L'alendronate est un amino-bisphosphonate. Dans les études réalisées chez l'animal, l'alendronate se localise préférentiellement dans les sites de résorption osseuse, à proximité des ostéoclastes. L'alendronate n'interfère pas avec le recrutement des ostéoclastes ni avec leur fixation mais inhibe leur activité. Sous alendronate, un os normal est formé incorporant l'alendronate dans sa matrice où il est pharmacologiquement inactif. C'est pour cette raison qu'un schéma d'administration en continu a été choisi. L'alendronate réduit la résorption de l'os sans effet direct sur la formation et diminue ainsi l'accélération du remodelage osseux. La formation osseuse subit une réduction (car la formation et la résorption osseuses sont liées) de moindre importance, entraînant ainsi un gain progressif de masse osseuse.
Chez des rats en période de croissance, la dose seuil à partir de laquelle l'alendronate altère la minéralisation (entraînant une ostéomalacie) est 6 000 fois la dose qui inhibe la résorption. Ces résultats indiquent qu'il est très improbable que l'alendronate administré à dose thérapeutique provoque une ostéomalacie.
L'administration d'alendronate chez des femmes ménopausées a entraîné des modifications des marqueurs biochimiques du remaniement cellulaire osseux (diminution des marqueurs de la résorption et de la formation osseuse) se maintenant pendant toute la durée d'administration du produit, avec une réascension ou un retour aux valeurs initiales après l'arrêt du traitement.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écarts types en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
L'alendronate, à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations moyennes de la densité minérale osseuse (DMO) des vertèbres lombaires, du col du fémur, et du trochanter de 8,8 %, 5,9 %, et 7,8 % respectivement par rapport au placebo. Ces études suggèrent que les augmentations de la masse osseuse des vertèbres lombaires et des hanches ne se sont pas faites aux dépens des autres parties du squelette.
L'essai FIT (Fracture Intervention Trial) comprenait 2 études contrôlées versus placebo avec l'alendronate en utilisation quotidienne (5 mg par jour pendant 2 ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires):
FIT 1: une étude de 3 ans chez 2 027 patientes ayant au moins une fracture (tassement) vertébrale. Dans cette étude, l'administration quotidienne d'alendronate a réduit l'incidence d'au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47 % (alendronate 7,9 % et placebo 15,0 %). De plus, une réduction statistiquement significative a été observée sur l'incidence des fractures de la hanche (1,1 % et 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2: une étude de 4 ans chez 4 432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, dans l'analyse du sous-groupe des femmes ostéoporotiques (37 % de la population globale qui correspond à la définition de l'ostéoporose ci-dessus), a été observée une différence significative de l'incidence des fractures de la hanche (alendronate 1,0 % et placebo 2,2 %, soit une réduction de 56 %) et de l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9 % et 5,8 %, soit une réduction de 50 %).
Les effets de l'arrêt du traitement ont été évalués 1 an après cet arrêt dans une étude chez des patientes traitées pendant un an ou deux ans; le niveau de remodelage osseux est retourné progressivement aux valeurs avant traitement. A l'arrêt du traitement, il n'a pas été observé d'augmentation supplémentaire de la masse osseuse, ni de perte accélérée de celle-ci.
Chez des patientes ménopausées ayant une ostéoporose, traitées par alendronate à des doses allant jusqu'à 20 mg/jour pendant 1, 2 ou 3 ans, les examens histologiques osseux ont montré une minéralisation et une structure osseuse normales ainsi que la diminution attendue du remodelage osseux. Ces données, ainsi que l'histologie osseuse normale et la résistance osseuse accrue observées chez des rates et des babouins femelles ovariectomisées exposées à un traitement à long terme avec l'alendronate, sont en faveur d'une qualité normale de l'os formé pendant le traitement.
Traitement de l'ostéoporose masculine:
Le traitement par Acide alendronique, comprimé concerne exclusivement des hommes répondant soit à la définition de l'O.M.S. de l'ostéoporose (Densité Minérale Osseuse inférieure à - 2,5 DS) soit à un antécédent de fracture(s) ostéoporotique(s).
Dans tous les cas, ils devront avoir bénéficié au préalable d'un bilan endocrinien à la recherche d'une ostéoporose due à un hypogonadisme ou à un trouble du métabolisme phosphocalcique.
