J06BA01 Immunoglobulines humaines normales, pour administration extravasculaire
Le médicament Cuvitru enregistré en France
Cuvitru 200 mg/ml solution injectable
BAXALTA INNOVATIONS (AUTRICHE)
Dosage: 200 mg
Composition et Présentations
IMMUNOGLOBULINE HUMAINE NORMALE (PLASMATIQUE)
200 mg
Posologie et mode d'emploi Cuvitru 200 mg/ml solution injectable
Poudre et solvant pour solution pour perfusion
La posologie et l'intervalle entre les administrations dépendent de l'usage auquel est destiné le traitement (substitution ou immunomodulation) et de la demi-vie de l'immunoglobuline humaine normale par voie intraveineuse (IgIV) in vivo chez les patients atteints de déficit immunitaire.
Chez les patients obèses ayant un indice de masse corporelle ≥ 30, la dose thérapeutique de Cuvitru administrée en cas d'immunomodulation devra être adaptée au poids maigre afin d'éviter les complications rénales aigües liées à l'augmentation de la pression oncotique et de la viscosité sanguine. Cette mesure ne dispense pas d'une étroite surveillance de la fonction rénale.
Les posologies suivantes sont données à titre indicatif :
Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire primitif :
Le traitement doit avoir pour but d'assurer un taux d'IgG résiduel (c'est-à-dire avant l'administration suivante d'IgIV) d'au moins 6 g/L. La persistance des infections peut amener à respecter un seuil d'IgG résiduel de 8 voire 10 g/L. Après le début d'un traitement par les IgIV, l'équilibre s'effectue en 3 à 6 mois. On peut recommander une dose de charge de 0,4 à 0,8 g/kg selon les circonstances (infection) puis une perfusion de 0,2 g/kg toutes les 3 semaines. Les doses d'IgIV nécessaires pour atteindre un taux résiduel de 6 g/L sont de l'ordre de 0,3 g/kg/mois, avec des extrêmes de 0,2 à 0,8 g/kg/mois. La fréquence de perfusion varie de 15 jours à 1 mois. La survenue d'infections peut nécessiter l'emploi temporaire de perfusions plus fréquentes.
Dans le traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs, un dosage des concentrations sériques d'IgG avant chaque perfusion s'avère nécessaire pour contrôler l'activité du traitement et éventuellement ajuster la dose ou l'intervalle d'administration.
Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire secondaire :
On peut recommander une dose de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les 3 à 4 semaines, afin d'assurer un taux d'IgG résiduel (c'est-à-dire avant l'injection suivante d'IgIV) d'au moins 4 à 6 g/L.
Le traitement de substitution dans les déficits immunitaires primitifs et secondaires peut être effectué à domicile. L'administration doit être initiée et surveillée par une infirmière ou une personne ayant satisfait à une formation spécifique par l'équipe hospitalière en charge du patient.
Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) :
Pour le traitement d'attaque, 0,8 à 1 g/kg/j au jour 1, éventuellement répété au jour 3, ou 0,4 g/kg/j pendant 2 à 5 jours. Ce traitement peut être renouvelé en cas de réapparition d'une thrombopénie sévère.
Traitement de la rétinochoroïdite de Birdshot :
La posologie initiale sera de 1,6 g/kg sur 2 à 4 jours toutes les 4 semaines pendant 6 mois. En entretien, 1,2 g/kg sur 2 à 4 jours, toutes les 4 à 10 semaines.
Syndrome de Guillain et Barré de l'adulte :
0,4 g/kg de poids corporel/jour pendant 5 jours.
Neuropathie motrice multifocale (NMM) :
Pour le traitement d'attaque, la posologie de 2 g/kg administrée sur 2 à 5 jours et répétée toutes les 4 semaines sera maintenue pendant 6 mois.
Le traitement d'entretien est de 2 g/kg administrés sur 2 à 5 jours. L'intervalle entre les administrations de Cuvitru et la durée du traitement d'entretien seront adaptés au délai individuel de réapparition des symptômes chez les patients.
En l'absence d'effet thérapeutique, le traitement par Cuvitru pourra être arrêté après au minimum 3 mois et au maximum 6 mois de traitement.
