Sections du site

Langue

- Français



Carteol - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Carteol appartient au groupe appelés Antiglaucomateux et myotiques. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - S01ED05.

Principe actif: CARTEOLOL BASE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE) - Carteol 0,5 %- collyre - 0,500 g - - 1996-06-04

LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE) - Carteol 1 %- collyre en solution - 1 g - - 1985-02-20

LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE) - Carteol 1 %- collyre en solution - 1 g - - 1999-09-20

Montrer plus >>>

Partager sur les réseaux sociaux:



Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • collyre - 0,500 g
  • collyre en solution - 1 g
  • collyre en solution - 2 g
  • collyre à libération prolongée - 1 g
  • collyre à libération prolongée - 2 g
  • collyre à libération prolongée - 2 mg
  • collyre à libération prolongée - 4 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Carteol enregistré en France

Carteol 0,5 % collyre

LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Dosage: 0,500 g

Composition et Présentations

CHLORHYDRATE DE CARTÉOLOL0,500 g

Posologie et mode d'emploi Carteol 0,5 % collyre

Voie locale.
EN INSTILLATION OCULAIRE
Il est recommandé de débuter le traitement par l'instillation dans l'œil malade d'une goutte de cartéolol en collyre au plus faible dosage, 2 fois par jour.
En cas d'efficacité insuffisante, passer à un collyre plus concentré.
Dans un certain nombre de cas, l'administration quotidienne d'une seule goutte de cartéolol en collyre peut s'avérer suffisante, en particulier lorsque la pression intraoculaire a été maintenue à des niveaux satisfaisants.
L'ophtalmologiste pourra, s'il le juge nécessaire, associer le cartéolol en collyre à un ou plusieurs autres traitements antiglaucomateux (par voie locale et/ou générale).
Toutefois, la normalisation de la tension oculaire par le cartéolol en collyre requiert parfois quelques semaines, aussi l'évaluation du traitement doit-elle inclure une mesure de la tension intra-oculaire après une période de traitement d'environ 4 semaines.

Comment utiliser Carteol Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Carteol 1 % collyre en solution

LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Dosage: 1 g

Composition et Présentations

CARTÉOLOL (CHLORHYDRATE DE)1 g

Posologie et mode d'emploi Carteol 1 % collyre en solution

Posologie
Chez l'adulte
La dose recommandée est d'une goutte 2 fois par jour (matin et soir) dans l'œil malade. Le collyre est disponible sous deux dosages 1% et 2%.
Il est recommandé de débuter le traitement par l'instillation dans l'œil malade d'une goutte de cartéolol en collyre au plus faible dosage, 2 fois par jour (matin et soir).
En cas d'efficacité insuffisante (voir ci-dessous), passer à un collyre plus concentré.
Population pédiatrique
Aucune donnée n'est disponible

Comment utiliser Carteol Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Carteol 1 % collyre en solution

LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Dosage: 1 g

Composition et Présentations

CHLORHYDRATE DE CARTÉOLOL1 g

Posologie et mode d'emploi Carteol 1 % collyre en solution

Voie oculaire.
Le collyre est disponible sous deux dosages: 1% et 2%.
Instiller une goutte de Cartéol dans l'œil malade, deux fois par jour le matin et le soir.
Pour administrer le traitement, instiller une goutte dans l'œil en regardant vers le haut et en tirant légèrement la paupière vers le bas, fermer l'œil quelques secondes,
l'œil fermé, essuyer proprement l'excédent,
jeter le récipient unidose immédiatement après usage,
la quantité de collyre contenue dans une unidose est suffisante pour le traitement des deux yeux.

Comment utiliser Carteol Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Carteol L.P. 1 % collyre à libération prolongée

LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Dosage: 1 g

Composition et Présentations

CHLORHYDRATE DE CARTÉOLOL1 g

Posologie et mode d'emploi Carteol L.P. 1 % collyre à libération prolongée

Posologie
Voie ophtalmique.
Le collyre est disponible sous deux dosages : 1 % et 2 %.
Instiller une goutte de CARTEOL L.P. dans l'œil malade, une fois par jour, le matin.
Pour administrer le traitement, instiller une goutte dans l'œil en regardant vers le haut et en tirant légèrement la paupière vers le bas, fermer l'œil quelques secondes.
L'œil fermé, essuyer proprement l'excédent,
Reboucher le flacon après chaque utilisation.

