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Claforan - Résumé des caractéristiques du médicament

Principe actif: CÉFOTAXIME BASE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Claforan 0,5 g- poudre et solvant pour solution injectable - 0,500 g - - 1983-02-21

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Claforan 1 g- poudre et solvant pour solution injectable - 1 g - - 1983-02-21

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Claforan 1 g- poudre et solvant pour solution injectable - 1 g - - 1983-02-21

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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre et solvant pour solution injectable - 0,500 g
  • poudre et solvant pour solution injectable - 1 g
  • poudre et solvant pour solution injectable - 2 g
  • poudre pour solution injectable - 2 g

Le médicament Claforan enregistré en France

Claforan 0,5 g poudre et solvant pour solution injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 0,500 g

Composition et Présentations

CÉFOTAXIME BASE0,500 g
sous forme de :CÉFOTAXIME SODIQUE

Posologie et mode d'emploi Claforan 0,5 g poudre et solvant pour solution injectable

Posologie
Chez les sujets aux fonctions rénales normales
Adultes
3 g/jour en moyenne pouvant être portée jusqu'à 12 g selon la sévérité de l'infection.
Dans les infections urinaires, la posologie de 2 g/jour peut être suffisante.
Prophylaxie des résections endoscopiques de prostate: 1 g I.V à l'induction anesthésique.
Méningites: 200 à 300 mg/kg/jour, on ne dispose pas d'éléments d'efficacité ou de tolérance au-delà de 24 g/jour.

Comment utiliser Claforan Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Claforan 1 g poudre et solvant pour solution injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 1 g

Composition et Présentations

CÉFOTAXIME BASE1 g
sous forme de :CÉFOTAXIME SODIQUE

Posologie et mode d'emploi Claforan 1 g poudre et solvant pour solution injectable

Posologie
Chez les adultes aux fonctions rénales normales
3 g/jour en moyenne pouvant être portée jusqu'à 12 g selon la sévérité de l'infection.
Dans les infections urinaires, la posologie de 2 g/jour peut être suffisante.
Chez les sujets insuffisants rénaux
Chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/minute, après une dose initiale normale, les doses d'entretien doivent être réduites de moitié par rapport à la dose normale, sans changement de l'intervalle de dose.
Chez les patients sous hémodialyse ou sous dialyse péritonéale : administration de 1 à 2g par jour, en fonction de la gravité de l'infection ; le jour de l'hémodialyse, le céfotaxime doit être administré après la séance de dialyse.

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Présentations et l’emballage extérieur

Claforan 1 g poudre et solvant pour solution injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 1 g

Claforan 2 g poudre pour solution injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 2 g

Claforan 2 g/10 ml poudre et solvant pour solution injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 2 g

Comment utiliser, Mode d'emploi - Claforan

Indications

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du céfotaxime. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées:
aux infections sévères dues aux germes sensibles au céfotaxime, en particulier les septicémies, les endocardites et les méningites, à l'exclusion de celles à Listeria monocytogenes.
à la prophylaxie des résections endoscopiques de prostate.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 4 mg/l et R > 32 mg/l
CMI pneumocoque : S ≤ 0,5 mg/l et R > 2 mg/l (voie parentérale)
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Corynebacterium diphtheriae
Staphylococcus méti-S
Streptococcus
Streptococcus pneumoniae
15 - 35 %
Aérobies à Gram négatif
Borrelia burgdorferi
Branhamella catarrhalis
Citrobacter freundii
20 - 30 %
Citrobacter koseri
Enterobacter
20 - 40 %
Escherichia coli
Haemophilus
Haemophilus influenzae
Klebsiella
0 - 20 %
Morganella morganii
Neisseria y compris Neisseria meningitidis
et Neisseria gonorrhoeae
Pasteurella multocida
Proteus mirabilis
Proteus vulgaris
Providencia
Salmonella
Serratia
20 - 30 %
Shigella
Yersinia
Anaérobies
Clostridium perfringens
Fusobacterium
15 - 20 %
Peptostreptococcus
Prevotella
15 - 20 %
ESPÈCES RÉSISTANTES
Aérobies à Gram positif
Entérocoques
Listeria
Staphylococcus méti-R *
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter baumannii
Burkholderia cepacia
Pseudomonas aeruginosa
Stenotrophomonas maltophilia
Anaérobies
Bacteroides fragilis
Clostridium difficile
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Mécanisme d'action

