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Belustine - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Belustine appartient au groupe appelés Nitrosourées.

Principe actif: LOMUSTINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

KYOWA KIRIN (ROYAUME-UNI) - Belustine 40 mg- gélule - 40 mg - - 1997-12-31


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • gélule - 40 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Le médicament Belustine enregistré en France

Belustine 40 mg gélule

KYOWA KIRIN (ROYAUME-UNI)
Dosage: 40 mg

Composition et Présentations

LOMUSTINE40 mg

Posologie et mode d'emploi Belustine 40 mg gélule

Posologie
La dose recommandée de BELUSTINE chez l'adulte et l'enfant est de 130 mg/m² en une seule prise par voie orale toutes les 6 semaines.
Chez les patients présentant une insuffisance médullaire la dose devra être réduite à 100 mg/m² toutes les 6 semaines.
Les doses de BELUSTINE ne devront être répétées qu'une fois les valeurs de l'hémogramme redevenues acceptables (taux de plaquettes supérieur à 100 000/mm3, taux de leucocytes supérieur à 4 000/mm3). Une numération de la formule sanguine sera effectuée toutes les semaines et le traitement suivant ne sera pas administré avant un délai de 6 semaines, du fait de la toxicité hématologique retardée et cumulative du produit.
Une fois la dose initiale administrée, les doses suivantes seront ajustées en fonction de la réponse hématologique du patient à la dose précédente. Le suivant peut servir de guide à l'ajustement.
Nadir après la dose précédente
% de la dose précédente à administrer
Leucocytes (/mm3)
Plaquettes (/mm3)
³4 000
³100 000
100 %
3 000‑3 999
75 000‑99 999
100 %
2 000‑2 999
25 000‑74 999
70 %
<2 000
<25 000
50 %
En cas d'utilisation concomitante de BELUSTINE avec des médicaments myélosuppresseurs, les doses de BELUSTINE doivent être ajustées en conséquence.
Population pédiatrique

Comment utiliser Belustine Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Belustine

Indications

Tumeurs cérébrales primitives et secondaires,
Cancers bronchopulmonaires épidermoïdes et à petites cellules,
Lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens,
Myélomes,
Mélanomes malins.
BELUSTINE est utilisée en mono ou en polychimiothérapie.

Pharmacocinétique

Les études de pharmacocinétique faites chez l'animal et chez l'homme en utilisant des échantillons de lomustine marquée au 14Csur les 3 groupements de la molécule (carbonyle, cyclohexyle et chloroéthyle) ont montré que :
l'absorption est rapide avec 70% de biodisponibilité. Les pics des taux sanguins de radioactivité sont observés après l'ingestion des dérivés marqués sur le cyclohexyle, le chloroéthyle et le carbonyle respectivement au bout de 3h, 4h et 1h ;
du fait de la forte lipophilie de ce médicament, la radioactivité apparaît rapidement dans le LCR (environ 30 minutes après l'absorption du produit). Les pics des taux obtenus dans le LCR coïncident avec ceux obtenus dans le sang. Avec le composé marqué sur le groupement chloroéthyle, le pic obtenu dans le LCR atteint le tiers de celui obtenu dans le sang ;
l'excrétion urinaire des produits marqués est pratiquement complète entre 48 et 72h (60% dans les urines de 48h) ;
il n'est retrouvé que de très faibles quantités de lomustine non modifiée dans le sang, le LCR ou l'urine ;
la métabolisation de lomustine est donc rapide et son activité se manifeste par l'intermédiaire de ses métabolites.

