Les résultats pharmacocinétiques présentés ci-dessous reposent sur des études en monothérapie, dans lesquelles ceftriaxone ou la lidocaïne ont été administrés seules. La lidocaïne n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de la ceftriaxone après l'administration intramusculaire de ceftriaxone.
Ceftriaxone
Absorption
Après injection intramusculaire, les concentrations plasmatiques maximales moyennes de ceftriaxone sont environ la moitié de celles observées après administration intraveineuse d'une dose équivalente. La concentration plasmatique maximale après une seule dose intramusculaire de 1 g est d'environ 81 mg/L ; elle est atteinte 2 à 3 heures après administration.
L'aire sous la courbe concentration plasmatique/temps après administration intramusculaire est équivalente à celle obtenue après administration intraveineuse d'une dose équivalente.
Distribution
Le volume de distribution de la ceftriaxone est de 7 à 12 L. Des concentrations nettement supérieures aux concentrations minimales inhibitrices de la plupart des agents pathogènes pertinents sont détectables dans les tissus, incluant le poumon, le cur, les voies biliaires, le foie, les amygdales, l'oreille moyenne, les muqueuses nasales et l'os, ainsi que dans les liquides céphalo-rachidien, pleural, prostatique et synovial.
On observe une augmentation de 8 à 15 % de la concentration plasmatique maximale (Cmax) moyenne en cas d'administration répétée ; l'état d'équilibre est atteint dans la plupart des cas en 48 à 72 heures, selon la voie d'administration.
Pénétration dans des tissus particuliers
La ceftriaxone pénètre dans les méninges. La pénétration est plus importante lorsque les méninges sont inflammées. D'après les données publiées, les concentrations maximales moyennes de ceftriaxone dans le LCR des patients atteints d'une méningite bactérienne peuvent atteindre 25 % des taux plasmatiques, contre 2 % chez les patients ne présentant pas d'inflammation des méninges. Les concentrations maximales de ceftriaxone dans le LCR sont atteintes environ 4 à 6 heures après injection intraveineuse. La ceftriaxone traverse la barrière placentaire et elle est excrétée dans le lait maternel à de faibles concentrations .
Fixation protéique
La liaison de la ceftriaxone à l'albumine est réversible. La fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 95 % pour des concentrations plasmatiques inférieures à 100 mg/L. La fixation est saturable et la fraction liée diminue lorsque la concentration augmente (jusqu'à 85 % à une concentration plasmatique de 300 mg/L).
Biotransformation
La ceftriaxone n'est pas métabolisée systématiquement, mais elle est transformée en métabolites inactifs par la flore intestinale.
Élimination
La clairance plasmatique de la ceftriaxone totale (fraction liée et non liée) est de 10 à 22 mL/min. Sa clairance rénale est de 5 à 12 mL/min. 50 à 60 % de la ceftriaxone est excrétée sous forme inchangée dans l'urine, principalement par filtration glomérulaire, et 40 à 50 % est excrétée sous forme inchangée dans la bile. La demi-vie d'élimination de la ceftriaxone totale chez l'adulte est d'environ 8 heures.
Patients atteints d'insuffisance rénale ou hépatique
Chez les patients atteints d'un dysfonctionnement rénal ou hépatique, la pharmacocinétique de la ceftriaxone n'est que faiblement altérée : la demi-vie est légèrement augmentée (égale à moins du double), même chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.
Cette augmentation relativement modeste de la demi-vie dans l'insuffisance rénale s'explique par une augmentation compensatoire de la clairance non rénale résultant d'une diminution de la fixation protéique et correspondant à une augmentation de la clairance non rénale de la ceftriaxone totale.
Chez les patients insuffisants hépatiques, la demi-vie d'élimination de la ceftriaxone n'est pas allongée, en raison d'une augmentation compensatrice de la clairance rénale. Ceci s'explique aussi par une augmentation de la fraction plasmatique libre de la ceftriaxone, qui contribue à l'augmentation paradoxale observée de la clairance totale du médicament, avec une augmentation concomitante du volume de distribution.
Sujet âgé
Chez le sujet de plus de 75 ans, la demi-vie d'élimination moyenne est habituellement deux à trois fois plus élevée que celle observée chez l'adulte jeune.
