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Antiarythmiques





Les Substances actives appartenant au groupe "Antiarythmiques"

L'acébutolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques: activité bêta-bloquante bêta-1 sélective effet anti-arythmique pouvoir agoniste partiel (activité sympathomimétique intrinsèque modérée)

Nucléoside endogène ayant un effet vasodilatateur/antiarythmique.
L’adénosine est un vasodilatateur puissant au niveau de la plupart des lits vasculaires, à l’exception des artérioles rénales afférentes et des veines hépatiques où elle provoque une vasoconstriction.
L’adénosine exerce ses effets pharmacologiques par l’intermédiaire de l’activation des récepteurs puriniques (récepteurs membranaires A1 et A2 à l’adénosine).
Bien que l’on ne connaisse pas le mécanisme exact par lequel l'activation du récepteur à l’adénosine entraîne une relaxation des muscles lisses vasculaires, il semble qu’il se produise une inhibition du courant calcique entrant lent qui diminue l’entrée du calcium, et une activation de l'adénylate cyclase par l’intermédiaire des récepteurs A2 des cellules musculaires lisses.

L’amlodipine est un inhibiteur de l’influx d’ions calcium du groupe de la dihydropyridine (inhibiteur des canaux lents ou antagoniste des ions calcium) et de l’influx transmembranaire des ions calcium dans le muscle cardiaque et les muscles lisses vasculaires.
Le mécanisme de l’effet antihypertenseur de l’amlodipine est lié à un effet relaxant direct au niveau du muscle lisse vasculaire.
Le mécanisme précis par lequel l’amlodipine soulage l’angor n’a pas été entièrement déterminé, mais l’amlodipine réduit la charge ischémique totale par les deux actions suivantes : 1) L’amlodipine dilate les artérioles périphériques et par conséquent réduit la résistance périphérique totale (postcharge) contre laquelle le cœur agit.
Dans la mesure où la fréquence cardiaque reste stable, cette réduction du travail du cœur diminue la consommation d’énergie myocardique et les besoins en oxygène.

L'aténolol est un agent bloquant sélectif du récepteur bêta-1 adrénergique, qui ne possède pas d'activité sympathomimétique intrinsèque ni d'effet de stabilisation membranaire.
Les effets cliniques sont obtenus rapidement et persistent pendant au moins 24 heures après la prise d'aténolol.
Par conséquent, l'Aténolol 50 et l'Aténolol 100 peuvent être pris une fois par jour, ce qui simplifie le traitement.
L'aténolol est un composé très hydrophile qui ne traverse la barrière hémato-encéphalique qu'en quantités très limitées.

Le bépridil est un antagoniste calcique doté des propriétés électrophysiologiques suivantes: il freine le courant calcique lent du potentiel d'action et, à des concentrations supérieures, le courant sodique rapide (effet de Classe Ib); il diminue l'automatisme du nœud sinusal et la vitesse de conduction dans le nœud auriculo-ventriculaire; il bloque le courant potassique (effet de Classe III), ce qui prolonge le potentiel d'action et allonge les périodes réfractaires du ventricule; il bloque les canaux activés par les récepteurs et module également les effets intra-cellulaires du calcium; il inhibe, en particulier, le relargage du calcium à partir du réticulum sarcoplasmique et inhibe l'ATPase mitochondriale.
Les concentrations de bépridil auxquelles apparaît un effet inotrope négatif sont inférieures à celles nécessaires pour déprimer la vitesse de dépolarisation des potentiels d'action lents: ceci suggère que le bépridil a un site d'action intracellulaire.
Chez l'homme, le bépridil: réduit le travail cardiaque et diminue la consommation myocardique en oxygène; diminue la fréquence cardiaque au repos (Holter) et/ou à l'effort (épreuves ergométriques); n'entraîne pas de réduction du débit cardiaque, l'effet inotrope négatif modéré étant compensé par une diminution de la post-charge (vasodilatation); améliore la tolérance clinique et électrique ainsi que les performances à l'effort standardisé; prévient la survenue des crises d'angor d'effort et de repos ou en diminue la fréquence; et par voie intraveineuse, ralentit la fréquence sinusale, allonge les périodes réfractaires effectives et fonctionnelles auriculaire, nodale et ventriculaire et abaisse les points de Wenckebach antérograde et surtout rétrograde.
.



