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Decapeptyl - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Decapeptyl appartient au groupe appelés Hormones hypothalamiques.

Principe actif: TRIPTORÉLINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

IPSEN PHARMA (FRANCE) - Decapeptyl 0,1 mg- poudre et solvant pour solution injectable - 100 microgrammes - - 1986-03-05

BB FARMA (ITALIE) - Decapeptyl L.P. 11,25 mg- poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée - 11,25 mg - - 2018-06-01

PHARMA LAB (FRANCE) - Decapeptyl L.P. 11,25 mg- poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée - 11,25 mg - - 2018-10-15

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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre et solvant pour solution injectable - 100 microgrammes
  • poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée - 11,25 mg
  • poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée - 22,5 mg
  • poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée - 3 mg
  • poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée - 3,75 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Le médicament Decapeptyl enregistré en France

Decapeptyl 0,1 mg poudre et solvant pour solution injectable

IPSEN PHARMA (FRANCE)
Dosage: 100 microgrammes

Composition et Présentations

TRIPTORÉLINE100 mcg

Posologie et mode d'emploi Decapeptyl 0,1 mg poudre et solvant pour solution injectable

Cancer de la prostate
Une injection par jour de 0,1 mg de triptoréline par voie sous-cutanée de J1 à J7 avant de prendre le relais avec la forme à libération prolongée.
Infécondité féminine : en association avec les gonadotrophines
Une injection par jour par voie sous-cutanée à administrer à partir du deuxième jour du cycle menstruel (conjointement au début de la stimulation ovarienne) jusqu'à la veille du jour fixé pour le déclenchement, soit une durée moyenne de 10 à 12 jours par tentative.

Présentations et l’emballage extérieur

Decapeptyl L.P. 11,25 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

BB FARMA (ITALIE)
Dosage: 11,25 mg

Composition et Présentations

TRIPTORÉLINE11,25 mg
sous forme de :PAMOATE DE TRIPTORÉLINE15 mg

Posologie et mode d'emploi Decapeptyl L.P. 11,25 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

Poudre pour suspension injectable
La dose recommandée de Decapeptyl est de 3,75 mg de triptoréline (1 flacon) administrée toutes les quatre semaines par injection intramusculaire unique.
Les microgranules lyophilisés sont à reconstituer avec 2 ml d'eau pour préparations injectables.
La suspension doit être jetée si elle n'est pas utilisée immédiatement après reconstitution.
Voir également section 6.4 Précautions particulières de conservation et section 6.6 Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.
Comme pour tout médicament administré par voie intramusculaire, il est nécessaire de changer régulièrement de site d'injection.
Decapeptyl est une suspension de microgranules. Son injection accidentelle par voie intravasculaire doit être strictement évitée.

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Présentations et l’emballage extérieur

Decapeptyl LP 22,5 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

IPSEN PHARMA (FRANCE)
Dosage: 22,5 mg

Composition et Présentations

TRIPTORÉLINE22,5 mg
sous forme de :TRIPTORÉLINE (EMBONATE DE)

Posologie et mode d'emploi Decapeptyl LP 22,5 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

Posologie
La dose recommandée de DECAPEPTYL LP 22,5 mg est de 22,5 mg de triptoréline (1 flacon) administré tous les 6 mois (vingt-quatre semaines) par injection intramusculaire unique.
Dans le traitement concomitant ou adjuvant à la radiothérapie du cancer de la prostate localisé à haut risque ou localement avancé, les données cliniques ont montré que la radiothérapie suivie d'une privation androgénique de 3 ans est préférable à une radiothérapie suivie d'une privation androgénique de 6 mois . La durée de la suppression androgénique recommandée dans les guides de bonnes pratiques médicales, pour les patients avec un cancer de la prostate localisé à haut risque ou localement avancé, traités par radiothérapie, est de 2 à 3 ans.
Chez les patients atteints d'un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, non castrés chirurgicalement, traités par un agoniste de la GnRH, comme la triptoréline, et éligibles à un traitement par l'acétate d'abiratérone, un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes ou l'enzalutamide, un inhibiteur de la voie de signalisation des récepteurs aux androgènes, le traitement par un agoniste de la GnRH doit être poursuivi.
Insuffisants rénaux ou hépatiques
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale ou hépatique.
Population pédiatrique

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Présentations et l’emballage extérieur

