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Cytarabine


Cytarabine - la cytarabine, un analogue nucléosidique de la pyrimidine, est un agent antinéoplasique, qui inhibe la synthèse de l'acide désoxyribonucléique, spécifiquement dans la phase s du cycle cellulaire.


Cytarabine - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Cytarabine - Medzai.net
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Dénomination commune internationale:
CYTARABINE
Numéro CAS:
147-94-4
Formule brute:
C9H13N3O5
Nomenclature de l'UICPA:
4-amino-1-[(2R,3S,4S,5R)-3,4-dihydroxy-5-(hydroxymethyl)tetrahydrofuran-2-yl]pyrimidin-2-one

4-amino-1-[(2R,3S,4S,5R)-3,4-dihydroxy-5-(hydroxymethyl)-2-oxolanyl]-2-pyrimidinone

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Composés chimiques

CYTARABINE
Numéro CAS:
147-94-4
Formule brute:
C9H13N3O5
Nomenclature de l'UICPA:

4-amino-1-[(2R,3S,4S,5R)-3,4-dihydroxy-5-(hydroxymethyl)tetrahydrofuran-2-yl]pyrimidin-2-one

4-amino-1-[(2R,3S,4S,5R)-3,4-dihydroxy-5-(hydroxymethyl)-2-oxolanyl]-2-pyrimidinone

CYTARABINE OCFOSFATE
Numéro CAS:
65093-40-5
Formule brute:
C27H49N3O8P.Na
CYTARABINE HYDROCHLORIDE
Numéro CAS:
69-74-9
Formule brute:
C9H13N3O5.ClH
N4-PALMITOYL CYTARABINE
Numéro CAS:
55726-45-9
Formule brute:
C25H43N3O6
CYTARABINE-5'-BENZOATE
Numéro CAS:
34270-10-5
Formule brute:
C16H17N3O6
CYTARABINE OCFOSFATE HYDRATE
Numéro CAS:
116459-64-4
Formule brute:
C27H49N3O8P.Na.H2O
CYTARABINE OCFOSFATE FREE ACID
Numéro CAS:
73532-83-9
Formule brute:
C27H50N3O8P
CYTARABINE 5'-PHOSPHATE
Numéro CAS:
7075-11-8
Formule brute:
C9H14N3O8P
CYTARABINE-5'-PALMITATE
Numéro CAS:
31088-06-9
Formule brute:
C25H43N3O6

Cytarabine - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
cytarabine
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
cytarabine
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
cytarabine ocphosphate
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Цитарабин
Pharmacopée américaine
cytarabine
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
citarabina
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée européenne
cytarabine
- Ph.Eur.
Pharmacopée indienne
cytarabine
- IP
Pharmacopée internationale
cytarabinum
Pharmacopée chinoise
阿糖胞苷
Pharmacopée mexicaine
cytarabine
- MXP


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • lyophilisat et solution pour usage parentéral
  • lyophilisat pour préparation injectable
  • poudre et solvant pour solution injectable
  • poudre pour solution pour perfusion
  • solution injectable
  • solution injectable ou pour perfusion
  • solution pour injection ou pour perfusion
  • solution pour préparation injectable ou pour perfusion
  • suspension injectable

Pharmacodynamique

La cytarabine, un analogue nucléosidique de la pyrimidine, est un agent antinéoplasique, qui inhibe la synthèse de l'acide désoxyribonucléique, spécifiquement dans la phase S du cycle cellulaire. Elle possède aussi des propriétés antivirales et immunosuppressives. Des études détaillées sur le mécanisme de la cytotoxicité in vitro suggèrent que l'action primaire de la cytarabine est l'inhibition de la synthèse de la désoxycytidine, via son métabolite triphosphate actif, l'arabinofuranosylcytosine triphosphate ARA-CTP, bien que l'inhibition des kinases cytidyliques et l'incorporation du composé dans les acides nucléiques peut également jouer un rôle dans ses effets cytostatiques et ses actions cytocides.
Des protocoles posologiques avec des doses élevées de cytarabine peuvent surmonter la résistance des cellules leucémiques qui ne répondent plus aux doses habituelles. Plusieurs mécanismes semblent être impliqués dans cette résistance :
augmentation de la quantité de substrat
augmentation du pool intracellulaire d'ARA-CTP, puisqu'il existe une corrélation positive entre la rétention intracellulaire d'ARA-CTP et le pourcentage de cellules en phase S.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - CYTARABINE - usage parentéral

