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Codedrill - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Codedrill appartient au groupe appelés Antalgiques opioïdes.

Principe actif: CAMSILATE DE CODÉINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE) - Codedrill SANS SUCRE 0,1 %- solution buvable - 0,100 g - - 1996-03-18


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution buvable - 0,100 g

Сlassification pharmacothérapeutique:

Le médicament Codedrill enregistré en France

Codedrill SANS SUCRE 0,1 % solution buvable

PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Dosage: 0,100 g

Composition et Présentations

CODÉINE0,100 g
sous forme de :CODÉINE (PHOSPHATE DE) HÉMIHYDRATÉ0,128 g

Posologie et mode d'emploi Codedrill SANS SUCRE 0,1 % solution buvable

Posologie
RESERVE A L'ADULTE.
1 cuillère à soupe (15 ml) contient 15 mg de codéine base.
Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
En l'absence d'autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de codéine à ne pas dépasser est de 120 mg chez l'adulte.
Les prises devront être espacées de 6 heures au minimum.
La dose recommandée est de :

Comment utiliser Codedrill Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Codedrill

Indications

Traitement symptomatique des toux non productives gênantes chez l'adulte.

Pharmacodynamique

Codéine
Alcaloïde de l'opium; antitussif d'action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.

Pharmacocinétique

Absorption
Le temps d'obtention du pic de concentration plasmatique est de l'ordre d'1 heure.
Distribution
La codéine est faiblement liée aux protéines plasmatiques, 25% environ, elle traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.
Biotransformation
Métabolisme essentiellement hépatique qui met en jeu des réactions d'O-déméthylation, N déméthylation et glycuro-conjugaison.
Élimination
La codéine est excrétée par voie rénale, essentiellement sous forme de métabolites glycuro-conjugués. Ceux-ci présentent une faible affinité pour les récepteurs opioïdes.
Demi-vie plasmatique de l'ordre de 3 heures (chez l'adulte).

Effets indésirables

Les effets indésirables sont classés selon leur fréquence, selon la convention suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10000, <1/1000), très rare (<1/10000), indéterminé (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
La fréquence des effets indésirables listés ci-dessous ne peut être évaluée d'après les données disponibles.
Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés :
Affections gastro-intestinales : constipation, nausées, vomissements, pancréatites.
Affections du système nerveux : somnolence, états vertigineux.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : bronchospasme, dépression respiratoire .
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : réactions cutanées allergiques.
Aux doses supra-thérapeutiques : Il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

Contre-indications

Insuffisance respiratoire.
Toux de l'asthmatique.
Allaitement .
Patients connus comme étant des métaboliseurs ultrarapides des substrats du CYP2D6.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Les données épidémiologiques actuelles n'ont pas mis en évidence un effet malformatif particulier de la codéine dans l'espèce humaine.
Cependant, en fin de grossesse, des posologies élevées de codéine sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
De plus, il existe un risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né de mère toxicomane.
Compte tenu de ces données, il est possible d'utiliser ce médicament chez la femme enceinte pendant les deux premiers trimestres.
Pendant le troisième trimestre, la codéine peut être administrée ponctuellement en cas d'indication formelle.
Allaitement
La codéine est contre-indiquée pendant l'allaitement .
Aux doses thérapeutiques habituelles, la codéine et son métabolique actif passent très faiblement dans le lait maternel, ce qui a priori, n'expose pas le nourrisson allaité au risque de survenue d'effets indésirables. Toutefois, si la femme qui allaite est un métaboliseur ultrarapide des substrats du CYP2D6, des taux plus élevés du métabolite actif, la morphine, peuvent être présents dans le lait maternel ce qui peut, dans de très rares cas, entraîner des effets des opiacés qui peuvent être fatals pour le nourrisson allaité.

Surdosage

Signes en cas d'absorption massive :
Chez l'adulte
Dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée) somnolence, rash, vomissements, convulsions, coma.
Population pédiatrique (seuil toxique: 2 mg/kg en prise unique).
Bradypnée, pauses respiratoires.
Myosis.
Convulsions.
Flush et œdème du visage, éruption urticarienne, rétention d'urine, collapsus.
Traitement
Assistance respiratoire.
Naloxone en cas d'intoxication massive.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations déconseillées
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte
+ Autres dépresseurs du SNC
Analgésiques morphiniques, certains antidépresseurs, les antihistaminiques H1, sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, neuroleptiques, anxiolytiques autres que benzodiazépines.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Autres dérivés morphiniques (analgésiques ou antitussifs)
Dépression respiratoire (synergie potentialisatrice) des effets dépresseurs des morphiniques en particulier chez le sujet âgé.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales
Un traitement prolongé à fortes doses peut conduire à un état de dépendance.
Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire, sont à respecter.
Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.
Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle sodique (E219) et du parahydroxybenzoate de propyle sodique (E217) et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
Métabolisme par le CYP2D6
La codéine est métabolisée en morphine, son métabolite actif, par le cytochrome CYP2D6 au niveau hépatique. En cas de déficit ou d'absence totale de cette enzyme, l'effet thérapeutique attendu ne sera pas obtenu. On estime que jusqu'à 7 % de la population caucasienne pourrait présenter ce déficit. Toutefois, si le patient est un métaboliseur important ou ultrarapide, le risque de survenue d'effets secondaires liés à la toxicité des opiacés est accru, même aux doses habituellement prescrites. Chez ces patients, le métabolisme de la codéine en morphine est plus rapide, ce qui entraîne des taux sériques de morphine plus élevés.
Les symptômes de la toxicité des opiacés comprennent : confusion mentale, somnolence, polypnée (respiration superficielle), myosis, nausées, vomissements, constipation et perte d'appétit. Dans les cas sévères, il peut survenir une défaillance circulatoire et respiratoire, pouvant engager le pronostic vital, avec une issue fatale rapportée dans de très rares cas.
Les estimations de la prévalence des métaboliseurs ultrarapides dans différentes populations sont résumées ci-dessous :
Population
% de prévalence
Africain/Éthiopien
29%
Afro-américain
3,4% à 6,5%
Asiatique
1,2% à 2%
Caucasien
3,6% à 6,5%
Grec
6,0%
Hongrois
1,9%
Européen du Nord
1% à 2%
Précautions d'emploi
Prudence en cas d'hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée par la prise de codéine.
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool est déconseillée pendant le traitement.

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