocole à utiliser lors de l'instauration du traitement est laissé à l'appréciation de l'équipe hospitalière.
Mode d'administration
Ce médicament est administré par voie orale.
Surveillance particulière
L'instauration et la titration du traitement nécessitent l'hospitalisation du patient.
Une surveillance ECG doit être réalisée chez tous les patients avec un examen avant l'instauration de la méthadone et poursuivie si nécessaire tout au long du traitement .
Phase de titration
Le patient doit être hospitalisé lors de la phase de titration, du fait d'une surveillance attentive nécessaire afin de détecter tout signe de surdosage, en particulier afin de prévenir et prendre en charge tout risque de dépression respiratoire . Ce risque est maximal durant les premiers jours après l'introduction de MÉTHADONE.
Une fois que la posologie optimale a été obtenue, le traitement peut être poursuivi à domicile. Le patient et son entourage doivent être avertis des signes de surdosage qui doivent les amener à consulter un médecin en urgence.
L'intérêt de la poursuite du traitement doit être régulièrement réévalué au regard des besoins antalgiques et des effets indésirables.
Ajustement de la posologie
La posologie doit être ajustée au cas par cas en fonction de l'utilisation moyenne quotidienne d'analgésiques jusqu'à ce qu'un équilibre entre efficacité analgésique et tolérance soit atteint. L'ajustement de la posologie peut être fait toutes les 24-48 heures. Toute augmentation de posologie présente un risque de surdosage qui doit être surveillé. En cas de mauvaise tolérance d'effets indésirables, la dose suivante peut être diminuée ou les intervalles modifiées (p.ex. toutes les 8 heures ou toutes les 12 heures).
Conversion de la méthadone vers d'autres opioïdes
S'il s'avère nécessaire de remplacer MÉTHADONE par un autre opioïde, il convient de tenir compte de la durée et de la variabilité de la demi-vie de la méthadone .
Arrêt du traitement
Comme tout traitement analgésique opioïde, le traitement par MÉTHADONE doit être arrêté progressivement afin d'éviter les symptômes de sevrage .
Populations particulières
Enfants et adolescents de moins de 15 ans
MÉTHADONE est contre-indiqué chez l'enfant de moins de 15 ans en raison de l'absence de données d'efficacité et de sécurité dans cette population .
Patients âgés
MÉTHADONE doit être administré avec précaution chez le sujet âgé compte tenu du risque accru d'insuffisance hépatique, rénale ou cardiaque, de la présence d'affections concomitantes et de la prise d'autres médicaments.
Ces patients doivent être suivis de façon encore plus attentive pendant la titration, en particulier pour déceler tout signe de dépression respiratoire ou du système nerveux central.
Insuffisance rénale ou hépatique
La pharmacocinétique de la méthadone n'ayant pas été évaluée de façon approfondie chez des patients avec une insuffisance rénale ou hépatique, la prudence s'impose chez ces patients, notamment au moment de la titration, afin de détecter d'éventuels signes de dépression respiratoire ou du système nerveux central.
Le traitement doit être instauré par une équipe hospitalière spécialisée dans la prise en charge de la douleur ou des soins palliatifs et expérimentée dans l'utilisation de la méthadone.
Posologie
La posologie de chaque patient doit être déterminée individuellement, en fonction de la situation clinique (traitement antalgique antérieur, facteurs de risques d'addiction) et de l'objectif thérapeutique.
Plusieurs protocoles de conversion d'un traitement opioïde vers la méthadone ont été étudiés et sont actuellement utilisés lors de l'instauration d'un traitement par méthadone dans les douleurs d'origine cancéreuses. Les deux protocoles utilisés dans l'étude clinique ayant évalué MÉTHADONE (EQUIMETH2) n'ont pas démontré une supériorité d'efficacité l'un par rapport à l'autre .
Le choix du protocole à utiliser lors de l'instauration du traitement est laissé à l'appréciation de l'équipe hospitalière.
Mode d'administration
Ce médicament est administré par voie orale.
Surveillance particulière
L'instauration et la titration du traitement nécessitent l'hospitalisation du patient.
Une surveillance ECG doit être réalisée chez tous les patients avec un examen avant l'instauration de la méthadone et poursuivie si nécessaire tout au long du traitement .
