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Actifed rhume jour et nuit - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Actifed rhume jour et nuit appartient au groupe appelés médicaments pour le traitement symptomatique des Affections aiguës des voies respiratoires supérieures. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R01BA52.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

JOHNSON & JOHNSON SANTE BEAUTE FRANCE (FRANCE) - Actifed rhume jour et nuit - comprimé et comprimé - 500 mg+25 mg+500 mg+60 mg - - 2001-08-08


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Actifed rhume jour et nuit  comprimé et comprimé JOHNSON & JOHNSON SANTE BEAUTE FRANCE (FRANCE) Posologie et mode d

Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé et comprimé - 500 mg+25 mg+500 mg+60 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Actifed rhume jour et nuit enregistré en France

Actifed rhume jour et nuit comprimé et comprimé

Actifed rhume jour et nuit  comprimé et comprimé JOHNSON & JOHNSON SANTE BEAUTE FRANCE (FRANCE)
JOHNSON & JOHNSON SANTE BEAUTE FRANCE (FRANCE)
Dosage: 500 mg+25 mg+500 mg+60 mg

Composition et Présentations

PARACÉTAMOL500 mg
CHLORHYDRATE DE DIPHÉNHYDRAMINE25 mg
PARACÉTAMOL500 mg
CHLORHYDRATE DE PSEUDOÉPHÉDRINE60 mg

Posologie et mode d'emploi Actifed rhume jour et nuit comprimé et comprimé

Posologie
RESERVE A L'ADULTE ET A L'ADOLESCENT DE PLUS DE 15 ANS
Dans la journée : 1 comprimé blanc, à renouveler si nécessaire au bout de 4 heures minimum, sans dépasser 3 comprimés par jour.
Le soir au coucher : 1 comprimé bleu si nécessaire.
Le comprimé est à avaler tel quel avec une boisson (par exemple eau, lait, jus de fruit).
En l'absence d'amélioration au bout de 4 jours de traitement, il est nécessaire de prendre un avis médical.
Insuffisance rénale :

Comment utiliser Actifed rhume jour et nuit Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Actifed rhume jour et nuit

Indications

Traitement au cours des rhumes de l'adulte et de l'adolescent de plus de 15 ans :
des sensations de nez bouché,
de l'écoulement nasal clair,
des maux de tête et/ou fièvre.

Pharmacodynamique

Ce médicament associe un antalgique antipyrétique le paracétamol, un antihistaminique la diphénhydramine et un vasoconstricteur la pseudoéphédrine.
Paracétamol
Le paracétamol est un antalgique à action centrale non-opiacé, non-salicylique. Le paracétamol a une activité analgésique/antipyrétique cliniquement prouvée. L'analgésie serait induite par élévation du seuil de la douleur et l'action antipyrétique serait provoquée par action sur le centre thermorégulateur hypothalamique.
Des études de dose unique (12,5 mg/kg) de paracétamol chez des enfants fébriles ont montré un début de réduction de la fièvre dans les 15 à 30 minutes.
Diphénhydramine
La diphénhydramine est une éthanolamine et un antagoniste anti-H1 de première génération. C'est un inhibiteur réversible, compétitif de l'histamine se liant au récepteur H1. Les antagonistes anti-H1, en particulier les éthanolamines, ont une activité antihistaminique significative, une activité antimuscarinique et également des propriétés sédatives.
Le mécanisme sédatif de la diphénhydramine semble résulter de l'antagonisme de la diphénhydramine intacte avec les récepteurs de l'histamine centrale et cholinergiques.
Pseudoéphédrine
La pseudoéphédrine est un médicament sympathomimétique qui a une faible activité agoniste directe au niveau des récepteurs α- et ß-adrénergiques. Son mécanisme principal est une activité indirecte sur le système de récepteurs adrénergiques dans lequel la pseudoéphédrine déplace la norépinéphrine des vésicules de stockage dans les neurones présynaptiques. La noradrénaline est libérée dans la synapse neuronale dans laquelle elle peut librement activer les récepteurs α -adrénergiques post-synaptiques. La stimulation des récepteurs α1-adrénergiques situés sur les vaisseaux sanguins de la muqueuse nasale (veinules post-capillaires) entraîne une vasoconstriction, une diminution du volume sanguin et une diminution du volume de la muqueuse nasale (décongestion nasale). La constriction des vaisseaux sanguins permet de réduire la fluidité au niveau du nez, de la gorge et des parois sinusales, qui se traduit par une diminution de l'inflammation des membranes ainsi qu'une diminution de la production de mucus. Ainsi, par la constriction des vaisseaux sanguins, principalement de ceux qui sont situés dans les voies nasales, la pseudoéphédrine provoque une diminution de la congestion nasale.

