Sections du site

Langue

- Français



Médicaments du diabète sucré





Les Substances actives appartenant au groupe "Médicaments du diabète sucré"

L’acarbose est un pseudotétrasaccharide, d’origine microbienne.
Au niveau de la bordure en brosse de l’intestin, l’acarbose agit par inhibition compétitive des alpha-glucosidases.
Il diminue ainsi la dégradation des carbohydrates (di-oligo- et polysaccharides) en monosaccharides absorbables.
L’acarbose diminue donc l’hyperglycémie postprandiale, sans entraîner d’hyperinsulinémie ni de modification de poids.

Le carbutamide, semble diminuer la glycémie de façon aiguë par stimulation de la libération d'insuline par le pancréas, cet effet étant dépendant de la présence de cellules bêta actives dans les îlots pancréatiques.
La stimulation de la sécrétion d'insuline par le carbutamide en réponse a un repas est d'une importance majeure.
L'administration de carbutamide chez le diabétique provoque une majoration de la réponse insulinotrope post-prandiale.
Les réponses post-prandiales de sécrétion d'insuline et de peptide-C continuent à être majorées après au moins 6 mois de traitement.



L'exénatide est un agoniste du récepteur du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) présentant plusieurs actions hypoglycémiantes du glucagon-like peptide-1 (GLP-1).
La séquence d'acides aminés de l'exénatide correspond partiellement à celle du GLP-1 humain.
In vitro, l'exénatide se lie et active les récepteurs humains connus du GLP-1, son mécanisme d'action utilisant l'AMP cyclique et/ou d'autres voies de transmission intracellulaires.
L'exénatide augmente de façon glucose-dépendante la sécrétion d'insuline par les cellules bêta pancréatiques.



Le glibenclamide, sulfonylurée de seconde génération à demi-vie courte, semble diminuer la glycémie de façon aiguë par stimulation de la libération d'insuline par le pancréas, cet effet étant dépendant de la présente de cellules bêta actives dans les îlots pancréatiques.
La stimulation de la sécrétion d'insuline par le glibenclamide en réponse à un repas est d'une importance majeure.
L'administration de glibenclamide chez le diabétique provoque une majoration de la réponse insulinotrope post-prandiale.
Les réponses post-prandiales de sécrétion d'insuline et de peptide-C continuent à être majorées après au moins 6 mois de traitement.

Effets sur la libération d’insulineChez le diabétique de type 2, le gliclazide restaure le pic précoce d'insulinosécrétion, en présence de glucose, et augmente la seconde phase d'insulinosécrétion.
Une majoration importante de la réponse insulinique est observée en réponse à un repas ou à un stimulus glucosé.
Propriétés hémovasculaires :Le gliclazide diminue le processus de microthrombose par deux mécanismes qui peuvent être impliqués dans les complications du diabète : une inhibition partielle de l'agrégation et de l'adhésivité plaquettaire avec diminution des marqueurs d'activation plaquettaire (bêta thromboglobuline, thromboxane B2), une action sur l'activité fibrinolytique de l'endothélium vasculaire (augmentation de l'activité tPA).
.

Le glimépiride est un sulfamide hypoglycémiant appartenant à la classe des sulfonylurées.
Il est utilisé dans le diabète sucré non-insulino-dépendant.
Il agit principalement en stimulant la libération d'insuline par les cellules bêta des îlots de Langerhans pancréatiques.
Comme les autres sulfonylurées, cet effet repose sur une augmentation de la réponse de ces cellules au stimulus physiologique dû au glucose.

Le glipizide, sulfonylurée de seconde génération à demi-vie courte, semble diminuer la glycémie de façon aiguë par stimulation de la libération d'insuline par le pancréas, cet effet étant dépendant de la présence de cellules bêta actives dans les îlots pancréatiques.
La stimulation de la sécrétion d'insuline par le glipizide en réponse à un repas est d'une importance majeure.
L'administration de glipizide chez le diabétique provoque une majoration de la réponse insulinotrope post-prandiale.
Les réponses post-prandiales de sécrétion d'insuline et de peptide-C continuent à être majorées après au moins 6 mois de traitement.