Population pédiatrique
La demi-vie de la ceftriaxone est prolongée chez les nouveau-nés. Entre la naissance et le 14ème jour de vie, les taux de ceftriaxone libre peuvent être accrus par des facteurs tels qu'une diminution de la filtration glomérulaire et une modification de la fixation protéique. Pendant l'enfance, la demi-vie est plus courte que chez le nouveau-né ou l'adulte.
La clairance plasmatique et le volume de distribution de la ceftriaxone totale sont plus élevés chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants que chez les adultes.
Linéarité/non linéarité
La pharmacocinétique de la ceftriaxone est non linéaire et tous les principaux paramètres pharmacocinétiques, à l'exception de la demi-vie d'élimination, sont dose-dépendants sur la base des concentrations totales de médicament ; ils augmentent à une vitesse moindre que proportionnellement à la dose. Cette non linéarité est due à la saturation de la fixation aux protéines plasmatiques, et elle est donc observée pour la ceftriaxone plasmatique totale mais non pour la ceftriaxone libre (non liée).
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Comme avec les autres bêta-lactamines, le paramètre pharmacocinétique-pharmacodynamique le plus prédictif de l'efficacité in vivo est le pourcentage de temps pendant lequel la concentration non liée de l'antibiotique se situe au-dessus de la concentration minimale inhibitrice (CMI) de la ceftriaxone pour l'espèce ciblée entre deux administrations (par exemple %T > CMI).
Lidocaïne
Absorption
La lidocaïne est rapidement absorbée, avec une vitesse d'absorption dépendant de la vascularisation du site d'injection.
Distribution
La lidocaïne possède un volume de distribution à l'état d'équilibre de 91 L.
Pénétration dans des tissus particuliers : La lidocaïne traverse facilement le placenta, et l'équilibre des concentrations de la fraction non liée est rapidement atteint. Le degré de fixation aux protéines plasmatiques chez le ftus est inférieur à celui de la mère, ce qui conduit à des concentrations plasmatiques totales plus faibles chez le ftus.
Fixation protéique : La fixation de la lidocaïne aux protéines plasmatiques est concentration‑dépendante et la fixation diminue avec l'augmentation de la concentration. Aux concentrations comprises entre 1 et 5 µg/mL, 60 % à 80 % de la lidocaïne est liée aux protéines. La fixation protéique dépend également de la concentration plasmatique de l'α1-glycoprotéine acide.
Il a été montré que la lidocaïne traversait la barrière hémato-encéphalique.
Biotransformation
La lidocaïne est essentiellement métabolisée par le foie. Les principaux métabolites de la lidocaïne sont le monoéthylglycine xylidide, le glycinexylidide, la 2,6-diméthylaniline et la 4‑hydroxy‑2,6‑diméthylaniline. La N-déalkylation de la lidocaïne en monoéthylglycine xylidide est considérée comme médiée à la fois par le CYP1A2 et le CYP3A4. Le métabolite 2,6-diméthylaniline est converti en 4-hydroxy-2,6-diméthylaniline par le CYP2A6 et le CYP2E1.
Élimination
La clairance de la lidocaïne dans le plasma après administration intraveineuse en bolus est comprise entre 9 et 10 mL/min/kg. La demi-vie d'élimination de la lidocaïne après injection intraveineuse en bolus est généralement de 1,5 à 2 heures.
Le monoéthylglycine xylidide possède une demi-vie d'environ 2,3 heures et le glycinexylidide possède une demi-vie d'environ 10 heures et est susceptible de s'accumuler lors d'une administration au long cours.
Seulement 3 % de la lidocaïne est excrétée par les reins sous forme inchangée. Environ 73 % de la lidocaïne apparait dans l'urine sous forme de métabolite 4-hydroxy-2,6-diméthylaniline.
Patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
Après administration intraveineuse, la demi-vie de la lidocaïne est environ 3 fois plus élevée chez les patients présentant une insuffisance hépatique.
Une insuffisance rénale légère à modérée (ClCr de 30 à 60 mL/min) n'a pas d'incidence sur la pharmacocinétique de la lidocaïne, mais elle peut accroître l'accumulation du métabolite glycinexylidide après administration intraveineuse. Toutefois, la clairance de la lidocaïne est divisée par deux environ et sa demi-vie est approximativement doublée avec l'augmentation de l'accumulation du métabolite glycinexylidide chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (ClCr <30 mL/min).