Decapeptyl L.P. 11,25 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

PHARMA LAB (FRANCE)
Dosage: 11,25 mg

Decapeptyl L.P. 11,25 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

IPSEN PHARMA (FRANCE)
Dosage: 11,25 mg

Decapeptyl L.P. 3 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

IPSEN PHARMA (FRANCE)
Dosage: 3 mg

Decapeptyl L.P. 3,75 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

IPSEN PHARMA (FRANCE)
Dosage: 3,75 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Decapeptyl

Indications

Cancer de la prostate avec métastases (traitement d'attaque, avant utilisation de la forme à libération prolongée).
Un effet favorable du médicament est d'autant plus net et plus fréquent que le patient n'a pas reçu auparavant un autre traitement hormonal.
Infécondité féminine en traitement complémentaire, en association avec les gonadotrophines (hMG, FSH, hCG) au cours d'une induction de l'ovulation en vue d'une fécondation in vitro suivie d'un transfert d'embryons (FIVETE).

Pharmacodynamique

La triptoréline, un agoniste de la GnRH, agit comme inhibiteur puissant de la sécrétion des gonadotrophines, lorsqu'elle est donnée de façon continue et à doses thérapeutiques. Chez l'animal ou chez l'homme, des études ont montré qu'après administration de triptoréline, survient dans un premier temps une augmentation transitoire des taux circulants de l'hormone lutéinisante (LH), de l'hormone de stimulation folliculaire (FSH), de la testostérone chez l'homme et de l'estradiol chez la femme.
Cependant, une administration chronique et continue de triptoréline provoque une diminution de la sécrétion de la LH et de la FSH ainsi que la suppression de la synthèse des stéroïdes ovariens et testiculaires.
Chez l'homme avec un cancer de la prostate
Chez l'homme, une diminution des taux sériques de testostérone à des taux observés chez les hommes castrés chirurgicalement survient approximativement entre 2 et 4 semaines après le début du traitement. Decapeptyl est formulé pour délivrer 22,5 mg de triptoréline sur une période de 6 mois. Une fois le taux de castration atteint à la fin du premier mois, ce taux de testostérone est ensuite maintenu aussi longtemps que les patients reçoivent leur injection toutes les vingt-quatre semaines.
Ceci entraîne une atrophie des organes sexuels secondaires. Ces effets sont généralement réversibles après arrêt du médicament. L'efficacité du traitement peut être contrôlée par la mesure de la testostéronémie et de l'antigène spécifique de la prostate (PSA). Comme montré pendant les études cliniques, au 6ème mois de traitement par Decapeptyl, la diminution relative médiane du PSA était de 97%.
Chez l'animal, l'administration de triptoréline conduit à une inhibition de la croissance de certaines tumeurs prostatiques hormonosensibles dans des modèles expérimentaux.