, collyre abaisse la pression intraoculaire (PIO), associée ou non à un glaucome.
Une chute de la pression est obtenue 30 minutes après l’instillation unique d’une goutte de , collyre, l’effet maximum intervient au bout de 2 heures et la baisse est toujours significative 12 heures après.
La stabilité de l’effet hypotenseur a été observée sur une période de 3 ans, ce qui tendrait à démontrer sinon l’absence de tachyphylaxie au bétaxolol, du moins la faible fréquence des cas "d’échappement thérapeutique".
, collyre n’entraîne pratiquement pas de modification du diamètre pupillaire et de l’accommodation.

Le bisoprolol est un bêta-bloquant hautement sélectif des récepteurs bêta‑1‑adrénergiques, sans activité sympathomimétique intrinsèque, ni effet stabilisant de membrane significatif.
Il n’a qu’une affinité faible pour les récepteurs bêta-2 des muscles lisses des bronches et des vaisseaux ainsi que pour les récepteurs bêta‑2 impliqués dans la régulation métabolique.
Par conséquent, le bisoprolol n’est généralement pas susceptible de modifier la résistance des voies aériennes et les effets métaboliques induits par les récepteurs bêta‑2.
Sa sélectivité pour les récepteurs bêta‑1 s’étend au‑delà de l’intervalle des doses thérapeutiques.

Le céliprolol se caractérise par 4 propriétés pharmacologiques: activité bêtabloquante bêta-1 cardiosélective, une activité bêta-2 agoniste, une faible activité alpha-2 bloquante, l'absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomimétique intrinsèque).
Ces propriétés expliquent en partie l'effet vasodilatateur périphérique, l'absence de bronchoconstriction et la faible diminution de la fréquence cardiaque au repos.
Le céliprolol diminue les résistances périphériques totales et respecte le débit sanguin rénal.
Il ne modifie pas les taux sériques d'insuline et de glucose chez le diabétique ni les taux de cholestérol total; il tend à augmenter le rapport HDL/cholestérol total et à diminuer le taux des triglycérides.

Propriétés antiarythmiques allongement de la phase 3 du potentiel d'action de la fibre cardiaque résultant essentiellement d'une diminution du courant potassique (classe III de Vaughan Williams); effet bradycardisant par diminution de l'automatisme sinusal.
Cet effet n'est pas antagonisé par l'atropine; propriétés antagonistes non compétitives alpha et bêta adrénergiques; ralentissement de la conduction sino-auriculaire, auriculaire et nodale d'autant plus marqué que le rythme est plus rapide; pas de modification de la conduction au niveau intra-ventriculaire; augmentation des périodes réfractaires et diminution de l'excitabilité myocardique à l'étage auriculaire, nodal et ventriculaire; ralentissement de la conduction et allongement des périodes réfractaires dans les voies accessoires auriculo-ventriculaires.
Autres propriétés diminution de la consommation d'oxygène par chute modérée des résistances périphériques et réduction de la fréquence cardiaque; augmentation du débit coronaire par effet direct sur la musculature lisse des artères myocardiques et maintien du débit cardiaque par diminution de la pression et des résistances périphériques et absence d'effet inotrope négatif.
Une méta-analyse regroupant treize études prospectives randomisées, contrôlées, incluant 6553 patients ayant un infarctus du myocarde récent (78%) ou une insuffisance cardiaque chronique (22%) a été pratiquée.

Le diltiazem réduit sélectivement l'entrée du calcium au niveau du canal calcique lent, voltage dépendant, de la fibre musculaire lisse des vaisseaux et de la fibre musculaire myocardique.
Par ce mécanisme, le diltiazem diminue la concentration de calcium intracellulaire au niveau des protéines contractiles.
Le diltiazem est reconnu comme le produit de référence de la classe III des antagonistes du calcium (classification de l'OMS).
Chez l'animal:En réduisant l'entrée du calcium, dans les cellules des muscles lisses vasculaires, le diltiazem diminue le tonus artériel et entraîne une vasodilatation, responsable d'une diminution des résistances périphériques.