L'effet hypoglycémiant de l'insuline asparte est dû à la liaison de l'insuline aux récepteurs des cellules musculaires et adipeuses, facilitant ainsi l'assimilation du glucose, et à l'inhibition simultanée de la production hépatique de glucose.
possède un délai d'action plus rapide que l'insuline humaine soluble ; de plus, la glycémie se maintient à des valeurs plus basses dans les quatre heures qui suivent le repas.
Après injection sous-cutanée, la durée d'action de est inférieure à celle de l'insuline humaine soluble.
Figure 1 : Glycémie après injection d'une dose unique de immédiatement avant un repas (courbe pleine) ou d'insuline humaine soluble 30 minutes avant un repas (courbe en pointillés) chez des patients diabétiques de type 1Administré par voie sous-cutanée, commence à agir dans les 10 à 20 minutes après l'injection.



est un analogue soluble de l'insuline d'action prolongée utilisé comme une insuline basale.
L'effet hypoglycémiant de est dû à la liaison de l'insuline aux récepteurs des cellules musculaires et adipeuses, facilitant ainsi l'assimilation du glucose, et à l'inhibition simultanée de la production hépatique de glucose.
.

L'insuline glargine est un analogue de l'insuline humaine peu soluble à pH neutre.
Après injection dans le tissu sous-cutané, la solution acide est neutralisée, ce qui induit la formation de microprécipités à partir desquels de petites quantités d'insuline glargine sont libérées de façon continue.
De ce fait, la courbe concentration/temps est régulière, sans pics, prévisible, et la durée d'action est prolongée.
L'insuline glargine est métabolisée en 2 métabolites actifs M1 et M2 .

L'insuline glulisine est un analogue recombinant de l'insuline humaine, de puissance équivalente à l'insuline rapide humaine.
L'insuline glulisine a un début d'action plus précoce et une durée d'action plus courte que l'insuline rapide humaine.
L'insuline et ses analogues, comme l'insuline glulisine, régulent le métabolisme glucidique.
Les insulines diminuent la glycémie en stimulant la captation périphérique du glucose, en particulier par le muscle squelettique et par le tissu adipeux et en inhibant la production hépatique de glucose.



L'activité principale de l'insuline lispro est la régulation du métabolisme glucidique.
De plus, les insulines possèdent plusieurs actions anaboliques et anticataboliques dans différents tissus.
Dans le tissu musculaire, ces effets comprennent une augmentation de la synthèse du glycogène, des acides gras, du glycérol, des protéines, et une augmentation de la fixation des acides aminés, ainsi qu'une diminution de la glycogénolyse, de la néoglucogenèse, de la cétogenèse, de la lipolyse, du catabolisme protéique et de l'élimination des acides aminés.
L'insuline lispro possède un délai d'action rapide (environ 15 minutes), permettant ainsi son administration peu de temps avant les repas (dans les 15 minutes précédant le repas), par rapport à l'insuline rapide (administration 30 à 45 minutes avant les repas).

La metformine est un biguanide possédant des effets anti-hyperglycémiants, réduisant la glycémie à la fois basale et postprandiale.
Elle ne stimule pas la sécrétion d'insuline, et par conséquent ne provoque pas d'hypoglycémie.
La metformine peut agir par l'intermédiaire de trois mécanismes: (1) en réduisant la production hépatique de glucose en inhibant la néoglucogenèse et la glycogénolyse (2) au niveau musculaire, en augmentant la sensibilité à l'insuline, en favorisant la captation et l'utilisation périphérique du glucose (3) enfin, en retardant l'absorption intestinale du glucose.
La metformine stimule la synthèse intracellulaire du glycogène, en agissant sur la glycogène synthase.

Le miglitol est un inhibiteur réversible des alpha-glucosidases intestinales.
Sous l'influence du miglitol, la digestion des hydrates de carbone complexes en monosaccharides absorbables au niveau de l'intestin grêle est retardée d'une façon dépendante de la dose.
L'administration de miglitol réduit l'hyperglycémie postprandiale et les fluctuations glycémiques quotidiennes.
L'absorption de glucose administré par voie orale n'est pas inhibée par le miglitol.

Le répaglinide est un sécrétagogue oral à action rapide.
Le répaglinide abaisse fortement la glycémie en stimulant la sécrétion d'insuline par le pancréas, un effet qui dépend du bon fonctionnement des cellules ß des îlots pancréatiques.
Le répaglinide ferme les canaux potassiques ATP-dépendants de la membrane des cellules ß via une protéine cible différente des autres sécrétagogues.
Les cellules ß sont ainsi dépolarisées, entraînant l'ouverture des canaux calciques.