Administration intraveineuse
Biotransformation
La cytarabine subit une désamination, qui la transforme en arabinofuranosyl uracile dans le foie et les reins. La cytarabine semble être métabolisée rapidement, principalement par le foie et peut-être aussi par le rein.
Elimination
Après administration intraveineuse chez l'homme, 5,8 % seulement des doses administrées sont éliminées sous forme inchangée dans l'urine sous 12 à 24 heures, 90 % de la dose est éliminée sous forme de produit désaminé inactif, l'arabinofuranosyluracil (ARA-U).
Après une administration intraveineuse unique à dose élevée, en l'espace de 15 minutes, les concentrations sanguines chutent jusqu'à des taux non mesurables chez la plupart des patients. Chez certains patients, le médicament est présent dans la circulation dès 5 minutes après l'injection. La demi-vie du médicament est de 10 minutes.
La cytarabine à dose élevée induit un pic plasmatique 200 fois plus élevé que celui observé avec le protocole thérapeutique classique. Avec un protocole thérapeutique à dose élevée, le pic du métabolite inactif, l'ARA-U, est observé après 15 minutes seulement. La clairance rénale est plus lente avec les doses élevées de cytarabine qu'avec les doses habituelles. Après une perfusion intraveineuse à dose élevée de 1-3 g de cytarabine/m2, le taux dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) est d'environ 100-300 nanogrammes/ml.
Administration sous-cutanée
Absorption
Le pic plasmatique est atteint environ 20-60 minutes après une injection sous-cutanée. Pour des doses comparables, le taux plasmatique après injection SC est nettement inférieur à celui obtenu après une administration IV.

