Sections du site

Langue

- Français



Acorspray - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Acorspray appartient au groupe appelés Glucocorticoïdes. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R03BA02.

Principe actif: BUDÉSONIDE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

CHIESI (FRANCE) - Acorspray 200 microgrammes/dose- solution pour inhalation - 200 microgrammes - - 2005-10-04


Partager sur les réseaux sociaux:



Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution pour inhalation - 200 microgrammes

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Acorspray enregistré en France

Acorspray 200 microgrammes/dose solution pour inhalation

CHIESI (FRANCE)
Dosage: 200 microgrammes

Composition et Présentations

BUDÉSONIDE200 mcg

Posologie et mode d'emploi Acorspray 200 microgrammes/dose solution pour inhalation

Posologie
La posologie est strictement individuelle. La dose initiale sera déterminée selon la sévérité de la maladie avant traitement et sera ensuite ajustée en fonction des résultats individuels.
Il convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace.
A titre indicatif :
dans l'asthme persistant léger à modéré la dose initiale préconisée se situe entre :
chez l'adulte: 400 et 800 μg par jour,
chez l'enfant: 200 et 400 μg par jour.

Comment utiliser Acorspray Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Acorspray

Indications

Traitement continu anti-inflammatoire de l'asthme persistant *.
*L'asthme persistant se définit par l'existence de symptômes diurnes plurihebdomadaires et/ou de symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois.

Pharmacodynamique

Le budésonide est un glucorticoïde. En inhalation, il exerce une action anti-inflammatoire marquée sur la muqueuse bronchique.
Chez l'adulte, l'effet freinateur du budésonide sur l'axe hypophysosurrénalien ne se manifeste qu'à une posologie supérieure ou égale à 1600 μg/24 heures.

Pharmacocinétique

Après inhalation, une partie de la dose est déglutie, l'autre partie pénètre dans les bronches où elle exerce ses effets.
Le budésonide a un volume de distribution de 3 litres/kg. La fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 85 à 90 %.
Le budésonide subit un important effet de premier passage hépatique (90 %) avec transformation en métabolites de très faible activité glucocorticoïde. Ces métabolites sont excrétés dans les urines, inchangés ou après conjugaison.
La clairance plasmatique est élevée et la demi-vie plasmatique après administration intraveineuse est de 2 à 3 heures.