La saxagliptine est un inhibiteur très puissant (Ki : 1,3 nM), sélectif, réversible et compétitif de la DPP-4.
Chez les patients atteints de diabète de type 2, l'administration de saxagliptine a entraîné l'inhibition de l'activité enzymatique de la DPP-4 pendant une période de 24 heures.
Après une charge orale de glucose, cette inhibition de la DPP-4 a entraîné une multiplication par 2 à 3 des concentrations circulantes des hormones incrétines actives, telles que le glucagon like peptide-1 (GLP-1) et le glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP), une diminution des concentrations de glucagon et une augmentation de la capacité de réponse au glucose des cellules bêta, entraînant une élévation des concentrations du peptide-C et de l'insuline.
L'élévation de l'insuline sécrétée par les cellules bêta pancréatiques et la diminution du glucagon sécrété par les cellules alpha pancréatiques ont été associées à une diminution de la glycémie à jeun et à une diminution des variations de la glycémie après une charge orale de glucose ou un repas.

La sitagliptine appartient à une classe d'hypoglycémiants oraux appelés inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase-4 (DPP-4).
L'amélioration du contrôle glycémique observée avec ce médicament pourrait s'expliquer par l'augmentation des taux des hormones incrétines actives.
Les hormones incrétines, notamment le glucagon-like peptide-1 (GLP-1) et le glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP), sont libérées par l'intestin tout au long de la journée et leurs taux augmentent en réponse à un repas.
Les incrétines font partie d'un système endogène impliqué dans la régulation physiologique de l'homéostasie du glucose.

La vildagliptine, par l'intermédiaire d'un effet inhibiteur puissant et sélectif de la DPP-4, amplifie l'effet incrétine sur les îlots de Langerhans.
Mécanisme d'action :L'administration de la vildagliptine entraîne une inhibition rapide et complète de l'activité de la DPP-4 entraînant une augmentation des taux endogènes à jeun et post-prandiaux des hormones incrétines GLP-1 (Glucagon-Like Peptide 1) et GIP (Glucose-dependent Insulinotropic Polypeptide).
Effets pharmacodynamiques :En augmentant les taux endogènes de ces hormones incrétines, la vildagliptine améliore la sensibilité des cellules bêta au glucose, améliorant ainsi la sécrétion d'insuline glucose-dépendante.
Chez des patients présentant un diabète de type 2, le traitement par 50-100 mg par jour de vildagliptine a amélioré de manière significative les marqueurs de la fonction cellulaire bêta, notamment l'indice HOMA-ß (Homeostasis Model Assessment-ß), le rapport pro-insuline/insuline et les mesures de la sensibilité des cellules bêta après un repas test avec prélèvements répétés.




La liste des médicaments appartenant au groupe - Médicaments du diabète sucré:
  • Pharmacopée de la Russie

    ZAO "Firma Zdorove" (Fédération de Russie)

    mélange de plantes pour tisane 2 g; 35 g;

    mélange de plantes pour tisane 2 g;

    AKRIKHIN (Fédération de Russie)
    Метформин-Акрихин comprimé AKRIKHIN (Fédération de Russie)

    comprimé 500 mg;

    Sun Pharmaceutical Industries ltd (Inde)

    comprimé à libération prolongée 500 mg;

  • Pharmacopée française

    ELI LILLY REGIONAL OPERATIONS (AUTRICHE)

    solution injectable 100 unités;

    solution injectable 100 unités;

    LABORATOIRES GERDA (FRANCE)

    comprimé 100,00 mg;

    comprimé 50,00 mg;

    GENEVIDA (ALLEMAGNE)

    comprimé 100 mg;

    comprimé 50 mg;

    BAYER HEALTHCARE (FRANCE)

    comprimé sécable 100 mg;

    comprimé 50 mg;

    BIOGARAN (FRANCE)

    comprimé 100 mg;

    comprimé 50 mg;

    EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)

    comprimé 100 mg;

    comprimé 50 mg;

    MYLAN SAS (FRANCE)

    comprimé sécable 100 mg;

    comprimé 50 mg;

    SANDOZ (FRANCE)

    comprimé 100 mg;

    comprimé 50 mg;

    SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

    comprimé 100 mg;

    comprimé 50 mg;

    Takeda Pharma A/S (DANEMARK)

    comprimé 15 mg;

    comprimé 30 mg;

    comprimé 45 mg;

    Novo Nordisk A/S (DANEMARK)

    solution injectable 100 UI;




L'accès aux informations contenues dans ce Site est ouvert à tous les professionnels de santé.
Les informations données sur le site le sont à titre purement informatif.
Toutefois l'utilisateur exploite les données du site Medzai.net sous sa seule responsabilité : ces informations ne sauraient être utilisées sans vérification préalable par le l’internaute et Medzai.net ne pourra être tenue pour responsable des conséquences directes ou indirectes pouvant résulter de l'utilisation, la consultation et l'interprétation des informations fournies.

Repertoire des medicaments - Medzai.net, © 2016-2019