Dosage

Dosage - CYTARABINE - usage parentéral
Solution injectable ou pour perfusion
Le traitement avec la cytarabine doit être instauré par un médecin expérimenté dans les traitements cytostatiques, ou en collaboration avec un médecin expérimenté. Il est seulement possible de donner des recommandations générales parce que le traitement de la leucémie aiguë repose presque exclusivement sur des associations de cytostatiques.
Les recommandations posologiques sont déterminées en fonction du poids corporel (mg/kg) ou de la surface corporelle (mg/m2). Des abaques permettent de convertir les posologies exprimées en fonction du poids corporel en posologies exprimées en fonction de la surface corporelle.
1) Induction de la rémission :
La dose du traitement d'induction et la fréquence d'administration dépendent du protocole utilisé.
a) Traitement continu :
Les protocoles d'administration suivants ont été utilisés en traitement continu pour l'induction de la rémission.
i. Injection rapide – 2 mg/kg/jour est une posologie initiale adéquate. Administrer pendant 10 jours. Vérifier quotidiennement les numérations sanguines. En l'absence d'effet antileucémique et de toxicité apparente, augmenter la posologie à 4 mg/kg/jour et maintenir cette posologie jusqu'à l'obtention d'une réponse thérapeutique ou jusqu'à la survenue d'une toxicité. Presque tous les patients peuvent recevoir ces doses jusqu'à l'apparition d'une toxicité.
ii. Une posologie de 0,5 – 1,0 mg/kg/jour peut être administrée par perfusion d'une durée pouvant aller jusqu'à 24 heures Les résultats des perfusions d'une heure étaient satisfaisants chez la majorité des patients. Après 10 jours, cette dose quotidienne initiale peut être augmentée à 2 mg/kg/jour en fonction de la toxicité. Continuer jusqu'à l'apparition d'une toxicité ou d'une rémission.
b) Traitement intermittent :
Les protocoles d'administration suivants ont été utilisés en traitement intermittent pour l'induction de la rémission.
i. Une posologie de 3-5 mg/kg/jour est administrée par voie intraveineuse chaque jour pendant 5 jours consécutifs. Après une période sans traitement de 2 à 9 jours, une autre cure est administrée. Continuer ces cycles de traitement jusqu'à l'obtention d'une réponse ou l'apparition d'une toxicité.
Les premiers signes d'amélioration médullaire surviennent au bout de 7 à 64 jours (28 jours en moyenne) après le début du traitement.
En général, si un patient ne présente ni toxicité ni rémission après un essai raisonnable du traitement, l'administration prudente de doses plus élevées est justifiée. En règle générale, on constate que les patients tolèrent des doses plus fortes lorsqu'elles sont administrées par injection intraveineuse rapide plutôt que par perfusion lente. La différence est due au métabolisme rapide de la cytarabine et à la courte durée d'action de la dose élevée qui en découle.
ii. On a utilisé la cytarabine à la posologie de 100-200 mg/m²/24 heures en perfusion continue pendant 5-7 jours, seule ou en association avec d'autres cytostatiques comme par exemple une anthracycline. Des cycles supplémentaires peuvent être administrés à des intervalles de 2-4 semaines, jusqu'à l'obtention d'une rémission ou le développement d'une toxicité inacceptable.
2) Traitement d'entretien :
La posologie d'entretien et la fréquence d'administration dépendent du protocole utilisé.
Les protocoles d'administration suivants ont été utilisés en traitement continu après l'induction de la rémission.
i. Les rémissions induites par la cytarabine ou par d'autres médicaments peuvent être maintenues par des injections intraveineuses ou sous-cutanées de 1 mg/kg 1 ou 2 fois par semaine.
ii. La cytarabine a également été utilisée à la posologie de 100-200 mg/m² en perfusion continue pendant 5 jours à 1 mois d'intervalle, en monothérapie ou en association avec d'autres cytostatiques.
Posologie élevée
La cytarabine s'administre sous étroite surveillance médicale, en monothérapie ou en association avec d'autres cytostatiques, à la posologie de 2-3 g/m², par perfusion intraveineuse de 1-3 heures, toutes les 12 heures pendant 2-6 jours (total de 12 administrations par cycle). Ne pas dépasser une dose totale de traitement de 36 g/m2. La fréquence des cycles de traitement dépend de la réponse au traitement et de la toxicité hématologique et non hématologique. Se reporter également aux précautions pour les recommandations d'arrêt du traitement.
Population pédiatrique
Les enfants semble tolérer de plus hautes doses que les adultes et, où les gammes de dose sont estimées, les enfants devraient recevoir la plus haute dose et les adultes la plus basse.Patients avec insuffisance hépatique ou rénale
La posologie doit être réduite chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
