La dose totale de doxorubicine par cycle peut varier en fonction du protocole thérapeutique (monothérapie ou association à d'autres cytotoxiques) et de l'indication thérapeutique.
En monothérapie, la dose initiale recommandée par cycle chez l'adulte est de 60 à 90 mg/m2 de surface corporelle.
La dose totale par cycle peut être administrée en dose unique ou sur 3 jours successifs ou enfin à J1 et J8. Dans les conditions où le patient récupère normalement de la toxicité induite par le traitement (notamment dépression médullaire et stomatite), chaque cycle peut être répété toutes les 3 à 4 semaines. L'administration de la doxorubicine en cycle hebdomadaire de 10 à 20 mg/m2 a aussi montré son efficacité. Si la doxorubicine est utilisée en association avec d'autres cytotoxiques dont la toxicité peut se surajouter, la dose recommandée par cycle est alors de 30 à 60 mg/m2.
Adaptation posologique :
Atteinte de la fonction hépatique :
Le taux de bilirubine doit être surveillé avant chaque traitement. En cas d'atteinte de la fonction hépatique , des réductions de doses sont recommandées selon :
Paramètres de biochimie sérique | Dose à administrer (en pourcentage de la dose théorique) |
Bilirubine : 20-51 μmol/l Ou ASAT : 2 à 4 fois la limite supérieure de la normale Bilirubine > 51 μmol/l Ou ASAT > 4 fois la limite supérieure de la normale | 50 25 |
La doxorubicine ne doit pas être administrée chez les patients présentant une altération sévère de la fonction hépatique .
Autres populations particulières : des doses initiales plus faibles ou un espacement plus important des cycles de traitement doivent être envisagés chez les patients lourdement prétraités, les enfants, les personnes âgées, les patients obèses ou les patients avec un envahissement médullaire tumoral .
Mode d'administration
Administration intraveineuse :
La dose d'Caelyx doit être injectée en 3 à 5 minutes minimum et en 10 minutes maximum (afin de réduire le risque de thrombose ou d'extravasation) dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution de chlorure de sodium isotonique à 0,9% ou de solution de glucose à 5%.
Une injection directe en bolus n'est pas recommandée en raison du risque d'extravasation, qui peut survenir même en présence d'un retour sanguin adéquat à l'aspiration.
ATTENTION
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose des tissus environnants. En cas d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement.
Modalités de manipulation
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
Lyophilisat pour usage parentéral pour perfusion
La doxorubicine est généralement administrée par voie intraveineuse. La voie intravésicale peut être envisagée dans le cancer de la vessie.
Administration intraveineuse :
La dose totale de doxorubicine par cycle peut varier en fonction du protocole thérapeutique (monothérapie ou association à d'autres cytotoxiques) et de l'indication thérapeutique.
Dose initiale recommandée :
En monothérapie, la dose initiale recommandée par cycle chez l'adulte est de 60 à 90 mg/m2 de surface corporelle.
La dose totale par cycle peut être administrée en dose unique ou sur 3 jours successifs ou enfin à J1 et J8. Dans les conditions où le patient récupère normalement de la toxicité induite par le traitement (notamment dépression médullaire et stomatite), chaque cycle peut être répété toutes les 3 à 4 semaines.
L'administration de la doxorubicine en cycle hebdomadaire de 10 à 20 mg/m2 a aussi montré son efficacité. Si la doxorubicine est utilisée en association avec d'autres cytotoxiques dont la toxicité peut se surajouter, la dose recommandée par cycle est alors de 30 à 60 mg/m2.
Adaptation posologique :
Atteinte de la fonction hépatique :
Le taux de bilirubine doit être surveillé avant chaque traitement. En cas d'atteinte de la fonction hépatique , des réductions de doses sont recommandées selon :
Paramètres de biochimie sérique | Dose à administrer (en pourcentage de la dose théorique) |
Bilirubine : 20-51 μmol/l Ou ASAT : 2 à 4 fois la limite supérieure de la normale Bilirubine > 51 μmol/l Ou ASAT > 4 fois la limite supérieure de la normale | 50 25 |
La doxorubicine ne doit pas être administrée chez les patients présentant une altération sévère de la fonction hépatique .
Autres populations particulières : des doses initiales plus faibles ou un espacement plus important des cycles de traitement doivent être envisagés chez les patients lourdement prétraités, les enfants, les personnes âgées, les patients obèses ou les patients avec un envahissement médullaire tumoral .
