La quantité de solution pénétrant dans la couche superficielle de la peau au cours d'un prick-test cutané est de l'ordre de 10-2 à 10-3 microlitre.
L'apparition dans les 20 minutes d'une démangeaison, d'une papule et d'un érythème local traduit la cinétique de la réponse cutanée induite par le prick-test et justifie le délai de lecture des résultats des tests.
Possibilité de légère douleur locale au point d'administration.
Dans de très rares cas, une réaction anaphylactique peut apparaitre après un test cutané réalisé avec un extrait allergénique. Aussi, le test avec le contrôle positif (à l'histamine) étant réalisé de façon concomitante avec les prick-tests à base d'allergènes, les séances de tests doivent être effectuées et interprétées par des médecins expérimentés disposant de tous les moyens nécessaires (incluant l'adrénaline injectable) au traitement des réactions systémiques qui pourraient survenir.
Les prick-tests cutanés utilisant les extraits allergéniques ne doivent pas être réalisés chez les patients traités par des béta-bloquants dans la mesure où de tels médicaments pourraient diminuer l'efficacité de l'adrénaline utilisée pour traiter un éventuel choc anaphylactique.
Les prick-tests cutanés ne doivent pas être réalisés pendant une exacerbation de l'allergie.
Les tests cutanés doivent être pratiqués sur une peau saine sinon ils peuvent être ininterprétables et risquent d'aggraver une dermatose préexistante. En cas de dermographisme, les résultats sont aléatoires et doivent être considérés comme ininterprétables.
En cas de curage ganglionnaire axillaire, il est préférable de réaliser les tests cutanés sur le bras opposé.
Cette solution contient du phénol. Elle n'est pas adaptée pour la réalisation de tests chez les patients présentant une hypersensibilité au phénol.