La pharmacocinétique de la lidocaïne et de son principal métabolite monoéthylglycine xylidide n'est pas modifiée de manière significative chez les patients hémodialysés qui reçoivent une dose intraveineuse de lidocaïne.
Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Ceftriaxone en fonction de la voie d'administration
Absorption
Administration intramusculaire
Après injection intramusculaire, les concentrations plasmatiques maximales moyennes de ceftriaxone sont environ la moitié de celles observées après administration intraveineuse d'une dose équivalente. La concentration plasmatique maximale après une dose intramusculaire unique de 1 g est d'environ 81 mg/l ; elle est atteinte 2 à 3 heures après administration.
L'aire sous la courbe concentration plasmatique/temps après administration intramusculaire est équivalente à celle obtenue après administration intraveineuse d'une dose équivalente.
Administration intraveineuse
Après administration intraveineuse en bolus de 500 mg et de 1 g de ceftriaxone, les concentrations plasmatiques maximales moyennes de ceftriaxone sont d'environ 120 et 200 mg/l respectivement. Après perfusion intraveineuse de 500 mg, de 1 g et de 2 g de ceftriaxone, les concentrations plasmatiques de ceftriaxone sont d'environ 80, 150 et 250 mg/l respectivement.
Distribution
Le volume de distribution de la ceftriaxone est de 7 à 12 l. Des concentrations nettement supérieures aux concentrations minimales inhibitrices de la plupart des agents pathogènes pertinents sont détectables dans les tissus, notamment les poumons, le cur, les voies biliaires/le foie, les amygdales, l'oreille moyenne, les muqueuses nasales et les os, ainsi que dans les liquides céphalo-rachidien, pleural, prostatique et synovial. On observe une augmentation de 8 à 15 % de la concentration plasmatique maximale (Cmax) moyenne en cas d'administration répétée ; l'état d'équilibre est atteint dans la plupart des cas en 48 à 72 heures, selon la voie d'administration.
Pénétration dans des tissus particuliers
La ceftriaxone pénètre dans les méninges. La pénétration est plus importante lorsque les méninges sont enflammées. D'après les données publiées, les concentrations maximales moyennes de ceftriaxone dans le LCR des patients atteints d'une méningite bactérienne peuvent atteindre 25 % des taux plasmatiques, contre 2 % chez les patients ne présentant pas d'inflammation des méninges. Les concentrations maximales de ceftriaxone dans le LCR sont atteintes environ 4 à 6 heures après injection intraveineuse. La ceftriaxone traverse la barrière placentaire et elle est excrétée dans le lait maternel à de faibles concentrations .
Liaison aux protéines
La liaison de la ceftriaxone à l'albumine est réversible. La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 95 % pour des concentrations plasmatiques inférieures à 100 mg/l. La liaison est saturable et la fraction liée diminue lorsque la concentration augmente (jusqu'à 85 % à une concentration plasmatique de 300 mg/l).
Biotransformation
La ceftriaxone n'est pas métabolisée au niveau systémique, mais elle est transformée en métabolites inactifs par la flore intestinale.
Élimination
La clairance plasmatique de la ceftriaxone totale (fraction liée et non liée) est de 10 à 22 ml/min. Sa clairance rénale est de 5 à 12 ml/min. 50 à 60 % de la ceftriaxone sont excrétés sous forme inchangée dans l'urine, principalement par filtration glomérulaire, et 40 à 50 % sont excrétés sous forme inchangée dans la bile. La demi-vie d'élimination de la ceftriaxone totale chez l'adulte est d'environ 8 heures.
Patients atteints d'insuffisance rénale ou hépatique
Chez les patients atteints d'un dysfonctionnement rénal ou hépatique, la pharmacocinétique de la ceftriaxone n'est que faiblement altérée : la demi-vie est légèrement augmentée (moins du double), même chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.
Cette augmentation relativement modeste de la demi-vie lors d'insuffisance rénale s'explique par une augmentation compensatoire de la clairance non rénale résultant d'une diminution de la liaison aux protéines et à une augmentation correspondante de la clairance non rénale de la ceftriaxone totale.