Pharmacocinétique

Du paracétamol :
Absorption
L'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide, à partir du tractus gastro-intestinal, principalement au niveau de l'intestin grêle. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes moins d'1 heure après ingestion.
Bien que les concentrations maximales de paracétamol soient retardées lorsqu'il est administré avec de la nourriture, le degré d'absorption n'est pas affecté. Le paracétamol peut être pris indépendamment des heures de repas.
Distribution
Le paracétamol se distribue rapidement et largement dans tous les tissus, sauf dans la graisse. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. Son volume de distribution apparent est de 0,7 à 1 L/kg chez l'enfant et l'adulte. La liaison aux protéines plasmatiques est faible (10 % à 25 %).
Biotransformation
Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P 450, est la formation d'un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine), qui, dans les conditions normales d'utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche, lors d'intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée. Le principal isoenzyme du cytochrome P450 impliqué in vivo semble être le CYP2E1, bien que le CYP1A2 et CYP3A4 aient été considérées comme voies mineures sur la base des données microsomales in vitro. Par la suite, il a été démontré une contribution négligeable in vivo des deux isoenzymes CYP1A2 et CYP3A4.
Chez les adultes, la majorité de paracétamol est conjugué avec l'acide glucuronique et, dans une moindre mesure, avec du sulfate. Les métabolites dérivés du glucuronide, du sulfate, et du glutathion n'ont pas d'activité biologique. Chez les prématurés, les nouveau-nés, les nourrissons et les jeunes, le conjugué de sulfate prédomine. Chez les adultes présentant une insuffisance hépatique de différents niveaux de gravité et de différentes étiologies, plusieurs études sur le métabolisme ont démontré que la biotransformation du paracétamol est similaire à celle des adultes en bonne santé, mais un peu plus lente. Surtout, l'administration quotidienne consécutive à 4 g par jour induit une glucuronidation (voie non toxique) chez des adultes sains et chez les insuffisants hépatiques, entraînant une augmentation de la clairance totale de paracétamol au fil du temps et une accumulation plasmatique limitée.
Elimination
L'élimination est essentiellement urinaire. 90% de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (45 à 60%) et sulfoconjuguée (25 à 35%), de thiols (5 à 10%) comme la cystéine et les métabolites de mercapturate, de catéchols (3-6%) qui sont excrétés dans les urines. Moins de 5% est éliminé sous forme inchangée.
La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures à 3 heures chez l'adulte. Il faut approximativement 1 heure de plus chez les patients cirrhotiques.
Variations physiopathologiques :
Insuffisance rénale : en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l'élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.
Sujet âgé : la capacité de conjugaison n'est pas modifiée.
De la pseudoéphédrine :
Absorption
La pseudoéphédrine est rapidement absorbée par le tractus gastro-intestinal. La biodisponibilité orale de la pseudoéphédrine est élevée, telle que déterminée par les collectes d'urine, de plus de 96% des doses administrées.