Phase de titration
Le patient doit être hospitalisé lors de la phase de titration, du fait d'une surveillance attentive nécessaire afin de détecter tout signe de surdosage, en particulier afin de prévenir et prendre en charge tout risque de dépression respiratoire . Ce risque est maximal durant les premiers jours après l'introduction de MÉTHADONE.
Une fois que la posologie optimale a été obtenue, le traitement peut être poursuivi à domicile. Le patient et son entourage doivent être avertis des signes de surdosage qui doivent les amener à consulter un médecin en urgence.
L'intérêt de la poursuite du traitement doit être régulièrement réévalué au regard des besoins antalgiques et des effets indésirables.
Ajustement de la posologie
La posologie doit être ajustée au cas par cas en fonction de l'utilisation moyenne quotidienne d'analgésiques jusqu'à ce qu'un équilibre entre efficacité analgésique et tolérance soit atteint. L'ajustement de la posologie peut être fait toutes les 24-48 heures. Toute augmentation de posologie présente un risque de surdosage qui doit être surveillé. En cas de mauvaise tolérance d'effets indésirables, la dose suivante peut être diminuée ou les intervalles modifiées (p.ex. toutes les 8 heures ou toutes les 12 heures).
Conversion de la méthadone vers d'autres opioïdes
S'il s'avère nécessaire de remplacer MÉTHADONE par un autre opioïde, il convient de tenir compte de la durée et de la variabilité de la demi-vie de la méthadone .
Arrêt du traitement
Comme tout traitement analgésique opioïde, le traitement par MÉTHADONE doit être arrêté progressivement afin d'éviter les symptômes de sevrage .
Populations particulières
Enfants et adolescents de moins de 15 ans
MÉTHADONE est contre-indiqué chez l'enfant de moins de 15 ans en raison de l'absence de données d'efficacité et de sécurité dans cette population .
Patients âgés
MÉTHADONE doit être administré avec précaution chez le sujet âgé compte tenu du risque accru d'insuffisance hépatique, rénale ou cardiaque, de la présence d'affections concomitantes et de la prise d'autres médicaments.
Ces patients doivent être suivis de façon encore plus attentive pendant la titration, en particulier pour déceler tout signe de dépression respiratoire ou du système nerveux central.
Insuffisance rénale ou hépatique
La pharmacocinétique de la méthadone n'ayant pas été évaluée de façon approfondie chez des patients avec une insuffisance rénale ou hépatique, la prudence s'impose chez ces patients, notamment au moment de la titration, afin de détecter d'éventuels signes de dépression respiratoire ou du système nerveux central.
Effets indésirables - MÉTHADONE - usage systémique
Les risques majeurs de MÉTHADONE sont la dépression respiratoire et les troubles du système nerveux central (somnolence, confusion, etc.). Bien que ces risques puissent survenir avec tout opioïde, la probabilité de survenue est élevée et maximale quelques jours après l'initiation du traitement pour la méthadone. Ces risques peuvent également être augmentés par les traitements concomitants .
Chez le sujet non dépendant physiquement aux opioïdes, la méthadone entraîne les mêmes effets que tous les opioïdes.
Chez le sujet physiquement dépendant aux opioïdes, les dépressions respiratoires et les troubles du système nerveux central sont très fréquents.
Des cas fatals d'ingestion accidentelle, en particulier chez des enfants, ont été rapportés avec différentes formes de méthadone.
Les effets indésirables ci-dessous sont classés par système organe et par fréquence. Les fréquences issues des essais cliniques sont classées en : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 à <1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), indéterminé (la fréquence ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Utilisation de la méthadone dans les douleurs cancéreuses
Au cours d'un essai clinique évaluant la méthadone dans les douleurs cancéreuses (N= 144), les effets indésirables les plus fréquemment observés, rapportés chez plus de 10% des patients ont été : somnolence (47,2%), constipation (18,1%), vomissements (17,4%), état confusionnel (16,0%), hyperhidrose (13,2%), nausées (12,5%), myoclonies (11,1%) et surdosage (11,1%).
Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables rapportés au cours de cet essai et considérés comme liés à la méthadone.
