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Beta adalate - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Beta adalate appartient au groupe appelés Bêta-bloquants et inhibiteurs calciques. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C07FB03.

Principe actif: ATÉNOLOL + NIFÉDIPINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BAYER HEALTHCARE (FRANCE) - Beta adalate - gélule - 50 mg+20 mg - - 1987-10-15


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • gélule - 50 mg+20 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Beta adalate enregistré en France

Beta adalate gélule

BAYER HEALTHCARE (FRANCE)
Dosage: 50 mg+20 mg

Composition et Présentations

ATÉNOLOL50 mg
NIFÉDIPINE20 mg

Posologie et mode d'emploi Beta adalate gélule

Une gélule par jour. La plaquette thermoformée, avec identification aux jours de la semaine, permet une observance aisée du traitement. Plus rarement, si le contrôle tensionnel est insuffisant, la posologie pourra être augmentée à 1 gélule deux fois par jour.

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Beta adalate

Indications

Hypertension artérielle.

Pharmacodynamique

L'aténolol se caractérise par 3 propriétés pharmacologiques :
activité bêta-bloquante bêta 1 cardiosélective
effet anti-arythmique
absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomimétique intrinsèque).
La nifédipine inhibe à de très faibles concentrations la pénétration et la diffusion des ions calcium dans les cellules du muscle lisse.
Le calcium joue un rôle sur l'activation du couplage excitation-contraction. En inhibant le tonus artériel par ce mécanisme, la nifédipine entraîne une vasodilatation, en abaissant les résistances artériolaires et le niveau de pression artérielle.
Cette vasodilatation s'accompagne :
d'une augmentation du diamètre artériel,
d'une préservation, voire d'une augmentation des flux sanguins périphériques et des débits locorégionaux (rénal, cérébral),
d'une augmentation de la compliance artérielle (distensibilité).
En administration chronique :
il n'a pas été observé de variation nette du système rénine-angiotensine-aldostérone, ni de prise de poids sous traitement prolongé ; ces éléments sont en faveur d'une absence de rétention hydrosodée,
l'accélération de la fréquence cardiaque n'est pas observée,
en administration aiguë la réduction de pression artérielle est liée au niveau du taux plasmatique de nifédipine.

Pharmacocinétique

Lié à l'aténolol
Biodisponibilité d'environ 50 %, avec une très faible variabilité inter-individuelle.
La demi-vie d'élimination est de 9 heures mais l'activité antihypertensive couvre le nycthémère.
Le volume de distribution est d'environ 75 l/1,73 m² et la clairance rénale est de 100 ml/min/1,73 m².
La molécule est hydrophile et pénètre peu dans le LCR.
L'aténolol est lié aux protéines de façon négligeable (< 10 %). La fraction absorbée est excrétée pratiquement inchangée par le rein, ce qui nécessite un ajustement posologique chez l'insuffisant rénal .
L'aténolol traverse le placenta et se retrouve dans le sang du cordon (concentrations supérieures de 50 % à celle du sang maternel).
L'aténolol passe dans le lait où on le retrouve à une concentration trois à cinq fois supérieure à la concentration maternelle.
Lié à la nifédipine
Dans sa forme LP la nifédipine se trouve sous forme microcristalline à vitesse de dissolution lente. Sa résorption est donc plus lente que celle de la forme à libération immédiate.
Après administration orale, la nifédipine est presque entièrement absorbée (95 %). La concentration plasmatique est maximale 2 à 4 heures après l'administration.
Un « écrêtement » du pic de la concentration et un ralentissement de l'élimination par rapport à une forme à libération immédiate sont la conséquence de la réduction de vitesse de résorption. La demi-vie apparente d'élimination de la forme LP varie de 6 à 11 h.
La biodisponibilité absolue de la nifédipine administrée par voie orale est d'environ 50 % en raison d'un effet de premier passage hépatique. La prise simultanée de nourriture conduit à ralentir mais non à diminuer l'absorption.
La fixation protéique est de 90 à 95 %.
Chez l'homme, la nifédipine est presque entièrement métabolisée au niveau du foie en plusieurs métabolites inactifs.
80 à 90 % de la substance sont éliminés par le rein, plus de 90 % de cette quantité se retrouvent dans les urines des 24 heures ; 15 % environ sont éliminés par les fèces.
Il n'y a donc pas d'accumulation de la molécule dans l'organisme après prise répétée de la forme LP.
La nifédipine n'est pas dialysable.