Lorsque la pseudoéphédrine est prise après un repas riche en graisses, le taux d'absorption est diminué, ce qui entraîne environ une heure de retard dans l'atteinte des concentrations maximales.
Distribution
Le volume apparent de distribution de la pseudoéphédrine est de 2,3 à 3,2 L/kg. Jusqu'à 0,7% d'une dose unique de 60 mg de pseudoéphédrine peut être distribué dans le lait maternel sur 24 heures. Les concentrations de pseudoéphédrine dans le lait maternel sont 2 à 3 fois plus élevées que celles dans le plasma.
Biotransformation
Chez les adultes, seule une fraction mineure de la pseudoéphédrine est métabolisée dans le foie. Environ 1% à 6,2% d'une dose subit une N-déméthylation en métabolite, la norpseudoéphédrine, qui est excrétée dans l'urine.
Elimination
L'élimination de la pseudoéphédrine est essentiellement rénale, principalement sous forme inchangée (43 à 96% en 24 heures). La pseudoéphédrine administrée par voie orale a une demi-vie d'élimination chez l'adulte comprise entre 5,5 et 7,0 heures. La clairance orale de la pseudoéphédrine est d'environ 7,3 à 7,3 Ll/min/kg. Cependant une diminution de la fonction rénale peut entraîner une diminution de la clairance dans la mesure où la pseudoéphédrine est principalement excrétée sous forme inchangée dans les urines.
Le pH urinaire affecte la demi-vie d'élimination et la clairance de la pseudoéphédrine en raison de l'importance de la réabsorption dans les tubules rénaux à un pH alcalin ; la réabsorption rénale est négligeable à pH acide.
De la diphénhydramine :
Absorption
La diphénhydramine est bien absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal atteignant des concentrations plasmatiques maximales de de 47 à 153 ng/mlentre 1,5 et 4 heures après administration orale d'une dose unique de 50 mg chez l'adulte.
Distribution
La diphénhydramine est largement distribuée dans tout le corps, notamment le système nerveux central. Le volume de distribution ajusté par le poids corporel pour la diphénhydramine est important : 14,0 L/kg (38 %) chez l'adulte, 16,0 (32 %) chez l'adolescent, et 19,5 (28 %) chez l'enfant. La diphénhydramine se lie fortement aux protéines. Chez l'adulte présentant une pathologie hépatique, la liaison aux protéines est plus faible, bien que le volume de distribution soit comparable à celui des adultes sains.
Biotransformation
La diphénhydramine subit un effet de premier passage hépatique avec une biodisponibilité absolue de 72 % ± 8 %. Elle est largement métabolisée dans le foie par déméthylation en N-déméthyl diphénhydramine (DMPD), et la teneur en DMDP mesurée dans le plasma est hautement corrélée avec la clairance de la diphénhydramine. La DMDP est ensuite déméthylée en N,N-didéméthyl diphénhydramine. Le N,N-didéméthyl diphénhydramine est ensuite métabolisé par déamination oxydative en acide diphénylméthoxyacétique.
Elimination
Des demi-vies d'élimination moyennes comprises entre 8,5 et 11,5 heures chez l'adulte ont été rapportées dans des études au cours desquelles des échantillons sanguins ont été prélevés jusqu'à 24 à 72 heures. La demi-vie est augmentée de 13,6 ± 4,2 h chez les sujets âgés et de 15,2 ± 1,5 h chez des patients atteints de cirrhose hépatique. L'élimination est principalement urinaire. On retrouve 5 à 15 % de diphénhydramine sous forme inchangée et 50 à 65 % sous forme de métabolites conjugués.