L'alendronate à la dose de 10 mg par jour pendant 2 ans a entraîné des augmentations moyennes de la DMO des vertèbres lombaires, du col du fémur et du trochanter de 5,3 %, 2,6 % et 3,1 % respectivement par rapport au placebo. Cette étude a été effectuée chez 241 hommes (dont 146 sous alendronate) ayant une ostéoporose idiopathique ou hypogonadique (36 % des patients). Ces hommes avaient une DMO diminuée caractérisée par T-score fémoral < -2 et T-score rachidien < -1 ou bien T-score fémoral < -1 avec une fracture ostéoporotique.
L'efficacité anti-fracturaire de l'alendronate chez l'homme n'a pas été démontrée.
Mécanisme d'action
Le principe actif d'Acide alendronique, comprimé, l'alendronate monosodique trihydraté, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études pré cliniques ont montré une localisation préférentielle de l'alendronate aux sites actifs de résorption. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l'alendronate, la qualité de l'os formé est normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écart-type en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
Les effets de l'alendronate sur la DMO et sur l'incidence des fractures chez la femme post ménopausée ont été analysés au cours de deux études d'efficacité initiales selon un protocole identique (n=994) ainsi que dans l'étude Fracture Intervention Trial (FIT ; n=6459).
Dans les études d'efficacité initiales, l'alendronate à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations de la DMO au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, et du trochanter respectivement de 8,8 %, 5,9 %, et 7,8 %, par rapport au placebo. La DMO du corps entier a également augmenté de façon significative. Il y a eu une réduction de 48 % du taux de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l'alendronate par rapport au groupe placebo (alendronate 3,2 % et placebo 6,2 %). Dans l'extension à 2 ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué d'augmenter. De plus, la DMO du col du fémur et du corps entier s'est maintenue.
L'essai FIT comprenait deux études contrôlées versus placebo : une étude de 3 ans chez 2027 patientes ayant eu au moins une fracture (tassement) vertébrale et une étude de 4 ans chez 4432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante, parmi lesquelles 37 % avait une ostéoporose définie par une DMO de base du col du fémur au moins 2,5 déviations standards sous la moyenne des femmes adultes jeunes. Chez toutes les patientes avec une ostéoporose dans les 2 études, les comprimés d'acide alendronique ont réduit l'incidence de ≥ 1 fracture vertébrale de 48%, fracture vertébrales multiples de 87%, ≥1 fracture vertébrale douloureuse de 45%, fracture vertébrale douloureuse multiple de 31% et fracture de la hanche de 54%.
Globalement, ces résultats démontrent l'effet constant de l'acide alendronique pour réduire l'incidence des fractures, y compris celles de la colonne vertébrale et de la hanche, qui sont les localisations des fractures dues à l'ostéoporose associées à la morbidité le plus élevée.
Prévention de l'ostéoporose post-ménopausique
Les effets de l'acide alendronique pour prévenir la perte osseuse ont été étudiés dans 2 études sur femmes post-ménopausées âgées de moins de 60 ans. Dans l'étude la plus large avec 1609 femmes (≥ 6 mois post-ménopausées) celles recevant des comprimés d'acide alendronique à 5 mg par jour pendant 2 ans ont eu une augmentation de la DMO de 3,5%, 1,3%, 3,0% et 0,7% à la colonne vertébrale, le col du fémur, le trochanter et le corps entier, respectivement. Dans l'étude la moins large (n=447), des résultats similaires ont été observés chez les femmes (6 à 36 mois post-ménopausées) traitées avec de l'acide alendronique à 5 mg par jour pour 3 ans. En contraste, dans les 2 études, les femmes recevant du placébo ont perdu de la masse osseuse à un taux d'environ 1% par an.
Les effets à plus long terme de l'acide alendronique dans une population en prévention de l'ostéoporose ne sont pas connus mais des extensions des essais cliniques allant jusqu'à 10 ans de traitement continu sont actuellement en cours.
Usage en association avec les traitements de substitution hormonale (TSH)
Les effets sur la DMO d'un traitement avec acide alendronique 10 mg une fois par jour et un strogène conjugué (0,625 mg/jour) soit seul ou en association ont été évalués dans une étude à 2 ans chez des femmes hystérectomisées, post-ménopausées et ostéoporosées. Au bout de 2 ans, les augmentations de la DMO lombaire par rapport à la ligne de base ont été significativement plus élevées avec l'association (8,3%) qu'avec soit l'strogène, soit l'acide alendronique seul (6,0 % tous les deux).
