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Cephoromitan - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Cephoromitan appartient au groupe appelés Antimigraineux. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N02CC03.

Principe actif: ZOLMITRIPTAN
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

MEDIPHA SANTE (FRANCE) - Cephoromitan 2,5 mg- comprimé orodispersible - 2,50 mg - - 2013-12-24


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé orodispersible - 2,50 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Cephoromitan enregistré en France

Cephoromitan 2,5 mg comprimé orodispersible

MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Dosage: 2,50 mg

Composition et Présentations

ZOLMITRIPTAN2,50 mg

Posologie et mode d'emploi Cephoromitan 2,5 mg comprimé orodispersible

Le zolmitriptan ne devra pas être utilisé à visée prophylactique.
Il est recommandé de prendre le comprimé le plus tôt possible dès l'apparition de la céphalée migraineuse.
Cependant, le zolmitriptan est aussi efficace lorsqu'il est administré plus tard.
Le zolmitriptan est inefficace lorsqu'il est administré au moment de l'aura. Il est déconseillé de l'administrer au stade de l'aura.
Adulte
La dose recommandée pour le traitement de la crise de migraine est de un comprimé à 2,5 mg.
Le comprimé orodispersible se dissout rapidement dans la bouche et peut être avalé sans eau, permettant une administration précoce.

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Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Cephoromitan

Indications

Traitement de la phase céphalalgique de la crise de migraine.

Pharmacodynamique

Lors des études précliniques, le zolmitriptan s'est avéré être un agoniste sélectif des récepteurs recombinant humains vasculaires 5HT1Dα et 5HT1Dβ. Le zolmitriptan présente une forte affinité pour les récepteurs 5HT1D et une faible affinité pour les récepteurs 5HT1A. Le zolmitriptan ne présente aucune affinité (mesurée par des dosages de radio ligands) ni effets pharmacologiques significatifs sur les récepteurs sérotoninergiques 5HT2,5HT3, 5HT4, adrénergiques alpha1, alpha2, beta1, histaminiques H1, H2, muscariniques, dopaminergiques 1 ou 2.
Le système trigémino-vasculaire est impliqué dans la physiopathologie de la migraine.
Chez l'animal, le zolmitriptan, grâce à son activité agoniste sur les récepteurs 5HT1, induit une vasoconstriction et une inhibition de la libération du peptide lié au gène de la calcitonine (CGRP), du peptide vasoactif intestinal (VIP) et de la substance P. Ces deux effets (vasoconstriction et inhibition de la libération de neuropeptides) sont vraisemblablement à l'origine de l'amélioration des crises de migraine, représentée par une disparition de la douleur et des autres symptômes de la migraine dans l'heure suivant l'administration.
Le zolmitriptan est efficace dans le traitement de la phase céphalalgique de la crise de migraine cataméniale.
Outre ses actions périphériques, le zolmitriptan traverse la barrière hémato-méningée et peut accéder ainsi non seulement aux centres périphériques de la migraine mais aussi à ceux du tronc cérébral. Il bloque la voie réflexe vasodilatatrice utilisant les fibres orthodromiques du trijumeau et l'innervation parasympathique de la circulation cérébrale et inhibe ainsi la libération du VIP qui en est le principal neurotransmetteur.
Un essai clinique réalisé chez 696 adolescents migraineux n'a pas montré de supériorité du zolmitriptan en comprimés dosés à 2,5 mg, 5 mg et 10 mg, par rapport au placebo. L'efficacité n'a pas été démontrée.