Mécanisme d'action

La triptoréline est un décapeptide de synthèse analogue de la GnRH naturelle (hormone de libération des gonadotrophines).
Les études conduites dans l'espèce humaine comme chez l'animal ont montré, qu'après une stimulation initiale, l'administration prolongée de triptoréline entraîne une inhibition de la sécrétion gonadotrope, supprimant par conséquent, les fonctions testiculaire et ovarienne.
L'administration de Decapeptyl peut entraîner une élévation initiale des taux sanguins de LH et de FSH, ce qui a pour corollaire une augmentation initiale (flare-up) des taux de testostérone chez l'homme et du taux d'œstradiol chez la femme. La poursuite du traitement entraîne une diminution des taux de LH et de FSH conduisant la diminution des taux de testostérone et d'œstradiol qui deviennent équivalents à ceux observés après la castration dans un délai d'environ 20 jours après l'injection et pendant toute la période de libération du principe actif.
Cancer de la prostate
Une étude clinique de phase III, ouverte, non contrôlée, multicentrique, portant sur 126 patients atteints d'un cancer de la prostate avancé a été conduite sur 6 mois, afin d'évaluer l'efficacité de l'administration de Decapeptyl sous forme d'injection sous-cutanée (une administration tous les 3 mois). Après quatre semaines, 97,6% des patients étaient castrés (taux de testostérone <50 ng/dL) (IC à 95% : [93,2% ; 99,5%]) et la castration a été maintenue jusqu'à M6 chez 96,6% des patients (IC à 95%: [91,6 ; 99,1]) (co-critères principaux). La probabilité pour un patient d'être castré au cours du premier mois de traitement et de rester castré à chaque analyse jusqu'à 6 mois était de 96% (IC 95% [0,92, 0,99]) (critère secondaire) (voir Figure 1).
Figure 1 : Courbe Kaplan-Meier sur la probabilité d'atteindre et de maintenir une testostéronémie <50 ng/dL de J29 à J183 après administration sous-cutanée
Au cours du traitement par la triptoréline, le taux médian de PSA a diminué de 64,2% à M1 et de 96,0% à M6 (critère secondaire). Les taux médians de PSA sont restés dans la fourchette normale (0 à 4 ng/ml) de M2 à la fin de l'étude.
Chez les patients avec un cancer de la prostate localement avancé, plusieurs études cliniques, randomisées, à long terme, ont démontré le bénéfice d'une privation androgénique associée à la radiothérapie (RT) en comparaison à la RT seule (RTOG 85-31, RTOG 86-10, EORTC 22863, D'Amico et al., JAMA, 2008).
Une étude clinique randomisée de phase III, (EORTC 22961) portant sur 970 patients avec un cancer de la prostate localement avancé (principalement T2c-T4, avec des patients T1c à T2b avec un envahissement ganglionnaire régional) a recherché si une radiothérapie associée à une privation androgénique courte (6 mois, n=483) était non-inférieure à une radiothérapie associée à une privation androgénique longue (3 ans, n=487). L'agoniste de la GnRH était la triptoréline (62,2%) ou d'autres agonistes (37,8%), et l'essai n'était pas stratifié sur le type d'agoniste.
Globalement, la mortalité totale à 5 ans était de 19,0% et 15,2%, respectivement dans les groupes "traitement hormonal court" et "traitement hormonal long", soit un risque relatif de 1,42 (IC unilatéral à 95,71%=1,79 ; IC à 95,71%=[1,09 ; 1,85] ; p=0,65 pour la non infériorité et p=0,0082 pour le test post-hoc de différence entre les groupes de traitement). La mortalité à 5 ans spécifiquement liée à la prostate était 4,78% et 3,2% respectivement dans les groupes "traitement hormonal court" et "traitement hormonal long", soit un risque relatif de 1,71 (IC 95%[1,14 à 2,57] ; p=0,002). La qualité de vie, évaluée avec l'échelle QLQ-C30, n'était pas significativement différente entre les deux groupes (p=0,37).
L'analyse post hoc dans le sous-groupe triptoréline va dans le même sens de l'avantage du traitement long par rapport au traitement court sur la mortalité globale (risque relatif de 1,28 ; IC à 95,71%=[0,89 ; 1,84] ; p=0,38 et p=0,08 respectivement pour les tests post-hoc de non infériorité et de différence entre les groupes de traitement).
L'indication du cancer de la prostate localisé à haut risque est basée sur des études publiées sur l'association de la radiothérapie et des analogues de la GnRH. Les données cliniques de cinq études publiées ont été analysées (EORTC 22863, RTOG 85-31, RTOG 92-02, RTOG 86-10 et D'Amico et al., JAMA, 2008). Elles ont toutes démontré un avantage de l'association des analogues de la GnRH avec la radiothérapie. Dans les études publiées, il n'était pas possible de clairement différentier les populations respectives des indications du cancer de la prostate localement avancé et du cancer de la prostate localisé à haut risque.
Chez les patients atteints d'un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, les études cliniques ont démontré le bénéfice de l'ajout des inhibiteurs de la biosynthèse des androgènes comme l'acétate d'abiratérone ou des inhibiteurs de la voie de signalisation des récepteurs aux androgènes comme l'enzalutamide, au traitement par un analogue de la GnRH, comme la triptoréline.
Endométriose
Chez la femme, l'administration prolongée de triptoréline entraîne la suppression de la sécrétion d'œstradiol et ainsi une mise au repos du tissu endométriosique.
Population pédiatrique – puberté précoce
L'inhibition de l'hyperactivité gonadotrope hypophysaire se manifeste, dans les deux sexes, par la suppression de la sécrétion d'œstradiol ou de testostérone, par l'abaissement du pic de LH et par une amélioration du rapport âge statural/âge osseux.
La stimulation gonadique initiale peut être responsable de légères hémorragies génitales nécessitant le recours à un traitement par l'acétate de médroxyprogestérone ou de cyprotérone.