Effets indésirables

Les effets indésirables suivants, mentionnés par classe de systèmes d'organes, ont été rapportés avec les fréquences suivantes : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000).
Classe de systèmes d'organes
Fréquence
Effet indésirable
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare
Thrombopénie*
Fréquence indéterminée
Agranulocytose**, leucopénie**, purpura
Affections du système immunitaire
Peu fréquent
Réaction allergique**, œdème allergique (y compris œdème laryngé)**
Fréquence indéterminée
Réaction anaphylactique/anaphylactoïde**
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminée
Hyperglycémie**
Affections psychiatriques
Peu fréquent
Troubles du sommeil du type de ceux observés avec d'autres bêtabloquants*, réactions d'anxiété**, troubles du sommeil**
Rare
Modifications de l'humeur (y compris dépression)*, cauchemars*, confusion*, psychoses et hallucinations*
Affections du système nerveux
Fréquent
Céphalées**
Peu fréquent
Vertige**, migraine**, étourdissements**, tremblement**, syncope**
Rare
Etourdissements*, céphalées*, paresthésie*, Par-/dysesthésie**
Fréquence indéterminée
Hypoesthésie**, somnolence**, étourdissements, céphalées
Affections oculaires
Peu fréquent
Troubles visuels**
Rare
Sécheresse oculaire*, troubles visuels*
Fréquence indéterminée
Douleur oculaire**
Affections cardiaques
Fréquent
Bradycardie*
Peu fréquent
Tachycardie**, palpitations**
Rare
Détérioration d'une insuffisance cardiaque*, précipitation d'un bloc conductif cardiaque*
Fréquence indéterminée
Douleurs thoraciques (angor)**, bouffées vasomotrices, œdème
Affections vasculaires
Fréquent
Refroidissement des extrémités*, vasodilatation**
Peu fréquent
Hypotension**
Rare
Hypotension posturale pouvant être associée à une syncope*, aggravation d'une claudication intermittente existante chez des patients sujets au phénomène de Raynaud*
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent
Epistaxis**, congestion nasale**
Rare
Bronchospasme possible chez des patients avec un asthme bronchique ou un antécédent de manifestations asthmatiques*
Fréquence indéterminée
Dyspnée**
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Troubles gastro-intestinaux*, constipation**
Peu fréquent
Douleurs gastro-intestinales et abdominales**, nausées**, dyspepsie**, flatulence**, sécheresse de la bouche**
Rare
Hyperplasie gingivale**, sécheresse de la bouche*
Fréquence indéterminée
Vomissements**, insuffisance du sphincter pylorien**, constipation*, troubles gastro-intestinaux
Affections hépatobiliaires
Rare
Toxicité hépatique, y compris hépatite et cholestase intra-hépatique*
Peu fréquent
Elévations transitoires des enzymes hépatiques**
Fréquence indéterminée
Ictère**
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent
Angio-oedème**, érythème**
Rare
Alopécie*, réaction cutanée psoriasiforme*, exacerbation d'un psoriasis*, éruptions cutanées*, prurit**, urticaire**, éruption**
Fréquence indéterminée
Nécrose épidermique toxique**, réaction photo-allergique**, purpura palpable**, dermatite exfoliatrice**
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquent
Crampes musculaires**, gonflement articulaire**
Fréquence indéterminée
Arthralgie**, myalgie**
Affections rénales
Peu fréquent
Polyurie**, dysurie**
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent
Dysfonction érectile**
Rare
Impuissance*
Fréquence indéterminée
Impuissance
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Fatigue*, sensation de malaise**, œdème**
Peu fréquent
Douleurs non spécifiques**, frissons**
Investigations
Peu fréquent
Elévations des taux de transaminases*
Très rare
Une augmentation des AAN (anticorps antinucléaires) a été observée, dont la pertinence clinique n'est toutefois pas élucidée*
* Fréquence rapportée pour le composant individuel aténolol
** Fréquence rapportée pour le composant individuel nifédipine
Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés.

Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé en cas de :
asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives, dans leurs formes sévères,
insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
syndromes coronaires aigus datant de moins de 1 mois (infarctus du myocarde avec ou sans sus-décalage du segment ST et angor instable),
choc cardiogénique,
blocs auriculo-ventriculaires du second et troisième degré non appareillés,
sténose aortique sévère ,
angor de Prinzmétal (dans les formes pures et en monothérapie),
maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
bradycardie (< 45-50 battements par minute),
phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques, dans leurs formes sévères,
phéochromocytome non traité,
hypotension,
acidose métabolique,
altération sévère de la fonction rénale, DFG < 30 ml/min,
insuffisance hépatique sévère,
antécédent de réaction anaphylactique,
association à la floctafénine, au sultopride ,
traitement par la rifampicine ,
grossesse et allaitement .
Ce médicament est généralement déconseillé :
en cas d'association au dantrolène (perfusion), à la ciclosporine, à l'amiodarone, aux glucosides digitaliques, à la clonidine, et aux inhibiteurs de la monoamine oxydase .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
BETA ADALATE est contre-indiqué chez les femmes enceintes ou qui envisagent une grossesse .
Lié à la nifédipine
Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence des effets tératogène et foetotoxique de la nifédipine.
En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n'est apparu à ce jour.
Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la nifédipine est insuffisant à ce jour pour pouvoir exclure tout risque.
En conséquence, l'utilisation de la nifédipine est contre-indiquée pendant la grossesse. Toutefois, la découverte d'une grossesse sous nifédipine n'en justifie pas l'interruption.
Lié à l'aténolol
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence est le plus souvent sans conséquence clinique, il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).
Allaitement
BETA ADALATE est contre-indiqué pendant l'allaitement .
Lié à l'aténolol
Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait .
Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas été évalué. En conséquence, par mesure de précaution, il convient de ne pas l'administrer chez la femme qui allaite.
Lié à la nifédipine
La nifédipine passe dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient de ne pas l'administrer chez la femme qui allaite.
Fécondation in vitro
Dans des cas isolés de fécondation in vitro, les inhibiteurs calciques tels que la nifédipine ont été associés à des modifications biochimiques réversibles de la tête des spermatozoïdes pouvant se traduire par une altération de la fonction spermatique. Chez les hommes qui n'arrivent pas à avoir d'enfant par fécondation in vitro et pour lesquels aucune autre explication ne peut être trouvée, la prise d'inhibiteurs calciques tels que la nifédipine doit être envisagée comme cause possible.