La cytarabine est dialysable. Par conséquent, il ne faut pas administrer la cytarabine immédiatement avant ou après une dialyse.
Patients âgés
Il convient d'évaluer soigneusement le rapport risque-bénéfice avant d'administrer des posologies élevées de ce traitement à des patients de plus de 60 ans. Il n'y a aucune information qui suggère qu'un changement dans le dosage est justifié chez les personnes âgées. Néanmoins, le patient âgé ne tolère pas aussi bien la toxicité médicamenteuse que le patient plus jeune, et on devrait ainsi prêter une attention particulière à la leucopénie, la thrombocytopénie et l'anémie, causées par les médicaments, avec une mise en place appropriée d'une thérapie supportive quand indiqué.
Mode d'administration
CYTARABINE 100 mg/ml solution injectable/pour perfusion est destiné à une administration intraveineuse.
L'injection sous-cutanée est généralement bien tolérée, et peut être recommandée pour un traitement d'entretien.
CYTARABINE 100 mg/ml solution injectable/pour perfusion ne doit pas être adminsitré par voie intrathécale.
Précautions à prendre avant la manipulation ou l'administration du médicament
Solution injectable
La posologie et le mode d'administration varient selon le protocole d'associations thérapeutiques utilisées.
Différents schémas thérapeutiques utilisant la cytarabine ont été proposés.
Leucémies aiguës myéloblastiques et transformation aiguë des leucémies myéloïdes chroniques et des myélodysplasies
Les posologies données en mg/m2 de surface corporelle sont utilisables chez l'adulte et l'enfant.
Induction
Chimiothérapie d'association (toujours avec une anthracycline, parfois avec d'autres anti-néoplasiques) :
100 mg/m2 /j pendant 7 à 10 jours,
ou
200 mg/m2 /j pendant 5 à 7 jours.
Une deuxième cure peut être administrée en cas d'échec de la première.
Entretien et consolidation
Une consolidation peut être faite avec le même protocole de chimiothérapie que celui qui a permis d'obtenir la rémission. La cytarabine peut être administrée à des doses inférieures, seule ou en association avec d'autres antinéoplasiques, par cures espacées de 4 à 6 semaines lors des traitements d'entretien.
Dans les traitements d'entretien, la voie sous-cutanée peut être utilisée : 20 mg/m2 /jour, administrés en 1 ou 2 injections pendant 5 à 10 jours.
Leucémies aiguës lymphoblastiques
Traitement d'induction et d'entretien
Les protocoles utilisés sont assez voisins de ceux du traitement des leucémies aiguës myéloïdes.
Ils utilisent des associations comprenant principalement : cytarabine-vincristine-prednisolone.
Traitement des localisations méningées par voie intrathécale
A titre préventif, on propose la cytarabine : 20 mg/m2, parfois associée au méthotrexate et à l'hydrocortisone.
Pour l'enfant de moins de 3 ans, la dose de cytarabine est de 30 mg/m2.
A titre curatif, on utilise habituellement la dose de 20 mg/m2 une à deux fois par semaine.
ADAPTATION POSOLOGIQUE :
la fréquence des cures est fonction du résultat thérapeutique et de la toxicité hématologique et extra-hématologique,
des contrôles répétés, sanguins et médullaires devront être effectués, surtout en début de traitement. Les fonctions hépatiques et rénales seront également surveillées,
l'adaptation de la posologie se fait en fonction des résultats des examens sanguins et médullaires (myélogramme),
habituellement le traitement est interrompu si :
les plaquettes sont inférieures à 50 000/mm3,
les polynucléaires neutrophiles sont inférieurs à 1 000/mm3
la reprise du traitement se fait dès que les chiffres des numérations le permettent et dès que les cellules blastiques réapparaissent dans le sang ou dans la moelle. Le fait d'attendre la normalisation de la numération pour reprendre le traitement est préjudiciable au contrôle ultérieur de la maladie,
les posologies seront aussi modifiées en cas de phénomènes toxiques autres qu'hématologiques et en cas d'association à d'autres agents chimiothérapiques.
Mode d'administration
La cytarabine peut être utilisée par différentes voies d'administration.
Voie intraveineuse en injection directe ou en perfusion continue : lorsque la cytarabine est administrée rapidement, les doses injectées peuvent être plus importantes que celles qui le seraient par perfusion lente ; ceci est dû à l'inactivation rapide du produit et à sa durée de contact très courte avec les cellules néoplasiques et normales sensibles.
Voie sous-cutanée : la cytarabine est particulièrement bien tolérée. On observe très rarement douleur et inflammation au point d'injection,
Voie intrathécale : la cytarabine est utilisée dans le traitement préventif et curatif des localisations méningées des leucémies aiguës lymphoblastiques de l'enfant.
Modalités de manipulation
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.

