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Ivermectine


Ivermectine - l' est un dérivé des avermectines isolées à partir de la fermentation de bouillons de streptomyces avermitilis.


Dénomination commune internationale:
IVERMECTIN
Numéro CAS:
70288-86-7
Formule brute:
C48H74O14 et C47H72O14

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Composés chimiques

IVERMECTINE
Dénomination commune internationale:
IVERMECTIN
Numéro CAS:
70288-86-7
Formule brute:
C48H74O14 et C47H72O14
IVERMECTIN B1A
Numéro CAS:
71827-03-7
Formule brute:
C48H74O14
IVERMECTIN B1B
Numéro CAS:
70209-81-3
Formule brute:
C47H72O14

Ivermectine - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
ivermectin
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
ivermectine
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
ivermectin
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
ивермектин
Pharmacopée américaine
ivermectin
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée européenne
ivermectin
- Ph.Eur.
Pharmacopée internationale
ivermectinum
Pharmacopée chinoise
伊维菌素


Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • comprimé
  • comprimé sécable
  • crème
  • crème pour application cutanée

Pharmacodynamique

L'ivermectine est un dérivé des avermectines isolées à partir de la fermentation de bouillons de Streptomyces avermitilis. Elle présente une affinité importante pour les canaux chlorures glutamate-dépendants présents dans les cellules nerveuses et musculaires des invertébrés. Sa fixation sur ces canaux favorise une augmentation de la perméabilité membranaire aux ions chlorures entraînant une hyperpolarisation de la cellule nerveuse ou musculaire. Il en résulte une paralysie neuromusculaire pouvant entraîner la mort de certains parasites. L'ivermectine interagit également avec d'autres canaux chlorures ligand-dépendants que celui faisant intervenir le neuro-médiateur GABA (acide gamma-amino-butyrique).
Les mammifères ne possèdent pas de canaux chlorure glutamate-dépendants. Les avermectines n'ont qu'une faible affinité pour les autres canaux chlorures ligand-dépendants. Elles ne passent pas facilement la barrière hématoméningée.
Chez des sujets infestés par Onchocerca volvulus, l'administration par voie orale de 150 mg/kg d'ivermectine réduit en quelques jours le nombre de microfilaires cutanées à des taux indétectables. Cette diminution peut se maintenir à moins de 10 % du nombre de microfilaires avant traitement jusqu'à 12 mois après traitement. Cet effet est obtenu grâce à l'association de l'effet microfilaricide et du blocage temporaire de la libération des microfilaires à partir de l'utérus du ver adulte. Comme pour d'autres traitements microfilaricides, on peut noter chez certains patients, une augmentation du nombre de microfilaires dans la chambre antérieure de l'œil, au 3ème jour. Cependant, 3 à 6 mois après l'administration de la dose, il est retrouvé une diminution significative du nombre de microfilaires dans la chambre antérieure de l'œil chez les sujets traités.
Des études cliniques réalisées en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud, aux Caraïbes et en Polynésie, révèlent une réduction (à moins de 1 %) de la microfilarémie à Wuchereria bancrofti dans la semaine qui suit l'administration d'une dose orale d'ivermectine d'au moins 100 mg/kg. Ces études ont mis en évidence un effet dose dépendant sur le temps durant lequel se maintient la diminution de la microfilarémie et le pourcentage d'infestation dans les populations traitées.
Une administration en traitement de masse apparaît utile pour limiter la transmission de Wuchereria bancrofti par les insectes vecteurs et interrompre la chaîne épidémiologique en traitant l'homme microfilarémique (seul réservoir de parasites pour Wuchereria bancrofti).

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - IVERMECTINE - voie orale

Le pic moyen de concentration plasmatique du composé principal (H2B1a) observé environ 4 heures après administration par voie orale d'une dose unique de 12 mg d'ivermectine en comprimé est de 46,6 (± 21,9) ng/ml.
La concentration plasmatique augmente avec l'accroissement des doses de façon globalement proportionnelle. L'ivermectine est absorbée et métabolisée dans l'organisme humain. L'ivermectine et/ou ses métabolites sont excrétés presque exclusivement dans les fèces durant environ 12 jours alors que moins de 1% de la dose administrée est excrété dans les urines. Une étude in vitro réalisée sur des microsomes hépatiques humains suggère que le cytochrome P450 3A4 serait le principal isoforme impliqué dans le métabolisme hépatique de l'ivermectine. Chez l'homme, la demi-vie plasmatique de l'ivermectine est de 12 heures environ et celle des métabolites est d'environ 3 jours.
Les études précliniques suggèrent que l'ivermectine, utilisée aux doses orales thérapeutiques, n'inhibe pas de façon significative le CYP3A4 (IC 50 = 50 µm), ni les autres enzymes du CYP : 2D6, 2C9, IA2 et 2E1.