Pharmacocinétique

Absorption
Après une injection unique par voie intramusculaire de DECAPEPTYL LP 22,5 mg chez les patients atteints de cancer de la prostate, le tmax était de 3 (2-12) heures et le Cmax (0-169 jours) de 40 (22,2-76,8) ng/ml.
Chez les enfants atteints de la puberté précoce, le tmax était de 4 (2-8) heures et le Cmax (0-169 jours) était de 39,9 (19,1-107,0) ng/ml.
Il n'y a pas d'accumulation de la triptoréline après 12 mois de traitement.
Distribution
Les résultats d'essais pharmacocinétiques conduits chez l'homme sain indiquent qu'après une administration par voie intraveineuse en bolus, la triptoréline est distribuée et éliminée selon un modèle à trois compartiments et les demi-vies correspondantes sont d'environ 6 minutes, 45 minutes et 3 heures.
Le volume de distribution de la triptoréline à l'état d'équilibre après administration intraveineuse de 0,5 mg d'acétate de triptoréline est approximativement de 30 l chez les volontaires sains masculins. Comme il n'a pas pu être montré que la triptoréline se lie aux protéines plasmatiques aux concentrations thérapeutiques, les interactions médicamenteuses dues à un déplacement du site de liaison aux protéines sont improbables.
Biotransformation
Les métabolites de la triptoréline n'ont pas été déterminés chez l'homme. Toutefois, des données pharmacocinétiques chez l'homme suggèrent que les fragments C-terminaux produits par dégradation tissulaire sont, soit complètement dégradés dans les tissus soit rapidement dégradés dans le plasma ou éliminés par les reins.
Élimination
La triptoréline est éliminée par le foie et les reins. Après administration intraveineuse de 0,5 mg de triptoréline chez le volontaire sain, 42% de la dose est éliminée dans les urines sous forme de triptoréline inchangée, pour augmenter jusqu'à 62% chez les sujets insuffisants hépatiques. La clairance à la créatinine (Clcreat) chez les volontaires sains étant de 150 ml/min et de seulement 90 ml/min chez les sujets présentant une insuffisance hépatique, le foie est considéré comme étant le site d'élimination principal de la triptoréline. Chez ces volontaires sains, la demi-vie terminale de la triptoréline est de 2,8 heures et la clairance totale de 212 ml/min, cette dernière étant une combinaison de l'élimination rénale et hépatique.
Autres populations particulières
Après administration intraveineuse de 0,5 mg de triptoréline chez les sujets avec une insuffisance rénale modérée (Clcreat 40 ml/min), la demi-vie d'élimination de la triptoréline est de 6,7 heures, de 7,81 heures chez les sujets avec un insuffisance rénale sévère (Clcreat 8,9 ml/min) et de 7,65 heures chez les patients avec une insuffisance hépatique (Clcreat 89,9 ml/min).
Les effets de l'âge et de l'ethnie sur la pharmacocinétique de la triptoréline n'ont pas été étudiés. Néanmoins, des données pharmacocinétiques obtenues chez de jeunes volontaires sains âgés de 20 à 22 ans avec une clairance à la créatinine élevée (approximativement 150 ml/min) indiquent que la triptoréline est éliminée deux fois plus rapidement chez cette population jeune. Ceci est dû au fait que la clairance à la triptoréline est corrélée à la clairance à la créatinine totale, qui est connue pour diminuer avec l'âge.
Au vu de l'importante marge thérapeutique de la triptoréline et comme DECAPEPTYL LP 22,5 mg se présente sous forme d'une formulation à libération prolongée, aucun ajustement de la dose n'est recommandé chez les patients souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique.
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
La relation pharmacocinétique/pharmacodynamique de la triptoréline n'est pas simple à déterminer car elle est non linéaire et dépendante de la durée d'administration. Toutefois, après administration aiguë chez des sujets non traités, la triptoréline induit une augmentation dose dépendante de la réponse en termes de LH et de FSH.
Lors de l'administration d'une formulation à libération prolongée, la triptoréline stimule la sécrétion de LH et FSH durant les premiers jours et par conséquent la sécrétion de testostérone. Les différentes études de bioéquivalence montrent que l'augmentation maximale de la testostérone est atteinte après environ 4 jours avec un Cmax équivalent, qui est indépendant de la vitesse de libération de la triptoréline. La réponse initiale n'est pas maintenue malgré l'exposition continue à la triptoréline et est suivie par une diminution progressive des taux de testostérone. Dans ce cas également, le degré d'exposition à la triptoréline peut varier largement sans affecter l'effet global sur les taux de testostérone sériques.