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 4 mg/l et R > 32 mg/l
CMI pneumocoque : S ≤ 0,5 mg/l et R > 2 mg/l (voie parentérale)
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Corynebacterium diphtheriae
Staphylococcus méti-S
Streptococcus
Streptococcus pneumoniae
15 - 35 %
Aérobies à Gram négatif
Borrelia burgdorferi
Branhamella catarrhalis
Citrobacter freundii
20 - 30 %
Citrobacter koseri
Enterobacter
20 - 40 %
Escherichia coli
Haemophilus
Haemophilus influenzae
Klebsiella
0 - 20 %
Morganella morganii
Neisseria y compris Neisseria meningitidis
et Neisseria gonorrhoeae
Pasteurella multocida
Proteus mirabilis
Proteus vulgaris
Providencia
Salmonella
Serratia
20 - 30 %
Shigella
Yersinia
Anaérobies
Clostridium perfringens
Fusobacterium
15 - 20 %
Peptostreptococcus
Prevotella
15 - 20 %
ESPÈCES RÉSISTANTES
Aérobies à Gram positif
Entérocoques
Listeria
Staphylococcus méti-R *
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter baumannii
Burkholderia cepacia
Pseudomonas aeruginosa
Stenotrophomonas maltophilia
Anaérobies
Bacteroides fragilis
Clostridium difficile
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Pharmacocinétique