Indications

Indications - CYTARABINE - usage systémique
Induction de la rémission dans la leucémie myéloïde aiguë chez l'adulte et d'autres leucémies aiguës chez l'adulte et l'enfant, notamment la prophylaxie et le traitement d'une atteinte du SNC (leucémie méningée).

Effets indésirables

Effets indésirables - CYTARABINE - usage systémique
Les événements indésirables suivants ont été associés au traitement avec la cytarabine :
Les catégories de fréquence sont définies selon la convention suivante :
Très fréquent (≥1/10)
Fréquent (≥1/100 à <1/10)
Peu fréquent (≥1/1000 à <1/100)
Rare (≥1/10 000 à <1/1000)
Très rare (<1/10 000),
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles)
La plupart des effets indésirables fréquents sont des nausées, des vomissements, de la diarrhée, de la fièvre, des éruptions cutanées, de l'anorexie, de l'inflammation orale et anale ou une ulcération, et un dysfonctionnement hépatique.
Affections hématologiques et du système lymphatique: Parce que la cytarabine est un suppresseur de la moelle osseuse, anémie, leucopénie, thrombocytopénie, mégaloblastose et réticulocytes réduits peut être prévu à la suite de son administration. La sévérité de ces réactions sont dose et programme dépendant. Les changements cellulaires dans la morphologie de la moelle osseuse et des atteintes périphériques peuvent être attendus.
Classe de systèmes d'organes
Fréquence
Terme MedDRA
Infections et infestations
Peu fréquent
Septicémie (immunosuppression), cellulite au point d'injection
Fréquence indéterminée
Pneumonie, abcès du foie
Affections du système immunitaire
Fréquence indéterminée
Anaphylaxie, œdème allergique
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)
Peu fréquent
Lentigo
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent
Anémie, mégaloblastose, leucopénie, thrombocytopénie
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent
Anorexie, hyperuricémie
Affections du système nerveux
Fréquent
A doses élevées, atteinte cérébelleuse ou cérébrale avec détérioration du niveau de conscience, dysarthrie, nystagmus
Peu fréquent
Céphalée, neuropathie périphérique et paraplégie lors d'administration intrathécale
Fréquence indéterminée
Vertiges, névrite, toxicité neurale
Affections oculaires
Fréquent
Conjonctivite hémorragique réversible (photophobie, sensation de brûlure, trouble visuel, augmentation du larmoiement), kératite, conjonctivite (peut survenir avec un rash)
Affections cardiaques
Peu fréquent
Péricardite
Très rare
Arythmie
Affections vasculaires
Fréquence indéterminée
Thrombophlébite
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent
Souffle court, mal de gorge
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Dysphagie, douleur abdominale, nausée, vomissement, diarrhée, inflammation ou ulcération anale/orale
Peu fréquent
Œsophagite, ulcération œsophagienne, pneumatose kystique intestinale, colite nécrosante, péritonite
Fréquence indéterminée
Pancréatite, nécrose gastro-intestinale
Affections hépatobiliaires
Fréquent
Effets réversibles sur le foie tels qu'augmentation des taux des enzymes
Fréquence indéterminée
Dysfonctionnement hépatique, jaunice
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Effets indésirables réversibles sur la peau, tels qu'érythème, dermatite bulleuse, urticaire, vascularite, alopécie
Peu fréquent
Ulcération cutanée, prurit, sensation de brûlure aux paumes des mains et aux plantes de pied
Très rare
Hidradénite eccrine neutrophilique
Fréquence indéterminée
Rougeurs, éruptions cutanées
Affections musculosquelettiques et systémiques
Peu fréquent
Myalgie, arthralgie
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent
Disfonctionnement rénal, rétention urinaire
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Fièvre, thrombophlébite au point d'injection
Fréquence indéterminée
Douleur thoracique et réaction au site d'injection (douleur et inflammation au niveau des sites d'injection sous-cutanés)
Investigations
Fréquence indéterminée
Réticulocytes réduits, modifications cellulaires dans la morphologie de la moelle osseuse et atteintes périphériques
Syndrome de la cytarabine (Ara-C) (effet immunoallergique) :
Fièvre, malaise, myalgie, douleur osseuse, douleur thoracique occasionnelle, exanthème, conjonctivite et nausées peuvent intervenir entre 6 et 12 heures après le début du traitement. Des corticostéroïdes peuvent être envisagés en prophylaxie et en traitement. Si ces derniers s'avèrent efficaces, le traitement par la cytarabine pourra être poursuivi.