Système Organe/Classe | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent |
Infections et infestations | | | Infection à candida Mycose orale |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | | Appétit diminué | Hypokaliémie |
Affections psychiatriques | Etat confusionnel | Hallucination Anxiété Désorientation Ralentissement psychomoteur Agitation Hallucination visuelle Cauchemars Trouble du sommeil | Hallucination auditive |
Affections du système nerveux | Somnolence Myoclonie | Tremblement Céphalée Trouble cognitif Clonus Sensation vertigineuse Sédation Perturbation de l'attention Trouble de l'équilibre Présyncope | Altération de l'état de conscience Apraxie Coma Titubation de la tête Hypersomnie Contractions musculaires involontaires Paresthésie Syncope |
Affections oculaires | | Myosis Trouble de l'accommodation | Sécheresse oculaire Augmentation de la sécrétion lacrymale Vision trouble |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | | | Vertige |
Affections cardiaques | | Fibrillation auriculaire | Arythmie Arrêt cardiaque |
Affections vasculaires | | Hypotension | Bouffée congestive Hypotension orthostatique |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | | Bradypnée Rhinorrhée | Insuffisance respiratoire aiguë Anoxie Obstruction bronchique Dyspnée Hypoxie Sécheresse nasale Arrêt respiratoire |
Affections gastrointestinales | Constipation Vomissements Nausées | Bouche sèche | Diarrhée |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Hyperhidrose | Sueurs nocturnes Prurit | Rash |
Affections musculosquelettiques et systémiques | | Contractures musculaires | Douleurs osseuses Myalgie |
Affections du rein et des voies urinaires | | Dysurie | Incontinence urinaire |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | | Asthénie Douleur | Fatigue Détérioration générale de l'état de santé Malaise |
Investigations | | Fréquence respiratoire diminuée Intervalle QT prolongé à l'électrocardiogramme Poids abaissé | |
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | | Chutes | |
Utilisation de la méthadone dans la substitution des pharmacodépendances majeures aux opioïdes (fréquence indéterminée)
Système Organe/Classe | Effets indésirables |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Thrombopénie1 |
Affections endocriniennes | Hyperprolactinémie2 |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Appétit diminué |
Affections psychiatriques | Humeur euphorique3 Insomnie Agitation Diminution de la libido Etat confusionnel Dépendance Désorientation Hallucination |
Affections du système nerveux | Somnolence3 Sédation3 Céphalée Sensation vertigineuse3 Syncope Convulsion |
Affections oculaires | Défauts visuels Myosis |
Affections cardiaques | Arrêt cardiaque4 Bradycardie Palpitations Torsade de pointes Tachycardie Arythmie |
Affections vasculaires | Hypotension4, 6 Choc4 Bouffée congestive |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dépression respiratoire4 Arrêt respiratoire4 |
Affections gastro-intestinales | Bouche sèche Nausées3, 5 Vomissement3 Constipation3, 5 Douleur abdominale |
Affections hépatobiliaires | Douleur biliaire |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Hyperhidrose3, 5 Prurit Rash Urticaire |
Affections du rein et des voies urinaires | Dysurie3 Rétention urinaire |
Affections des organes de reproduction et du sein | Gynécomastie Aménorrhée Dysménorrhée Dysérection Galactorrhée |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Oedème3 Asthénie Fatigue Malaise dèmes périphériques |
Investigations | Intervalle QT prolongé à l'électrocardiogramme Poids augmenté |
1 : Des cas réversibles de thrombopénie ont été rapportés chez des patients dépendants aux opioïdes avec hépatite chronique 2 : Elévation de la prolactine lors de l'administration à long terme 3 : Effets indésirables les plus fréquents chez les sujets pharmacodépendants aux opioïdes lors de la mise en place du traitement par la méthadone 4 : Effets indésirables les plus sévères 5 : Effets indésirables les plus fréquents chez les sujets pharmacodépendants aux opioïdes traités par la méthadone en phase d'entretien 6 : Symptomatique |
Substances susceptibles de donner des torsades de pointe
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments à l'origine de cet effet indésirable sont notamment les antiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques. D'autres molécules n'appartenant pas à ces classes sont également en cause.
Pour l'érythromycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale. Toutefois certains d'entre eux, en raison de leur caractère incontournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les autres torsadogènes. Il s'agit de la méthadone, de l'hydroxychloroquine, des antiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine), de l'arsénieux, du crizotinib, du cotrimoxazole et des neuroleptiques.
Cependant, le citalopram, l'escitalopram, la dompéridone, l'hydroxyzine et la pipéraquine ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiqués avec tous les torsadogènes.
Associations contre-indiquées
+ Morphiniques agonistes-antagonistes : buprénorphine, nalbuphine
Diminution de l'effet de la méthadone par blocage compétitif des récepteurs.