Pharmacocinétique

Absorption
Après administration orale, le zolmitriptan est rapidement absorbé chez l'homme (absorption ≥ 64 %) avec une biodisponibilité de l'ordre de 40 %.
Après une dose unique comprise entre 2,5 et 50 mg, 75 % de la Cmax sont atteints en moins d'une heure. Les concentrations plasmatiques sont ensuite maintenues pendant 4 à 6 heures.
L'absorption n'est pas modifiée par la nourriture.
La répétition des prises n'entraîne pas d'accumulation du produit.
Distribution
Après administration intraveineuse, le volume de distribution est de 2,4 l/kg. La fixation aux protéines plasmatiques est négligeable (25 %).
Métabolisme
Le zolmitriptan est métabolisé essentiellement au niveau hépatique. Les trois principaux métabolites sont: l'acide indole acétique (principal métabolite urinaire et plasmatique), les analogues N-oxyde et N-desméthyl du zolmitriptan. Ce dernier est le seul métabolite actif, agoniste sérotoninergique 5HT1D, 2 à 6 fois plus puissant que la molécule mère chez l'animal.
Les concentrations plasmatiques de ce métabolite représentent environ la moitié de celles du zolmitriptan; il participe vraisemblablement à l'activité thérapeutique du produit.
Elimination
Plus de 60 % de la dose administrée par voie orale sont retrouvés dans les urines (principalement sous forme d'acide indole acétique) et environ 30 % dans les fèces sous forme inchangée.
Après administration intraveineuse, la clairance plasmatique totale est de 10 ml/min/kg, dont le tiers est représenté par la clairance rénale.
Les demi-vies d'élimination du zolmitriptan et de ses métabolites sont approximativement de 2,5 à 3 heures.
Formes comprimé orodispersible
La bioéquivalence entre le comprimé orodispersible et le comprimé standard de zolmitriptan a été démontrée en terme d'AUC et de Cmax pour le zolmitriptan et son métabolite actif (C 183C91) N-déméthylé lors d'une étude de pharmacologie clinique.
Les valeurs Tmax du métabolite actif N-déméthylé du zolmitriptan sont comparables pour les deux formes: -comprimé orodispersible (1 - 6 heures, médiane 3 heures) et - comprimé standard (0,75 - 5 heures, médiane 3 heures). Le tmax de zolmitriptan peut être allongé pour le comprimé orodispersible, (0,6 - 5 heures, médiane 3 heures), par rapport au comprimé standard (0,5 - 3 heures, médiane 1,5 heure). Cependant, les concentrations plasmatiques de zolmitriptan sont comparables pour les deux formes, dans les 45 premières minutes qui suivent l'administration, période essentielle pour l'absorption initiale après l'administration.
Populations particulières
La clairance rénale du zolmitriptan et de ses métabolites est réduite (de 7 à 8 fois) chez les patients avec une insuffisance rénale modérée à sévère. Cependant, les AUC du zolmitriptan et du métabolite actif sont légèrement supérieures (16 et 35 %, respectivement) et les demi-vies d'élimination sont légèrement augmentées, soit 3 à 3,5 heures. Ces valeurs restent dans les intervalles observés chez le volontaire sain.
Les données restent insuffisantes chez le sujet âgé de plus de 65 ans.

Effets indésirables

Les effets indésirables sont habituellement transitoires, apparaissent en début de traitement et disparaissent spontanément.
Les effets indésirables sont classés par fréquence, en utilisant la classification suivante : très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 - <1/10), peu fréquents (≥1/1000 - <1/100), rares (≥1/10000 - <1/1000), très rares (<1/10 000).
Les effets indésirables suivants ont été rapportés après administration de zolmitriptan :
Système classe-organe
Fréquence
Effets indésirables
Affections du système immunitaire
Rare
Réactions d'hypersensibilité y compris urticaire, angiodème, et reactions anaphylactiques
Affections du système nerveux
Fréquent
Sensations anormales ou troubles des sensations ;
Etourdissements ;
Céphalées ;
Hyperesthésie ;
Paresthésie ;
Somnolence ;
Sensation de chaleur
Affections cardiaques
Fréquent
Palpitations
Peu fréquent
Tachycardie
Très rare
Infarctus du myocarde ; Angor ;
Vasospasme coronarien
Affections du système vasculaire
Peu fréquent
Augmentations légères de la pression artérielle ; Augmentations transitoires de la pression artérielle systémique
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Douleur abdominale ; Nausée ; Vomissement ; Sécheresse buccale ; Dysphagie
Très rare
Ischémie ou infarctus (par exemple ischémie intestinale, infarctus intestinal, infarctus splénique) pouvant se presenter sous forme de diarrhée sanglante ou de douleur abdominale
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent
Faiblesse musculaire ; Myalgie
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent
Polyurie ;
Pollakiurie
Très rare
Miction impérieuse
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Asthénie ;
Lourdeur, sensation d'oppression, douleur ou pression au niveau de la gorge, du cou, des membres ou de la poitrine.
Certains symptômes peuvent faire partie de la crise de migraine.

Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE utilisé dans les cas suivants:
Hypersensibilité au zolmitriptan ou à l'un des constituants.
Hypertension modérée ou sévère et hypertension légère non contrôlée.
Cette classe de médicaments (agonistes des récepteurs 5HT1B/1D) ayant été associée à des vasospasmes coronariens, les patients atteints de cardiopathie ischémique ont été exclus des essais cliniques. Par conséquent, CEPHOROMITAN ne doit pas être administré en cas d'antécédents d'infarctus du myocarde ou pathologie cardiaque ischémique, vasospasme coronarien (Angor de Prinzmetal), pathologie artérielle périphérique ou symptômes de pathologie cardiaque ischémique ou signes compatibles avec une pathologie cardiaque ischémique.
Association à l'ergotamine ou aux dérivés de l'ergotamine (y compris le méthysergide) au sumatriptan, au naratriptan et aux autres agonistes des récepteurs 5HT1B/1D .
Antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'accident ischémique transitoire (AIT).
Syndrome de Wolff Parkinson White ou troubles du rythme liés à une voie de conduction accessoire, connus.
Association aux inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectifs (iproniazide), sélectifs A et sélectifs B (sélégiline) .
Association au linézolide.
Le zolmitriptan est contre-indiqué chez les patients avec une clairance de la créatinine inférieure à 15 ml/min.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
Dans l'espèce humaine, il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique du zolmitriptan lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le zolmitriptan pendant la grossesse.
Allaitement
Chez l'animal, le zolmitriptan est excrété dans le lait.
En l'absence de données spécifiques chez femme allaitante, l'utilisation de zolmitriptan est déconseillée.

Surdosage

Les volontaires sains recevant des doses orales uniques de 50 mg de zolmitriptan présentent fréquemment une sédation.
La demi-vie d'élimination du zolmitriptan étant de 2,5 à 3 heures , en cas de surdosage, la surveillance des patients devra être poursuivie au moins 15 heures ou tant que les signes ou symptômes persistent.
Il n'existe pas d'antidote spécifique du zolmitriptan. En cas d'intoxication sévère, une surveillance intensive est recommandée, en étant particulièrement attentif à la surveillance et au maintien des fonctions ventilatoire et cardio-vasculaire.
L'effet d'une hémodialyse ou d'une dialyse péritonéale sur les concentrations sériques du zolmitriptan est inconnu.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées
+ IMAO non sélectif (iproniazide)
Risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
+ IMAO sélectifs A
Risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
+ IMAO sélectifs B (sélégiline)
Risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
+ Linézolide (antibactérien)
Risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
+ Vasoconstricteurs alcaloïdes de l'ergot de seigle (ergotamine, dihydroergotamine, méthysergide) et autres agonistes des récepteurs 5HT1D.
Les données issues de sujets sains suggèrent une absence d'interaction pharmacocinétique ou d'interaction cliniquement significative entre le zolmitriptan et l'ergotamine. Toutefois, il existe un risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire, et une administration concomittante est contre-indiquée.
Respecter un délai de 24 heures entre l'arrêt de l'alcaloïde et la prise du triptan.
Inversement, il est conseillé d'attendre au moins 6 heures après la prise de zolmitriptan avant d'administrer un médicament contenant de l'ergotamine.
Associations à prendre en compte
+ Antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture sérotonine
Risque potentiel d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire ou de syndrome sérotoninergique.
+ Vasoconstrictions alcaloïdes de l'ergot de seigle (méthylergométrine)
Risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
L'administration concomitante d'un autre agoniste des récepteurs 5HT1B/1D doit être évitée dans les 24 heures suivant un traitement par CEPHOROMITAN.