Le sotalol est un antiarythmique possédant à la fois des propriétés de classe II (bêta -bloquant non sélectif dépourvu d'activité sympathomimétique intrinsèque et d'effet stabilisant de membrane) et des propriétés de classe III (prolongation de la durée des potentiels d'action cardiaques).
Electrophysiologie: le sotalol ralentit la fréquence cardiaque, la vitesse de conduction auriculo-ventriculaire (allongement de l'intervalle PR) augmente la période réfractaire de la jonction auriculo-ventriculaire, prolonge l'intervalle QT et QTc, sans modifier la dépolarisation ventriculaire (absence de modification significative de la durée de QRS).
Il prolonge la durée des périodes réfractaires auriculaires, ventriculaires et celles des voies accessoires (dans le sens antérograde et rétrograde).
Hémodynamique: du fait de ses propriétés bêta-bloquantes le sotalol diminue la force de contraction cardiaque.

Le vérapamil est un antagoniste calcique spécifique, c'est-à-dire qu'il diminue les mouvements transmembranaires du calcium sans modifier, aux concentrations représentatives des concentrations thérapeutiques, les mouvements des autres ions.
Au niveau cardiaque : dépression de l'activité du nœud sinusal.
ralentissement de la vitesse de conduction et allongement des périodes réfractaires au niveau du nœud auriculo-ventriculaire proportionnels aux concentrations.
Ces effets expliquent que le vérapamil soit le prototype des antiarythmiques de classe IV et qu'il soit efficace sur les troubles du rythme impliquant la jonction auriculo-ventriculaire.

La clévidipine est un inhibiteur des canaux calciques de type L de la classe des dihydropyridines.
Les inhibiteurs des canaux calciques de type L sont les médiateurs de l’influx de calcium durant la dépolarisation dans le muscle lisse artériel.
Les expériences menées chez le chat et le chien anesthésiés montrent que la clévidipine fait baisser la pression artérielle moyenne en diminuant la résistance vasculaire systémique.
La clévidipine ne réduit pas la pression de remplissage cardiaque (pression de précharge), ce qui confirme l’absence d’effets sur les vaisseaux capacitifs veineux.



Augmentation de la contractilité myocardique (effet inotrope positif).
Diminution de la fréquence sinusale peu marquée et liée de façon plus importante à l'augmentation du tonus vagal et à la réduction du tonus sympathique.
Ralentissement de la conduction dans le nœud auriculo-ventriculaire, à l'origine du ralentissement des tachycardies supraventriculaires par réduction du nombre d'influx qui traversent le nœud auriculo-ventriculaire; pas d'action sur la conduction intraventriculaire.
Augmentation de l'excitabilité de la fibre myocardique aux doses suprathérapeutiques.

Antiarythmique de la classe Ia de Vaughan Williams.
Le disopyramide est un inhibiteur des canaux sodiques à effet stabilisant de membrane.
Propriétés électrophysiologiques et antiarythmiques :Le disopyramide est actif sur divers modèles expérimentaux d'arythmies auriculaires et ventriculaires, ischémiques ou non.
En électrophysiologie cellulaire, ses effets comportent : une diminution de la vitesse de dépolarisation et de l'amplitude du potentiel d'action (phase 0), un allongement de la durée du potentiel d'action, une diminution de l'automaticité, de la vitesse de dépolarisation lente spontanée (phase 4), un allongement de la période réfractaire effective à l'étage auriculaire et ventriculaire.

Chez les animaux, la dronédarone prévient la fibrillation auriculaire ou rétablit le rythme sinusal normal selon le modèle utilisé.
Elle prévient également la survenue de tachycardie et de fibrillation ventriculaire dans plusieurs modèles animaux.
Ces effets découlent certainement de ses propriétés électrophysiologiques appartenant aux quatre classes de Vaughan-Williams.
La dronédarone est un inhibiteur multicanal inhibant les courants potassiques (incluant IK [Ach], IKur, IKr, IKs) et prolongeant ainsi le potentiel d'action cardiaque et les périodes réfractaires (classe III).



La félodipine est un antagoniste calcique appartenant à la famille des dihydropyridines.
Elle inhibe à de très faibles concentrations, par une action au niveau du canal calcique lent, la pénétration intracellulaire du calcium de la cellule musculaire lisse.
Par ce mécanisme, elle joue un rôle électrophysiologique et mécanique (inhibition du couplage excitation-contraction) aboutissant à une diminution du tonus artériel.
Cette diminution des résistances artériolaires provoque une vasodilatation et entraîne la baisse de la pression artérielle.