Administration intravésicale :
La doxorubicine administrée par voie intravésicale peut être utilisé pour le traitement des tumeurs superficielles de la vessie ou en prophylaxie pour réduire la résurgence après une résection trans-urétrale. L'administration intravésicale n'est pas appropriée pour le traitement des tumeurs invasives qui ont envahi la couche musculeuse de la paroi de la vessie.
Mode d'administration
Reconstituer la solution à l'aide de 5 ml d'eau pour préparation injectable ou de solution de chlorure de sodium. La reconstitution du produit est généralement très rapide (moins de 15 secondes) et ne nécessite pas d'agitation.
Administration intraveineuse :
La dose d'Caelyx doit être injectée en 3 à 5 minutes minimum et en 10 minutes maximum (afin de réduire le risque de thrombose ou d'extravasation) dans la tubulure d'une perfusion veineuse de solution de chlorure de sodium isotonique à 0,9% ou de solution de glucose à 5 %.
Une injection directe en bolus n'est pas recommandée en raison du risque d'extravasation, qui peut survenir même en présence d'un retour sanguin adéquate à l'aspiration.
ATTENTION
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose des tissus environnants. Dans ce cas, il convient d'interrompre immédiatement l'injection.
Administration intravésicale :
Des instillations de 30 à 50 mg dans 25 à 50 ml de solution saline sont recommandées. En cas de toxicité locale (cystite), la dose doit être instillée dans 50 à 100 ml de solution alcaline. Le patient doit continuer à recevoir des instillations à intervalles hebdomadaires à mensuels .
La doxorubicine doit être instillée à l'aide d'un cathéter maintenu en intravésical pendant 1 à 2 heures. Pendant l'instillation, le patient doit se retourner afin de s'assurer que la muqueuse vésicale ait le plus de contact possible avec la solution administrée. Afin d'éviter une dilution du produit dans les urines, le patient doit être informé de ne boire aucune boisson dans les 12 heures précédant l'instillation. Le patient doit uriner à la fin de l'instillation.
Modalités de manipulation
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet. |
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
Poudre pour solution à diluer pour perfusion
Ce médicament doit être uniquement administré sous la supervision d'un médecin qualifié expérimenté en matière de traitement cytotoxique. Les patients doivent être également attentivement et étroitement surveillés au cours du traitement.
En raison d'un risque de myocardiopathie souvent létale, les risques et les bénéfices doivent être mis en balance chez chaque patient avant chaque administration.
Avant le début du traitement, il est recommandé de mesurer la fonction hépatique au moyen des paramètres conventionnels tels qu'ASAT, ALAT, PAL et bilirubine, ainsi que la fonction rénale .
Une mesure de la FEVG par échocardiographie ou scintigraphie cardiaque doit être réalisée afin d'évaluer la situation cardiaque du patient. Cette vérification doit être réalisée avant le début du traitement et après chaque dose cumulée d'environ 100 mg/m² .
Caelyx 2 mg/ml, poudre pour solution à diluer pour perfusion, doit être reconstitué à une concentration de 2 mg/ml au moyen de 25 ml de soluté isotonique de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) pour perfusion ou d'eau pour préparation injectable.
L'administration de la doxorubicine par voie intraveineuse (iv) doit être effectuée avec une grande prudence, et il est conseillé de la réaliser en 3 à 5 minutes dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution de chlorure de sodium isotonique ou de solution de glucose à 5 % s'écoulant par gravité. Cette méthode minimise le risque de thrombose et d'extravasation périveineuse, qui entraîne une cellulite sévère, une vésication et une nécrose tissulaire. La doxorubicine peut être administrée par voie intraveineuse en bolus en quelques minutes, par perfusion brève d'une durée allant jusqu'à une heure ou par perfusion continue pendant une durée allant jusqu'à 24 heures. Une injection intraveineuse directe n'est pas recommandée en raison d'un risque d'extravasation, qui peut apparaître même en présence d'un retour veineux adéquat à l'aspiration à l'aiguille.
Ce médicament ne doit pas être administré par voie intramusculaire, sous-cutanée, orale ou intrathécale.
Administration intraveineuse :
La dose est habituellement calculée sur la base de la surface corporelle (mg/m²). Le schéma d'administration de la doxorubicine peut varier en fonction de l'indication (tumeur solide ou leucémie aiguë) et de son utilisation dans le protocole de traitement considéré (en monothérapie ou en association à d'autres agents cytotoxiques ou dans le cadre de procédures multidisciplinaires combinant une chimiothérapie, une intervention chirurgicale, une radiothérapie et un traitement hormonal).