Les effets sur la DMO lorsque l'acide alendronique est ajouté à des doses stables (pour au moins 1 an) de TSH (strogène ± progestagène de synthèse) ont été évalués au cours d'une étude d'un an chez la femme ostéoporosée post-ménopausée. L'ajout d'acide alendronique 10 mg une fois par jour au TSH a conduit, après un an, à des augmentations significativement plus importantes de la DMO lombaire (3,7%) qu'avec la TSH seule (1,1%).
Dans ces études, des augmentations significatives ou des tendances favorables pour le traitement combiné comparé à la TSH seule ont été observées à la hanche, le col du fémur et le trochanter. Aucun effet significatif n'a été observé pour la DMO corporelle totale.
Population pédiatrique
L'alendronate de sodium a été étudié chez un petit nombre de patients âgés de moins de 18 ans, souffrant d'une ostéogenèse imparfaite. Les résultats sont insuffisants pour permettre l'utilisation de l'alendronate de sodium pour la population pédiatrique souffrant d'ostéogenèse imparfaite.
Données supplémentaires sur la pharmacodynamique du médicament Acide alendronique
Le principe actif de l'Acide alendronique, l'alendronate monosodique trihydraté, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études précliniques ont montré une localisation préférentielle de l'acide alendronique aux sites actifs de résorption. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l'acide alendronique, la qualité de l'os formé est normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écart-type en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique de comprimés d'acide alendronique 70 mg une fois par semaine (n= 519) et de l'acide alendronique 10 mg/jour (n=370) a été démontrée dans une étude multicentrique d'une durée de 1 an chez des femmes ménopausées ayant une ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis à 1 an, par rapport aux valeurs initiales, ont été de 5,1 % (IC 95 %: 4,8 %-5,4 %) dans le groupe acide alendronique 70 mg une fois par semaine et de 5,4 % (IC 95 %: 5,0 %-5,8 %) dans le groupe acide alendronique 10 mg/jour. Les augmentations moyennes de la DMO dans le groupe traité par 70 mg une fois par semaine et dans le groupe traité par 10 mg une fois par jour, ont été respectivement de 2,3 % et de 2,9 % au niveau du col du fémur et de 2,9 % et 3,1 % au niveau de la hanche (col du fémur et trochanter). Les deux groupes de traitement étaient également similaires quant à l'augmentation de la DMO aux autres sites du squelette.
Les effets de l'acide alendronique sur la masse osseuse et sur l'incidence des fractures chez la femme ménopausée ont été analysés au cours de deux études d'efficacité initiales selon un protocole identique (n=994) ainsi que dans l'étude FIT (Fracture Intervention Trial) (n=6459).
Dans les études d'efficacité initiales, l'acide alendronique à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, et du trochanter respectivement de 8,8 %, 5,9 %, et 7,8 %, par rapport au placebo. La DMO du corps entier a également augmenté de façon significative. Il y a eu une réduction de 48 % du taux de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l'acide alendronique par rapport au groupe placebo (acide alendronique 3,2 % et placebo 6,2 %). Dans l'extension à 2 ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué d'augmenter et la DMO du col du fémur et du corps entier s'est maintenue.
L'essai FIT comprenait deux études contrôlées versus placebo avec l'acide alendronique en utilisation quotidienne (5 mg par jour pendant 2 ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires):
FIT 1 : Une étude de 3 ans chez 2027 patientes ayant au moins une fracture (tassement) vertébrale. Dans cette étude, l'administration quotidienne d'acide alendronique a réduit l'incidence d'au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47 % (acide alendronique 7,9 % et placebo 15,0 %). De plus, une réduction statistiquement significative a été observée sur l'incidence des fractures de la hanche (1,1 % et 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2 : Une étude de 4 ans chez 4432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, dans l'analyse du sous-groupe des femmes ostéoporotiques (37 % de la population globale qui correspond à la définition de l'ostéoporose ci-dessus), a été observé une différence significative de l'incidence des fractures de la hanche (acide alendronique 1,0 % et placebo 2,2 %, soit une réduction de 56 %) et de l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9 % et 5,8 %, soit une réduction de 50 %).