Effets indésirables

La fréquence et la sévérité des effets indésirables par classe de systèmes d'organes indiqués ci-dessous sont définies conformément à la convention suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, < 1/10), peu fréquent (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1000), très rare (< 1/10 000), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de système d'organe
Fréquence
Terme MedDRA
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)
Fréquence indéterminée
Leucémie aiguë, syndrome myélodysplasique
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent
Leucopénie
Fréquence indéterminée
Défaillance de la moelle osseuse, thrombopénie, anémie
Affections du système nerveux
Fréquence indéterminée
Coordination anormale, désorientation, léthargie, dysarthrie
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquence indéterminée
Fibrose pulmonaire, infiltration pulmonaire
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Rare
Nausées, vomissement
Stomatite
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée
Transaminases augmentées, bilirubinémie augmentée
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquence indéterminée
Alopécie
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquence indéterminée
Défaillance rénale, azotémie, atrophie rénale, lésion du rein
Investigations
Fréquence indéterminée
Phosphatase alcaline sanguine augmentée
Toxicité hématologique : la toxicité la plus fréquente et la plus sévère de la lomustine est une toxicité médullaire retardée. Elle survient habituellement 4 à 6 semaines après l'administration du produit et est dose-dépendante. La thrombopénie apparaît environ 4 semaines après l'administration de la lomustine et persiste une à deux semaines. La leucopénie apparaît environ 5 à 6 semaines après l'administration d'une dose et persiste 1 à 2 semaines. Environ 65 % des patients ayant reçu une dose de 130 mg/m² présentent un nombre de globules blancs inférieur à 5 000 globules blancs/mm3. 36 patients ont présenté un chiffre de globules blancs inférieur à 3 000/mm3. La thrombopénie est généralement plus sévère que la leucopénie. Toutefois, elles peuvent toutes deux se révéler dose-limitantes.
La lomustine est susceptible d'être à l'origine d'une toxicité médullaire cumulative se traduisant par une baisse plus importante et plus prolongée des différentes lignées de l'hémogramme à mesure que les traitements se répètent.
Des cas de leucémies aiguës et de myélodysplasies ont été rapportés chez les patients traités par nitroso-urées de manière prolongée.
Une anémie peut également survenir, mais elle est généralement moins fréquente et moins sévère que la thrombopénie ou la leucopénie.
Des cas d'agranulocytose ont été signalés en association avec d'autres chimiothérapies anticancéreuses.
Toxicité pulmonaire : de rares cas de toxicité pulmonaire à type d'infiltration et/ou de fibrose pulmonaire ont été rapportés avec la lomustine. Cette toxicité est apparue après un délai de 6 mois ou plus suite à l'instauration du traitement, avec des doses cumulatives de lomustine généralement supérieure à 1 100 mg/m². Un cas de toxicité pulmonaire à une dose cumulative de seulement 600 mg a été rapporté.
Chez des patients atteints de tumeurs intracrâniennes ayant reçu des nitroso-urées proches de la lomustine au cours de leur enfance et des premières années de leur adolescence, des cas de fibrose pulmonaire ont été rapportés jusqu'à 17 ans après la fin du traitement.
Toxicité rénale : des anomalies se traduisant par une diminution de la taille des reins, une azotémie progressive et une insuffisance rénale ont été rapportées chez les patients ayant reçu de fortes doses cumulatives après un traitement prolongé par lomustine et autres nitroso-urées proches de la lomustine. Des cas de lésion rénale chez des patients ayant reçu des doses totales inférieures ont parfois été également rapportés.
Troubles gastro-intestinaux : des nausées et des vomissements peuvent survenir 3 à 6 heures après la prise de lomustine, et durent habituellement moins de 24 heures. Leur fréquence et leur durée peuvent être diminuées par l'administration d'antiémétiques avant l'administration du produit, ainsi que par une administration de la lomustine à jeun.
Des stomatites ont parfois été signalées.
Toxicité hépatique : une forme réversible de toxicité hépatique, se traduisant par une élévation des transaminases, des phosphatases alcalines et de la bilirubine a été rapportée chez un faible pourcentage de patients sous lomustine.
Des cas d'ictère cholestatique, d'atteinte mixte et d'atteinte cytolytique ont également été signalés.
Effets sur les organes de reproduction : Aménorrhée, azoospermie.

Contre-indications

Allaitement.
En association avec un vaccin vivant atténué et jusqu'à au moins six mois après l'arrêt de la chimiothérapie
Une allergie au blé (autre que la maladie cœliaque).

Surdosage

Des cas de surdosage accidentel, parfois d'issue fatale, ont été rapportés avec la lomustine. Les cas de surdosage accidentel ont entraîné une toxicité médullaire, des douleurs abdominales, diarrhée, vomissements, anorexie, léthargie, vertiges, anomalies de la fonction hépatique, toux et essoufflement. Il faut donc effectuer quotidiennement des numérations sanguines pour guider d'éventuels gestes symptomatiques. Il n'existe pas d'antidote spécifique de la lomustine.
En cas de surdosage, il convient d'instaurer un traitement symptomatique assurant le maintien des fonctions vitales. La lomustine étant éliminée par voie urinaire, une hémodialyse est possible en cas de surdosage.

Interactions avec d'autres médicaments

Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.
Associations contre-indiquées
+ Vaccins vivants atténués
Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
L'association d'un cytotoxique avec un vaccin vivant atténué (VVA) est contre-indiqué pendant et jusqu'au moins six mois après l'arrêt de la chimiothérapie.
Associations déconseillées
+ Phénytoïne (et par extrapolation, fosphénytoïne)
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
+ Cimétidine
Avec la cimétidine utilisée à des doses supérieures ou égales à 800mg/J : peut se traduire par toxicité médullaire accrue (inhibition du métabolisme de la lomustine).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antivitamines K
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie. Contrôle plus fréquent de l'INR.
Associations à prendre en compte
+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, tacrolimus, sirolimus, temsirolimus)
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif

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