Chez les patients insuffisants hépatiques, la demi-vie d'élimination de la ceftriaxone n'est pas allongée, en raison d'une augmentation compensatrice de la clairance rénale. Ceci s'explique aussi par une augmentation de la fraction plasmatique libre de la ceftriaxone, qui contribue à l'augmentation paradoxale observée de la clairance totale du médicament, avec une augmentation concomitante du volume de distribution.
Patients âgés
Chez les sujets de plus de 75 ans, la demi-vie d'élimination moyenne est habituellement deux à trois fois plus élevée que celle observée chez l'adulte jeune.
Population pédiatrique
La demi-vie de la ceftriaxone est prolongée chez les nouveau-nés. Entre la naissance et le 14e jour de vie, les taux de ceftriaxone libre peuvent être accrus par des facteurs tels qu'une diminution de la filtration glomérulaire et une modification de la fixation protéique. Pendant l'enfance, la demi-vie est plus courte que chez le nouveau-né ou l'adulte.
La clairance plasmatique et le volume de distribution de la ceftriaxone totale sont plus élevés chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants que chez les adultes.
Linéarité/non-linéarité
La pharmacocinétique de la ceftriaxone est non linéaire et tous les principaux paramètres pharmacocinétiques, à l'exception de la demi-vie d'élimination, sont dose-dépendants sur la base des concentrations totales de médicament ; ils augmentent à une vitesse moindre que proportionnellement à la dose. Cette non linéarité est due à la saturation de la liaison aux protéines plasmatiques, et elle est donc observée pour la ceftriaxone plasmatique totale mais non pour la ceftriaxone libre (non liée).
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Comme avec les autres bêta-lactamines, le paramètre pharmacocinétique-pharmacodynamique le plus prédictif de l'efficacité in vivo est le pourcentage de temps pendant lequel la concentration non liée de l'antibiotique se situe au-dessus de la concentration minimale inhibitrice (CMI) de la ceftriaxone pour l'espèce ciblée entre deux administrations (par exemple, %T > CMI).
Absorption
Après administration intraveineuse en bolus de 500 mg et de 1 g de ceftriaxone, les concentrations plasmatiques maximales moyennes de la ceftriaxone sont d'environ 120 et 200 mg/l respectivement. Après une perfusion intraveineuse de 1 g et de 2 g de ceftriaxone, les concentrations plasmatiques de la ceftriaxone sont d'environ 150 et 250 mg/l respectivement. Après injection intramusculaire, les concentrations plasmatiques maximales moyennes de la ceftriaxone sont environ inférieures de moitié à celles observées après l'administration intraveineuse d'une dose équivalente. La concentration plasmatique maximale après administration d'une dose unique de 1 g par voie intramusculaire est d'environ 81 mg/l ; elle est atteinte 2 à 3 heures après l'administration. L'aire sous la courbe concentration plasmatique/temps après administration intramusculaire est équivalente à celle obtenue après administration intraveineuse d'une dose équivalente
Distribution
Le volume de distribution de la ceftriaxone est de 7 à 12 l. Des concentrations nettement supérieures aux concentrations minimales inhibitrices de la plupart des agents pathogènes pertinents sont détectables dans les tissus, notamment le poumon, le cur, les voies biliaires/le foie, les amygdales, l'oreille moyenne, les muqueuses nasales et l'os, ainsi que dans les liquides céphalo-rachidien, pleural, prostatique et synovial. On observe une augmentation de 8 à 15 % de la concentration plasmatique maximale (Cmax) moyenne en cas d'administration répétée ; l'état d'équilibre est atteint dans la plupart des cas en 48 à 72 heures, selon la voie d'administration.
Pénétration dans des tissus particuliers
La ceftriaxone pénètre dans les méninges. La pénétration est plus importante lorsque les méninges sont enflammées. D'après les données publiées, les concentrations maximales moyennes de ceftriaxone dans le LCR des patients atteints d'une méningite bactérienne peuvent atteindre 25 % des taux plasmatiques, contre 2 % chez les patients ne présentant pas d'inflammation des méninges. Les concentrations maximales de ceftriaxone dans le LCR sont atteintes environ 4 à 6 heures après injection intraveineuse. La ceftriaxone traverse la barrière placentaire et elle est excrétée dans le lait maternel à de faibles concentrations .