Effets biologiques
Au cours d'études cliniques, des diminutions asymptomatiques, légères et transitoires de la calcémie et de la phosphorémie ont été respectivement observées chez environ 18 et 10 % des patientes prenant de l'alendronate 10 mg/jour par rapport à environ 12 et 3 % des patientes prenant le placebo.
Cependant, les incidences des diminutions de la calcémie à un taux <8,0 mg/dl (2,0 mmol/l) et de la phosphorémie à un taux ≤ à 2,0 mg/dl (0,65 mmol/l) ont été similaires dans les deux groupes de traitement.
Population pédiatrique
L'alendronate a été étudié chez un petit nombre de patients de moins de 18 ans souffrant d'ostéogenèse imparfaite. Les résultats sont insuffisants pour cautionner l'utilisation d'alendronate chez des patients pédiatriques atteints d'ostéogenèse imparfaite.
Le principe actif, l'alendronate monosodique trihydraté, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études pré cliniques ont montré une localisation préférentielle de l'alendronate aux sites actifs de résorption. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l'alendronate, la qualité de l'os formé est normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écart-type en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique de l'alendronate 70 mg (n= 519) et de l'alendronate 10 mg/jour (n=370) a été démontrée dans une étude multicentrique d'une durée de 1 an chez des femmes ménopausées ayant une ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis à 1 an, par rapport aux valeurs initiales, ont été de 5,1 % (IC 95 %: 4,8 %-5,4 %) dans le groupe alendronate 70 mg et de 5,4 % (IC 95 %: 5,0 %-5,8 %) dans le groupe alendronate 10mg/jour. Les augmentations moyennes de la DMO dans le groupe traité par 70 mg une fois par semaine et dans le groupe traité par 10 mg une fois par jour, ont été respectivement de 2,3 % et de 2,9 % au niveau du col du fémur et de 2,9 % et 3,1 % au niveau de la hanche (col du fémur et trochanter). Les deux groupes de traitement étaient également similaires quant à l'augmentation de la DMO aux autres sites du squelette.
Les effets de l'alendronate sur la masse osseuse et sur l'incidence des fractures chez la femme ménopausée ont été analysés au cours de deux études d'efficacité initiales selon un protocole identique (n=994) ainsi que dans l'étude FIT (Fracture Intervention Trial) (n=6 459).
Dans les études d'efficacité initiales, l'alendronate à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, et du trochanter respectivement de 8,8 %, 5,9 %, et 7,8 %, par rapport au placebo. La DMO du corps entier a également augmenté de façon significative. Il y a eu une réduction de 48 % du taux de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l'alendronate par rapport au groupe placebo (alendronate 3,2 % et placebo 6,2 %). Dans l'extension à 2 ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué d'augmenter et la DMO du col du fémur et du corps entier s'est maintenue.
L'essai FIT comprenait deux études contrôlées versus placebo avec l'alendronate en utilisation quotidienne (5 mg par jour pendant 2 ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires):
FIT 1: Une étude de 3 ans chez 2027 patientes ayant au moins une fracture (tassement) vertébrale. Dans cette étude, l'administration quotidienne d'alendronate a réduit l'incidence d'au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47 % (alendronate 7,9 % et placebo 15,0 %). De plus, une réduction statistiquement significative a été observée sur l'incidence des fractures de la hanche (1,1 % et 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2: Une étude de 4 ans chez 4432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, dans l'analyse du sous-groupe des femmes ostéoporotiques (37 % de la population globale qui correspond à la définition de l'ostéoporose ci-dessus), a été observée une différence significative de l'incidence des fractures de la hanche (alendronate 1,0 % et placebo 2,2 %, soit une réduction de 56 %) et de l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9 % et 5,8 %, soit une réduction de 50 %).
Effets biologiques
Au cours des études cliniques, des diminutions asymptomatiques, légères et transitoires de la calcémie et de la phosphorémie ont été respectivement observées chez environ 18 et 10 % des patientes prenant de l'alendronate 10 mg/jour par rapport à environ 12 et 3 % des patientes prenant du placebo. Cependant, les incidences des diminutions de la calcémie à un taux < 8,0 mg/dl (2,0 mmol/l) et de la phosphorémie à un taux ≤ à 2,0 mg/dl (0,65 mmol/l) ont été similaires dans les deux groupes de traitement.