Distribution
Concentration sérique
Chez l'adulte
Après injection de 1 g en I.V. directe, on obtient une concentration supérieure à 100 mcg/ml dès la 5ème minute.
La perfusion de 1 g en 4 heures conduit à un taux sérique en plateau, voisin de 15 mcg/ml, à partir de la 2ème heure.
Après injection de 1 g en I.M., le pic sérique, atteint à la 30ème minute, est voisin de 24 mcg/ml.
Après injection de 500 mg par voie veineuse (en 15 minutes), on obtient une concentration maximale supérieure à 40 mcg/ml au bout de 20 minutes.
Après injection de 500 mg en I.M., on obtient une concentration maximale de 12mcg/ml à la 30ème minute.
Les concentrations sériques maximales après injection IV de 15 mg/kg de céfotaxime ne varient pas significativement en tenant compte du degré de l'insuffisance rénale.
Chez l'enfant
Après administration chez l'enfant ou le nourrisson, de 25 mg/kg par voie I.M. ou I.V., les taux sériques sont, respectivement, de 25,3 ± 4,7 mcg/ml au bout d'une demi-heure et de 53,3 ± 10,3 mcg/ml au bout de 5 minutes.
Demi-vie d'élimination
Chez l'adulte
Elle est de l'ordre de:
40 mn en I.V.
80 mn en I.M.
La demi-vie d'élimination du céfotaxime est peu modifiée en cas d'insuffisance rénale. Par contre, celle du métabolite désacétyl-céfotaxime devient importante lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 5 ml/mn.
Chez l'enfant
Elle est de l'ordre de 1 h environ par voie I.M. ou I.V.
Elle est environ deux fois plus élevée chez le nouveau-né à terme et jusqu'à 2 à 5 fois plus élevée chez le prématuré.
Diffusion humorale et tissulaire
Diffusion dans le liquide d'ascite non infecté de malades cirrhotiques: après injection I.M. de 1 g toutes les 12 heures, les concentrations, variables d'un sujet à l'autre, atteignent leur maximum à la 2ème heure.
Une heure après, le taux moyen est de 7,32 mcg/ml.
Deux heures après, le taux moyen est de 9,97 mcg/ml.
Concentration dans le mucus bronchique: les concentrations les plus élevées sont obtenues à la 3ème heure en I.M. et dès la 2ème heure en I.V.
Après 1 g en I.M., le taux moyen est de 1,20 mcg/ml.
Après 2 g en I.V., le taux moyen est de 2,20 mcg/ml.
Concentrations moyennes maximales dans les crachats:
après 2 g en I.V.: 2,91 ± 2,08 mcg/ml (à la 2ème heure).
après 1 g en I.M.: 1,33 ± 0,43 mcg/ml (à la 4ème heure).
Les taux moyens dans les tissus bronchique et pulmonaire, une heure après une dose de 2 g I.V., ont été respectivement de 7,5 mcg/g et de 5,3 mcg/g.
Trois heures après la dernière injection I.M. de 1 g (posologie: 1 g x 2/jour), la moyenne des concentrations pulmonaires a été de 17,89 mcg/g.
Pénétration dans le liquide pleural:
chez 6 adultes atteints de pleurésie exsudative recevant 1 g en I.V., les concentrations les plus élevées sont obtenues à la 3ème heure.
Une heure après, le taux moyen est de 6,8 ± 4,9 mcg/ml.
Trois heures après, le taux moyen est de 7,1 ± 3,5 mcg/ml.
chez 6 enfants atteints de pleurésie purulente et recevant 25 mg/kg toutes les 6 heures par voie I.V. ou par voie I.M., les concentrations maximales étaient obtenues généralement à la 3ème heure (le taux moyen est de 3 mcg/ml après I.M. et 5,5 mcg/ml après I.V.) et restaient encore importantes à la 6ème heure (le taux moyen est de 2,5 mcg/ml après I.M. et 4,4 mcg/ml après I.V.).
Concentration dans le liquide d'otite:
chez l'enfant recevant 50 mg/kg/jour par voie I.M., la concentration, évaluée 1 heure après l'injection du matin, était d'environ 1 mcg/ml, ce taux persiste en plateau pendant plusieurs heures.
après injection I.V., les taux sont de 2 à 3 mcg/ml, mais ils diminuent plus rapidement.
lorsque la dose injectée par voie I.M. est de 100 mg/kg/jour, les concentrations sont de 15 à 20 mcg/ml.
Concentration dans le L.C.R.:
chez 4 sujets ayant une méningite, les concentrations ont été de 2,25 à 15,2 mcg/ml, 2 heures après administration de 1 ou 2 g par voie veineuse.
chez 13 enfants atteints de méningite bactérienne d'étiologies diverses, on a observé une concentration maximale de l'ordre de 14 mcg/ml, 1 ou 2 heures après l'injection d'une dose de 25 ou 50 mg/kg par voie veineuse.
Concentration dans l'os:
les concentrations, variables selon les individus et la dose utilisée, atteignent 15,4 mcg/ml avec une posologie de 2 g I.M. x 3 et 5,4 mcg/ml, une heure après une dose unique de 2 g par voie I.V.
Concentration dans l'humeur aqueuse:
chez les sujets atteints de cataracte, recevant 2 g I.V., les concentrations obtenues, une heure après, sont de 0,265 à 2,30 mcg/ml (moyenne: 0,914 mcg/ml).
Concentration dans le tissu prostatique:
après injection I.V. de 2 g chez 26 malades, la concentration dans le tissu prostatique atteint une valeur moyenne de 10,12 mcg/g en 30-35 minutes et de 22,46 mcg/g en 90 minutes.
Passage dans le lait:
2 à 3 heures après une injection I.V. de 1 g, la concentration moyenne est de 0,35 mcg/ml ± 0,09 (extrêmes: 0,25 à 0,52).
Après la 6ème heure, ce taux est de 0 à 0,22 mcg/ml.
Passage transplacentaire:
après 1 g I.V., les concentrations obtenues sont les suivantes:
placenta ≤ 2,45 mcg/g liquide amniotique ≤ 3,3 mcg/ml fœtus: sérum ≤ 6,7 mcg/ml rein ≤ 6,3 mcg/g poumon ≤ 2,4 mcg/g L.C.R. ≤ 2,1 mcg/ml
La liaison aux protéines est de l'ordre de 20 à 40 %.
Biotransformation
Il existe dans le sang un dérivé désacétylé dont l'activité varie selon les germes de 1/2 à 1/10 de celle du céfotaxime.
Au moins 20 % de la dose injectée sont retrouvés dans les urines des 24 heures sous forme d'un dérivé désacétylé.
Elimination
Urinaire
Chez l'adulte
La concentration urinaire est de l'ordre de 1 000 mcg/ml dans les 6 heures suivant l'injection de 1 g par voie I.M., (élimination de 60 ± 4 % dans les 24 heures).
Elle est de l'ordre de 1300 mcg/ml dans les 4 heures suivant l'injection de 1 g par voie I.V. directe (élimination de 64 ±1,5 % dans les 24 heures).
Elle est de l'ordre de 600 mcg/ml dans les 4 heures suivant la perfusion veineuse de 1 g en 4 heures (élimination de 50 % dans les 12 heures).
La concentration urinaire est de l'ordre de 560 mcg/ml dans les 6 heures suivant l'injection de 500 mg en I.M., avec une élimination dans les 24 heures de 61 ± 6 %.
Après injection de 500 mg par voie veineuse (en 15 mn), l'élimination dans les 24 heures est de 63 ± 9 %.
Chez l'enfant
L'excrétion urinaire était chez 38 enfants (de 3 semaines à 12 ans), après une dose de 25 mg/kg en I.V., de 56,3 ± 7,8 % de la dose administrée au bout de 6 heures.
Biliaire
Après injection I.M. de 500 mg toutes les 8 heures, on obtient un taux moyen de l'ordre de 2 mcg/ml dans la bile hépatique (5 sujets).
Après injection I.V. de 1 g toutes les 6 heures, on obtient des taux moyens très supérieurs dans la bile vésiculaire (33,7 à 49,3 mcg/ml), mais très faibles dans la paroi vésiculaire: 1mcg/g (5 sujets).