Pharmacocinétique - IVERMECTINE - application topique

Absorption
L'absorption de l'ivermectine de IVERMECTINE a été évaluée dans une étude clinique chez des sujets adultes atteints de rosacée papulopustuleuse sévère dans des conditions d'utilisation maximales. À l'état d'équilibre (après 2 semaines de traitement), la concentration plasmatique maximale (± écart-type) de l'ivermectine a été atteinte dans les 10 ± 8 heures après l'application (Cmax : 2,1 ± 1,0 ng / mL : de 0,7 à 4,0 ng / mL), et l'aire sous la courbe moyenne (± écart-type) ASC0-24h était de 36 ± 16 ng.hr/mL (intervalle : 14-75ng.hr/mL). Les taux d'exposition systémique de l'ivermectine ont atteint un plateau après deux semaines de traitement (conditions de l'état d'équilibre). Lors de traitement de plus longues durées (études cliniques de phase III), les taux d'exposition systémique de l'ivermectine étaient similaires à ceux observés après 2 semaines de traitement. À l'état d'équilibre, les niveaux d'exposition systémique de l'ivermectine (ASC0-24h: 36 ± 16 ng.hr/mL) étaient inférieurs à ceux obtenus après une dose orale unique de 6 mg d'ivermectine chez des volontaires sains (ASC0-24h: 134 ± 66 ng.hr/mL).
Distribution
Une étude in vitro a montré que l'ivermectine est liée aux protéines plasmatiques à plus de 99 % et est liée essentiellement à l'albumine sérique humaine. Aucune liaison significative de l'ivermectine aux érythrocytes n'a été observée.
Biotransformation
Des études in vitro utilisant des microsomes hépatiques humains et des enzymes du CYP450 recombinantes ont montré que l'ivermectine est principalement métabolisée par le CYP3A4.
Les études in vitro montrent que l'ivermectine n'inhibe pas les isoenzymes du CYP450 : 1A2, 2A6, 2B6, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6, 3A4, 4A11 ou 2E1. L'ivermectine n'induit pas l'expression des enzymes du CYP450 (1A2 , 2B6 , 2C9 ou 3A4) dans les hépatocytes humains en culture .
Deux principaux métabolites de l'ivermectine ont été identifiés dans une étude clinique de pharmacocinétique en utilisation maximale et évalués au cours des études cliniques de phase II (3 '' - O -déméthyl ivermectine et 4a -hydroxy ivermectine). Comme pour le composé parent, les métabolites ont atteint l'état d'équilibre à 2 semaines de traitement, avec aucun signe d'accumulation jusqu'à 12 semaines. De plus, les expositions systémiques des métabolites (estimées avec Cmax et ASC) obtenues à l'état d'équilibre étaient beaucoup plus faibles que celles observées après l'administration orale de l'ivermectine.
Élimination
La demi-vie terminale était en moyenne de 6 jours (moyenne: 145 heures, intervalle de 92 à 238 heures) chez les patients recevant une application cutanée quotidienne du médicament pendant 28 jours, dans l'étude clinique de pharmacocinétique en utilisation maximale. L'élimination après traitement topique par IVERMECTINE est dépendante de l‘absorption. La pharmacocinétique de l'ivermectine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance rénale et hépatique.