Le principe actif de ce médicament, l'alendronate monosodique trihydraté, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études pré cliniques ont montré une localisation préférentielle de l'alendronate aux sites actifs de résorption. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l'alendronate, la qualité de l'os formé est normale.
Le principe actif d'Acide alendronique, l'acide alendronique (sous forme d'alendronate monosodique trihydraté), est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études pré cliniques ont montré une localisation préférentielle de l'alendronate aux sites actifs de résorption. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l'alendronate, la qualité de l'os formé est normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écart-type en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique de l'alendronate, 70 mg, en comprimés pour prise hebdomadaire (n = 519) et de l'alendronate 10 mg/jour (n = 370) a été démontrée dans une étude multicentrique d'une durée de 1 an chez des femmes ménopausées ayant une ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis à 1 an, par rapport aux valeurs initiales, ont été de 5,1 % (IC 95 % : 4,8 - 5,4 %) dans le groupe recevant 70 mg une fois par semaine et de 5,4 % (IC 95 % : 5,0 - 5,8 %) dans le groupe recevant 10 mg une fois par jour. Les augmentations moyennes de la DMO dans le groupe traité par 70 mg une fois par semaine et dans le groupe traité par 10 mg une fois par jour, ont été respectivement de 2,3 % et de 2,9 % au niveau du col du fémur et de 2,9% et 3,1% au niveau de la hanche (col du fémur et trochanter). Les deux groupes de traitement étaient également similaires quant à l'augmentation de la DMO aux autres sites de squelette.
Les effets de l'alendronate sur la masse osseuse et sur l'incidence des fractures chez les femmes ménopausées ont été analysés au cours de deux études d'efficacité initiales selon un protocole identique (n = 994) ainsi que dans l'étude FIT (Fracture Intervention Trial) (n = 6,459).
Dans les études d'efficacité initiales, l'alendronate à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, et du trochanter respectivement de 8,8 %, 5,9 % et 7,8 %, par rapport au placebo. La DMO du corps entier a également augmenté de façon significative. Il y a eu une réduction de 48 % du taux de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l'alendronate par rapport au groupe placebo (alendronate 3,2 % et placebo 6,2 %). Dans l'extension à 2 ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué d'augmenter et la DMO du col du fémur et du corps entier se sont maintenues.
L'essai FIT comprenait deux études contrôlées versus placebo avec l'alendronate en utilisation quotidienne (5 mg par jour pendant 2 ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires) :
FIT 1 : une étude de 3 ans chez 2027 patientes ayant au moins une fracture (tassement) vertébrale. Dans cette étude, l'administration quotidienne d'alendronate a réduit l'incidence d'au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47 % (alendronate 7,9 % et placebo 15,0 %). De plus, une réduction statistiquement significative a été observée sur l'incidence des fractures de la hanche (1,1 % et 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2 : une étude de 4 ans chez 4432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, dans l'analyse du sous-groupe des femmes ostéoporotiques (37 % de la population globale qui correspond à la définition de l'ostéoporose ci-dessus), a été observée une différence significative de l'incidence des fractures de la hanche (alendronate 1,0 % et placebo 2,2 %, soit une réduction de 56 %) et de l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9 % et 5,8 %, soit une réduction de 50 %).
Utilisation chez l'enfant (moins de 18 ans) : l'alendronate a été étudié chez un petit nombre de patients âgés de moins de 18 ans, souffrant d'ostéogénèse imparfaite. Les résultats sont insuffisants pour permettre son utilisation chez l'enfant atteint d'ostéogénèse imparfaite.