Comment utiliser Carteol Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Carteol 2 % collyre en solution

LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Dosage: 2 g

Carteol 2 % collyre en solution

LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Dosage: 2 g

Carteol L.P. 2 % collyre à libération prolongée

LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Dosage: 2 g

Carteol LP 1 % collyre à libération prolongée

LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Carteol LP 2 % collyre à libération prolongée

LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Carteol

Indications

Hypertonie intra-oculaire.
Glaucome chronique à angle ouvert.

Pharmacodynamique

Le cartéolol est un bêta-bloquant non cardiosélectif, avec un pouvoir agoniste partiel [activité sympathomimétique intrinsèque (ASI) modérée] et un effet stabilisant de membrane non significatif (anesthésique local ou quinidine-like).
Sur le plan oculaire
Le chlorhydrate de cartéolol en collyre abaisse la tension intra-oculaire, associée ou non à un glaucome, en diminuant la sécrétion d'humeur aqueuse.
Son activité se manifeste habituellement environ 30 minutes après instillation, atteint son maximum en 2 à 4 heures et est encore présente au bout de 24 heures.
Stabilité de l'effet hypotenseur dans le temps : l'effet peut rester constant pendant un an.
Une diminution de la sensibilité au chlorhydrate de cartéolol reste cependant possible, notamment après un traitement plus prolongé.
Il n'y a pratiquement pas de modification du diamètre pupillaire ou de l'accommodation.
L'excipient de Carteol contient un polymère hydrosoluble (acide alginique) qui possède des propriétés physiques (telles que bio-adhésivité, interactions ioniques...) permettant de diminuer la fréquence des instillations journalières à une seule instillation.

Mécanisme d'action

Le cartéolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques:
bêta-bloquant non cardiosélectif,
pouvoir agoniste partiel [activité sympathomimétique intrinsèque (ASI) modérée],
effet stabilisant de membrane (anesthésique local ou quinidine-like) non significatif.
Sur le plan oculaire:
le chlorhydrate de cartéolol en collyre abaisse la tension intra-oculaire, associée ou non à un glaucome. Il réduit l'hypertonie intra-oculaire en diminuant la sécrétion de l'humeur aqueuse. Son activité se manifeste quelques 20 minutes après instillation, atteint son maximum en 1 à 2 heures et est encore présente au bout de 24 heures. Stabilité de l'effet hypotenseur dans le temps: l'effet peut rester constant pendant un an; comme pour tous les bêta-bloquants, une diminution de la sensibilité au chlorhydrate de cartéolol reste cependant possible, notamment après un traitement plus prolongé. Il n'y a pratiquement pas de modification du diamètre pupillaire ou de l'accommodation. On n'observe donc pas de spasme de l'accomodation, ni de modification de l'acuité visuelle.

Pharmacocinétique

Les concentrations plasmatiques moyennes observées après 2 mois d'instillations répétées de CARTEOL L.P. 2 % chez les patients glaucomateux sont inférieures avec la formulation à libération prolongée administrée une fois par jour (Cmax = 1,72 ng/mL) qu'avec la formulation classique administrée deux fois par jour (Cmax = 3,64 ng/mL).
Bien que la fonction rénale soit importante pour l'élimination, il n'y a pas eu d'étude menée chez les patients insuffisants rénaux.

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Carteol en fonction de la voie d'administration

Comme les autres collyres, le cartéolol contenu dans ce collyre peut passer dans la circulation générale. Les concentrations plasmatiques moyennes (Cmax) observées après 2 mois d'instillations (deux administrations par jour) répétées de Cartéol 2 % s'élèvent à 3,64 mg/ml. Bien que la fonction rénale soit importante pour l'élimination, il n'y a pas eu d'étude menée chez les patients insuffisants rénaux.
Comme avec les autres collyres bêta-bloquants, le cartéolol contenu dans CARTEOL peut passer dans la circulation générale.
Comme les autres collyres bêta-bloquants, le cartéolol contenu dans CARTEOL peut passer dans la circulation générale.