Dosage

Dosage - IVERMECTINE - voie orale
Comprimé
Posologie
Traitement de l'onchocercose :
La posologie recommandée pour le traitement de l'onchocercose est de 150 µg/kg en une prise unique par voie orale.
En traitement individuel, un renouvellement de la cure peut être envisagé après un intervalle de temps de 3 mois.
Dans les campagnes de traitement de masse de l'onchocercose, l'intervalle de temps séparant chaque distribution est habituellement de 12 mois. Cependant dans certaines régions, il peut être préférable de répéter l'administration tous les 6 mois selon la prévalence ou la densité microfilarienne cutanée.
A titre indicatif la dose en fonction du poids est :
POIDS CORPOREL
(kg)
DOSE
(nombre de comprimés à 3 mg)
15 à 25
un
26 à 44
deux
45 à 64
trois
65 à 84
quatre
Alternativement et en l'absence de pèse-personne, la posologie, pour une administration dans les campagnes de traitement de masse, peut être déterminée par la taille des patients, comme suit :
TAILLE (en cm)
DOSE
(nombre de comprimés à 3 mg)
90 à 119
un
120 à 140
deux
141 à 158
trois
> 158
quatre
Traitement de la microfilarémie à Wuchereria bancrofti :
La posologie recommandée pour les campagnes de traitement de masse de la microfilarémie à Wuchereria bancrofti est environ 150 à 200 µg d'ivermectine par kilogramme de poids corporel en prise unique par voie orale tous les 6 mois.
Dans les zones d'endémie où le traitement ne peut être administré qu'une fois tous les 12 mois, la posologie recommandée est de 300 à 400 µg d'ivermectine par kilogramme de poids corporel pour maintenir une suppression suffisante de la microfilarémie chez les sujets traités.
A titre indicatif, la dose en fonction du poids est :
POIDS CORPOREL
(kg)
DOSE administrée tous les 6 mois
(nombre de comprimés à 3 mg)
DOSE administrée tous les 12 mois
(nombre de comprimés à 3 mg)
15 à 25
un
deux
26 à 44
deux
quatre
45 à 64
trois
six
65 à 84
quatre
huit
Alternativement et en l'absence de pèse-personne, la posologie pour une administration dans les campagnes de traitement de masse, peut être déterminée par la taille des patients, comme suit :
TAILLE
(cm)
DOSE administrée tous les 6 mois
(nombre de comprimés à 3 mg)
DOSE administrée tous les 12 mois
(nombre de comprimés à 3 mg)
90 à 119
un
deux
120 à 140
deux
quatre
141 à 158
trois
six
> 158
quatre
huit
Quelle que soit l'indication, la sécurité d'emploi n'a pas été établie chez les enfants pesant moins de 15 kg.
Mode d'administration
Voie orale.
Chez l'enfant de moins de 6 ans, les comprimés seront écrasés avant d'être avalés.
Le traitement consiste en une dose orale unique administrée à jeun avec de l'eau.
La dose peut être prise à tout moment de la journée, mais il conviendra de veiller à ce qu'il ne soit pas pris de nourriture pendant les 2 heures qui précèdent ou qui suivent son administration, l'influence de l'alimentation sur l'absorption n'étant pas connue.
Dosage - IVERMECTINE - application topique
Crème
Une application par jour, jusqu'à 4 mois. IVERMECTINE doit être appliqué quotidiennement tout au long du traitement. Le traitement peut être répété.
En cas d'absence d'amélioration après 3 mois, le traitement doit être interrompu.
Populations particulières
Insuffisant rénal
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Insuffisant hépatique
La prudence s'impose chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Personnes âgées
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de IVERMECTINE chez les enfants et adolescents âgés moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
Uniquement voie cutanée.
Application cutanée d'une quantité de médicament équivalente à un petit pois sur chacune des cinq zones du visage (à répartir sur le front, le menton, le nez et les deux joues). Le médicament doit être réparti en couche mince sur l'ensemble du visage, en évitant les yeux, les lèvres et les muqueuses.
IVERMECTINE doit être appliqué uniquement sur le visage.
Les mains doivent être lavées après l'application du médicament.
Des cosmétiques peuvent être appliqués après que IVERMECTINE ait séché.

Indications

Indications - IVERMECTINE - usage systémique
Traitement de l'onchocercose à Onchocerca volvulus.
Traitement de la microfilarémie diagnostiquée ou suspectée chez les sujets atteints de filariose lymphatique due à Wuchereria bancrofti.
Indications - IVERMECTINE - application topique
IVERMECTINE est indiqué dans le traitement topique des lésions inflammatoires (papulopustuleuses) de la rosacée chez l'adulte.