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Decapeptyl en fonction de la voie d'administration

Chez le volontaire sain adulte
La résorption de la triptoréline administrée par voie sous-cutanée (0,1 mg) est rapide (tmax = 0,63 ± 0,26 h pour un pic de concentration plasmatique Cmax = 1,85 ± 0,23 ng/ml).
Son élimination s'effectue avec une demi-vie biologique de 7,6 ± 1,6 h, après une phase de distribution de 3 à 4 heures.
La clairance plasmatique totale est de : 161 ± 28 ml/min.
Le volume de distribution est de 1562 ± 158 ml/kg.
Chez le patient souffrant d'un cancer de la prostate
Par voie sous-cutanée (0,1 mg) les concentrations plasmatiques oscillent entre les valeurs maximales de 1,28 ± 0,24 ng/ml (Cmax) obtenues en général au temps 1 heure suivant l'injection (tmax) et les valeurs minimales de : 0,28 ± 0,15 ng/ml (Cmin) obtenues au temps 24 h suivant l'injection.
La demi-vie biologique est en moyenne de 11,7 ± 3,4 h mais varie selon les sujets, et la clairance plasmatique (118 ± 32 ml/mn) reflète un ralentissement d'élimination chez ces patients, alors que les volumes de distribution sont voisins de ceux des sujets sains (1130 ± 210 ml/kg).
Après injection intramusculaire de la forme à libération prolongée, on observe une première phase de libération du principe actif suivie d'une phase de libération régulière qui se poursuit pendant 28 jours.
Après l'injection intramusculaire de DECAPEPTYL L.P. 3,75 mg chez des femmes atteintes d'endométriose et de fibromes utérins, la concentration sanguine maximale de triptoréline est atteinte entre 2 à 6 heures après l'injection, la valeur du pic est de 11 ng/ml. Il n'y avait aucune preuve d'accumulation du produit après des injections toutes les 4 semaines sur six mois.
Les concentrations plasmatiques minimales sont maintenues entre 0,1 et 0,2 ng/mL. La biodisponibilité du produit à libération prolongée est d'environ 50%.
Ces données observées chez les patientes atteintes d'endométriose et de fibromes utérins peuvent être extrapolées aux patients atteints de cancer du sein car il n'est pas attendu d'impact de la maladie sur les propriétés de libération prolongée du produit.
Après injection intramusculaire de DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg chez des patients (homme ou femme), on observe un pic plasmatique de triptoréline environ 3 heures après l'injection. Puis après une phase de décroissance qui se poursuit pendant le premier mois, les taux de triptoréline circulants se maintiennent en plateau jusqu'à la fin du troisième mois suivant l'injection.
Chez l'homme, dans l'étude menée avec administrations sous-cutanées, le pic de concentration plasmatique de la triptoréline est rapidement atteint après l'injection (Tmax médian de 4,5 h) et la triptoréline est libérée en continu pendant la période de 91 jours. Trois mois après l'administration sous-cutanée, les concentrations résiduelles de triptoréline (Cmin) étaient de 0,063 ng/ml.