Liaison protéique
La liaison de la ceftriaxone à l'albumine est réversible. La fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 95 % à des concentrations plasmatiques inférieures à 100 mg/l. La fixation est saturable et la fraction liée diminue lorsque la concentration augmente (jusqu'à 85 % à une concentration plasmatique de 300 mg/l).
Biotransformation
La ceftriaxone n'est pas métabolisée au niveau systémique, mais elle est transformée en métabolites inactifs par la flore intestinale.
Élimination
La clairance plasmatique de la ceftriaxone totale (fraction liée et non liée) est de 10 à 22 ml/min. Sa clairance rénale est de 5 à 12 ml/min. 50 à 60 % de la ceftriaxone est excrétée sous forme inchangée dans l'urine, principalement par filtration glomérulaire, et 40 à 50 % est excrétée sous forme inchangée dans la bile. La demi-vie d'élimination de la ceftriaxone totale chez l'adulte est d'environ 8 heures.
Patients atteints d'insuffisance rénale ou hépatique
Chez les patients atteints d'un dysfonctionnement rénal ou hépatique, la pharmacocinétique de la ceftriaxone n'est que faiblement altérée : la demi-vie est légèrement augmentée (moins du double), même chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.
Cette augmentation relativement modeste de la demi-vie dans l'insuffisance rénale s'explique par une augmentation compensatoire de la clairance non rénale résultant d'une diminution de la liaison protéique et correspondant à une augmentation de la clairance non rénale de la ceftriaxone totale.
Chez les patients insuffisants hépatiques, la demi-vie d'élimination de la ceftriaxone n'est pas allongée, en raison d'une augmentation compensatrice de la clairance rénale.
Ceci s'explique aussi par une augmentation de la fraction plasmatique libre de la ceftriaxone, qui contribue à l'augmentation paradoxale observée de la clairance totale du médicament, avec une augmentation concomitante du volume de distribution.
Patients âgés
Chez le patient de plus de 75 ans, la demi-vie d'élimination moyenne est habituellement deux à trois fois plus élevée que celle observée chez le jeune adulte.
Population pédiatrique
La demi-vie de la ceftriaxone est prolongée chez les nouveau-nés. Entre la naissance et le 14e jour de vie, les taux de ceftriaxone libre peuvent être accrus par des facteurs tels qu'une diminution de la filtration glomérulaire et une modification de la liaison protéique. Pendant l'enfance, la demi-vie est plus courte que chez le nouveau-né ou l'adulte. La clairance plasmatique et le volume de distribution de la ceftriaxone totale sont plus élevés chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants que chez les adultes.
Linéarité/non-linéarité
La pharmacocinétique de la ceftriaxone est non linéaire et tous les principaux paramètres pharmacocinétiques, à l'exception de la demi-vie d'élimination, sont dose-dépendants si basés sur les concentrations totales de médicament. Ils augmentent de façon moindre que proportionnellement à la dose. Cette non-linéarité est due à la saturation de la liaison aux protéines plasmatiques, et elle est donc observée pour la ceftriaxone plasmatique totale mais pas pour la ceftriaxone libre (non liée).
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Comme avec les autres bêta-lactamines, le paramètre pharmacocinétique-pharmacodynamique le plus prédictif de l'efficacité in vivo est le pourcentage de temps pendant lequel la concentration non liée de l'antibiotique se situe au-dessus de la concentration minimale inhibitrice (CMI) de la ceftriaxone pour l'espèce ciblée entre deux administrations (par exemple %T > CMI).
Absorption
Après injection intramusculaire, les concentrations plasmatiques maximales moyennes de ceftriaxone sont environ la moitié de celles observées après administration intraveineuse d'une dose équivalente. La concentration plasmatique maximale après une seule dose intramusculaire de 1 g est d'environ 81 mg/l ; elle est atteinte 2 à 3 heures après administration.
L'aire sous la courbe concentration plasmatique/temps après administration intramusculaire est équivalente à celle obtenue après administration intraveineuse d'une dose équivalente.