La posologie de 2 g/kg administrée sur 5 jours et répétée toutes les 4 semaines sera maintenue 4 mois maximum, en fonction de la réponse au traitement.
L'absence d'effet thérapeutique devra être évaluée à chaque cure et l'arrêt du traitement devra être envisagé après 3 mois de traitement sans effet.
Traitement des poussées aiguës de myasthénie :
La posologie habituellement recommandée est de 1 g/kg, administrée sur une journée.
Maladie de Kawasaki :
1,6 à 2,0 g/kg administrés en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours ou 2 g/kg en dose unique, associées à l'acide acétylsalicylique.
Posologie et mode d'administration
Indication
Posologie
Rythme des injections
Traitement associé
Traitement substitutif:
Déficits immunitaires primitifs
Dose de charge : 0,4 à 0,8 g/kg
Dose d'entretien : 0,2 à 0,8 g/kg
Toutes les 2 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins 6 g/L. La persistance des infections peut amener à respecter un seuil d'IgG résiduel de 8 voire 10 g/L
Déficits immunitaires secondaires
0,2 à 0,4 g/kg
Toutes les 3 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins 4 à 6 g/L
Traitement immuno modulateur :
Purpura thrombopénique idiopathique
0,8 à 1 g/kg ou 0,4 g/kg/j
A J1, éventuellement répété à J3 Pendant 2 à 5 jours
Rétinochoroïdite de Birdshot
Dose initiale : 1,6 g/kg sur 2 à 4 j
Toutes les 4 semaines pendant 6 mois
Dose d'entretien : 1,2 g/kg sur 2 à 4 j
Toutes les 4 à 10 semaines
Syndrome de Guillain et Barré de l'adulte
0,4 g/kg/j
Pendant 5 jours
Neuropathie motrice multifocale (NMM)
Dose initiale : 2 g/kg sur 2 à 5 j
Toutes les 4 semaines pendant 6 mois
Dose d'entretien : 2 g/kg sur 2 à 5 j
L'intervalle entre les administrations et la durée du traitement d'entretien seront adaptés au délai individuel de réapparition des symptômes
Toutes les 4 semaines pendant 4 mois maximum, en fonction de la réponse au traitement
Poussées aiguës de myasthénie
1 g/kg sur 1 j
En une dose unique
Maladie de Kawasaki
1,6 à 2,0 g/kg ou 2 g/kg
En plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours En une dose unique
Acide acétylsalicylique
Mode d'administration
Cuvitru se présente sous la forme d'une poudre à reconstituer extemporanément avec de l'eau pour préparations injectables.
Les IgIV doivent être exclusivement administrées par voie intraveineuse en une seule fois et immédiatement après reconstitution.
Le débit sera adapté en fonction de la tolérance clinique, sans dépasser un débit de 1 mL/kg/h pendant la première demi-heure, puis en augmentant progressivement sans dépasser 4 mL/kg/h.
Ne pas utiliser de solution présentant un aspect trouble ou contenant un dépôt.
Chez les patients présentant des facteurs de risque d'insuffisance rénale, la dose minimale efficace de Cuvitru devra être administrée et le débit de perfusion devra être réduit. Selon l'indication clinique, les doses de Cuvitru peuvent être fractionnées, en particulier dans les indications où les doses utilisées sont plus élevées, et une prolongation de l'intervalle entre les cures peut être envisagée .
Solution pour perfusion
La posologie et l'intervalle entre les administrations dépendent de l'usage auquel est destiné le traitement (substitution ou immunomodulation) et de la demi-vie de l'immunoglobuline humaine normale par voie intraveineuse (IgIV) in vivo chez les patients atteints de déficit immunitaire.
Les posologies suivantes sont données à titre indicatif :
Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire primitif :
Le traitement doit avoir pour but d'assurer un taux d'IgG résiduel (c'est-à-dire avant l'administration suivante d'immunoglobuline humaine normale) d'au moins 4 à 6 g/l. Après le début d'un traitement par les IgIV, l'équilibre s'effectue en 3 à 6 mois. On peut recommander une dose de charge de 0,4 à 0,8 g/kg selon les circonstances (infection) puis une perfusion de 0,2 g/kg toutes les 3 semaines. Les doses d'IgIV nécessaires pour atteindre un taux résiduel de 4 à 6 g/l sont de l'ordre de 0,3 g/kg/mois, avec des extrêmes de 0,2 à 0,8 g/kg/mois. L'intervalle des perfusions varie de 15 jours à 1 mois. La survenue d'infections peut nécessiter l'emploi temporaire de perfusions plus fréquentes.