Effets indésirables

Les effets indésirables identifiés lors d'essais cliniques et lors de l'utilisation post-commercialisation de la diphénhydramine, du paracétamol et de la pseudoéphédrine ou de leur association sont décrits par système organe dans le tableau, ci-dessous.
La fréquence des effets indésirables est définie en utilisant la convention suivante :
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥1/100, < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100)
Rare (≥ 1/10000, < 1/1000)
Très rare (< 1/10000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Fréquence
Pseudoéphédrine
Paracétamol
Diphénhydramine
Paracétamol + Diphénhydramine
Pseudoéphédrine + Diphénhydramine
Pseudoéphédrine + Paracétamol + Diphénhydramine
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquence indéterminée
Anémie hémolytique
Leucopénie
Neutropénie
Thrombopénie
Affections du système immunitaire
Rare
Réactions d'hypersensibilité à type de choc anaphylactique*
Choc anaphylactique
Œdème de Quincke*
Eczéma
Érythème*
Purpura
Urticaire*
Rash cutané*
Affections psychiatriques
Fréquent
Insomnie
Nervosité
Fréquence indéterminée
Anxiété**
Nervosité
Agitation
Troubles du comportement**
Etat confusionnel
Hallucinations
Convulsions**
Hallucinations visuelles**
Affections du système nerveux
Très fréquent
Somnolence
Fréquent
Vertiges
Fréquence indéterminée
Accidents vasculaires cérébraux hémorragiques, exceptionnellement chez les patients ayant utilisé des spécialités à base de chlorhydrate de pseudoéphédrine : ces accidents vasculaires cérébraux sont apparus lors de surdosage ou de mésusage chez des patients présentant des facteurs de risques vasculaires.
Sédation
Accidents vasculaires ischémiques
Hypotension
orthostatique
Céphalées
Effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l'accommodation, mydriase, palpitations, risque de rétention urinaire et de dysurie.
Convulsions
Troubles de l'équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration, plus fréquents chez le sujet âgé.
Incoordination motrice
Tremblements
Affections oculaires
Fréquence indéterminée
Crise de glaucome par fermeture d'angle
Affections cardiaques
Fréquence indéterminée
Palpitations
Tachycardie
Arythmie
Infarctus du myocarde
Affections vasculaires
Fréquence indéterminée
Hypertension (poussée hypertensive)
Hypotension
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Nausées
Sécheresse buccale
Fréquence indéterminée
Vomissements
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquence indéterminée
Pustulose exanthématique aiguë généralisée
Rash cutané
Erythème
Prurit
Angio-œdème
Urticaire
Sueurs
Exanthème
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquence indéterminée
Dysurie (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques)
Rétention urinaire (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Asthénie
Investigations
Fréquence indéterminée
Elévation des transaminases
* Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.
** Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de contribuer à un surdosage ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer à la survenue de ces effets .

Contre-indications

Chez l'enfant de moins de 15 ans.
En cas d'antécédents d'accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque susceptibles de favoriser la survenue d'accident vasculaire cérébral, en raison de l'activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur.
En cas d'hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par le traitement.
En cas d'insuffisance coronarienne sévère.
En cas de risque de glaucome par fermeture de l'angle.
En cas de risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.
En cas d'antécédents de convulsions.
En cas d'insuffisance hépatocellulaire en raison de la présence de paracétamol.
En cas d'allaitement .
En association avec les IMAO irréversibles, ou dans les 2 semaines suivant leur arrêt, en raison du risque d'augmentation de la pression artérielle, d'hypertension paroxystique et d'hyperthermie pouvant être fatale .
En association aux sympathomimétiques à action indirecte : vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu'ils soient administrés par voie orale ou nasale [bupropion, cafédrine, phényléphrine, pseudoéphédrine, éphédrine, théodrénaline] ainsi que méthylphénidate, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives .
En association aux sympathomimétiques de type alpha : vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu'ils soient administrés par voie orale ou nasale [étiléfrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane] ainsi que midodrine, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives .
L'association de deux décongestionnants est contre-indiquée, quelle que soit la voie d'administration (orale et/ou nasale) : une telle association est inutile et dangereuse et correspond à un mésusage.
Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE pendant la grossesse .