Effets indésirables

Comme d'autres médicaments ophtalmiques appliqués localement, ce collyre bêta-bloquant en solution est absorbé dans la circulation systémique et peut donc induire des effets indésirables similaires à ceux observés avec les bêta-bloquants administrés par voie systémique. L'incidence des effets indésirables médicamenteux systémiques est plus faible après administration ophtalmique qu'après administration systémique. Les effets indésirables mentionnés incluent ceux observés avec la classe des bêta-bloquants ophtalmiques.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec la solution de cartéolol en collyre soit pendant les essais cliniques soit après commercialisation.
Les effets indésirables sont classifiés en fonction de leur fréquence, de la manière suivante :
[Très fréquent (≥ 1/10), Fréquent (≥ 1/100 / < 1/10), Peu fréquent (≥ 1/1000 / < 1/100), Rare (≥ 1/10000 / <1/1000), Très rare (< 1/10000) et Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)].
Des effets secondaires supplémentaires ont été observés avec les bêta-bloquants ophtalmiques et peuvent se manifester avec CARTEOL.
Affections du système immunitaire :
Fréquence indéterminée : Réactions allergiques systémiques y compris angiœdème, urticaire, éruption localisée et généralisée, prurit, réaction anaphylactique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Fréquence indéterminée : Hypoglycémie.
Affections psychiatriques :
Fréquence indéterminée : Insomnie, dépression, cauchemars, perte de mémoire.
Affections du système nerveux :
Peu fréquent : Vertige.
Fréquence indéterminée : Syncope, accident cérébro-vasculaire, ischémie cérébrale, aggravation des signes de myasthénie, paresthésie et céphalée.
Affections oculaires :
Fréquent : Signes et symptômes d'une irritation oculaire (par exemple brûlure, picotements, démangeaisons, larmoiement, rougeur), hyperhémie conjonctivale, conjonctivite, kératite.
Fréquence indéterminée : Blépharite, vision trouble et décollement de la choroïde après chirurgie filtrante , diminution de la sensibilité cornéenne, œil sec, érosion cornéenne, ptosis, diplopie. Modification réfractive (due à l'arrêt d'un traitement myotique dans certains cas).
Quelques très rares cas de calcification cornéenne ont été signalés en association avec l'utilisation de gouttes contenant des phosphates chez certains patients atteints de cornées gravement endommagées.
Affections cardiaques :
Fréquence indéterminée : Bradycardie, douleur thoracique, palpitations, œdème, arythmie, insuffisance cardiaque congestive, bloc atrioventriculaire, arrêt cardiaque, insuffisance cardiaque, claudication.
Affections vasculaires :
Fréquence indéterminée : Hypotension, syndrome de Raynaud, refroidissement des extrémités.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Fréquence indéterminée : Bronchospasme (principalement chez les patients atteints d'une maladie bronchospastique pré-existante), dyspnée, toux.
Affections gastro-intestinales :
Fréquent : Dysgueusie.
Fréquence indéterminée : Nausées, dyspepsie, diarrhée, sécheresse buccale, douleurs abdominales, vomissements.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquence indéterminée : Alopécie, éruptions psoriasiformes ou aggravation de psoriasis, éruptions cutanées.
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif :
Peu fréquent : Myalgie, crampes musculaires
Fréquence indéterminée : Lupus érythémateux systémique.
Affections des organes de reproduction et du sein :
Fréquence indéterminée : Dysfonctionnement sexuel, diminution de la libido, impuissance.
Troubles généraux et anomalies du site d'administration :
Fréquence indéterminée : Asthénie/fatigue.
Investigations :
Rare : Apparition d'anticorps antinucléaires.

Contre-indications

Il convient de garder à l'esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
Pathologies associées à une hyperréactivité bronchique notamment asthme ou antécédents d'asthme et bronchopneumopathie chronique obstructive sévère.
Insuffisance cardiaque.
Choc cardiogénique.
Blocs auriculo-ventriculaires de second et troisième degrés non contrôlés par pacemaker.
Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire).
Bradycardie sinusale.
Phéochromocytome non traité.