Dans le traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs, un dosage des concentrations sériques d'IgG avant chaque perfusion s'avère nécessaire pour contrôler l'activité du traitement et éventuellement ajuster la dose ou l'intervalle d'administration.
Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire secondaire :
On peut recommander une dose de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les 3 à 4 semaines.
Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) :
Pour le traitement d'attaque, 0,8 à 1 g/kg/j au jour 1, éventuellement répété au jour 3, ou 0,4 g/kg/j pendant 2 à 5 jours. Ce traitement peut être renouvelé en cas de réapparition d'une thrombopénie sévère.
Syndrome de GUILLAIN-BARRE :
0,4 g/kg/j pendant 3 à 7 jours. L'expérience chez l'enfant est limitée.
Maladie de Kawasaki :
1,6 à 2,0 g/kg administrés en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours ou 2,0 g/kg en dose unique, associés à l'acide acétylsalicylique.
Posologie de 2 g/kg administrée sur 5 jours et répétée toutes les 4 semaines.
L'absence d'effet thérapeutique devra être évaluée à chaque cure et l'arrêt du traitement devra être envisagé après 3 mois de traitement sans effet.
La poursuite du traitement au-delà de 4 mois doit être soumise à l'appréciation des médecins en fonction de la réponse du patient et du maintien de la réponse sur le long terme.
La posologie et les intervalles d'administration devront être adaptés au cas par cas, en fonction de l'évolution de la pathologie.
Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques :
Les IgIV sont généralement utilisées avant et après l'allogreffe. Les IgIV ont un effet préventif vis-à-vis de la survenue de complications infectieuses et réduisent la fréquence et la sévérité de la maladie du greffon contre l'hôte chez les receveurs d'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. La posologie est déterminée sur une base individuelle et commence habituellement par une dose de 0,5 g/kg/semaine de J-7 à J+90. En cas de défaut persistant de la production d'anticorps, on recommande actuellement la posologie de 0,5 g/kg/mois jusqu'à J+360.
Posologie et Mode d'administration
Indication
Posologie
Rythme des injections
Traitement associé
Traitement substitutif dans les déficits immunitaires primitifs
dose de charge : 0,4 à 0,8 g/kg
dose d'entretien : 0,2 à 0,8 g/kg
toutes les 2 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins 4 à 6 g/l
Traitement substitutif dans les déficits immunitaires secondaires
0,2 à 0,4 g/kg
toutes les 3 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins 4 à 6 g/l
Prévention des complications infectieuses et de la maladie du greffon contre l'hôte
0,5 g/kg
chaque semaine de J-7 à J+90
En cas de défaut persistant de la production d'anticorps
0,5 g/kg
chaque mois jusqu'à J+360
Pour les PIDC, la poursuite du traitement au-delà de 4 mois doit être soumise à l'appréciation des médecins en fonction de la réponse du patient et du maintien de la réponse sur le long terme.
La posologie et les intervalles d'administration devront être adaptés au cas par cas, en fonction de l'évolution de la pathologie.
Mode d'administration
Cuvitru doit être exclusivement injecté par voie intraveineuse.
Le débit sera adapté en fonction de la tolérance clinique. La vitesse initiale de perfusion ne doit pas dépasser un débit de 1 ml/kg/h pendant la première demi-heure. Si aucune réaction indésirable ne survient, la vitesse de perfusion peut être augmentée progressivement jusqu'à un maximum de 5 ml/kg/h.
Sur avis du médecin prescripteur, le traitement de substitution dans les déficits immunitaires primitifs et secondaires peut être effectué à domicile chez les patients préalablement traités par Cuvitru pendant au moins 6 mois en milieu hospitalier, sans apparition d'effets indésirables. L'administration doit être initiée et surveillée par une infirmière ou une personne ayant satisfait à une formation spécifique par l'équipe hospitalière en charge du patient.