Effets indésirables

Les effets indésirables ont été présentés par système classe-organe et par ordre de fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1,000 ; < 1/100) ; rare (≥ 1/10,000, < 1/1,000) ; très rare (< 1/10,000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles).
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100)
Rare (≥ 1/10000, < 1/1000)
Très rare (< 1/10000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles)
Infections et infestations
surinfection
Affections hématologiques et du système lymphatique
leucopénie, éosinophilie, thrombocytopénie
neutropénie, agranulocytose en particulier lors de traitement prolongé , anémie hémolytique , pancytopénie
Affections du système immunitaire
réaction de Jarisch-Herxheimer*
réactions anaphylactiques, angio-œdème, bronchospasme, choc anaphylactique
Affections du système nerveux
convulsions
maux de tête, sensation vertigineuse, encéphalopathie** .
Affections cardiaques
arythmie suite à une perfusion rapide à travers un cathéter veineux central
Affections gastro-intestinales
diarrhée
nausée, vomissement, douleur abdominale, colite pseudomembraneuse
Affections hépatobiliaires
augmentations des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, LDH, gamma-GT et/ou phosphatase alcaline) et/ou bilirubine***
atteinte hépatique, parfois avec ictère
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
rash, prurit, urticaire
érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell , pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)
Affections rénales et urinaires
diminution de la fonction rénale / augmentation de la créatinine (particulièrement lors de la coprescription d'aminosides et de diurétiques puissants)
néphrite interstitielle, insuffisance rénale aiguë
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
pour l'administration IM : douleur au point d'injection
fièvre, réactions inflammatoires au point d'injection incluant phlébite et thrombophlébite
veinite
*Réaction de Jarisch-Herxheimer :
Pendant le traitement d'une borreliose, une réaction de Jarisch-Herxheimer peut apparaître pendant les 1ers jours du traitement. L'apparition d'un ou plusieurs des symptômes suivants a été reportée après plusieurs semaines de traitement d'une borreliose : rash cutané, démangeaison, fièvre, leucopénie, augmentation des enzymes du foie, difficulté à respirer, gêne au niveau des articulations.
**Les bêtalactamines, incluant le céfotaxime, exposent au risque d'encéphalopathie (qui peut inclure des convulsions, une confusion, des troubles de la conscience ou des mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.
***Désordres hépatobiliaires :
Une augmentation des enzymes du foie (ALAT, ASAT, LDH, gamma-GT et/ou phosphatase alcaline) et/ou bilirubine a été observée. Ces anomalies peuvent rarement dépasser 2 fois la limite supérieure des valeurs normales et peuvent traduire une atteinte hépatique, habituellement d'origine cholestatique qui le plus souvent est asymptomatique.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :
antécédents d'hypersensibilité grave (par exemple, réaction anaphylactique) à tout autre type de produit antibactérien de la famille des bêta-lactamines (pénicillines, monobactames et carbapénèmes).
Cette présentation contient de la lidocaïne ; elle est contre-indiquée dans les cas suivants :
Allergie à la lidocaïne ou aux autres anesthésiques locaux de type amide,
Porphyries,
Bloc auriculoventriculaire non appareillé,
Choc cardiogénique,
Insuffisance cardiaque sévère,
Enfant de moins de trente mois,
Administration par voie intraveineuse.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
L'utilisation du céfotaxime peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin, dans les indications approuvées. En effet, les données cliniques, bien qu'en nombre limité, sont rassurantes et les données animales n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif ou fœtotoxique du céfotaxime.
Allaitement
Le passage dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique.
Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.