La lacidipine est un inhibiteur calcique spécifique et puissant, présentant une sélectivité prédominante pour les canaux du calcium des muscles lisses vasculaires.
Son action principale est la dilatation des artérioles, conduisant à une réduction des résistances vasculaires périphériques et à une diminution de la pression sanguine.
Une étude chez dix patients ayant bénéficié d’une transplantation rénale a montré que la lacidipine prévient une diminution aiguë du flux plasmatique rénal et du débit de filtration glomérulaire, observée six heures environ après l’administration orale de ciclosporine.
Lorsque la concentration plasmatique de la ciclosporine était au plus bas, il n’y a pas eu de différence du flux plasmatique rénal et du débit de filtration glomérulaire entre les patients traités par la lacidipine et non traités.

Malgré sa courte demi-vie plasmatique, la lercanidipine possède une activité antihypertensive prolongée, ceci peut être lié à un coefficient de partage membranaire élevé.
En raison de sa forte sélectivité vasculaire, la lercanidipine est dépourvue d'effet inotrope négatif.
La vasodilatation induite par la lercanidipine survenant progressivement, les cas d'hypotension aiguë avec tachycardie réflexe ont rarement été observés chez les patients hypertendus.
Comme pour les autres 1,4-dihydropyridines asymétriques, l'activité antihypertensive de la lercanidipine est due principalement à son énantiomère (S).

LIDOCAÏNE présente un double mode d’action ; une action pharmacologique lors de la diffusion de la lidocaïne et une protection mécanique de l’emplâtre qui protège la zone hyper sensible.
La lidocaïne contenue dans l’emplâtre diffuse de façon continue dans la peau, produisant un effet antalgique local.
Le mécanisme d’action serait lié à une stabilisation des membranes neuronales entraînant une diminution d’activité des canaux sodiques aboutissant ainsi à une diminution de la douleur.
Efficacité cliniqueLa prise en charge de la douleur post-zostérienne (DPZ) est difficile.

Le métoprolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques : une activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective, un effet anti-arythmique, l’absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activité sympathomimétique intrinsèque).
Une étude (MERIT-HF) multicentrique, randomisée en double insu versus placebo, a étudié une population présentant une insuffisance cardiaque modérée à sévère (3,6% des patients présentaient une insuffisance cardiaque sévère), stable (fraction d’éjection ≤ 40%), d’origine ischémique ou non ischémique.
3991 patients (âge moyen de 64 ans) ont été randomisés (1990 patients sous succinate de métoprolol, 2001 sous placebo).
Le traitement conventionnel associé comportait dans la majorité des cas un inhibiteur de l’enzyme de conversion, un diurétique et un digitalique.

La mexilétine, en bloquant les canaux sodiques modifie la cinétique de dépolarisation membranaire.
La mexilétine exerce son activité inhibitrice de dépolarisation en se fixant sur les canaux sodiques ouverts; le blocage exercé augmente avec la fréquence de l'activité membranaire (inhibition fréquence dépendante).
Ainsi, la mexilétine est essentiellement active sur le blocage membranaire des fibres musculaires soumises à des décharges répétitives (notamment les muscles striés squelettiques).
Elle améliore ainsi les symptômes myotoniques en diminuant la raideur musculaire par réduction du délai de décontraction musculaire.

Administrée par voie générale, la nicardipine est un vasodilatateur puissant qui diminue les résistances périphériques totales et abaisse la pression artérielle.
La fréquence cardiaque est transitoirement augmentée.
En cas d’hypotension artérielle excessive, une augmentation de la fréquence cardiaque et des arythmies ventriculaires peuvent être observées.
Le débit cardiaque, du fait de la diminution de la post-charge, s'accroît de manière importante et durable.

La nifédipine inhibe à de très faibles concentrations la pénétration et la diffusion des ions calcium dans les cellules du muscle lisse.
Le calcium joue un rôle sur l'activation du couplage excitation-contraction.
En inhibant le tonus artériel par ce mécanisme, la nifédipine entraîne une vasodilatation, en abaissant les résistances artériolaires et le niveau de pression artérielle.
Cette vasodilatation s'accompagne : d'une augmentation du diamètre artériel, d'une préservation, voire d'une augmentation des flux sanguins périphériques et des débits locorégionaux (rénal, cérébral), d'une augmentation de la compliance artérielle (distensibilité).