Effets indésirables

Tolérance générale chez l'homme
Etant donné que les patients souffrant de cancer de la prostate hormono-dépendant, localement avancé ou métastatique sont généralement âgés et ont d'autres maladies fréquemment observées dans cette population âgée, des effets indésirables ont été rapportés chez plus de 90% des patients inclus dans les essais cliniques et le lien de causalité est souvent difficile à évaluer. Comme il a été observé avec d'autres agonistes de la GnRH ou après castration chirurgicale, les effets indésirables les plus communément observés lors du traitement avec la triptoréline étaient dus à ses effets pharmacologiques attendus. Ces effets incluaient des bouffées de chaleur et une diminution de la libido.
A l'exception des réactions immuno-allergiques (rares) et des réactions au site d'injection (<5%), tous les effets indésirables sont connus pour être liés aux changements de la testostéronémie.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés et sont considérés comme étant au moins possiblement liés au traitement par la triptoréline. La plupart de ces effets sont connus comme étant liés à une castration biochimique ou chirurgicale.
La fréquence de ces effets indésirables peut être classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000). Aucune fréquence ne peut être appliquée aux effets indésirables rapportés après la commercialisation. Ils sont donc rapportés avec la mention « fréquence indéterminée ».
Classes de systèmes d'organes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence indéterminée
Infections et infestations
Rhinopharyngite
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie
Thrombocytose
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
Réaction anaphylactique
Choc anaphylactique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Anorexie
Diabète
Goutte
Hyperlipidémie
Appétit augmenté
Affections psychiatriques
Diminution de la libido
Dépression*
Insomnie
État confusionnel
Anxiété
Perte de la libido
Irritabilité
Baisse de l'activité
Changements d'humeur*
Humeur euphorique
Affections du système nerveux
Paresthésie du membre inférieur
Sensation vertigineuse
Paresthésie
Atteinte de la mémoire
Céphalée
Affections oculaires
Défauts visuels
Sensation anormale dans l'œil
Perturbation visuelle
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Acouphènes
Vertige
Affections cardiaques
Palpitations
Allongement de l'intervalle QT
Affections vasculaires
Bouffées de chaleur
Hypertension
Hypotension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée
Orthopnée
Epistaxis
Affections gastro-intestinales
Bouche sèche
Douleur abdominale
Distension abdominale
Nausées
Constipation
Dysgueusie
Diarrhée
Flatulence
Vomissement
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Hyperhidrose
Acné
Éruption bulleuse
Œdème angioneurotique
Alopécie
Purpura
Erythème
Prurit
Rash
Urticaire
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleur dorsale
Douleur musculo-squelettique
Arthralgie
Raideur articulaire
Extrémités douloureuses
Douleur osseuse
Tuméfaction articulaire
Crampe musculaire
Raideur musculo-squelettique
Faiblesse musculaire
Ostéoarthrite
Myalgie
Affections du rein et des voies urinaires
Nycturie
Incontinence urinaire
Rétention urinaire
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysérection (incluant anéjaculation, trouble de l'éjaculation)
Douleur pelvienne
Gynécomastie
Douleur mammaire
Atrophie testiculaire
Douleur testiculaire
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
Réaction au site d'injection (incluant érythème, inflammation et douleur)
Léthargie
Douleur thoracique
Malaise
Œdème
Œdèmes périphériques
Dystasie
Douleur
Syndrome pseudo-grippal
Frissons
Fièvre
Somnolence
Investigations
Poids augmenté
Alanine aminotransférase augmentée
Phosphatase alcaline augmentée
Aspartate aminotransférase augmentée
Créatininémie augmentée
Pression artérielle augmentée
Urémie augmentée
Gamma-glutamyltransférase augmentée
Poids abaissé
*Cette fréquence est basée sur la fréquence observée dans la classe pour tous les agonistes de la GnRH.
La triptoréline provoque une augmentation transitoire des taux circulants de testostérone durant la première semaine après la première injection de la formulation à libération prolongée. A la suite de l'augmentation initiale des taux circulants de testostérone, un faible pourcentage de patients (≤ 5%) peut présenter une aggravation temporaire des signes et des symptômes de leur cancer de la prostate (exacerbation de la tumeur), se manifestant généralement par une augmentation des symptômes urinaires (< 2%) et des douleurs métastatiques (5%), qui peuvent être traitées de façon symptomatique. Ces symptômes sont transitoires et disparaissent généralement après 1 à 2 semaines.
Des cas isolés d'exacerbation des symptômes liés à la maladie tels qu'une obstruction de l'urètre ou une compression médullaire par des métastases peuvent survenir. C'est pourquoi les patients avec des lésions métastatiques vertébrales et/ou avec une obstruction de l'appareil urinaire doivent faire l'objet d'une surveillance attentive pendant les premières semaines de traitement .
L'utilisation des analogues de la GnRH de synthèse dans le traitement du cancer de la prostate peut être associée à une perte osseuse qui peut conduire à une ostéoporose et augmenter le risque de fracture.
Une augmentation des lymphocytes a été rapportée chez des patients traités par des analogues de la GnRH. Cette lymphocytose secondaire est apparemment liée à la castration induite par la GnRH et semble indiquer que les hormones gonadiques sont impliquées dans l'involution thymique.
Tolérance générale chez la femme
Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 10% des patientes) sont la conséquence de la baisse du taux d'œstrogènes. Il s'agit de céphalées, baisse de la libido, troubles du sommeil, changements d'humeur, dyspareunie, dysménorrhée, hémorragie génitale, syndrome d'hyperstimulation ovarienne, hypertrophie ovarienne, douleur pelvienne, sécheresse vulvovaginale, hyperhidrose, bouffées de chaleur et asthénie.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés et sont considérés comme étant au moins possiblement liés au traitement par la triptoréline. La plupart de ces effets sont connus comme étant liés à une castration biochimique ou chirurgicale.
La fréquence de ces effets indésirables peut être classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100). Aucune fréquence ne peut être appliquée aux effets indésirables rapportés après la commercialisation. Ils sont donc rapportés avec la mention « fréquence indéterminée ».
Classes de systèmes d'organes
Très