Surdosage

Les symptômes d'un surdosage peuvent correspondre aux effets indésirables connus du céfotaxime.
Les bêtalactamines, incluant le céfotaxime, exposent au risque d'encéphalopathie (qui peut inclure des convulsions, une confusion, des troubles de la conscience ou des mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.
En cas de surdosage, le céfotaxime doit être arrêté, et un traitement supportif doit être initié, incluant des mesures d'élimination accélérée, et un traitement symptomatique des effets indésirables (ex. convulsions).
Il n'existe pas d'antidote spécifique. Les concentrations sériques de céfotaxime peuvent être diminuées par hémodialyse ou dialyse péritonéale.

Interactions avec d'autres médicaments

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR.
Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales
Hypersensibilité et réaction anaphylactiques
La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
La prescription des céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.
L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :
l'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillinosensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration ;
l'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez le sujet ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines ; en cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l'accident anaphylactique possible ;
les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances, y compris avec le céfotaxime, peuvent être graves et parfois fatales.
Réactions bulleuses graves
Des cas graves de syndrome de Stevens-Johnson ou de nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) ont été rapportés avec le céfotaxime . Les patients doivent être informés qu'ils doivent contacter immédiatement leur médecin avant de poursuivre leur traitement en cas d'éruption cutanée accompagnée de cloques notamment au niveau des muqueuses.
Colites pseudo-membraneuses
Des cas de colites liées à l'administration d'un produit antibactérien et de colites pseudo-membraneuses ont été signalés avec presque tous les produits antibactériens, avec une gravité allant de légère à menaçant le pronostic vital. Par conséquent, il est important de prendre en compte ce diagnostic chez les patients qui présentent des diarrhées pendant ou après l'administration du céfotaxime . L'arrêt du traitement par le céfotaxime et l'administration d'un traitement spécifique contre Clostridium difficile doivent être envisagé. Toute administration d'inhibiteurs du péristaltisme est à proscrire.
Réactions hématologiques
Leucopénie, neutropénie et, plus rarement agranulocytose peuvent apparaître pendant le traitement par céfotaxime, en particulier s'il est donné sur une longue période. En cas de traitement de plus de 10 jours, il est recommandé de pratiquer régulièrement des contrôles de la formule leucocytaire et d'arrêter le traitement en cas de neutropénie.
Certains cas d'éosinophilie et de thrombocytopénie, rapidement réversible à l'arrêt du traitement, ont été rapportés. Des cas d'anémie hémolytique ont aussi été signalés.
Des cas graves d'anémie hémolytique, incluant des décès, ont été rapportés chez des patients recevant des antibactériens de la classe des céphalosporines (effet de classe). Si un patient développe une anémie sous céfotaxime, le diagnostic d'anémie associée aux céphalosporines doit être envisagé et la céfotaxime arrêtée jusqu'à ce que l'étiologie soit établie.
Patients avec insuffisance rénale :
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, la posologie doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine .
Il est prudent de surveiller la fonction rénale au cours du traitement en cas d'association du céfotaxime avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminoglycosides en particulier) ; le probénécide, ou des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique ou d'autres médicaments néphrotoxiques .
La fonction rénale doit être surveillée chez ces patients, les personnes âgées et les personnes souffrant d'insuffisance rénale pré-existante.
Neurotoxicité
Les bêtalactamines, incluant le céfotaxime, exposent au risque d'encéphalopathie (qui peut inclure des convulsions, une confusion, des troubles de la conscience ou des mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.
Une vigilance particulière doit s'appliquer aux patients traités pour méningite. Les patients doivent être informés qu'ils doivent contacter immédiatement leur médecin avant de poursuivre le traitement si de telles réactions se produisent.
Précautions d'emploi
Au cours de la surveillance post-marketing, des cas d'arythmies potentiellement fatales ont été rapportées chez quelques patients qui ont reçu une injection IV rapide de céfotaxime à travers un cathéter veineux central. Le temps d'injection par voie intraveineuse ou de perfusion recommandé doit être suivi .
Comme avec d'autres antibiotiques, l'utilisation du céfotaxime, particulièrement s'il est prolongé, peut entraîner la prolifération de germes résistants. L'évaluation répétée de l'état général du patient est essentielle. En cas de surinfection au cours du traitement, une prise en charge appropriée devra être considérée.
Ce médicament contient 50,5 mg de sodium par gramme de céfotaxime sodique (soit 2,09 mmol/g) : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
Examens paracliniques
Une positivation du test de Coombs a été obtenue en cours de traitement par des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par le céfotaxime.
Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche du glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'on utilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.

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