Effets indésirables

Effets indésirables - IVERMECTINE - usage systémique
Hyperéosinophilie transitoire, dysfonctionnement hépatique dont hépatite aigüe, élévation des enzymes hépatiques, hyperbilirubinémie et hématurie ont été rapportées.
Très rarement, ont également été rapportés : nécrolyse épidermique toxique et syndrome de Stevens­Johnson.
Les effets secondaires sont liés à la densité parasitaire et sont dans la plupart des cas légers et transitoires, mais leur incidence et gravité peuvent être majorées chez les sujets polyparasités, en particulier, en cas d'infestation à Loa loa.
Rarement, des cas d'encéphalite grave ayant pu entraîner la mort ont été décrits après administration d'ivermectine, en particulier chez les sujets également fortement infestés par Loa loa. Chez ces patients, les effets indésirables suivants ont également été rapportés : douleurs dorsales ou cervicales, hyperémie oculaire, hémorragie sous conjonctivale, dyspnée, incontinence urinaire et/ou anale, difficultés à se tenir debout/à marcher, modifications de l'état mental, confusion, léthargie, stupeur ou coma .
Lors des traitements de la filariose à Wuchereria bancrofti, l'intensité des effets indésirables ne semble pas dépendre de la dose d'ivermectine administrée mais est corrélée à la charge en microfilaires sanguines. Ont été décrits : fièvre, céphalées, asthénie, sensation de faiblesse, myalgies, arthralgies, douleurs diffuses, troubles digestifs tels que anorexie, nausées, douleurs abdominales et épigastriques, toux, sensation de gêne respiratoire, maux de gorge, hypotension orthostatique, frissons, vertiges, sueurs diffuses, douleur ou sensation de gêne au niveau des testicules.
A la suite de l'administration d'ivermectine chez des sujets infestés par Onchocerca volvulus, les réactions d'hypersensibilité observées résultant de la mort des microfilaires font partie des réactions de type Mazzotti : prurit, éruption urticarienne, conjonctivite, arthralgies, myalgies (y compris myalgies abdominales), fièvre, œdème, lymphadénite, adénopathies, nausées, vomissements, diarrhée, hypotension orthostatique, vertige, tachycardie, asthénie, céphalées. Ces symptômes ont rarement été sévères. Quelques cas d'exacerbation d'asthme ont été décrits. Chez ces sujets, il a également été décrit une sensation anormale dans les yeux, un œdème de la paupière, une uvéite antérieure, une conjonctivite, une limbite, une kératite et une choriorétinite ou une choroïdite. Ces manifestations qui peuvent être dues à l'affection elle-même, ont également été décrites occasionnellement après traitement. Elles ont rarement été sévères et ont généralement disparu sans traitement corticoïde.
La survenue d'hémorragie conjonctivale a été rapportée chez des patients atteints d'onchocercose.
Des observations d'expulsion d'ascaris adultes ont été décrites à la suite de la prise d'ivermectine.
Effets indésirables - IVERMECTINE - application topique
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les suivants : sensation de brûlure cutanée, irritation cutanée, prurit et sécheresse cutanée, survenant chacun chez 1 % ou moins des patients traités avec IVERMECTINE dans les études cliniques.
Ils sont généralement d'intensité légère à modérée, et normalement diminuent lorsque le traitement est poursuivi.
Aucune différence significative des profils de sécurité n'a été observée entre les sujets de 18 à 65 ans et les sujets de 65 ans et plus.
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Les effets indésirables sont répertoriés par classe de systèmes d'organes et par fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles), et ont été rapportés avec l'utilisation de IVERMECTINE dans les études cliniques (voir Tableau 1).
Tableau 1 – Effets indésirables
Classe de systèmes d'organes
Fréquence
Effets indésirables
Affections de la peau et du tissu sous‑cutané
Fréquent
Sensation de brûlure cutanée
Peu fréquent
irritation cutanée, prurit, sécheresse cutanée, aggravation de la rosacée*
fréquence indéterminée
Erythème, Dermite de contact (allergique ou irritante), Gonflement du visage
* Effet indésirable rapporté après la mise sur le marché

Surdosage

Des cas de surdosage accidentels par ivermectine ont été rapportés, mais aucun n'a entraîné de décès.
Lors d'intoxication accidentelle par des doses inconnues de produits destinés à l'usage vétérinaire (par voie orale, injectable, application cutanée), les symptômes décrits ont été : rash, dermite de contact, œdème, céphalées, vertiges, asthénie, nausées, vomissements, diarrhée et douleurs abdominales. D'autres effets ont également été observés parmi lesquels : convulsions, ataxie, dyspnée, paresthésie et urticaire.
Conduite à tenir en cas d'intoxication accidentelle :
Traitement symptomatique et surveillance en milieu médicalisé avec remplissage vasculaire et traitement hypertenseur, si besoin.
Bien que l'on ne dispose pas d'étude spécifique il est recommandé d'éviter l'association de médicaments GABA agonistes dans le traitement des intoxications accidentelles dues à l'ivermectine.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Au cours de traitement de masse de l'onchocercose, les données sur un nombre limité de femmes enceintes (environ 300) n'ont pas révélé d'effets délétères tels que : anomalies congénitales, avortements spontanés, mort-nés et mortalité infantile qui pourraient être liés au traitement par l'ivermectine pendant le premier trimestre de la grossesse. A ce jour, il n'y a pas d'autres données épidémiologiques disponibles.
Des études menées chez l'animal ont montré une toxicité sur la fonction de reproduction ; cependant, la valeur prédictive pour l'homme de ces observations n'est pas établie.
L'ivermectine ne doit être utilisée que si nécessaire.
Allaitement
Moins de 2 % de la dose d'ivermectine administrée apparaît dans le lait maternel.
La sécurité d'emploi n'a pas été établie chez les enfants nouveau-nés. L'ivermectine ne sera donnée aux mères allaitantes que si le bénéfice attendu est supérieur au risque potentiel encouru par le nourrisson.
Le traitement des mères qui ont l'intention de nourrir leur enfant ne sera donné qu'une semaine après la naissance de l'enfant.

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