Effets indésirables

Les effets indésirables listés dans le tableau ci-dessous sont classés par classes de système d'organes et par fréquence.
Les fréquences sont définies ainsi : très fréquent ≥1/10 ; fréquent ≥ 1/100, < 1/10 ; peu fréquent ≥ 1/1000, < 1/100 ; rare ≥ 1/10000, < 1/1000 ; très rare < 1/10000 ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe d'organes
Réaction indésirable
Fréquence
Infections et Infestations
Candidose oropharyngée**
Fréquent
Affections endocriniennes
Signes ou symptômes d'effets glucocorticoïdes systémiques tels que : syndrome de Cushing, inhibition des fonctions surrénaliennes, retard de croissance, diminution de la densité minérale osseuse
Très rare
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Contractures musculaires
Peu fréquent
Classe d'organes
Réaction indésirable
Fréquence
Affections oculaires
Cataracte, vision floue
Glaucome
Peu fréquent
Très rare
Affections psychiatriques
hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil,
anxiété*,
dépression*, agressivité,
troubles du comportement (principalement chez l'enfant).
Peu fréquent
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Toux
Dysphonie***
Irritation de la gorge***
Raucité de la voix***
Bronchospasme paradoxal
Fréquent
Rare
Affections du système immunitaire
Réaction d'hypersensibilité immédiate et retardée, telle que : exanthème, urticaire, prurit, dermatite, angioedème et réaction anaphylactique
Rare
Affections du système nerveux
Tremblements
Peu fréquent
* Un pool d'études cliniques regroupant 13119 patients traités par budésonide inhalé et 7278 patients recevant un placebo a été analysé. La fréquence de l'effet indésirable anxiété a été de 0,52% dans le groupe sous budésonide inhalé et de 0,63% dans le groupe sous placebo. L'effet indésirable dépression est apparu avec une fréquence de 0,67% dans le groupe sous budésonide inhalé et de 1,15% dans le groupe sous placebo.
** Cédant le plus souvent spontanément ou à un traitement approprié et il est exceptionnel qu'elle nécessite l'arrêt la corticothérapie par voie inhalée. Son risque d'apparition augmente avec la dose utilisée et le nombre de prises. Il peut être prévenu par rinçage de la bouche à l'eau après inhalation.
*** Ces effets peuvent être prévenus par rinçage de la bouche à l'eau après inhalation.
Description de certains effets indésirables particuliers
Des effets indésirables systémiques liés aux glucocorticostéroïdes peuvent apparaître lors d'un traitement par glucocorticostéroïdes inhalés. Ces signes et symptômes systémiques sont probablement dépendants de la dose reçue, de la durée d'exposition au traitement, de la prise de corticoïdes antérieure ou concomitante et de la sensibilité individuelle du patient.
Ont été décrits avec la corticothérapie par voie inhalée des observations d'amincissement cutané, d'hématomes sous-cutanés, de dépression des fonctions surrénaliennes biologiques (diminution du cortisol plasmatique et de la cortisolurie des 24 heures) et de raréfaction du tissu osseux. Les conséquences cliniques d'une administration à long terme notamment sur le tissu osseux et la croissance ne sont pas clairement établies.
L'administration de fortes doses au long cours peut donc nécessiter une surveillance en particulier chez les enfants et les sujets âgés. En l'état actuel des connaissances, bien que la recherche de la posologie minimale efficace soit toujours recommandée, le risque à considérer en priorité est celui d'un contrôle insuffisant de l'asthme et devra toujours être pesé face à celui du retentissement systémique.

Contre-indications

Intolérance à ce médicament (survenue de toux ou de bronchospasme après inhalation du produit). Dans ce cas, il conviendra d'interrompre ce traitement et de prescrire d'autres thérapeutiques ou d'autres formes d'administration.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Les études précliniques menées chez l'animal ont mis en évidence un effet malformatif. Cependant, les résultats d'études épidémiologiques prospectives menées ainsi que les données mondiales post commercialisation n'ont pas mis en évidence d'augmentation du risque d'effet indésirable pour le fœtus ou le nouveau-né lors de l'utilisation de budésonide inhalé pendant la grossesse. Il est par ailleurs important pour la mère et pour l'enfant d'obtenir un contrôle des symptômes de l'asthme par un traitement adéquat de la pathologie pendant la grossesse.
Comme pour les autres médicaments pris pendant la grossesse, Acorspray ne doit être utilisé que si les bénéfices escomptés du traitement sont supérieurs aux risques potentiels.
Allaitement
Les corticoïdes sont excrétés dans le lait maternel.
Les données disponibles semblent montrer une bonne tolérance pour l'enfant; cependant, le retentissement biologique ou clinique d'un traitement maternel de longue durée n'est pas évalué à ce jour.

Surdosage

L'emploi de ce médicament à des doses très supérieures aux doses recommandées est le reflet d'une aggravation de l'affection respiratoire nécessitant une consultation rapide pour réévaluation thérapeutique.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations déconseillées
Il est prévu que l'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d'effets secondaires systémiques. L'association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
Associations à prendre en compte
ritonavir, nelfinavir, kétoconazole, itraconazole
Augmentation des concentrations plasmatiques du budésonide par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur enzymatique, avec risque d'apparition d'un syndrome cushingoïde.
Attention, les résultats du test à l'ACTH réalisé pour détecter une insuffisance hypophysaire peuvent être incorrects en raison d'une possible inhibition de la fonction surrénalienne (valeurs basses).