La substance active, l'alendronate, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse ostéoclastique sans effet direct sur l'ostéogenèse. Les études précliniques ont mis en évidence une localisation préférentielle de l'alendronate sur les sites où une résorption active intervient. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais le recrutement ou l'ancrage des ostéoclastes ne sont pas affectés. L'os formé pendant le traitement par l'alendronate est de qualité normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose correspond à une DMO du rachis ou de la hanche de 2,5 ET plus faible que la valeur moyenne d'une population jeune normale ou correspond à un antécédent de fracture de fragilité indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique d'alendronate 70 mg une fois par semaine (n=519) et de I'alendronate 10 mg par jour (n=370) a été démontrée dans le cadre d'une étude multicentrique d'un an chez des femmes ménopausées atteintes d'ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO du rachis lombaire comparativement a la DMO initiale ont été de 5,1 % au bout d'un an (IC à 95 % : 4,8, 5,4 %) dans le groupe 70 mg une fois par semaine et de 5,4 % (IC à 95 % : 5,0, 5,8 %) dans le groupe 10 mg par jour. Les augmentations moyennes de la DMO ont été de 2,3 % et 2,9 % au niveau du col du fémur et de 2,9 % et 3,1 % au niveau de la hanche totale dans les groupes 70 mg une fois par semaine et 10 mg par jour respectivement. Les deux groupes de traitement ont aussi présenté des augmentations similaires de la DMO au niveau d'autres sites du squelette.
Les effets de l'alendronate sur la masse osseuse et l'incidence de fractures chez les femmes ménopausées ont été examinés au cours de deux études d'efficacité initiales de conception identique (n=994) ainsi que dans l'essai FIT (Fracture Intervention Trial : n=6 459).
Dans les études initiales d'efficacité, les augmentations moyennes de la densité minérale osseuse (DMO) avec l'alendronate 10 mg/jour, comparativement au placebo, à trois ans, ont été de 8,8 %, 5,9 % et 7,8 % au niveau du rachis, du col du fémur et du trochanter, respectivement. La DMO corporelle totale a aussi significativement augmenté. II y a eu une diminution de 48 % (alendronate : 3,2 % versus placebo : 6,2 %) de la proportion de patients traités par l'alendronate présentant une ou plusieurs fractures vertébrales comparativement aux patients sous placebo. Pendant l'extension de deux ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué à augmenter et la DMO au niveau du col du fémur ainsi que la DMO corporelle totale se sont maintenues.
L'étude FIT consistait en deux études contrôlées contre placebo utilisant de I'alendronate quotidiennement (5 mg par jour pendant deux ans et 10 mg par jour pendant un ou deux ans supplémentaires) :
FIT 1 : étude de trois ans, portant sur 2 027 patients ayant au moins une fracture vertébrale (tassement) avant traitement. Au cours de cette étude, l'administration quotidienne d'alendronate a réduit l'incidence de 1 nouvelle fracture vertébrale de 47 % (alendronate : 7,9 % versus placebo: 15,0 %). De plus, une diminution statistiquement significative a été détectée dans l'incidence des fractures de la hanche (1,1 % versus 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2 : étude de quatre ans, portant sur 4 432 patients ayant une perte de masse osseuse mais sans fracture vertébrale initiale. Dans cette étude, une différence significative a été observée dans l'analyse du sous-groupe de femmes atteintes d'ostéoporose (37 % de la population globale qui correspond à la définition ci-dessus de l'ostéoporose) pour l'incidence de fractures de la hanche (alendronate 1,0 % versus placebo 2,2 %, soit une diminution de 56 %) et pour l'incidence, de 1 fracture vertébrale (2,9 % versus 5,8 %, soit une diminution de 50 %).
Population pédiatrique
L'alendronate de sodium a été testé sur un petit nombre de malades, de moins de 18 ans, souffrant de fragilité osseuse congénitale. Les résultats sont insuffisants pour autoriser l'emploi de l'alendronate de sodium chez les enfants souffrant de fragilité osseuse congénitale.
L'ingrédient actif, l'acide alendronique, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse par les ostéoclastes, sans effet direct sur la formation de l'os. Les études précliniques ont montré une localisation préférentielle de l'acide alendronique sur les sites de résorption active. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. L'os formé pendant le traitement par l'acide alendronique est de qualité normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose correspond à une DMO du rachis ou de la hanche de 2,5 ET plus faible que la valeur moyenne d'une population jeune normale ou correspond à un antécédent de fracture de fragilité indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique de l'acide alendronique 70 mg une fois par semaine (n=519) et de l'acide alendronique 10 mg par jour (n=370) a été démontrée au cours d'une étude multicentrique d'un an incluant des femmes ménopausées atteintes d'ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO du rachis lombaire comparativement à la DMO initiale ont été de 5,1% au bout d'un an (IC à 95 %: 4,8-5,4 %) dans le groupe 70 mg une fois par semaine et de 5,4 % (IC à 95 %: 5,0-5,8 %) dans le groupe 10 mg une fois par jour. Les augmentations moyennes de la DMO ont été de 2,3 % et 2,9 % au niveau du col du fémur et de 2,9 % et 3,1 % au niveau de la hanche dans le groupe 70 mg une fois par semaine et 10 mg par jour, respectivement. Les deux groupes de traitement ont aussi présenté des augmentations similaires de la DMO au niveau d'autres sites du squelette.