Surdosage

Toxicité La toxicité de chacun des deux composants est potentialisée par l'autre composant. La toxicité de la nifédipine varie d'un individu à l'autre. Le risque d'effets sévères en présence d'un surdosage simultané en bêtabloquant doit toutefois être souligné. L'aténolol a été associé à une légère intoxication chez l'adulte à des doses de 300 à 350 mg et à une intoxication modérée à sévère chez un enfant de 15 ans à la dose de 500 mg.
Symptômes Compte tenu des propriétés liées à la formulation à libération prolongée, les symptômes de l'intoxication par l'association de nifédipine et d'aténolol peuvent apparaître 12 à 18 heures après la prise et des effets sévères peuvent apparaître après plusieurs jours. Les effets circulatoires sont les principaux risques liés aux affections suivantes : insuffisance cardiaque, y compris œdème pulmonaire et choc, bradyarythmie et tachyarythmie (y compris asystoles et fibrillation ventriculaire), troubles de la conduction cardiaque tels que dissociations AV et blocs AV, hypotension.
Effets neurologiques
Diminution de la conscience, convulsions, coma, céphalées, bouffées vasomotrices avec hypothermie.
Des effets métaboliques et respiratoires ont été observés : bronchospasme, dyspnée avec œdème pulmonaire non cardiogénique, SDRA, acidose, hypokaliémie, hyperglycémie, hypocalcémie, altération de la fonction rénale, rhabdomyolyse, nausées et vomissements.
Traitement
Lavage gastrique pouvant également être justifié tardivement après la prise (agglutination des comprimés à libération prolongée : envisager une gastroscopie). Envisager l'administration de charbon activé. Administrer de l'atropine avant le lavage gastrique afin de contrer les risques de stimulation vagale. Envisager le recours à une hémodialyse et une plasmaphérèse (nifédipine). Surveiller l'état du patient, y compris son rythme cardiaque. Envisager la mise sous ventilation mécanique. Corriger les troubles de l'équilibre acido-basique et les désordres électrolytiques. Les bradyarythmies peuvent être traitées par l'atropine (des doses répétées peuvent être nécessaires). En cas de bradyarythmies plus sévères, recourir sans tarder à une stimulation cardiaque. En cas de défaillance circulatoire, surveiller les paramètres hémodynamiques pour guider le traitement et l'administration de liquides de substitution. Un traitement vasoconstricteur par noradrénaline ou phényléphrine peut être instauré. En l'absence de réponse aux mesures ci-dessus, administrer du glucagon, éventuellement suivi d'un inhibiteur des phosphodiestérases (milrinone) ou de dobutamine. Une perfusion d'insuline-glucose peut aussi être utilisée. Une augmentation de la dose des médicaments sympathomimétiques sera probablement nécessaire pour contrer les effets β-bloquants. Le bronchospasme peut habituellement être inversé par des bronchodilatateurs. Des mesures de réanimation prolongée, sur plusieurs heures, peuvent être nécessaires. Les convulsions peuvent être traitées par benzodiazépines.
Traitement symptomatique.
En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêtabloquants :
glucagon
hospitalisation en soins intensifs
isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