La nimodipine est une dihydropyridine possédant, comme tous les médicaments appartenant à cette classe thérapeutique, une activité « antagoniste du calcium ».
Elle inhibe l'entrée du flux calcique au niveau des cellules musculaires lisses des vaisseaux.
Cette activité s'exerce préférentiellement au niveau du lit artériel cérébral.
La nimodipine exerce une action spasmolytique et vasodilatatrice au niveau des petites artères cérébrales, qui provoque une augmentation des flux sanguins cérébraux et une plus grande résistance à l'hypoxie.

La nitrendipine est un inhibiteur calcique appartenant à la famille des dihydropyridines.
Elle inhibe à très faibles concentrations, par une action au niveau du canal calcique lent, la pénétration intracellulaire du calcium dans la cellule musculaire lisse.
Par ce mécanisme, elle joue un rôle électrophysiologique et mécanique (inhibition du couplage excitation contraction) aboutissant à une diminution du tonus artériel.
Cette diminution des résistances artériolaires provoque une vasodilatation et entraîne la baisse de la pression artérielle.

L'oxprénolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques: L'absence d'activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective Un effet anti-arythmique Un pouvoir agoniste partiel (ou une activité sympathomimétique intrinsèque) modéré.
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Anti- convulsivantDiminue l'automatisme sans altérer la vitesse de conduction.
Raccourcit les périodes réfractaires.
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Le pindolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :l'absence d'activité bêta-bloquante, bêta-1 cardiosélective,une activité antiarythmique,un fort pouvoir agoniste partiel (ou activité sympathomimétique intrinsèque) qui lui permet de respecter la fréquence cardiaque au repos.
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Sur le plan biologique, une hypokaliémie inférieure à 3,6 mmol/l indique une carence en potassium.
Cette carence peut être d'origine: digestive: diarrhées, vomissement; laxatifs stimulants ; endocrinienne: hyperaldostéronisme primaire (relève d'un traitement étiologique) ; rénale: par augmentation de l'excrétion urinaire en cas de maladie tubulaire congénitale ou lors de traitements par salidiurétiques, corticoïdes ou amphotericine B (en I.
V.
), par consommation abusive d'alcalins ou de dérivés de la réglisse.

Le chlorhydrate de propafénone est un anti-arythmique (classe Ic de la classification de Vaughan-Williams).
Il a un effet de stabilisation des membranes myocardiques, réduit le courant entrant rapide d’ions sodium avec une réduction du taux de dépolarisation et il prolonge le temps de conduction de l’impulsion dans l’oreillette, le nœud auriculo-ventriculaire et principalement, dans le système de His-Purkinje.
En même temps, l’excitabilité spontanée est réduite par une augmentation du seuil de stimulation myocardique tandis que l’excitabilité du myocarde est réduite du fait d’une augmentation du seuil de fibrillation ventriculaire.
La conduction de l’impulsion par des voies accessoires, par exemple dans le syndrome de Wolff-Parkinson-White (WPW), est inhibée du fait de la prolongation de la période réfractaire ou du blocage de la voie de conduction.