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Cuvitru solution injectable est disponible dans les emballages suivants:
1 flacon en verre de 5 mL
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon en verre de 10 mL
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon en verre de 20 mL
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon en verre de 40 mL
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
Comment utiliser, Mode d'emploi - Cuvitru
Indications
Indications pour une administration par voie sous-cutanée (Ig SC)
Traitement substitutif chez l'adulte, l'enfant et l'adolescent (de 0 à 18 ans) atteint de :
syndromes d'immunodéficience primaire avec production défaillante d'anticorps ;
hypogammaglobulinémie et infections bactériennes récurrentes chez des patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC), chez qui les antibiotiques prophylactiques n'ont pas fonctionné ou sont contre-indiqués ;
hypogammaglobulinémie et infections bactériennes récurrentes chez des patients atteints de myélome multiple ;
hypogammaglobulinémie chez des patients avant ou après une transplantation de cellules souches hématopoïétiques allogéniques.
Pharmacodynamique
L'immunoglobuline humaine normale contient essentiellement des immunoglobulines de type G (IgG), qui représentent un large spectre d'anticorps contre les agents infectieux.
L'immunoglobuline humaine normale contient les anticorps IgG présents dans la population normale. En général, elle est préparée à partir de pools de plasma humain provenant d'un minimum de 1 000 dons. La répartition de ses sous-classes d'IgG est proportionnelle à celle du plasma humain natif. Des doses appropriées de ce médicament sont susceptibles de ramener à une valeur normale des taux d'IgG anormalement bas.
Population pédiatrique
Il n'existe aucune différence théorique ou observée entre l'action des immunoglobulines chez l'enfant et chez l'adulte.
Pharmacocinétique
Après l'administration par voie sous-cutanée de CUVITRU, les taux sériques maximum sont atteints au bout d'environ 3 jours.
Dans un essai clinique portant sur CUVITRU (n = 48), les patients ont obtenu des taux résiduels constants d'IgG (médiane de 8,26 g/l) sur une période de 52 semaines lors de l'administration de doses hebdomadaires médianes de 0,125 g/kg.
Les résultats de l'essai clinique évaluant CUVITRU démontrent que les taux sériques résiduels d'IgG peuvent être maintenus à l'aide de schémas posologiques de 0,3 à 1,0 g/kg de poids corporel/4 semaines.
Le profil pharmacocinétique de CUVITRU a été évalué lors d'une étude d'efficacité et de sécurité de phase 3 chez 31 patients atteints de DIP et âgés de 12 ans ou plus. Les résultats pharmacocinétiques sont présentés dans le tableau suivant.
Paramètres pharmacocinétiques de CUVITRU
Paramètre
CUVITRU
Médiane (IC à 95 %), N = 31
ASC [g*jours/l]
62,52 (57,16 à 68,86)
ASC / (dose/poids) [(g*jours/l)/(g/kg)]
589,49 (448,40 à 638,81)
Clairance apparente [ml/kg/jour]
1,70 (1,57 à 2,23)
Cmax [g/l]
9,80 (9,31 à 10,62)
Cmin [g/l]
8,04 (7,30 à 8,99)
Tmax [heures]
73,92 (69,82 à 120,08)
Les IgG et les complexes d'IgG sont métabolisés dans les cellules du système réticulo-endothélial.
Posologie hebdomadaire, bimensuelle ou plus fréquente (2‑7 fois par semaine)
La caractérisation pharmacocinétique (PC) d'une posologie bimensuelle ou plus fréquente de CUVITRU a été réalisée à l'aide d'une simulation et d'une modélisation PC de population. Les données de concentration sérique d'IgG sont constituées de 724 échantillons prélevés auprès de 32 patients pédiatriques et adultes atteints de DIP. En comparaison avec une administration hebdomadaire, la modélisation et la simulation PC ont prévu que l'administration bimensuelle d'une dose de CUVITRU correspondant au double de la dose hebdomadaire entraînait un chevauchement de l'exposition à l'IgG sur un intervalle de 2 semaines. En outre, la modélisation et la simulation PC ont permis de prévoir qu'à une dose hebdomadaire totale identique, des perfusions de CUVITRU administrées 2 à 7 fois par semaine (posologie fréquente) entraînaient également un chevauchement de l'exposition à l'IgG sur un intervalle de 2 semaines.