Interactions avec d'autres médicaments

Liées à l'aténolol
Associations contre-indiquées
+ Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
+ Sultopride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations déconseillées
+ Amiodarone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs) et induction d'un effet inotrope négatif.
+ Glucosides digitaliques
Les glucosides digitaliques, en association avec BETA ADALATE, peuvent augmenter le temps de conduction auriculaire.
+ Clonidine
Les bêtabloquants peuvent augmenter le risque de rebond d'une hypertension secondaire à l'arrêt de la clonidine. Si les deux médicaments sont administrés simultanément, le bêtabloquant doit être arrêté plusieurs jours avant l'arrêt de la clonidine. Si la clonidine est remplacée par un bêtabloquant, l'instauration de celui-ci doit être retardée jusqu'à plusieurs jours après l'arrêt de la clonidine.
+ IMAO
L'association avec un bêtabloquant peut entraîner une augmentation des effets pharmacodynamiques et une élévation de la pression artérielle jusqu'à la survenue de crises hypertensives.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants (l'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-stimulants).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Antagonistes du calcium(diltiazem et vérapamil)
L'utilisation concomitante de bêtabloquants et d'inhibiteurs calciques dotés d'effets inotropes négatifs, comme par exemple le vérapamil et le diltiazem, peut entraîner une exagération de ces effets, en particulier chez les patients présentant une altération de la fonction ventriculaire et/ou des troubles de la conduction sino-auriculaire ou auriculo-ventriculaire. Cela peut entraîner une hypotension sévère, une bradycardie et une insuffisance cardiaque. Ni le bêtabloquant ni l'inhibiteur calcique ne doit être administré par voie intraveineuse dans les 48 heures qui suivent l'arrêt de l'autre produit.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique étroite et ECG en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ Antiarythmiques(propafénone et classe Ia : quinidine, hydroquinidine, disopyramide)
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs) et induction de l'effet inotrope négatif.
Surveillance attentive clinique et électrocardiographique.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout en début de traitement, l'autosurveillance sanguine.
+ Lidocaïne
Décrit pour le propranolol, le métoprolol, le nadolol.
Augmentation des taux plasmatiques de lidocaïne avec majoration possible des effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution du métabolisme hépatique de la lidocaïne).
Adapter la posologie de la lidocaïne. Surveillance clinique, électrocardiographique et, éventuellement, des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant le traitement bêta-bloquant et après son arrêt.
+ Produits de contraste iodés
En cas de choc ou d'hypotension dus aux produits de contraste iodés, réduction par les bêta-bloquants des réactions cardiovasculaires de compensation.
Le traitement par le bêta-bloquant doit être arrêté chaque fois que cela est possible avant l'exploration radiologique. En cas de poursuite indispensable du traitement, le médecin doit disposer des moyens de réanimation adaptés.
+ Sel, oxydes et hydroxides de magnésium, aluminium et calcium (topiques gastro-intestinaux)
Diminution de l'absorption digestive de l'aténolol. Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance du bêta-bloquant (plus de 2 heures si possible).
+ Tacrine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants). Surveillance clinique régulière.
+ Agents sympathomimétiques (adrénaline)
L'utilisation concomitante d'agents sympathomimétiques, par exemple l'adrénaline, peut contrer les effets des bêtabloquants.
Associations à prendre en compte
+ AINS
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Méfloquine
Risque de bradycardie (addition des effets bradycardisants).
+ Inhibiteurs de la prostaglandine synthétase (par ex : ibuprofène, indométacine)
L'utilisation concomitante d'inhibiteurs de la prostaglandine synthétase (par ex., ibuprofène, indométacine) peut diminuer les effets hypotenseurs des bêtabloquants.
Liées à la nifédipine
La nifédipine est métabolisée par le système du cytochrome P450 3A4, situé à la fois dans la muqueuse intestinale et dans le foie. Les médicaments qui sont connus soit comme inhibiteurs soit comme inducteurs de cette enzyme peuvent donc altérer l'effet de premier passage (après l'administration orale) ou la clairance de la nifédipine. L'importance ainsi que la durée des interactions doivent être prises en compte lors de l'administration de BETA ADALATE avec ces médicaments.
Associations contre-indiquées
+ Rifampicine
