Après injection intraveineuse, le pentétate de technétium [99mTc] (DTPA) est rapidement distribué dans le volume extra-cellulaire. Moins de 5 % de la dose injectée sont liés aux protéines plasmatiques. Un pourcentage négligeable de l'activité injectée de pentétate de technétium [99mTc] est lié aux globules rouges. Le pentétate de technétium [99mTc] (DTPA) ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique normale. Il diffuse faiblement dans le lait maternel.
La clairance plasmatique est multi-exponentielle et comprend une phase particulièrement rapide.
Le complexe reste stable in vivo : plus de 98 % de l'activité urinaire sont sous forme de chélate.
Environ 90 % de la dose injectée sont éliminés dans l'urine dans les 24 premières heures, principalement par filtration glomérulaire. Aucune rétention intraparenchymateuse rénale du produit n'a été mise en évidence.
La clairance rénale peut être diminuée chez les patients souffrant de maladies rénales.
Chez les individus présentant des oedèmes ou de l'ascite, la distribution de pentétate de technétium [99mTc] dans le volume extra-cellulaire peut être perturbée.
Lors de la scintigraphie pulmonaire de ventilation, après inhalation, le pentétate de technétium [99mTc] diffuse rapidement des alvéoles pulmonaires vers l'espace vasculaire ou il se dilue.
La demi-vie du pentétate de technétium [99mTc] dans le poumon est légèrement inférieure à une heure. La perméabilité de l'épithélium pulmonaire peut être modifiée par de nombreux facteurs, par exemple, chez les fumeurs.
Après administration orale, le pentétate de technétium [99mTc] ne passe pas la barrière digestive.
Pour tous les patients, l'exposition aux radiations ionisantes doit être justifiée par le bénéfice diagnostique attendu. La radioactivité administrée doit être telle que l'irradiation qui en découle soit aussi faible que possible, en gardant à l'esprit la nécessité d'obtenir le diagnostic requis.
L'exposition aux radiations ionisantes peut potentiellement induire des cancers ou développer des déficiences héréditaires. L'expérience montre que, pour ce qui est des examens diagnostiques en médecine nucléaire, la fréquence de ces effets indésirables est très faible en raison des faibles activités utilisées.
Pour la plupart des examens de médecine nucléaire à des fins de diagnostic, la dose de radiations délivrée (E : dose efficace) est inférieure à 20 mSv.
Quelques cas de réactions secondaires ont été rapportés : rougeurs, vertiges, dyspnée, démangeaisons, urticaire et hypotension.
4.4.1 Mise en garde
Ce produit est un médicament radiopharmaceutique.
Les produits radiopharmaceutiques ne peuvent être réceptionnés, utilisés et administrés que par des personnes autorisées dans des services agréés.
Leur réception, leur stockage, leur utilisation, leur transfert et leur élimination sont soumis aux réglementations et aux autorisations appropriées des autorités compétentes.
Les produits radiopharmaceutiques doivent être préparés de manière à satisfaire à la fois aux normes de radioprotection et de qualité pharmaceutique. Les précautions appropriées d'asepsie doivent être prises afin de satisfaire aux exigences des Bonnes Pratiques de Fabrication pharmaceutique.
4.4.2. Précautions particulières d'emploi
En cas d'altération de la fonction rénale, l'exposition aux radiations est accrue ; ceci est à prendre en compte dans l'estimation de l'activité à injecter.
Afin de diminuer la dose de radiation et l'accumulation de la radioactivité dans la vessie, il sera demandé au patient de boire abondamment et de vider sa vessie aussi souvent que possible dans les heures qui suivent l'administration.