Grossesse/Allaitement

Le passage systémique des bêta-bloquants administrés par voie oculaire est moindre que par voie générale mais néanmoins réel.
Grossesse
Il n'y a pas de données sur l'utilisation du Cartéol chez la femme enceinte.
Les études de toxicité chez l'animal gravide n'indiquent pas d'effet indésirable pouvant se retrouver lors de l'utilisation du Cartéol en clinique .
Après utilisation par voie systémique, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance chez le nouveau-né de mère traitée et peut se manifester sous la forme d'une bradycardie, d'une difficulté respiratoire ou d'une hypoglycémie. Mais en général, il n'y a pas de répercussion clinique.
Cependant, en raison de la réduction des réactions de compensations cardiovasculaires, une défaillance cardiaque peut survenir, nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , auquel cas l'utilisation de solutés de remplissage doit être évitée (risque d'œdème aigu du poumon).
Cartéol peut être prescrit pendant la grossesse, si nécessaire. En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance étroite du nouveau-né (rythme cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de la vie) est recommandée.
Allaitement
L'excrétion du cartéolol dans le lait maternel chez la femme n'est pas connue. Les études chez l'animal ont montré que le cartéolol était excrété dans le lait. La décision de poursuivre ou d'arrêter le traitement par Cartéol doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement maternel pour l'enfant et du bénéfice du traitement par Cartéol pour la mère. En cas de traitement pendant l'allaitement, les propriétés pharmacologiques de Cartéol (hypoglycémie, bradycardie) doivent être prises en compte.

Surdosage

Bien que les quantités de bêta-bloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque de surdosage doit être gardé à l'esprit.
L'expérience de surdosage par voie oculaire est limitée.
En cas de surdosage accidentel par voie oculaire, lavez les yeux avec une solution stérile de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %).
En cas de prise orale accidentelle ou de mésusage, les symptômes et la conduite à tenir sont calqués sur ceux d'un surdosage en bêta-bloquant par voie générale.

Interactions avec d'autres médicaments

Aucune étude spécifique d'interactions n'a été réalisée avec du chlorhydrate de cartéolol.
1°) Collyre en solution
Des mydriases ont été occasionnellement rapportées lorsque les bêta-bloquants ophtalmiques et l'adrénaline (épinéphrine) ont été utilisés de façon concomitante.
Ainsi, une surveillance ophtalmologique est nécessaire en cas de traitement concomitant par un collyre contenant de l'adrénaline.
2°) Autres médicaments
Bien que les quantités de bêta-bloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque d'interactions médicamenteuses existe. Il convient donc de tenir compte des interactions observées avec les bêta-bloquants administrés par voie générale.
Un effet additif, entraînant une hypotension et/ou une bradycardie, peut potentiellement être observé lors de l'administration simultanée de solution ophtalmique de bêta-bloquants et d'inhibiteurs des canaux calciques oraux, d'agents bloquants bêta-adrénergiques, d'antiarythmiques (notamment l'amiodarone), de glycosides digitaliques, de parasympathomimétiques, de guanéthidine.
Associations déconseillées
+ Amiodarone
Troubles de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
+ Antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem et vérapamil)
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire, et défaillance cardiaque (synergie des effets).
Une telle association doit se faire sous surveillance clinique étroite et ECG, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ Bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque
Risque de majoration des effets indésirables des bêta-bloquants, avec notamment un risque important de bradycardie.
+ Fingolimod
Potentialisation de la bradycardie qui pourrait avoir une issue fatale. Les bêta-bloquants sont particulièrement à risque de par leur prévention des mécanismes de compensation adrénergiques. Une telle association doit être réalisée sous surveillance clinique et ECG en continu pendant 24 heures après la première dose.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anesthésiques volatiles halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants (l'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-stimulants).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Anticholinestérasiques : donézépil, galantamine, rivastigmine, néostigmine, pyridostigmine, tacrine, ambénonium
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
Surveillance clinique régulière.
+ Une potentialisation des effets systémiques bêta-bloquants du collyre en solution et une augmentation des concentrations plasmatiques du bêta-bloquant ont été rapportées lors de la co-administration d'un collyre bêta-bloquant en solution et de la quinidine, probablement en raison de l'inhibition du métabolisme du bêta-bloquant par la quinidine (décrit pour le timolol).
+ Lidocaïne
Lors de son administration par voie intraveineuse, une augmentation des concentrations plasmatiques de la lidocaïne (due à la diminution de la clairance hépatique) peut entrainer la survenue d'effets indésirables cardiaques et neurologiques.
Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de la lidocaïne pendant et après l'arrêt de l'association. Adaptation, si besoin, de la posologie de la lidocaïne.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Clonidine et autres antihypertenseurs centraux (alphaméthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine)
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement antihypertenseur central. Eviter l'arrêt brutal de l'antihypertenseur central. Surveillance clinique.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants, glinides
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie.
La plupart des bêta-bloquants non cardiosélectifs augmentent l'incidence et la sévérité de l'hypoglycémie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l'autosurveillance sanguine.
+ Médicaments donnant des torsades de pointes
Antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certains neuroleptiques : phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluopérazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride, sultopride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) et autres médicaments tels que : bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, vincamine IV, mizolastine, halofantrine, sparfloxacine, pentamidine, moxifloxacine...
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Propafénone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
Associations à prendre en compte
+ AINS (voie générale) y compris les inhibiteurs sélectifs de cox-2
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Alpha-bloquant à visée urologique: alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine.
Majoration de l'effet hypotenseur, risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Amifostine
Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Dipyridamole
Par voie intraveineuse, majoration de l'effet hypotenseur.
+ Antagonistes du calcium (dihydropyridines)
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), antipsychotiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
+ Méfloquine, pilocarpine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).