La rifampicine est un inducteur puissant du système du cytochrome P450 3A4. En cas de co-administration avec la rifampicine, la biodisponibilité de la nifédipine est sensiblement réduite et son efficacité est donc diminuée. L'utilisation de BETA ADALATE en association avec la rifampicine est donc contre-indiquée.
Associations déconseillées
+ Dantrolène (perfusion) (par mesure de prudence)
Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.
L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse.
Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.
+ Ciclosporine
Risque d'addition d'effets indésirables à type de gingivopathies.
Utiliser un autre antihypertenseur.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Inhibiteurs puissants du CYP3A4
Majoration des effets indésirables de l'antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d'hypotension, notamment chez le sujet âgé.
Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt.
En cas de co-administration des inhibiteurs faibles à modérés du système du cytochrome P450 3A4 suivants, la pression artérielle doit être surveillée et une réduction de la posologie doit si nécessaire être envisagée.
+ Antibiotiques macrolides (par ex. érythromycine)
Aucune étude d'interaction n'a été menée entre la nifédipine et les antibiotiques macrolides. Certains antibiotiques macrolides sont connus pour inhiber le métabolisme d'autres médicaments, passant par le cytochrome P450 3A4. La possibilité d'une augmentation des concentrations plasmatiques de nifédipine en cas de co-administration d'antibiotiques macrolides et de BETA ADALATE ne peut donc être exclue.
L'azithromycine, bien que de structure apparentée à celle des antibiotiques macrolides, n'a pas d'effet inhibiteur sur le CYP3A4.
+ Inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. ritonavir)
Aucune étude clinique évaluant le potentiel d'interaction médicamenteuse entre la nifédipine et certains inhibiteurs de la protéase du VIH n'a encore été menée. Les médicaments de cette classe sont connus pour inhiber le système du cytochrome P450 3A4. De plus, les médicaments de cette classe inhibent in vitro le métabolisme de la nifédipine, passant par le cytochrome P450 3A4. En cas d'administration avec BETA ADALATE, une augmentation substantielle des concentrations plasmatiques de nifédipine due à une diminution du métabolisme de premier passage et une baisse de l'élimination ne peut être exclue.
+ Fluoxétine
Aucune étude clinique évaluant le potentiel d'interaction médicamenteuse entre la nifédipine et la fluoxétine n'a encore été menée. La fluoxétine inhibe in vitro le métabolisme de la nifédipine, passant par le cytochrome P450 3A4. Une augmentation des concentrations plasmatiques de nifédipine en cas de co-administration de fluoxétine et de BETA ADALATE ne peut donc pas être exclue.
+ Néfazodone
Aucune étude clinique évaluant le potentiel d'interaction médicamenteuse entre la nifédipine et la néfazodone n'a encore été menée. La néfazodone est connue pour inhiber le métabolisme d'autres médicaments, passant par le cytochrome P450 3A4. Une augmentation des concentrations plasmatiques de nifédipine en cas de co-administration de néfazodone et de BETA ADALATE ne peut donc pas être exclue.
+ Quinupristine / dalfopristine
L'administration simultanée de quinupristine / dalfopristine et de BETA ADALATE peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de nifédipine.
+ Acide valproïque
Aucune étude d'interaction formelle évaluant le potentiel d'interaction médicamenteuse entre la nifédipine et l'acide valproïque n'a été menée. Etant donné que l'acide valproïque augmente les concentrations plasmatiques de l'inhibiteur calcique de structure apparentée nimodipine par inhibition enzymatique, une augmentation des concentrations plasmatiques de nifédipine et donc une augmentation de son efficacité ne peuvent être exclues en cas de co-administration d'acide valproïque et de BETA ADALATE.
+ Cimétidine
Compte tenu de son effet inhibiteur sur le cytochrome P450 3A4, augmentation de l'effet hypotenseur de la nifédipine par inhibition du métabolisme de la nifédipine par la cimétidine.
Surveillance clinique accrue : adapter la posologie de la nifédipine pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
+ Antifongiques azolés (par ex. kétoconazole, itraconazole)
Aucune étude d'interaction formelle évaluant le potentiel d'interaction médicamenteuse entre la nifédipine et certains antifongiques azolés n'a encore été menée. Les médicaments de cette classe sont connus pour inhiber le système du cytochrome P450 3A4. En cas d'administration par voie orale avec BETA ADALATE, une augmentation substantielle de la biodisponibilité systémique de la nifédipine due à une diminution du métabolisme de premier passage ne peut être exclue (risque majoré d'œdème).
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l'itraconazole et après son arrêt.
Autres études
+ Cisapride
L'administration simultanée de cisapride et de BETA ADALATE peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de nifédipine.