Mises en garde et précautions

Prévenir le patient que ce médicament n'est pas destiné à juguler une crise d'asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de la maladie asthmatique devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement et aux doses prescrites, et dont les effets sur les symptômes de l'asthme ne se feront sentir qu'au bout de quelques jours à quelques semaines.
Si en dépit d'un traitement bien conduit une dyspnée paroxystique survient, on doit avoir recours à un bronchodilatateur bêta-2 mimétique par voie inhalée d'action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes aigus. Il conviendra d'en informer le patient et de lui préciser qu'une consultation médicale immédiate est nécessaire si, dans ce cas, le soulagement habituellement obtenu n'est pas rapidement observé après inhalation du bronchodilatateur bêta-2 mimétique.
Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de sa consommation en bronchodilatateurs bêta-2 mimétiques d'action rapide et de courte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs du débit-mètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent irrégulières) une décompensation de sa maladie et la possibilité d'une évolution vers un asthme aigu grave (état de mal asthmatique).
Le médecin devra également prévenir le patient de la nécessité, dans ce cas, d'une consultation immédiate. La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.
Le patient doit être averti que l'amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier à l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée, sans avis médical.
La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée à long terme doit être surveillée régulièrement. En cas de ralentissement de la croissance, le traitement devra être réévalué en vue de réduire les doses du corticoïde inhalé. Il conviendra de soigneusement peser les bénéfices attendus d'une corticothérapie face aux risques éventuels de ralentissement de la croissance. L'avis d'un spécialiste pneumopédiatre peut être requis.
Des données limitées issues d'études cliniques à long terme suggèrent que la plupart des enfants et des adolescents traités par du budésonide inhalé atteindront leur taille adulte prédite. Toutefois, il a été observé un ralentissement initial léger transitoire de la croissance (environ 1 cm) généralement pendant la première année de traitement.
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.
En cas de déstabilisation de l'asthme, ou de contrôle insuffisant des exacerbations d'asthme malgré des doses maximales de corticoïdes par voie inhalée, un traitement par corticothérapie par voie générale en cure courte doit être envisagé. Il est alors nécessaire de maintenir la corticothérapie inhalée associée au traitement par voie générale.
Des effets systémiques peuvent apparaître lors de traitement au long cours avec des doses élevées de corticoïdes par voie inhalée. Le risque de retentissement systémique reste néanmoins moins important avec les corticoïdes inhalés qu'avec les corticoïdes oraux. Les effets systémiques possibles sont syndrome de Cushing ou symptômes cushingoïdes, amincissement cutané, hématomes sous cutanés, insuffisance surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densité osseuse, cataracte et glaucome et plus rarement, troubles psychologiques et du comportement comprenant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l'enfant). Il convient donc de toujours veiller à rechercher la posologie minimale efficace permettant de maintenir le contrôle de l'asthme.
L'administration conjointe de corticoïdes par voie inhalée chez les asthmatiques sous corticothérapie orale au long cours (patients corticodépendants) ne dispense pas des précautions nécessaires lors d'une réduction des doses de corticoïde par voie orale. Celles-ci seront diminuées très progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l'apparition de signes d'insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l'arrêt de la corticothérapie par voie générale.
Les patients devront être informés que ce médicament contient de faibles quantités d'éthanol et de glycérol. Toutefois, aux posologies usuelles, les quantités d'éthanol et de glycérol sont négligeables.
Comme avec d'autres produits inhalés, l'augmentation du sifflement bronchique témoignant d'un bronchospasme à la suite de l'inhalation de la solution, doit conduire à l'arrêt du traitement par Acorspray et à un examen clinique du patient. Le traitement devra être réévalué pour envisager le cas échéant, une thérapeutique alternative.
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

Acorspray solution.Comment utiliser,posologie,mode d'emploi et contre-indications.Les analogues- Medzai.net

L'accès aux informations contenues dans ce Site est ouvert à tous les professionnels de santé.
Les informations données sur le site le sont à titre purement informatif.
Toutefois l'utilisateur exploite les données du site Medzai.net sous sa seule responsabilité : ces informations ne sauraient être utilisées sans vérification préalable par le l’internaute et Medzai.net ne pourra être tenue pour responsable des conséquences directes ou indirectes pouvant résulter de l'utilisation, la consultation et l'interprétation des informations fournies.

Repertoire des medicaments - Medzai.net, © 2016-2019