Les effets de l'acide alendronique sur la masse osseuse et l'incidence de fractures chez les femmes ménopausées ont été examinés au cours de deux études d'efficacité initiales de conception identique (n=994) ainsi que dans l'essai FIT (Fracture Intervention Trial: n=6 459).
Dans les études initiales d'efficacité, les augmentations moyennes de la densité minérale osseuse (DMO) avec l'acide alendronique 10 mg/jour, comparativement au placebo, à trois ans, ont été de 8,8 %, 5,9 % et 7,8 % au niveau du rachis, du col du fémur et du trochanter, respectivement. La DMO corporelle totale a aussi significativement augmenté. Il y a eu une diminution de 48 % (acide alendronique: 3,2 % versus placebo: 6,2 %) de la proportion de patients traités par l'acide alendronique présentant une ou plusieurs fractures vertébrales comparativement aux patients sous placebo. Pendant l'extension de deux ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué à augmenter et la DMO au niveau du col du fémur ainsi que la DMO corporelle totale se sont maintenues.
L'étude FIT consistait en deux études contrôlées contre placebo utilisant de l'acide alendronique quotidiennement (5 mg par jour pendant deux ans et 10 mg par jour pendant un ou deux ans supplémentaires).
FIT 1: étude de trois ans, portant sur 2 027 patients ayant au moins une fracture vertébrale (tassement) avant traitement. Au cours de cette étude, l'administration quotidienne d'acide alendronique a réduit l'incidence de ≥ 1 fracture vertébrale de 47 % (acide alendronique: 7,9 % versus placebo: 15,0 %). De plus, une diminution statistiquement significative a été détectée dans l'incidence des fractures de la hanche (1,1 % versus 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2: étude de trois ans, portant sur 4432 patients ayant une perte de masse osseuse mais sans fracture vertébrale initiale. Dans cette étude, une différence significative a été observée dans l'analyse du sous-groupe de femmes atteintes d'ostéoporose (37 % de la population globale qui correspond à la définition ci-dessus de l'ostéoporose) pour l'incidence de fractures de la hanche (acide alendronique 1,0 % versus placebo 2,2 %, soit une diminution de 56 %) et pour l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9 % versus 5,8 %, soit une diminution de 50 %).
Le principe actif est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études précliniques ont montré une localisation préférentielle de l'acide alendronique aux sites de résorption active. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation n'est affecté. L'os formé pendant le traitement par l'acide alendronique est de qualité normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou à la hanche inférieure de 2,5 écart-type en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité, indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique de l'acide alendronique 70 mg (n = 519) et de l'acide alendronique 10 mg/jour (n = 370) a été démontrée dans une étude multicentrique d'un an menée sur des femmes ménopausées atteintes d'ostéoporose. A un an, les augmentations moyennes de la DMO au rachis lombaire par rapport aux valeurs initiales ont été de 5,1 % (IC à 95 %: 4,8 %-5,4 %) dans le groupe 70 mg une fois par semaine et de 5,4 % (IC à 95 %: 5,0 %-5,8 %) dans le groupe 10 mg par jour. Les augmentations moyennes de la DMO ont été respectivement de 2,3 % et 2,9 % pour le col du fémur et de 2,9 % et 3,1 % pour la hanche totale dans les groupes 70 mg une fois par semaine et 10 mg par jour. Les augmentations de la DMO aux autres sites du squelette ont également été similaires dans les deux groupes.
Les effets de l'acide alendronique sur la masse osseuse et sur l'incidence de fractures chez les femmes ménopausées ont été analysés au cours de deux études d'efficacité initiales à la méthodologie identique (n = 994) ainsi que dans l'étude FIT (Fracture Intervention Trial) (n = 6 459).