+ Anticonvulsivants inducteurs du cytochrome P450 3A4(par ex. : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone)
La phénytoïne est inducteur du système du cytochrome P450 3A4. La co-administration avec la phénytoïne entraîne une diminution de la biodisponibilité de la nifédipine et donc un affaiblissement de son efficacité. Lorsque la phénytoïne et BETA ADALATE sont administrés simultanément, la réponse clinique à BETA ADALATE doit être surveillée et une augmentation de la posologie de BETA ADALATE doit être envisagée si nécessaire. Si la posologie de BETA ADALATE est augmentée pendant la co-administration des deux médicaments, une réduction de la posologie de BETA ADALATE devra être envisagée lors de l'arrêt du traitement par la phénytoïne.
Aucune étude d'interaction formelle évaluant le potentiel d'interaction médicamenteuse entre la nifédipine et la carbamazépine ou le phénobarbital n'a été menée. Comme les deux médicaments réduisent les concentrations plasmatiques de l'inhibiteur calcique de structure apparentée nimodipine par inhibition enzymatique, une diminution des concentrations plasmatiques de nifédipine et donc une diminution de son efficacité sont possibles après la co-administration de carbamazépine ou de phénobarbital et de BETA ADALATE.
+ Phénytoïne
Augmentation des taux plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (en particulier neurologiques). Mécanisme invoqué : déplacement de la fixation protéique de la phénytoïne et inhibition de son métabolisme.
Surveillance clinique et réduction des doses de phénytoïne dès l'apparition des signes de surdosage. Contrôler éventuellement les concentrations plasmatiques de phénytoïne.
Liées à l'association
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécesaire.
Associations à prendre en compte
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
+ Corticoïdes, tétracosactide (voie générale)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
Effets de BETA ADALATE sur d'autres médicaments :
+ Antihypertenseurs
BETA ADALATE peut majorer les effets antihypertenseurs et les effets de modulation de la fréquence cardiaque des antihypertenseurs administrés simultanément, tels que :
diurétiques,
bêtabloquants,
IEC,
antagonistes des récepteurs de l'angiotensine 1 (AT1),
autres antagonistes calciques,
α-bloquants,
inhibiteurs de la PDE5,
anti-sympathomimétiques.
+ Digoxine
L'administration simultanée de BETA ADALATE et de digoxine peut entraîner une réduction de la clairance de la digoxine et donc une augmentation des concentrations plasmatiques de digoxine. Le patient doit donc être surveillé à la recherche de symptômes de surdosage en digoxine par mesure de précaution et la posologie du glucoside doit si nécessaire être réduite en tenant compte de la concentration plasmatique de la digoxine.
+ Quinidine
Lorsque la nifédipine et la quinidine ont été administrées simultanément, une diminution des concentrations plasmatiques de quinidine ou, après l'arrêt de la nifédipine, une augmentation sensible des concentrations plasmatiques de quinidine ont été observées dans des cas individuels. C'est pourquoi, lorsque BETA ADALATE est administré en plus ou lorsqu'il est arrêté, une surveillance des concentrations plasmatiques de quinidine et, si nécessaire, une adaptation de la posologie de quinidine sont recommandées. Certains auteurs ont rapporté une augmentation des concentrations plasmatiques de nifédipine en cas de co-administration de nifédipine et de quinidine, tandis que d'autres n'ont pas observé de modifications de la pharmacocinétique de la nifédipine. La pression artérielle doit donc être étroitement surveillée en cas d'adjonction de quinidine à un traitement en cours par BETA ADALATE et la posologie de BETA ADALATE doit si nécessaire être diminuée.
+ Tacrolimus
Le tacrolimus est métabolisé par le système du cytochrome P450 3A4. Les données récemment publiées indiquent que la posologie du tacrolimus administré simultanément à la nifédipine peut être réduite dans des cas individuels. En cas de co-administration de tacrolimus et de BETA ADALATE, les concentrations plasmatiques de tacrolimus doivent être surveillées et une réduction de la posologie de tacrolimus doit si nécessaire être envisagée.
Interactions alimentaires :
+ Jus de pamplemousse
Le jus de pamplemousse inhibe le système du cytochrome P450 3A4. L'administration simultanée de BETA ADALATE et de jus de pamplemousse entraîne donc une augmentation des concentrations plasmatiques et une prolongation de l'action de la nifédipine par diminution du métabolisme de premier passage ou réduction de la clairance. De ce fait, l'effet antihypertenseur pourrait être augmenté. Après la consommation régulière de jus de pamplemousse, cet effet pourrait durer au moins 3 jours après la dernière ingestion de jus de pamplemousse. La consommation de pamplemousse / jus de pamplemousse est donc à éviter pendant la prise de BETA ADALATE.
