Associations contre-indiquées
+ IMAO non sélectifs Risque de collapsus per-opératoire. Arrêt de l'IMAO 15 jours avant l'anesthésie.
Associations déconseillées
+ Sympathomimétiques alpha et bêta Dopamine, adrénaline, nor-adrénaline pour action systémique par voie parentérale. Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
+ Sympathomimétiques bêta Isoprénaline. Troubles du rythme ventriculaire graves, par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Bêtabloquants Réduction des réactions cardio-vasculaires de compensation par les bêtabloquants (l'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par des bêta stimulants). En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêtabloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Isoniazide Potentialisation de l'effet hépatotoxique de l'isoniazide, avec formation accrue de métabolites toxiques de l'isoniazide. En cas d'intervention programmée, arrêter par prudence le traitement par l'isoniazide une semaine avant l'intervention et ne le reprendre que 15 jours après.
+ Adrénaline Pour action hémostatique locale par injections sous cutanée ou gingivale. Limiter l'apport, par exemple: moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez l'adulte.
+ Sympathomimétiques indirects Amphétamines et dérivés (anorexigènes, psychostimulants), éphédrine et dérivés. Poussée hypertensive per-opératoire. En cas d'intervention programmée, il est préférable d'interrompre le traitement quelques jours avant l'intervention.
Interférences médicamenteuses:
Action additive avec tous les médicaments dotés d'une action inotrope ou chronotrope négative.
Potentialisation des effets des myorelaxants: les curares non dépolarisants sont potentialisés d'une façon très importante par l'enflurane et doivent être administrés à des doses qui sont en moyenne la moitié des doses habituellement utilisées.
Association avec toute médication
Dans la plupart des cas où un traitement médicamenteux est indispensable, il n'y a pas lieu de l'arrêter avant l'anesthésie générale. Il suffit d'en informer l'anesthésiste.