Grossesse/Allaitement

La présence de pseudoéphédrine parmi les constituants conditionne la conduite à tenir pendant la grossesse et l'allaitement.
Il n'existe pas d'études adéquates et bien contrôlées chez les femmes enceintes ou allaitantes réalisées avec l'association de diphénhydramine, paracétamol et pseudoéphédrine.
Grossesse
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, les études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif lié à l'utilisation de la pseudoéphédrine. Cependant, par mesure de prudence et compte tenu des puissantes propriétés vasoconstrictives de ce médicament, son utilisation est déconseillée pendant la grossesse.
En cas de grossesse, il faut demander conseil à son médecin.
Allaitement
La pseudoéphédrine passe dans le lait maternel. Compte tenu des possibles effets cardio-vasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l'allaitement.
Sur 24 heures, jusqu'à 0,7% d'une dose unique de 60 mg de pseudoéphédrine peut passer dans le lait maternel. Les concentrations de pseudoéphédrine dans le lait maternel sont 2 à 3 fois plus élevées que dans le plasma. Ce profil de concentration lait/plasma suggère une faible liaison aux protéines, bien qu'aucune donnée sur la liaison aux protéines plasmatiques chez l'homme ne soit disponible. Des données issues d'une étude sur des mères allaitantes prenant 60 mg de pseudoéphédrine toutes les 6 heures suggèrent que 2,2 à 6,7 % de la dose quotidienne maximale (240 mg) pourraient être administrés à l'enfant allaité.

Surdosage

Lié à la pseudoéphédrine
Le surdosage en pseudoéphédrine peut entraîner : vomissements, symptômes sympathomimétiques notamment stimulation du système nerveux central, mydriase, anxiété, agitation, hallucinations, convulsions, tachycardie, hypertension, bradycardie réflexe. D'autres effets peuvent inclure des troubles du rythme, une hémorragie cérébrale, un infarctus du myocarde, une psychose, un infarctus ischémique de l'intestin, délire, des troubles du comportement et un accident vasculaire cérébral.
Des cas de somnolence ont été rapportés en cas de surdosage chez l'enfant.
Lié à la diphénhydramine
Le surdosage en diphénhydramine peut entraîner : convulsions (surtout chez l'enfant), psychoses, troubles de la conscience, coma, syndrome anticholinergique (tels que mydriase, tachycardie), insuffisance respiratoire et rhabdomyolyse.
Lié au paracétamol
Le risque d'une intoxication peut être particulièrement plus élevée chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez qui elle peut être mortelle.
Symptômes :
Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.
Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chez l'adulte et 150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l'enfant, provoque une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et à la mort.
Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.
Conduite d'urgence
Transfert immédiat en milieu hospitalier.
Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol.
Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.
Acidifier les urines en donnant du chlorure d'ammonium (pour augmenter l'élimination de la pseudoéphédrine).
Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussi précoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voie orale si possible avant la dixième heure.
Traitement symptomatique.
TENIR HORS DE LA PORTEE DES ENFANTS. EN CAS DE SURDOSAGE, DEMANDEZ DE L'AIDE A UN MEDECIN OU CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN CENTRE ANTIPOISON.

Interactions avec d'autres médicaments

Liées à la présence de paracétamol :
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique.
Association nécessitant des précautions d'emploi
+ Antivitamines K
Risque d'augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.
Liées à la présence de pseudoéphédrine :
Associations contre-indiquées
+ IMAO irréversibles (iproniazide)
Hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de la durée d'action de l'IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l'arrêt de l'IMAO.
+ Autres sympathomimétiques indirects (bupropion, cafédrine, éphédrine, méthylphénidate, phényléphrine, pseudoéphédrine, théodrénaline)
Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.
+ Sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale) (étiléfrine, midodrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Associations déconseillées
+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ IMAO-A réversibles (bleu de méthylène, linézolide, moclobémide)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Association faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anesthésiques volatils halogénés (desflurane, halothane, isoflurane, méthoxyflurane, sévoflurane)
Poussée hypertensive peropératoire.
En cas d'intervention programmée, il est préférable d'interrompre le traitement quelques jours avant l'intervention.
Liées à la présence de DIPHENHYDRAMINE :
+ Autres médicaments atropiniques
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale.
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machine.
Associations déconseillées (cf. 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
+ Oxybate de sodium
Majoration de la dépression centrale.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