Mises en garde et précautions

Le zolmitriptan ne doit être utilisé qu'après un diagnostic certain de migraine.
Comme avec les autres traitements de la crise de migraine, avant de traiter les céphalées des patients sans diagnostic antérieur de migraine, ou des patients migraineux présentant des symptômes atypiques, il est nécessaire d'exclure d'autres pathologies neurologiques potentiellement graves.
Le zolmitriptan n'est pas indiqué dans le traitement des migraines hémiplégiques, basilaires ou ophtalmoplégiques.
Des hémorragies cérébrales, hémorragies sous-arachnoïdiennes et AVC ont été rapportées chez des patients traités par des agonistes des récepteurs 5HT1B/1D, dont le zolmitriptan.
Il faut noter que les migraineux peuvent présenter un risque accru de survenue d'événements vasculaires cérébraux (par exemple: AVC, AIT).
Comme avec les autres agonistes 5HT1B/1D, de très rares cas de vasospasme coronarien, d'angine de poitrine et d'infarctus du myocarde ont été rapportés.
Le zolmitriptan ne doit pas être administré aux patients ayant des facteurs de risque de maladie cardiaque ischémique par exemple tabagisme, utilisation des thérapies de substitution à base de nicotine, hypertension, hyperlipidémie, diabète, hérédité) sans un bilan cardio-vasculaire préalable .
Une attention particulière doit être portée aux femmes ménopausées et aux hommes de plus de 40 ans présentant ces facteurs de risque. Cependant, ce bilan peut ne pas identifier tous les patients qui ont une maladie cardiovasculaire et, dans de très rares cas, des événements cardiaques graves sont survenus chez des patients sans maladie cardio-vasculaire sous-jacente.
Après administration, la prise de zolmitriptan, comme celle d'autres agonistes des récepteurs 5HT1, peut être associée à des symptômes transitoires comprenant des douleurs thoraciques ou une sensation d'oppression pouvant être intense et pouvant s'étendre au niveau de la gorge . Si la symptomatologie évoque une ischémie cardiaque, il ne faut pas prendre des doses supplémentaires du produit et des explorations appropriées devront être réalisées.
Comme avec les autres agonistes 5HT1B/1D, des augmentations transitoires de la pression artérielle systémique ont été rapportées chez des patients avec ou sans antécédent d'hypertension. Très rarement, ces élévations de la pression artérielle ont été associées à des manifestations cliniques significatives.
Ne pas dépasser la dose recommandée de zolmitriptan.
La fréquence des effets indésirables peut être augmentée lors de l'utilisation concomitante de triptans et de préparations contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
Des syndromes sérotoninergiques (incluant troubles de la conscience, dysautonomie et troubles musculaires) ont été rapportés lors de traitement concomitant par triptan et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN). Si un traitement associant le zolmitriptan et un ISRS/IRSN s'avère nécessaire, une surveillance étroite du patient est conseillée, particulièrement lors de l'instauration du traitement, en cas d'augmentation des doses ou lors de l'ajout d'un autre médicament sérotoninergique .
L'utilisation prolongée de tout type de traitement antalgique pour soulager des céphalées peut entraîner une aggravation de celles-ci. Si une telle aggravation apparait ou est suspectée, un avis médical est nécessaire et le traitement doit être interrompu. Le diagnostic de céphalée par abus médicamenteux doit être suspecté chez les patients présentant des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ou à cause de) l'utilisation régulière de médicaments contre les céphalées.

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