Distribution
Le volume de distribution de la ceftriaxone est de 7 à 12 l. Des concentrations nettement supérieures aux concentrations minimales inhibitrices de la plupart des agents pathogènes pertinents sont détectables dans les tissus, incluant le poumon, le cur, les voies biliaires, le foie, les amygdales, l'oreille moyenne, les muqueuses nasales et l'os, ainsi que dans les liquides céphalo-rachidien, pleural, prostatique et synovial.
On observe une augmentation de 8 à 15 % de la concentration plasmatique maximale (Cmax) moyenne en cas d'administration répétée ; l'état d'équilibre est atteint dans la plupart des cas en 48 à 72 heures, selon la voie d'administration.
Pénétration dans des tissus particuliers
La ceftriaxone pénètre dans les méninges. La pénétration est plus importante lorsque les méninges sont inflammées. D'après les données publiées, les concentrations maximales moyennes de ceftriaxone dans le LCR des patients atteints d'une méningite bactérienne peuvent atteindre 25 % des taux plasmatiques, contre 2 % chez les patients ne présentant pas d'inflammation des méninges. Les concentrations maximales de ceftriaxone dans le LCR sont atteintes environ 4 à 6 heures après injection intraveineuse. La ceftriaxone traverse la barrière placentaire et elle est excrétée dans le lait maternel à de faibles concentrations .
Fixation protéique
La liaison de la ceftriaxone à l'albumine est réversible. La fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 95 % pour des concentrations plasmatiques inférieures à 100 mg/l. La fixation est saturable et la fraction liée diminue lorsque la concentration augmente (jusqu'à 85 % à une concentration plasmatique de 300 mg/l).
Biotransformation
La ceftriaxone n'est pas métabolisée systématiquement, mais elle est transformée en métabolites inactifs par la flore intestinale.
Élimination
La clairance plasmatique de la ceftriaxone totale (fraction liée et non liée) est de 10 à 22 ml/min. Sa clairance rénale est de 5 à 12 ml/min. 50 à 60 % de la ceftriaxone est excrétée sous forme inchangée dans l'urine, principalement par filtration glomérulaire, et 40 à 50 % est excrétée sous forme inchangée dans la bile. La demi-vie d'élimination de la ceftriaxone totale chez l'adulte est d'environ 8 heures.
Patients atteints d'insuffisance rénale ou hépatique
Chez les patients atteints d'un dysfonctionnement rénal ou hépatique, la pharmacocinétique de la ceftriaxone n'est que faiblement altérée : la demi-vie est légèrement augmentée (égale à moins du double), même chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.
Cette augmentation relativement modeste de la demi-vie dans l'insuffisance rénale s'explique par une augmentation compensatoire de la clairance non rénale résultant d'une diminution de la fixation protéique et correspondant à une augmentation de la clairance non rénale de la ceftriaxone totale.
Chez les patients insuffisants hépatiques, la demi-vie d'élimination de la ceftriaxone n'est pas allongée, en raison d'une augmentation compensatrice de la clairance rénale. Ceci s'explique aussi par une augmentation de la fraction plasmatique libre de la ceftriaxone, qui contribue à l'augmentation paradoxale observée de la clairance totale du médicament, avec une augmentation concomitante du volume de distribution.
Sujet âgé
Chez le sujet de plus de 75 ans, la demi-vie d'élimination moyenne est habituellement deux à trois fois plus élevée que celle observée chez l'adulte jeune.
Population pédiatrique
La demi-vie de la ceftriaxone est prolongée chez les nouveau-nés. Entre la naissance et le 14ème jour de vie, les taux de ceftriaxone libre peuvent être accrus par des facteurs tels qu'une diminution de la filtration glomérulaire et une modification de la fixation protéique. Pendant l'enfance, la demi-vie est plus courte que chez le nouveau-né ou l'adulte.
La clairance plasmatique et le volume de distribution de la ceftriaxone totale sont plus élevés chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants que chez les adultes.
Linéarité/non-linéarité
La pharmacocinétique de la ceftriaxone est non linéaire et tous les principaux paramètres pharmacocinétiques, à l'exception de la demi-vie d'élimination, sont dose-dépendants sur la base des concentrations totales de médicament ; ils augmentent à une vitesse moindre que proportionnellement à la dose. Cette non linéarité est due à la saturation de la fixation aux protéines plasmatiques, et elle est donc observée pour la ceftriaxone plasmatique totale mais non pour la ceftriaxone libre (non liée).