Mises en garde et précautions

Oculaires
La co-administration de deux collyres bêta-bloquants est déconseillée .
Dans le cas où ce collyre est administré pour diminuer la pression intra-oculaire chez les patients ayant un glaucome par fermeture de l'angle, un myotique doit être associé. En effet, chez ces patients, l'objectif immédiat du traitement est la réouverture de l'angle, ce qui nécessite l'emploi d'un myotique afin d'obtenir une constriction pupillaire, le cartéolol n'ayant pas ou peu d'effet sur la pupille.
Des décollements de la choroïde, contemporains d'hypotonie oculaire, ont été rapportés après traitement chirurgical du glaucome, lors de l'administration d'antiglaucomateux diminuant la sécrétion de l'humeur aqueuse (décrit avec le timolol et l'acétazolamide).
Porteurs de lentilles de contact Il existe un risque d'intolérance aux lentilles de contact par diminution de la sécrétion lacrymale, liée d'une manière générale aux bêta-bloquants.
Une diminution de la sensibilité au cartéolol peut apparaître après un traitement prolongé. Il convient, dans les traitements au long cours, de vérifier chaque année l'absence d'échappement thérapeutique.
Générales
Il convient de garder à l'esprit les mises en garde et précautions d'emploi des bêta-bloquants administrés par voie générale bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
Ce médicament ne doit généralement pas être associé avec certains antagonistes du calcium (bepridil, vérapamil, diltiazem) et des bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque .
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.
Arrêt du traitement
Ne jamais interrompre brutalement un traitement bêta-bloquant par voie générale, en particulier chez les angineux: l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme cardiaque graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire sur une à deux semaines.
Bradycardie
Si la fréquence cardiaque s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné l'effet dromotrope négatif des bêta-bloquants, les bêta-bloquants ne doivent être administrés qu'avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Phéochromocytome
L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
Sujets âgés, insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Chez ces sujets à risque et quand un collyre bêta-bloquant est co-administré avec un bêta-bloquant par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
Sujets diabétiques
Prévenir les malades diabétiques et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique.
Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquant, l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation des phénomènes réflexes sympathiques. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives per-opératoires. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu:
chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants,
en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins.
L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
La majoration du risque anaphylactique liée à la prise de bêta-bloquants, devra être prise en considération.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants peuvent masquer certains signes de thyrotoxicose, en particulier des signes cardiovasculaires.

Carteol collyre.Comment utiliser,posologie,mode d'emploi et contre-indications.Les analogues- Medzai.net

L'accès aux informations contenues dans ce Site est ouvert à tous les professionnels de santé.
Les informations données sur le site le sont à titre purement informatif.
Toutefois l'utilisateur exploite les données du site Medzai.net sous sa seule responsabilité : ces informations ne sauraient être utilisées sans vérification préalable par le l’internaute et Medzai.net ne pourra être tenue pour responsable des conséquences directes ou indirectes pouvant résulter de l'utilisation, la consultation et l'interprétation des informations fournies.

Repertoire des medicaments - Medzai.net, © 2016-2019