Mises en garde et précautions

Si les symptômes persistent au-delà de 4 jours ou s'ils s'aggravent, fièvre élevée ou persistante, survenue de signes de surinfection ou si de nouveaux symptômes apparaissent, une réévaluation du traitement doit être faite et le patient doit arrêter le traitement et consulter un médecin.
En raison de la présence de pseudoéphédrine :
Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée du traitement de 4 jours, les contre-indications .
Les patients doivent être informés que la survenue d'une hypertension artérielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque, de nausées ou de tout signe neurologique (tels que l'apparition ou la majoration de céphalées) impose l'arrêt du traitement.
Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en cas de maladies cardiovasculaires préexistantes, en particulier en cas de maladie coronarienne et d'hypertension artérielle.
Les patients souffrant de maladie thyroïdienne, de psychose, de diabète ou d'une diminution de la fonction rénale ou de difficulté à uriner liée à une hypertrophie de la prostate ne doivent pas prendre de pseudoéphédrine sauf sur avis médical.
La prise de ce médicament est déconseillée en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives lié à son activité sympathomimétique indirecte avec les médicaments suivants :
IMAO-A réversible, y compris le linézolide et le bleu de méthylène,
alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride ou pergolide) ou vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine ou méthylergométrine),
Des troubles neurologiques à type de convulsions, d'hallucinations, de troubles du comportement, d'agitation, d'insomnie ont été décrits, plus fréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs par voie systémique, en particulier au cours d'épisodes fébriles ou lors de surdosages.
Par conséquent, il convient notamment :
de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicaments susceptibles d'abaisser le seuil épileptogène tels que : dérivés terpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux... ou en cas d'antécédents convulsifs ;
de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée, et d'informer le patient des risques de surdosage en cas d'association avec d'autres médicaments contenant des vasoconstricteurs.
En raison de la présence de paracétamol :
Pour éviter un risque de surdosage : vérifier l'absence de paracétamol dans la composition d'autres médicaments, et ne pas utiliser avec tout autre produit contenant du paracétamol. La prise d'une dose supérieure à la dose recommandée (surdosage) peut conduire à des lésions hépatiques. En cas de surdosage, une assistance médicale immédiate est essentielle même en l'absence de signes et symptômes.
Chez l'adulte et l'enfant de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 3 GRAMMES PAR JOUR .
Les personnes souffrant d'alcoolisme chronique doivent consulter un médecin avant de prendre du paracétamol ou un autre analgésique ou antipyrétique (médicament pour adultes).
Les patients présentant une pathologie hépatique doivent consulter un médecin avant de prendre ce médicament.
Des cas de réactions cutanées sévères comme une pustulose exanthématique aiguë généralisée, un syndrome de Stevens-Johnson, et une nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) ont été très rarement rapportés chez des patients prenant du paracétamol. Les patients doivent être informés des signes de ces réactions cutanées sévères, et la prise du médicament doit être interrompue à la première apparition de rash cutané ou de tout autre signe d'hypersensibilité.
En raison de la présence de diphénhydramine :
La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l'oxybate de sodium .
Ce médicament peut entraîner une somnolence .
Du fait de la présence de diphénhydramine, il est déconseillé de prendre pendant le traitement des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool ou des sédatifs (barbituriques en particulier) ou des tranquillisants car ils potentialisent l'effet sédatif des antihistaminiques .
Il faut consulter un médecin avant de prendre ce médicament en concomitance avec un inhibiteur du système nerveux central.
Ne pas utiliser un autre médicament contenant de la diphénhydramine, même sous forme topique.
Les patients présentant des troubles respiratoires comme un emphysème, une bronchite chronique, un asthme aigü ou chronique, ou un glaucome doivent consulter un médecin avant de prendre de la diphénhydramine.
Les patients présentant des difficultés à uriner en raison d'une hypertrophie de la prostate doivent consulter un médecin avant de prendre de la diphénhydramine ou de la pseudoéphédrine.
La surveillance du traitement doit être renforcée dans les cas suivants :
chez le sujet âgé présentant :
une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation,
une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),
une hypertrophie prostatique,
en cas d'insuffisance rénale en raison du risque d'accumulation.
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que la pseudoéphédrine peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.

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