Traitement et prophylaxie des hémorragies par carence en vitamine K.Carence d'apport : antibiothérapie à large spectre prolongée (destruction de la flore intestinale réalisant la synthèse de la vitamine K) ; alimentation parentérale exclusive non supplémentée en vitamine K ; prévention des hypoprothrombinémies des nouveau-nés dont les mères sont traitées pendant la grossesse par des inducteurs enzymatiques (certains antiépileptiques ou certains antituberculeux).Carence de résorption digestive (en effet, la vitamine K1 nécessite, pour être absorbée au niveau de l'intestin grêle, la présence de sels biliaires et de suc pancréatique) : obstructions, fistules biliaires ; atrésie des voies biliaires du nourrisson et du jeune enfant ; syndrome de malabsorption (résection intestinale étendue, mucoviscidose, colite ulcéreuse, maladie de Crohn, dysenterie).Hypoprothrombinémies : induites par les anti-coagulants oraux (antivitamines K) ; induites lors dune intoxication par les raticides ; autres hypoprothrombinémies d'origine médicamenteuse, lorsqu'il est établi qu'elles résultent d'une interférence avec le métabolisme de la vitamine K1 (par exemple : céphalosporines contenant un radical MMT).