Les effets indésirables associés à un traitement à la cytarabine à dose élevée, autres que ceux observés avec des doses classiques, sont les suivants :
Infections et infestations:
Sepsis, abcès du foie
Toxicité hématologique :
Pancytopénie sévère pouvant durer 15-25 jours, avec une aplasie médullaire plus sévère que celle observée avec des doses classiques.
Affections du système nerveux :
Après un traitement par des doses élevées de cytarabine, des symptômes d'atteinte cérébrale ou cérébelleuse tels que modifications de la personnalité, vigilance altérée, dysarthrie, ataxie, tremblements, nystagmus, céphalées, confusion, somnolence, sensations vertigineuses, coma, convulsions, moteur périphérique et neuropathies sensorielles apparaissent chez 8 à 37 % des patients traités. L'incidence chez les personnes âgées (>55 ans) peut être encore plus élevée. D'autres facteurs de prédisposition sont les insuffisances hépatiques et rénales, un traitement antérieur du SNC (par ex. radiothérapie) et l'alcoolisme. Les troubles du SNC sont dans la plupart des cas réversibles.
Le risque de toxicité pour le SNC augmente si le traitement par la cytarabine – administrée à haute dose par voie IV – est associé à un autre traitement toxique pour le SNC tel qu'une radiothérapie ou une dose élevée.
Toxicité cornéenne et conjonctivale :
On a rapporté des lésions réversibles de la cornée et une conjonctivite hémorragique. Il est possible de prévenir ou de réduire ces phénomènes en administrant un corticoïde par voie ophtalmique.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Les signes cliniques comme présents dans l'œdème pulmonaire / SDRA (syndrome de détresse respiratoire de l'adulte) peuvent se développer, en particulier dans la thérapie à forte dose. La réaction est probablement due à une lésion alvéolo-capillaire. Il est difficile de faire une évaluation des fréquences (indiquées comme 10-26% dans différentes publications), étant donné que les patients ont généralement été en rechute où d'autres facteurs peuvent contribuer à cette réaction.
Une pneumopathie interstitielle diffuse sans cause évidente qui aurait pu être lié à la cytarabine a été rapportée chez des patients traités avec des doses expérimentales intermédiaires de cytarabine (1 g/m2) avec et sans d'autres agents chimiothérapeutiques (méta-AMSA, daunorubicine, VP-16).
Un syndrome de détresse respiratoire soudaine, progressant rapidement vers un œdème pulmonaire et une cardiomégalie radiologiquement prononcée a été rapporté après un traitement à haute dose expérimentale avec la cytarabine utilisé pour le traitement de la leucémie en rechute; une issue fatale a été rapportée.
Affections gastro-intestinales :
Nécrose gastro-intestinale, colite nécrosante, ulcération gastro-intestinale (y compris pneumatosis cystoides intestinalis conduisant à une péritonite).
Particulièrement en cas de traitement par des posologies élevées de cytarabine, des réactions plus graves peuvent apparaître en plus des symptômes courants. Une perforation ou une nécrose intestinale accompagnée d'un iléus et d'une péritonite ont été rapportés.
Affections hépatobiliaires :
Des cas de dommages hépatiques avec une augmentation de l'hyperbilirubinémie, d'hépatomégalie, de syndrome de Budd-Chiari (thrombose veineuse hépatique) et une pancréatite ont été observés après un traitement à dose élevée.
Affection de la peau et du tissu sous-cutané:
Eruption cutanée conduisant à la desquamation, alopécie.
Autres :
Suite au traitement par la cytarabine, une cardiomyopathie avec mort subséquente et une rhabdomyolyse ont été rapportées. Un cas d'anaphylaxie ayant entraîné un arrêt cardiopulmonaire et ayant nécessité une réanimation a été rapporté. Ceci s'est produit immédiatement après l'administration intraveineuse de cytarabine.
Les effets indésirables gastro-intestinaux sont réduits si la cytarabine est administrée en perfusion. Il est recommandé d'administrer des glucocorticoïdes locaux pour la prévention de la conjonctivite hémorragique.
Aménorrhée et azoospermie .
Des infections virales, bactériennes, fongiques, parasitaires ou saprophytes, dans n'importe quel endroit du corps, peuvent être associées à l'utilisation de la cytarabine seule ou en association avec d'autres agents immunosuppresseurs après des doses immunosuppressives qui affectent l'immunité cellulaire ou humorale. Ces infections peuvent être bénignes, mais peuvent être graves et parfois mortelles