Population pédiatrique
Il n'existe aucune différence théorique ou observée entre le profil pharmacocinétique des immunoglobulines chez l'enfant et chez l'adulte.
Effets indésirables
Effets indésirables - usage systémique
Les effets secondaires liés à l'administration d'IgIV sont plus fréquents chez les malades atteints de déficits immunitaires primitifs.
Comme avec les autres IgIV, des réactions de type frissons-hyperthermie parfois accompagnées de céphalées, nausées, vomissements, manifestations allergiques, élévation ou chute de la pression artérielle, arthralgies, et lombalgies modérées peuvent survenir occasionnellement.
Le risque de réaction anaphylactique est plus élevé en cas de première perfusion, et peut survenir immédiatement, ou entre 30 et 60 minutes après le début de la perfusion (voir Mises en garde et Précautions particulières d'emploi), en cas de perfusion intraveineuse rapide (voir paragraphe Mode d'administration), chez des patients agammaglobulinémiques avec déficit en IgA ou hypogammaglobulinémiques qui n'ont jamais reçu d'immunoglobulines ou dont le dernier traitement par IgIV remonte à plus de 8 semaines. Un débit rapide pourrait être responsable d'accidents thrombotiques artériels et veineux plus particulièrement chez le sujet à risque vasculaire.
De rares cas d'hypotension et de chocs anaphylactiques ont été rapportés même chez des patients n'ayant pas présenté de réactions d'hypersensibilité lors d'injections antérieures.
De rares cas de poussées hypertensives isolées ont été rapportés chez les patients recevant des IgIV.
Comme avec les autres IgIV, de rares cas de réactions cutanées surtout eczématiformes, régressives, de rares cas d'anémie hémolytique et/ou hémolyse régressive et des cas d'élévation de la créatininémie et/ou d'insuffisance rénale aiguë et de très rares cas d'augmentation transitoire des transaminases ont été rapportés.
Des cas de réaction méningée aseptique, particulièrement chez les patients présentant un purpura thrombopénique idiopathique ont été rapportés avec les IgIV. Cette atteinte méningée est réversible en quelques jours après l'arrêt du traitement.
De rares cas de thrombose ont été rapportés avec les immunoglobines humaines normales en majorité chez les sujets âgés ainsi que chez les patients présentant des risques d'ischémie (diminution de l'apport sanguin) cérébrale ou cardiaque, une surcharge pondérale ou atteints d'hypovolémie (diminution du volume sanguin circulant) sévère.
Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients.
Déficit sévère en IgA et antécédents d'hypersensibilité à un traitement par immunoglobuline humaine.
CUVITRU ne doit pas être administré par voie intravasculaire ni intramusculaire.
Grossesse/Allaitement
Les médecins doivent évaluer le rapport risque/bénéfice et ne prescrire CUVITRU qu'en cas de nécessité manifeste.
Grossesse
La sécurité de ce médicament chez les femmes enceintes n'a pas été évaluée au cours d'études cliniques contrôlées. Il doit donc être prescrit avec vigilance aux femmes enceintes et à celles qui allaitent. Il a été démontré que les produits à base d'immunoglobuline pénètrent dans le placenta, et ceci de façon plus importante pendant le troisième trimestre. L'expérience clinique avec les immunoglobulines suggère qu'aucun effet néfaste n'est attendu sur le déroulement de la grossesse, sur le ftus ni sur le nouveau-né.
Allaitement
Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait et peuvent contribuer à protéger le nouveau-né des agents pathogènes qui peuvent pénétrer dans les muqueuses.
Fertilité
L'expérience clinique concernant les immunoglobulines suggère qu'aucun effet délétère sur la fertilité n'est attendu.
Surdosage
Les conséquences d'un surdosage sont inconnues.