Les mécanismes d'action potentiels du propranolol dans l'hémangiome infantile prolifératif décrits dans la littérature pourraient inclure divers mécanismes imbriqués les uns aux autres :
  • un effet hémodynamique local (vasoconstriction, conséquence classique du blocage des récepteurs bêta-adrénergiques, et donc diminution de la perfusion de l'hémangiome) ;
  • un effet anti-angiogénique (diminution de la prolifération des cellules endothéliales vasculaires, réduction de la néovascularisation et de la formation des tubules vasculaires, réduction de la sécrétion de la Matrix métalloprotéinase-9) ;
  • un effet inducteur d'apoptose sur les cellules endothéliales capillaires ;
  • une réduction des voies de signalisation de VEGF et bFGF et donc de l'angiogenèse/prolifération.
Effets pharmacodynamiques : Le propranolol est un bêtabloquant caractérisé par trois propriétés pharmacologiques :
  • absence d'activité bêtabloquante bêta-1 cardiosélective,
  • effet antiarythmique,
  • absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomimétique intrinsèque).
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Sur le plan généralLe timolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques : bêta-bloquant non cardiosélectif, absence de pouvoir agoniste partiel [ou absence d'activité sympathomimétique intrinsèque (ASI)], effet stabilisant de membrane (anesthésique local ou quinidine-like) non significatif.
Sur le plan oculaire le maléate de timolol en collyre abaisse la tension intra-oculaire, associée ou non à un glaucome, son activité se manifeste environ 20 minutes après instillation, atteint son maximum en 1 à 2 heures et est encore présente au bout de 24 heures, stabilité de l'effet hypotenseur dans le temps : l'effet peut rester constant pendant un an.
Une diminution de la sensibilité au maléate de timolol reste cependant possible, notamment après un traitement plus prolongé, il n'y a pratiquement pas de modification du diamètre pupillaire ou de l'accommodation.
Population pédiatriqueIl y a très peu de données disponibles sur l’utilisation de timolol (0,25 %, 0,5 % une goutte deux fois par jour) dans la population pédiatrique pour une période de traitement allant jusqu’à 12 semaines.




La liste des médicaments appartenant au groupe - Antiarythmiques:
  • Pharmacopée de la Russie

    Galychpharm (Ukraine)

    solution injectable (IM - IV) 0.25 mg/ml;

    AO PFK "Obnovlenie" (Fédération de Russie)

    comprimé 0.25 mg;

    OAO "Ousole-Sibirskiy himfarmzavod" (Fédération de Russie)

    comprimé 0,117 g;

    FGOuP "Moshimfarmpreparati" im.N.A.Semachko (Fédération de Russie)

    comprimé 0.25 mg;

  • Pharmacopée française

    BIOGARAN (FRANCE)

    comprimé pelliculé 200 mg;

    LABORATOIRES ALTER (FRANCE)

    comprimé pelliculé 200,00 mg;

    comprimé pelliculé 400,00 mg;

    ARROW GENERIQUES (FRANCE)

    comprimé pelliculé 200 mg;

    comprimé pelliculé sécable 400 mg;

    BIOGARAN (FRANCE)

    comprimé pelliculé 200 mg;

    comprimé pelliculé 400 mg;

    CRISTERS (FRANCE)

    comprimé pelliculé 200 mg;

    comprimé pelliculé 400 mg;

    EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)

    comprimé pelliculé 400 mg;

    SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

    comprimé pelliculé 200 mg;

    comprimé pelliculé sécable 400 mg;

    SANDOZ (FRANCE)

    comprimé pelliculé 200 mg;

    comprimé pelliculé sécable 400 mg;

    MYLAN SAS (FRANCE)

    comprimé pelliculé 200 mg;

    comprimé pelliculé 400 mg;

    Laboratoire QUALIMED (FRANCE)

    comprimé pelliculé 200 mg;

    comprimé pelliculé 400 mg;

    RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)

    comprimé pelliculé 200,00 mg;

    comprimé pelliculé 400,00 mg;

    Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)

    comprimé enrobé 200 mg;

    comprimé enrobé 400 mg;

    BIOGARAN (FRANCE)

    comprimé pelliculé 400 mg;

    SANDOZ (FRANCE)

    comprimé enrobé 200 mg;

    comprimé enrobé 400 mg;

    TEVA SANTE (FRANCE)

    comprimé pelliculé 200 mg;

    comprimé pelliculé sécable 400,00 mg;

    SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

    comprimé pelliculé 200,000 mg;

    comprimé pelliculé 400 mg;

    ZYDUS FRANCE (FRANCE)

    comprimé pelliculé 200 mg;

    comprimé pelliculé 400 mg;

    MEDA PHARMA (FRANCE)

    gélule à libération prolongée 50 mg;

    gélule à libération prolongée 100 mg;

    gélule à libération prolongée 150 mg;

    gélule à libération prolongée 200 mg;

    BAYER HEALTHCARE (FRANCE)

    comprimé à libération prolongée 20 mg;

    ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)

    solution injectable 3 mg;

    solution injectable 3 mg;

    MEDAC (FRANCE)

    solution injectable 6 mg;

    BAXTER HOLDING B.V (PAYS-BAS)

    solution injectable 3 mg;




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