Surdosage

Il n'existe pas d'antidote spécifique pour la cytarabine.
Des doses de 4,5 g/m2 par perfusion IV sur 1 heure toutes les 12 heures ont provoqué une toxicité irréversible et mortelle au niveau du système nerveux central.
Le traitement d'un surdosage comporte les mesures suivantes : arrêt du traitement, suivi par une prise en charge de la myélosuppression notamment par le biais d'une transfusion de sang total ou de plaquettes, ainsi qu'une antibiothérapie si nécessaire. La cytarabine peut être éliminée par hémodialyse.

Grossesse/Allaitement

Femmes en âge de procréer / Contraception chez les hommes et les femmes
Les femmes doivent utiliser une contraception efficace pendant et jusqu'à 6 mois après le traitement. Étant donné que la cytarabine a un potentiel mutagène qui pourrait provoquer des lésions chromosomiques dans les spermatozoïdes humains, les hommes qui suivent un traitement par cytarabine et leur partenaire devraient être invités à utiliser une méthode de contraception fiable pendant et jusqu'à 6 mois après le traitement.
Grossesse
La cytarabine s'est avérée tératogène chez certaines espèces animales. L'utilisation de la cytarabine chez les femmes qui sont enceintes ou susceptibles de le devenir doit se faire uniquement après avoir soigneusement évalué les bénéfices et les risques potentiels de ce traitement.
En raison du risque d'anomalies avec un traitement cytotoxique, en particulier pendant le premier trimestre, une patiente qui est ou qui peut être enceinte pendant le traitement avec cytarabine doit être informé du risque potentiel pour le fœtus et de m'impact pour la poursuite de la grossesse. Il y a un risque certain, mais considérablement réduit si le traitement est initié au cours du deuxième ou troisième trimestre. Bien que les nourrissons normaux ont été délivrés à des patientes traitées dans les trois trimestres de la grossesse, le suivi de ces enfants serait souhaitable.
Allaitement
On ne sait pas si ce médicament est excrété dans le lait humain. Parce que de nombreux médicaments sont excrétés dans le lait maternel et en raison du risque d'effets indésirables graves de cytarabine chez les nourrissons, une décision devrait être prise soit d'interrompre l'allaitement ou arrêter le médicament, en tenant compte de l'importance du médicament pour la mère.
Ce médicament ne doit pas être administré à des femmes enceintes ou allaitantes.
Fertilité
On ne dispose pas d'études sur la fécondité permettant d'évaluer la reprotoxicité de la cytarabine. Une suppression gonadique, entraînant une aménorrhée ou une azoospermie, peut survenir chez les patients traités avec la cytarabine, particulièrement en association avec des médicaments alkylants. En général, ces effets semblent être liés à la posologie et à la durée du traitement ; ils peuvent être irréversibles .

Interactions avec d'autres médicaments

5-Fluorocytosine
La 5-fluorocytosine ne doit pas être administrée avec la cytarabine étant donné que l'efficacité de la 5- fluorocytosine s'est révélée abolie avec un tel traitement.
Digoxine
Des diminutions réversibles de la concentration plasmatique de digoxine à l'état d'équilibre et de l'excrétion rénale des glucosides ont été observées chez les patients recevant de la bêta-acétyl digoxine et des protocoles de chimiothérapie contenant du cyclophosphamide, de la vincristine et de la prednisone, associés ou non à la cytarabine ou à la procarbazine. Les concentrations plasmatiques de digitoxine à l'état d'équilibre ne semblent pas être modifiées. Par conséquent, une surveillance des taux plasmatiques de digoxine peut être indiquée chez les patients recevant des protocoles similaires de polychimiothérapie. Le recours à la digitoxine pourra être envisagé en alternative chez ces patients.
Gentamicine
Une étude d'interaction in vitro entre la gentamicine et la cytarabine a révélé un antagonisme lié à la cytarabine en ce qui concerne la sensibilité des souches K. pneumoniae. Chez les patients sous cytarabine et traités par gentamycine pour une infection à K. pneumoniae, une absence de réponse thérapeutique rapide peut indiquer la nécessité de réévaluer le traitement antibiotique.
Utilisation de cytarabine, seule ou en combinaison avec d'autres agents immunosuppresseurs
Étant donné l'effet immunosuppresseur de la cytarabine, des infections (virales, bactériennes, mycosiques, parasitaires ou saprophytes) en tout lieu de l'organisme, peuvent être associées à l'utilisation de la cytarabine seule ou en association avec d'autres immunosuppresseurs, après l'administration de posologies immunosuppressives qui affectent l'immunité cellulaire ou humorale. Ces infections peuvent être bénignes mais également graves et parfois mortelles.

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