Dans les études d'efficacité initiales, les augmentations moyennes de la DMO ont été respectivement de 8,8 %, 5,9 % et 7,8 % au rachis, au col du fémur et au trochanter avec l'acide alendronique 10 mg par jour pendant 3 ans comparativement au placebo. Il a également été observé une augmentation significative de la DMO du corps entier. Il y a eu une réduction de 48 % du nombre de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l'acide alendronique comparativement au groupe placebo (acide alendronique 3,2 % versus placebo 6,2 %). Dans l'extension à deux ans de ces études, l'augmentation de la DMO au rachis et au trochanter s'est poursuivie et la DMO du col fémoral et du corps entier est restée stable.
L'essai FIT a consisté en deux études contrôlées contre placebo de l'acide alendronique en administration quotidienne (5 mg par jour pendant deux ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires):
FIT 1: Etude de 3 ans menée sur 2 027 patientes ayant au moins une fracture vertébrale (tassement) au début de l'étude. Dans cette étude, l'administration quotidienne d'acide alendronique a réduit l'incidence d'au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47 % (acide alendronique 7,9 % versus placebo 15 %). Il a de plus été observé une réduction statistiquement significative de l'incidence de fractures de la hanche (1,1 % versus 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2: Etude de 4 ans menée sur 4 432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, l'analyse du sous-groupe de femmes ostéoporotiques (37 % de la population globale correspondant à la définition ci-dessus de l'ostéoporose) a montré une différence significative de l'incidence de fractures de la hanche (acide alendronique 1,0 % versus placebo 2,2 %, soit une réduction de 56 %) et de l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9 % versus 5,8 %, soit une réduction de 50 %).
Le principe actif alendronate de sodium anhydre, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études pré cliniques ont montré une localisation préférentielle de l'alendronate aux sites actifs de résorption. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l'alendronate, la qualité de l'os formé est normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écart-type en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique de l'alendronate 70 mg (n= 519) et de l'alendronate 10 mg/jour (n=370) a été démontrée dans une étude multicentrique d'une durée de 1 an chez des femmes ménopausées ayant une ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis à 1 an, par rapport aux valeurs initiales, ont été de 5,1 % (IC 95 %: 4,8 %-5,4 %) dans le groupe alendronate 70 mg et de 5,4 % (IC 95 %: 5,0 %-5,8 %) dans le groupe alendronate 10mg/jour. Les augmentations moyennes de la DMO dans le groupe traité par 70 mg une fois par semaine et dans le groupe traité par 10 mg une fois par jour, ont été respectivement de 2,3 % et de 2,9 % au niveau du col du fémur et de 2,9 % et 3,1 % au niveau de la hanche (col du fémur et trochanter). Les deux groupes de traitement étaient également similaires quant à l'augmentation de la DMO aux autres sites du squelette.
Les effets de l'alendronate sur la masse osseuse et sur l'incidence des fractures chez la femme ménopausée ont été analysés au cours de deux études d'efficacité initiales selon un protocole identique (n=994) ainsi que dans l'étude FIT (Fracture Intervention Trial) (n=6 459).
Dans les études d'efficacité initiales, l'alendronate à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, et du trochanter respectivement de 8,8 %, 5,9 %, et 7,8 %, par rapport au placebo. La DMO du corps entier a également augmenté de façon significative. Il y a eu une réduction de 48 % du taux de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l'alendronate par rapport au groupe placebo (alendronate 3,2 % et placebo 6,2 %). Dans l'extension à 2 ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué d'augmenter et la DMO du col du fémur et du corps entier se sont maintenues.
L'essai FIT comprenait deux études contrôlées versus placebo avec l'alendronate en utilisation quotidienne (5 mg par jour pendant 2 ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires):
FIT 1: Une étude de 3 ans chez 2027 patientes ayant au moins une fracture (tassement) vertébrale. Dans cette étude, l'administration quotidienne d'alendronate a réduit l'incidence d'au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47 % (alendronate 7,9 % et placebo 15,0 %). De plus, une réduction statistiquement significative a été observée sur l'incidence des fractures de la hanche (1,1 % et 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2: Une étude de 4 ans chez 4432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, dans l'analyse du sous-groupe des femmes ostéoporotiques (37 % de la population globale qui correspond à la définition de l'ostéoporose ci-dessus), a été observée une différence significative de l'incidence des fractures de la hanche (alendronate 1,0 % et placebo 2,2 %, soit une réduction de 56 %) et de l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9 % et 5,8 %, soit une réduction de 50 %).