La procaïne a un coefficient de partage de 0,02 et un pKa de 8,9.
Distribution
Après injection, la diffusion est extrêmement large et rapide, procurant un effet maximum en 1 à 2 minutes, d'une durée de 20 à 40 minutes.
Biotransformation
La procaïne est acétylée au niveau du foie puis hydrolysée au niveau plasmatique par une pseudocholinestérase en acide para-aminobenzoïque et diéthylaminoéthanol.
La liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 6 %.
Élimination
80 % de l'acide para-aminobenzoïque conjugué ou non sont éliminés par voie urinaire, 20 % sont métabolisés au niveau hépatique.
30 % du diéthylaminoéthanol sont excrétés dans les urines, le reste étant métabolisé par le foie.
La demi-vie d'élimination est de quelques minutes.
La procaïne traverse le placenta.
Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Chlorhydrate de procaine en fonction de la voie d'administration
La procaïne a un coefficient de partage de 0,02 et un pKa de 8,9. Après injection, la diffusion est extrêmement large et rapide, procurant un effet maximum en 1 à 2 minutes, d'une durée de 20 à 40 minutes. La procaïne est acétylée au niveau du foie puis hydrolysée au niveau plasmatique par une pseudocholinestérase en acide para-aminobenzoïque et diéthylaminoéthanol.
La liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 6 %.
80 % de l'acide para-aminobenzoïque, conjugué ou non, sont éliminés par voie urinaire, 20 % sont éliminés au niveau hépatique. 30 % du diéthylaminol sont excrétés dans les urines, le reste étant métabolisé par le foie.
La demi-vie d'élimination est de quelques minutes. La procaïne traverse le placenta.
Lipothymies
Manifestations allergiques allant de l'aspiration de simples signes allergiques cutanés (rougeur cutanée, prurit
) à des manifestations cutanées sévères (rash, urticaire, dème
), au choc anaphylactique.
Manifestations toxiques liées à un surdosage pouvant apparaître soit immédiatement après injection intravasculaire accidentelle, soit plus tardivement par surdosage vrai.
Effets sur le système nerveux central : nervosité, agitation, bâillements, tremblements, appréhension, nystagmus, logorrhée, céphalées, nausées, vomissements, bourdonnements d'oreilles, vertiges. Ces signes d'appel nécessitent une surveillance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation avec : convulsions, dépression du SNC.
Effets sur le système respiratoire : tachypnée puis apnée.
Effet sur le système cardiovasculaire : tachycardie, bradycardie, dépression cardiovasculaire avec hypotension artérielle pouvant aboutir à un collapsus, troubles du rythme (extrasystoles ventriculaires, fibrillation ventriculaire), troubles de la conduction (bloc auriculo- ventriculaire). Ces manifestations cardiaques peuvent aboutir à un arrêt cardiaque.
Population pédiatrique
Sans objet
L'utilisation des anesthésiques locaux du groupe ester est susceptible d'entraîner une réaction allergique avec risque de choc anaphylactique.
Une sensibilisation antérieure à la procaïne risque d'entraîner lors de sa ré-introduction des réactions anaphylactiques graves (choc anaphylactique) mais compromet également l'utilisation ultérieure de substance contenant un groupement amine en para (sulfamide, certains anesthésiques locaux, colorants, conservateurs
).
Ce produit contient des sulfites qui peuvent éventuellement entraîner ou aggraver des réactions de type anaphylactique.
Il existe un risque d'allergie croisée, à type d'hypersensibilité retardée, entre la procaïne et les sulfamides anti-infectieux, qui se traduisent par des dermatoses de contact. Eviter l'utilisation de cet anesthésique en cas d'antécédents allergiques connus avec ces médicaments.
Un surdosage ou une injection intravasculaire rapide accidentelle peuvent provoquer des réactions toxiques .
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.
Précaution d'emploi :
L'utilisation de la procaïne nécessite :
- un interrogatoire destiné à connaître le terrain, les thérapeutiques en cours, les antécédents du patient,
- si nécessaire, une prémédication par une benzodiazépine à dose modérée,
- un test préalable de tolérance par injection d'une dose test de 5 à 10 % de la dose totale prévue.
- de faire l'injection strictement hors des vaisseaux, lentement avec aspirations répétées pour vérifier l'absence d'injection intra vasculaire,
- de disposer d'un matériel de réanimation (en particulier une source d'oxygène).
De plus lors d'une anesthésie de conduction :
- de disposer d'une voie veineuse et d'un matériel complet de réanimation,
- de disposer de médicaments anesthésiques aux propriétés anticonvulsivantes (thiopental), myorelaxantes (benzodiazépines) d'atropine et de vasopresseurs,
- d'une surveillance électrocardiographique continue (cardioscope) et tensionnelle,
- de maintenir la surveillance clinique du patient jusqu'à disparition totale des effets de l'anesthésie.
Administrer avec prudence en réduisant les doses, chez les personnes âgées ou les insuffisants hépatiques.
En raison de sa toxicité cardiaque, la procaïne doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant un allongement du QT ; l'indication, la posologie et le mode d'administration doivent être discutés pour éviter tout risque de concentration plasmatique trop élevée qui pourrait être à l'origine de troubles du rythme ventriculaires sévères.
Population pédiatrique
Chez l'enfant, l'utilisation de la procaïne n'est pas recommandée.