Autres formes d'interactions :
La nifédipine peut se traduire par des taux urinaires d'acide vanillyl-mandélique faussement augmentés en cas de mesure par spectrophotométrie. Les taux mesurés par CLHP ne sont en revanche pas affectés.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales
Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Précautions d'emploi
Arrêt du traitement
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire idéalement sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l'angor.
Liées à l'aténolol
Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives
Les patients atteints de maladie bronchospastique ne doivent généralement pas recevoir de bêtabloquants en raison de la résistance accrue des voies aériennes. L'aténolol est un bêtabloquant bêta-1 sélectif, mais cette sélectivité n'est pas absolue.
La posologie la plus faible possible de BETA ADALATE doit donc être utilisée et la plus grande prudence s'impose.
Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.
En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques.
Insuffisance cardiaque
BETA ADALATE ne doit pas être administré dans l'insuffisance cardiaque (l'administration progressive des doses n'étant pas possible).
Bradycardie
BETA ADALATE réduira la fréquence cardiaque. Cet effet est toutefois contré par les propriétés de la nifédipine.
Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré. Néanmoins, les propriétés de la nifédipine contenue dans BETA ADALATE contreront dans une certaine mesure l'effet dromotrope négatif de l'aténolol.
Angor de Prinzmetal
Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d'un angor de Prinzmetal. L'utilisation d'un bêta-bloquant cardiosélectif est possible, dans les formes mineures et associées, à condition d'administrer conjointement un vasodilatateur.
Troubles artériels périphériques
Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, en dehors des cas sévères , il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d'un pouvoir agoniste partiel, que l'on administrera avec prudence.
Phéochromocytome
L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle. Chez ces patients, BETA ADALATE doit être administré uniquement après blocage des récepteurs alpha.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
Insuffisant rénal
En cas d'insuffisance rénale, (en dehors des situations sévères ), il convient d'adapter la posologie à l'état de la fonction rénale : en pratique, il suffit de surveiller le rythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s'il apparaît une bradycardie excessive (< 50-55 battements/min au repos).
Sujet diabétique
L'aténolol doit être utilisé avec prudence chez les diabétiques sujets à des épisodes fréquents d'hypoglycémie.
Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique.
Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Il conviendra d'être prudent en cas d'utilisation d'anesthésiques avec BETA ADALATE.
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. L'anesthésiste doit être informé que le patient est traité par un bêta-bloquant et le choix de l'anesthésique doit se porter sur un agent ayant l'activité inotrope négative la plus faible possible.
Il est préférable d'éviter les anesthésiques responsables d'une dépression myocardique.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :
chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants ;
en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées ;
le risque anaphylactique devra être pris en compte.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont susceptibles d'en masquer les signes cardiovasculaires.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Liées à la nifédipine
La prudence est recommandée chez les patients dans des conditions hémodynamiques précaires (hypovolémie, collapsus, dysfonctionnement systolique sévère du ventricule gauche, choc cardiogénique).
La nifédipine n'affecte pas la conduction cardiaque. Cependant, par référence aux autres antagonistes calciques, la prudence s'impose en cas de dysfonctionnement sinusal et d'anomalie de la conduction.
Cardiopathie ischémique
Des douleurs de nature ischémique se produisent chez une petite proportion de patients débutant un traitement par la nifédipine, imposant l'arrêt de celui-ci.
La nifédipine n'a pas d'effet diabétogène.
Des augmentations transitoires de la glycémie ont été observées dans de rares cas au cours d'études en traitement aigu par la nifédipine.
Du fait de son métabolisme hépatique, la nifédipine doit être administrée avec précaution chez les sujets insuffisants hépatiques.
En cas de constipation sévère, il est conseillé d'administrer des lubrifiants pour éviter l'aggravation excessive de la constipation.

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