Interactions avec d'autres médicaments
Vaccins à virus vivant atténué
L'administration d'immunoglobuline peut entraver, pendant une période comprise entre 6 semaines et 3 mois, l'efficacité des vaccins à virus vivant atténué tels que la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après administration de CUVITRU, un intervalle de 3 mois doit s'écouler avant une vaccination avec des vaccins constitués de virus vivants atténués. Dans le cas de la rougeole, cette altération de l'efficacité peut persister pendant 1 an. Par conséquent, pour les patients vaccinés contre la rougeole, un contrôle des anticorps protecteurs post-vaccinaux doit être effectué.
Population pédiatrique
Les interactions mentionnées s'appliquent aux adultes comme aux enfants.
Mises en garde et précautions
Si CUVITRU est accidentellement administré dans un vaisseau sanguin, les patients pourraient développer un choc.
Les patients doivent être étroitement surveillés pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter tout symptôme éventuel. Si le produit reste dans une seringue siliconisée pendant plus de deux heures, des particules visibles peuvent se former.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment chez les patients recevant pour la première fois une immunoglobuline humaine normale ou, dans de rares cas, lors d'un changement d'immunoglobuline humaine normale ou lorsqu'un long intervalle s'est écoulé depuis la perfusion précédente.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment chez les patients recevant pour la première fois une immunoglobuline humaine normale ou, dans de rares cas, lors d'un changement d'immunoglobuline humaine normale ou lorsqu'un long intervalle s'est écoulé depuis la perfusion précédente.
Les complications peuvent souvent être évitées :
en commençant par injecter le produit lentement
en s'assurant que les patients sont étroitement suivis pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d'éventuels signes d'intolérance. En particulier, lors de la première administration d'une immunoglobuline humaine normale, lors d'un changement d'immunoglobuline humaine normale ou en cas d'interruption prolongée du traitement, le patient doit être maintenu sous surveillance pendant toute la durée de la première perfusion et pendant l'heure qui suit la fin de l'injection, afin de détecter les effets indésirables éventuels.
Tous les autres patients devront être maintenus en observation pendant au moins 20 minutes après la fin de la perfusion.
En cas d'effet indésirable, le débit d'administration doit être réduit ou la perfusion interrompue. Une suspicion d'hypersensibilité grave ou de réaction de type anaphylactique nécessite l'arrêt immédiat de l'injection. Le traitement requis dépend de la nature et de la sévérité de l'effet indésirable.
En cas de choc, un traitement médical standard du choc doit être instauré.
Hypersensibilité
Les véritables réactions allergiques sont rares. Elles peuvent survenir en particulier chez les patients avec présence d'anticorps anti‑IgA qui doivent être traités avec une prudence particulière. Les patients avec présence d'anticorps anti-IgA, pour lesquels le traitement par IgG par voie sous-cutanée reste la seule option, doivent être traités avec CUVITRU uniquement sous surveillance médicale étroite. CUVITRU contient des traces d'IgA (280 mcg/ml maximum).
Dans de rares cas, l'immunoglobuline humaine normale peut provoquer une chute de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique, même chez les patients ayant toléré de précédentes administrations d'immunoglobuline humaine normale.
Thrombo-embolie
Des événements thromboemboliques artériels et veineux, tels qu'un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral, une thrombose veineuse profonde et une embolie pulmonaire, ont été associés à l'utilisation d'immunoglobulines. Il convient d'être particulièrement prudent avec les patients présentant des facteurs de risque pré-existants d'événements thromboemboliques (tels qu'un âge avancé, une hypertension, un diabète ou des antécédents de maladie vasculaire ou d'épisodes thrombotiques, des patients atteints de troubles thrombophiliques acquis ou congénitaux, des patients en immobilisation prolongée, des patients avec une hypovolémie grave, des patients souffrant de maladies augmentant la viscosité du sang). Les patients doivent être informés des premiers symptômes d'événements thromboemboliques, notamment la difficulté respiratoire, la douleur et le gonflement d'un membre, les troubles neurologiques focaux et la douleur thoracique, et ils doivent être avertis de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin en cas d'apparition de ces symptômes.
Les patients doivent être suffisamment hydratés avant l'administration. Il convient de surveiller les signes et symptômes de thrombose et d'évaluer la viscosité du sang des patients présentant un risque d'hyperviscosité.