Monothérapie :
La dose recommandée est de 60 à 75 mg/m² de surface corporelle par voie intraveineuse tous les 21 jours en dose unique ou fractionnée sur 2 ou 3 jours consécutifs. Le schéma d'administration et la dose peuvent être adaptés conformément au protocole. Consulter les protocoles actuels pour des informations précises sur la posologie.
Traitement en association :
La posologie du chlorhydrate de doxorubicine administré en association à d'autres cytostatiques doit être réduite à 30 à 60 mg/m² toutes les 3 à 4 semaines
Dose cumulée maximale :
La dose maximale totale de 450 à 550 mg/m² de surface corporelle ne doit pas être excédée (en incluant l'administration de médicaments apparentés tels que la daunorubicine).
Les patients présentant une cardiopathie concomitante et recevant une radiothérapie médiastinale et/ou cardiaque avant un traitement par un agent alkylant et les patients à haut risque (patients hypertendus depuis plus de 5 ans ou présentant des lésions coronariennes, valvulaires ou myocardiques préexistantes ou âgés de plus de 70 ans) ne doivent pas recevoir un dose maximale totale supérieure à 400 mg/m² de surface corporelle, et leur fonction cardiaque doit être étroitement surveillée .
Populations particulières :
Patients immunodéprimés :
La dose doit être réduite en cas d'immunodépression ; une posologie alternative est de 15 à 20 mg/m² de surface corporelle par semaine.
Insuffisant hépatique :
En cas d'altération de la fonction hépatique, la dose doit être réduite conformément au tableau suivant :
Bilirubinémie | Dose recommandée |
20-50 μmol/l | 50 % de la dose normale |
> 50-85 μmol/l | 25 % de la dose normale |
La doxorubicine est contre-indiquée chez les patients présentant une altération sévère de la fonction hépatique .
Insuffisant rénal :
Chez les patients insuffisants rénaux (DFG inférieur à 10 ml/min), 75 % de la dose prévue doivent être administrés.
Patient à risque de troubles cardiaques :
Un traitement par perfusion continue d'une dose unique sur 24 heures et non par injection doit être envisagé chez les patients exposés à un risque accru de cardiotoxicité. Les manifestations de cardiotoxicité peuvent être ainsi moins fréquentes sans réduction de l'efficacité thérapeutique. Chez ces patients, la fraction d'éjection doit être mesurée avant chaque cycle de traitement.
Patient présentant une réserve médullaire limitée :
La posologie peut être réduite chez les patients ayant des antécédents de traitement par des agents myélodépresseurs. Leur réserve médullaire peut être insuffisante.
Patient obèse :
Une réduction de la dose initiale ou une prolongation de l'intervalle d'administration doit être envisagée chez les patients obèses .
Sujet âgé :
La posologie peut être réduite chez les patients âgés.
Population pédiatrique :
En raison d'un risque substantiel de cardiotoxicité induite par la doxorubicine chez l'enfant et l'adolescent, une dose cumulée maximale dépendant de l'âge du patient ne doit pas être excédée. La dose cumulée maximale est habituellement considérée comme de 300 mg/m² chez l'enfant (moins de 12 ans), alors qu'elle est fixée à 450 mg/m² chez l'adolescent (à partir de 12 ans). La dose cumulée maximale demeure mal déterminée chez le nourrisson, mais une tolérance encore plus limitée est prévisible.
La posologie doit être réduite chez l'enfant en raison d'un risque plus élevé de cardiotoxicité, particulièrement tardive. Une myélotoxicité doit être prévue, avec des nadirs 10 à 14 jours après le début du traitement. Veuillez consulter les protocoles de traitement actuels et la littérature spécialisée.
Note : Les posologies de la doxorubicine liposomale et de la doxorubicine conventionnelle sont différentes. Ces deux formulations ne sont pas interchangeables.
Administration intravésicale :
Le chlorhydrate de doxorubicine peut être administré par instillation intravésicale pour le traitement d'un cancer superficiel de la vessie et la prévention d'une récidive après une résection transurétrale (RTU). La dose recommandée pour le traitement intravésical d'un cancer superficiel de la vessie est de 30 à 50 mg dans 25 à 50 ml de sérum physiologique par instillation. La concentration optimale est d'environ 1 mg/ml. La solution doit demeurer dans la vessie pendant 1 à 2 heures. Au cours de cette période, le patient doit être tourné de 90° toutes les 15 minutes. Afin d'éviter une dilution indésirable par l'urine, le patient doit être invité à ne pas boire pendant les 12 heures précédant l'instillation (ce qui devrait réduire la production d'urine à environ 50 ml/h). L'instillation peut être réeffectuée au bout d'une semaine à un mois, en fonction de la nature curative ou préventive du traitement.