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Comme avec les autres bêtalactamines, le paramètre pharmacocinétique-pharmacodynamique le plus prédictif de l'efficacité in vivo est le pourcentage de temps pendant lequel la concentration non liée de l'antibiotique se situe au-dessus de la concentration minimale inhibitrice (CMI) de la ceftriaxone pour l'espèce ciblée entre deux administrations (par exemple %T > CMI).
Distribution
Après perfusion intraveineuse de 30 minutes d'une dose unique de 1 g, la concentration plasmatique maximale est en moyenne de 168 mg/l. Après administration IM de la même dose, la concentration maximale est atteinte en 2 à 3 h et est approximativement de 80 mg/l.
Les voies IM, IV sont bioéquivalentes (aires sous la courbe similaires). La ceftriaxone administrée par voie intramusculaire a donc une biodisponibilité absolue voisine de 100 %.
Le volume de distribution de la ceftriaxone est compris entre 7 et 12 litres. La diffusion de la ceftriaxone est bonne dans le liquide interstitiel, les tissus et les liquides organiques (notamment de LCR, la bile, l'os, les sécrétions bronchiques, les foyers infectieux de la sphère ORL).
Liaison aux protéines
La liaison de la ceftriaxone aux protéines plasmatiques (albumine) est réversible et saturable. Elle varie de 80 à 95 % dans la gamme des concentrations thérapeutiques. Du fait d'un plus faible taux d'albumine, la proportion de ceftriaxone libre dans le liquide interstitiel est donc plus élevée que dans le plasma.
Biotransformation
La ceftriaxone est très faiblement métabolisée. Seule la flore intestinale la transforme en métabolites inactifs.
Elimination
L'élimination de la ceftriaxone se fait par voie urinaire et biliaire. La clairance plasmatique totale est comprise entre 10 et 22 ml/min. La clairance rénale est comprise entre 5 et 12 ml/min. 50 à 60 % de la ceftriaxone sont excrétés sous forme inchangée dans l'urine alors que 40 à 50% sont éliminés dans la bile. La demi-vie d'élimination chez l'adulte est d'environ 8 heures.
Pharmacocinétique dans les conditions cliniques particulières
Chez le nouveau-né, la quantité de ceftriaxone retrouvée dans l'urine correspond à environ 70% de la dose administrée. Chez les nouveau-nés de moins de 8 jours, la demi-vie d'élimination moyenne est généralement 2 à 3 fois supérieure à celle trouvée chez le jeune adulte ; chez le nourrisson de 3 à 12 mois, elle est raccourcie. Chez l'enfant et le nourrisson, après injection IM unique de 50 mg/kg, la concentration plasmatique totale en ceftriaxone est maximale après 5,4 heures (192 ± 135 mg/l). Chez l'enfant et le nourrisson, après injection IM, la diffusion dans l'oreille moyenne est bonne avec des taux supérieurs à la C.M.I. des principales bactéries responsables d'otite moyenne aiguë, pendant au moins 48 heures. Après une injection unique de 50 mg/kg, la concentration totale en ceftriaxone dans le liquide d'oreille moyenne est d'environ 5 mg/l à 1,5 heures, de 33 ± 20 mg/l à la 15ème heure ; elle se maintient en plateau à la 24ème heure (35 ± 12 mg/l) et est encore de 19 ±7 mg/l après 48 heures. Chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique, la pharmacocinétique de la ceftriaxone n'est que peu modifiée et la demi-vie d'élimination n'est que légèrement augmentée. Si seule la fonction rénale est touchée, l'élimination biliaire de la ceftriaxone est augmentée, si seule la fonction hépatique est touchée, l'élimination rénale est augmentée.
Distribution
Concentrations plasmatiques (mg/l)
POPULATION | POSOLOGIE | Voie | C30 min | C1H | C2-4 h | C24 H |
N.Nés | 50 mg / kg | IV | 140 | - | - | 30 |
Nourrissons | 50 mg / kg | IV | 185 | - | - | 9 |
| 75 mg / kg | IV | 240 | - | - | 8 |
Enfants | 50 mg / kg | IV | - | 180 | - | 9 |
Adultes | 2 g | IV | 250a, b | 200a, b | - | 15a / 30b |
| 1 g | IV | 150a, b | 100a, b | - | 12ab |
| 1 g | IM | - | - | 80a | 12a |
aAdulte jeune
bSujet âgé
Bioéquivalence
Les voies IV et IM sont bioéquivalentes (aires sous la courbe similaires). La ceftriaxone administrée par voies IM a donc une biodisponibilité absolue voisine de 100 %.
