Distribution
Le principe actif forme avec le 99mTc un complexe neutre et lipophile dont la masse moléculaire est suffisamment faible pour qu'il traverse la barrière hémato-encéphalique. Ce complexe est rapidement éliminé de la circulation sanguine après injection intraveineuse.
Fixation au niveau des organes
La fixation par l'encéphale atteint sa valeur maximale de 3,5 à 7,0 % de l'activité injectée dans la minute qui suit l'injection.
Élimination
Jusqu'à 15 % de l'activité localisée dans l'encéphale sont éliminés du cerveau dans les deux minutes qui suivent l'injection, ensuite la diminution d'activité reste faible au cours des 24 heures qui suivent.
Elle est essentiellement liée à la décroissance physique du 99mTc. L'activité non localisée dans l'encéphale est largement distribuée dans tout l'organisme notamment au niveau des muscles et des tissus mous. Immédiatement après l'injection, environ 20 % de l'activité injectée sont captés par le foie et excrétés par voie biliaire. Au cours des 48 heures suivantes, environ 40 % de l'activité injectée sont excrétés par le rein, entraînant une réduction générale du bruit de fond dû aux muscles et aux tissus mous.
Les données expérimentales montrent que la stabilisation in vitro de la solution injectable d'exametazime (99mTc) par le chlorure de cobalt (II) n'affecte la pharmacocinétique in vivo du complexe que de façon non significative.
Demi-vie
La demi-vie physique du 99mTc est de 6,03 heures
La demi-vie biologique de l'exametazime-(99mTc) administré par voie intraveineuse directe est d'environ 48 heures.
Par conséquent, la demi-vie efficace de l'exametazime-(99mTc) dans l'indication de scintigraphie cérébrale est d'environ 5,3 heures.
La fréquence des effets indésirables est définie comme suit :
Très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 à <1/10), peu fréquent (≥1/1000 à <1/100), rare (≥1/10000 à <1/1000), très rare (<1/10000) et inconnu (ne peut pas être estimé à partir des données disponibles).
Affections congénitales, familiales et génétiques Inconnu | Anomalies héréditaires1 |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes) Inconnu | Induction de cancers1 |
Affections du système immunitaire Inconnu | Hypersensibilité incluant rash, érythème, urticaire, angio-oedème, prurit, |
Affections du système nerveux Inconnu | Céphalées, sensations vertigineuses, paresthésies |
Affections vasculaires Inconnu | Rougeurs |
Affections gastro-intestinales Inconnu | Nausées, vomissements |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration Inconnu | Etat asthénique (ex. : malaise, fatigue) |
1en liaison avec les radiations ionisantes
L'exposition aux rayonnements ionisants est liée à l'induction de cancers et au développement potentiel d'anomalies héréditaires. La dose efficace étant de 10,3 mSv lorsque l'activité maximale recommandée de 1110 MBq est administrée chez un adulte d 70 Kg, ces effets indésirables sont considérés comme peu probables.
Grossesse/Allaitement
Femmes en âge d'avoir des enfants
Lors de l'administration d'un médicament radiopharmaceutique à une femme en âge de procréer, il est important de s'informer sur une éventuelle grossesse. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. En cas de doute sur sa grossesse potentielle (si la femme n'a pas eu ses règles, si ses cycles sont très irréguliers, etc.), d'autres techniques n'impliquant pas de rayonnements ionisants (si elles existent) doivent être proposées à la patiente.
Grossesse
Aucune donnée n'est disponible sur l'utilisation ce produit pendant la grossesse. Les études de toxicité sur la reproduction chez l'animal n'ont pas été réalisées.
Les examens utilisant des radionucléides chez la femme enceinte entraînent également l'irradiation du ftus. Il ne faut réaliser au cours de la grossesse que les seules investigations essentielles, lorsque le bénéfice probable dépasse largement le risque encouru par la mère et le ftus.
Allaitement
Avant d'administrer un médicament radiopharmaceutique à une femme en période d'allaitement, il est nécessaire d'envisager la possibilité de réaliser l'examen à la fin de l'allaitement ou de s'assurer dans le cas contraire que le radiopharmaceutique choisi est le plus approprié compte tenu de l'éventuel passage de la radioactivité dans le lait.
Si une administration est indispensable, l'allaitement doit être interrompu pendant 12 heures et le lait produit pendant cette période doit être éliminé. Le contact rapproché avec les bébés et les enfants doit être restreint pendant les 12 premières heures.