+ Morphiniques antagonistes partiels : nalméfène, naltrexone
Risque d'apparition d'un syndrome de sevrage
Diminution de l'effet antalgique.
+ Citalopram, escitalopram
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Dompéridone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Hydroxyzine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Millepertuis
Diminution des concentrations de méthadone par le millepertuis, avec risque de syndrome de sevrage Diminution de l'effet antalgique.
+ Oxybate de sodium
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Pipéraquine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations déconseillées
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Cotrimoxazole (sulfaméthoxazole + triméthoprime)
Risque de troubles ventriculaires, notamment de torsades de pointes.
Si l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.
+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointe : Antiarythmiques de classe Ia (disopyramide, hydroquinidine, quinidine), antiarythmiques de classe III (amiodarone, dronédarone, sotalol), certains antiparasitaires* (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine), arsénieux, cocaïne, certains macrolides (érythromycine IV, spiramycine), certains neuroleptiques (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, quétiapine, sulpiride, tiapride, zuclopenthixol), crizotinib**, delamanide**, hydroxychloroquine, méquitazine, moxifloxacine, prucalopride, torémifène, vandétanib, vincamine IV
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
* Si cela est possible, interrompre l'un des 2 traitements. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
** Si l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographiques réguliers.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Alfuzosine, anagrélide, bédaquiline, fluoxétine, olanzapine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque : bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Bocéprevir
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage et diminution de l'effet antalgique, par augmentation de son métabolisme hépatique par le bocéprévir.
Surveillance clinique régulière et adaptation éventuelle de la posologie de la méthadone.
+ Bradycardisants : antiarythmiques de classe Ia, certains antiarythmiques de classe III, antagonistes du calcium bradycardisants (diltiazem, vérapamil), anticholinestérasiques, bêtabloquants, digoxine, pilocarpine, etc
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Cimétidine
Augmentation des concentrations plasmatiques de méthadone avec surdosage et risque majoré d'allongement de l'intervalle QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique renforcée; si besoin, adaptation de la posologie de la méthadone pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
+ Ciprofloxacine, lévofloxacine, norfloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Fluvoxamine
Augmentation des concentrations plasmatiques de méthadone avec surdosage et risque majoré d'allongement de l'intervalle QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique renforcée; si besoin, adaptation de la posologie de la méthadone pendant le traitement par la fluvoxamine et après son arrêt.
+ Hypokaliémiants : amphotéricine B voie IV, glucocorticoïdes, diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, réglisse, rhubarbe, ricin, tétracosactide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Inducteurs enzymatiques : carbamazépine, dabrafénib, éfavirenz, enzalutamide, eslicarbazépine, fosphénytoïne, lumacaftor, névirapine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, pitolisant, primidone, rifabutine, rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage et diminution de l'effet antalgique, par augmentation de son métabolisme hépatique. Augmenter la fréquence des prises de méthadone (2 à 3 fois par jour au lieu d'une fois par jour).
+ Voriconazole
Augmentation des concentrations plasmatiques de méthadone, avec risque de surdosage et risque majoré d'allongement de l'intervalle QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique et adaptation éventuelle de la posologie de la méthadone.
+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage et diminution de l'effet antalgique par augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir.
Surveillance clinique régulière et adaptation éventuelle de la posologie de la méthadone.
+ Télaprévir
Risque d'augmentation de l'intervalle QT.
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone. Aucune adaptation des doses de méthadone n'est requise lorsque l'on initie une co-administration avec le télaprévir. Toutefois, une surveillance clinique est recommandée, car la dose de méthadone peut devoir être adaptée chez certains patients.
+ Ondansétron
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
Associations à prendre en compte
+Antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine), antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine)
Risque majoré de dépression respiratoire, et augmentation du risque de sédation, de coma et de décès en raison de la potentialisation de l'effet dépresseur du système nerveux central. La dose et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées .
+ Autres médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Rilpivirine
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone.
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire lors de l'initiation d'un traitement associant la méthadone et la rilpivirine. Cependant une surveillance clinique est recommandée, car un ajustement posologique de la méthadone peut être nécessaire chez certains patients.
+ Traitements de substitution nicotinique
Risque de surdosage lors du remplacement du tabac par le traitement substitutif.
+ Médicaments atropiniques
Risque important d'akinésie colique, avec constipation sévère.