Volume de distribution
Le volume de distribution de la ceftriaxone est compris entre 7 et 12 litres.
Demi-vie d'élimination
Chez l'adulte, la demi-vie d'élimination est d'environ 8 heures; chez les nouveau-nés de moins de 8 jours, la demi-vie d'élimination moyenne (16,2 heures) est généralement deux fois supérieure à celle trouvée chez le jeune adulte; chez le nourrisson, elle est raccourcie (de l'ordre de 4 à 6 heures).
Liaison aux protéines plasmatiques
La liaison de la ceftriaxone aux protéines plasmatiques (albumine) varie de 80 à 95 % dans la gamme des concentrations thérapeutiques, mais elle est réversible et saturable.
Diffusion humorale et tissulaire
Concentration dans le LCR (mg/l)
| Cmoyenne 1-2 h | Cmoyenne 4-6 h | 12 h | 24 h |
50 mg/kg | 3-4 | 4.5-7 | - | 2.5 |
75-80 mg/kg | - | 6-7 | 3 | - |
100 mg/kg | 19 | 18 | 8 | - |
Le pic se situe entre 4-6 h
| POSOLOGIE | 1 h | 2-4 h | 6-12 h | 24 h |
Parenchyme | 1 g IV | 30 | 20 | - | 2 |
Pulmonaire (μg/g) | 1 g IM | - | 12 | - | 2 |
Sécrétions | | | | | |
Bronchiques (mg/l) | 1 g IM | - | 2,5 | - | 0,4 |
Liquide pleural (mg/l) | 1 g IV | - | 15 | - | 5-10 |
Liquide d'oreille (mg/l) | 50 mg / kg IM | 5 (1,5 h) | - | - | 35 |
Tissu cardiaque | 1 g IV | - | 6-9 | - | - |
(μg/g) | 2 g IV | 40-75 | - | - | - |
Os Spongieux | 2 g IV | - | 19 | 10 | 6 |
Cortical (μg/g) | 2 g IV | - | 8 | 3 | 2 |
Prostate (μg/g) | 2 g IV | - | 36 | - | 7 |
Tissu gynéco (μg/g) | 1 g IV/IM | 40 | 25 | - | 3 |
Ascite infectée (mg/l) | 2 g IV | 40 | - | >40 | 24 |
Biotransformation
La ceftriaxone est très faiblement métabolisée. Seule la flore intestinale la transforme en métabolites inactifs.
Excrétion
L'élimination de la ceftriaxone se fait par voie urinaire et biliaire.
La clairance plasmatique totale est comprise entre 10 et 22 ml/min.
La clairance rénale est comprise entre 5 et 12 ml/min.
40 à 60 % de la ceftriaxone sont excrétés sous forme inchangée dans l'urine alors que 10 à 20 % sont éliminés dans la bile.
L'excrétion urinaire s'effectue à raison de 80 % par filtration glomérulaire et de 20 % par secrétion tubulaire.
Concentrations urinaires (mg/l)
| 0-2 h | 2-4 h | 12-24 h |
IV | | | |
500 mg | 500 | 350 | 70 |
1 g | 900 | 850 | 140 |
IM | | | |
500 mg | 270 | 400 | 80 |
1 g | 600 | 750 | 150 |
Concentrations biliaires (mg/l)
Bile cholédocienne (Vésicule inflammatoire / Cholélithiase) | Cmax | C24 h |
1 g | 500 | 100 |
2 g | 1000 | 200 |
Chez l'insuffisant rénal ou hépatique: La pharmacocinétique de la ceftriaxone n'est que peu modifiée et la demi-vie d'élimination n'est que légèrement augmentée. Si seule la fonction rénale est touchée, l'élimination biliaire de la ceftriaxone est augmentée, si seule la fonction hépatique est touchée, l'élimination rénale est augmentée.
Toutefois, en cas d'insuffisance rénale sévère, la posologie doit être adaptée .
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