Complications rénales
Des cas d'effets indésirables rénaux sévères ont été rapportés chez des patients traités par immunoglobuline, particulièrement avec des produits contenant du saccharose (CUVITRU ne contient pas de saccharose). Il s'agissait notamment d'insuffisance rénale aiguë, de nécrose tubulaire aiguë, de néphropathie tubulaire proximale et de néphrose osmotique. Les facteurs d'exacerbation du risque de complications rénales englobent, sans s'y limiter, une insuffisance rénale pré-existante, un diabète, une hypovolémie, l'administration concomitante de médicaments néphrotoxiques, un âge supérieur à 65 ans, une septicémie, une hyperviscosité et une paraprotéinémie.
Syndrome de méningite aseptique (SMA)
Le syndrome de méningite aseptique (SMA) a été signalé en association avec l'administration d'immunoglobuline. Le SMA peut être plus fréquent chez les patients de sexe féminin.
L'interruption du traitement par immunoglobuline peut résulter en une rémission sans séquelle du SMA après plusieurs jours. Le syndrome se déclare généralement plusieurs heures à 2 jours après le traitement par immunoglobuline. Les analyses du liquide céphalo-rachidien montrent fréquemment une pléocytose pouvant atteindre plusieurs milliers de cellules par mm3, majoritairement de la lignée granulocytaire, ainsi que des taux de protéines élevés, jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl.
Les patients doivent être informés des premiers symptômes, à savoir fortes céphalées, raideur de la nuque, endormissement, fièvre, photophobie, nausées et vomissements.
Hémolyse
CUVITRU contient des anticorps anti-érythrocytaires susceptibles d'agir comme des hémolysines et d'induire in vivo le recouvrement des globules rouges par de l'immunoglobuline. Cela peut entraîner un résultat positif au test direct à l'antiglobuline (TDA, test direct de Coombs) et, dans de rares cas, une hémolyse. Une anémie hémolytique différée peut se développer suite à un traitement par immunoglobuline en raison de la séquestration accrue de globules rouges. Des cas d'anémie hémolytique aiguë, correspondant à une hémolyse intravasculaire, ont été rapportés.
Interférence avec les tests sérologiques
Après une injection d'immunoglobulines, l'augmentation transitoire de la concentration des divers anticorps transférés passivement dans le sang des patients peut être responsable de résultats faussement positifs lors de dosages sérologiques, notamment concernant l'hépatite virale A et B, la rougeole et la varicelle. La transmission passive d'anticorps contre les antigènes de surface érythrocytaires (p. ex. A, B, D) peut interférer avec certains tests sérologiques portant sur les anticorps anti-érythrocytaires tels que le test direct à l'antiglobuline (TDA, test direct de Coombs).
L'administration de CUVITRU peut engendrer des résultats faussement positifs dans des tests qui dépendent de la détection de bêta‑D‑glucanes pour diagnostiquer des infections fongiques. Ces données peuvent persister pendant les semaines qui suivent la perfusion du produit.
Agents transmissibles
Les mesures standard de prévention du risque de transmission d'agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d'infection sur chaque don et sur les mélanges de plasma, ainsi que la mise en uvre dans le procédé de fabrication d'étapes efficaces pour l'inactivation/élimination virale. En dépit de cela, le risque de transmission d'agents infectieux par l'administration de médicaments préparés à base de sang ou de plasma humain ne peut être totalement exclu. Ceci s'applique également aux virus inconnus ou émergents et aux autres types d'agents infectieux.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces pour les virus enveloppés, tels que le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le virus de l'hépatite B (VHB) et le virus de l'hépatite C (VHC) et pour les virus non enveloppés de l'hépatite A et du parvovirus B19.
L'expérience clinique est rassurante, ne rapportant pas de transmission du virus de l'hépatite A ni du parvovirus B19 par les immunoglobulines, les anticorps présents contribuant probablement à la sécurité virale du produit.
Il est fortement recommandé, à chaque administration de CUVITRU à un patient, d'enregistrer le nom et le numéro de lot du médicament afin de maintenir un lien entre le patient et le lot du produit.
Teneur en sodium
CUVITRU est essentiellement sans sodium.
Population pédiatrique
Les mises en garde et précautions d'emploi mentionnées s'appliquent aux adultes comme aux enfants.
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