Contre-indications

Hypersensibilité à la GnRH, aux analogues de la GnRH, ou à l'un des excipients .
Grossesse et allaitement.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
DECAPEPTYL LP 22,5 mg est indiqué chez l'homme et chez l'enfant. Les données sur l'utilisation de la triptoréline chez la femme enceinte sont limitées. DECAPEPTYL LP 22,5 mg n'est pas indiqué chez la femme.
Il est indispensable de vérifier l'absence de grossesse avant toute prescription de DECAPEPTYL LP 22,5 mg.
La triptoréline ne doit pas être utilisée pendant la grossesse car l'utilisation concomitante des agonistes de la GnRH est associée à un risque théorique d'avortement ou d'anomalie fœtale. Avant traitement, les patientes potentiellement fertiles doivent être examinées attentivement pour vérifier l'absence de grossesse. Des méthodes de contraception non hormonale devront être utilisées jusqu'au retour des règles.
Des études chez l'animal ont mis en évidence des effets sur les paramètres de l'appareil reproducteur .
Allaitement
La triptoréline ne doit pas être utilisée pendant l'allaitement.

Surdosage

Les propriétés pharmaceutiques de DECAPEPTYL LP 22,5 mg et son mode d'administration rendent le risque de surdosage accidentel ou intentionnel improbable. Il n'y a pas de données de surdosage chez l'homme. Des tests réalisés chez l'animal suggèrent qu'aucun autre effet que les effets thérapeutiques sur la concentration d'hormones sexuelles et sur l'appareil reproducteur n'est attendu avec des doses plus élevées de DECAPEPTYL LP 22,5 mg. En cas de surdosage, celui-ci sera traité de façon symptomatique.

Interactions avec d'autres médicaments

En cas d'association de la triptoréline avec des médicaments qui modifient la sécrétion pituitaire des gonadotrophines, des précautions particulières doivent être prises et il est recommandé de réaliser un suivi attentif avec des dosages hormonaux.
Etant donné qu'un traitement par suppression androgénique peut provoquer un allongement de l'intervalle QT, l'utilisation concomitante de DECAPEPTYL et de médicaments connus pour allonger l'intervalle QT ou à de médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointe tels les médicaments antiarythmiques de classe Ia (par exemple : quinidine, disopyramide…) ou de classe III (par exemple : amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc doit être évaluée avec attention .

Mises en garde et précautions

L'utilisation des agonistes de la GnRH peut provoquer une diminution de la densité minérale osseuse. Chez les hommes, des données préliminaires suggèrent que l'utilisation d'un bisphosphonate en association à un agoniste de la GnRH peut réduire la perte osseuse. Des précautions particulières sont nécessaires chez les patients qui ont des facteurs de risque d'ostéoporose additionnels (par exemple : alcoolisme chronique, tabagisme, traitements à long terme avec des médicaments qui réduisent la densité minérale osseuse, comme par exemple les anticonvulsivants ou les corticoïdes, antécédents familiaux d'ostéoporose, malnutrition).
Rarement, le traitement par les analogues de la GnRH peut révéler la présence jusque-là inconnue d'un adénome hypophysaire gonadotrope. Une apoplexie pituitaire peut survenir chez ces patients. Elle se caractérise par l'apparition d'une céphalée soudaine, de vomissements, d'une altération de la vision et d'une ophtalmoplégie.
Il y a un risque accru de survenue d'une dépression (potentiellement sévère) chez les patients traités par agonistes de la GnRH, comme la triptoréline. Les patients doivent être informés en conséquence et traités de manière appropriée si des symptômes apparaissent.
Les patients qui souffrent de dépression doivent faire l'objet d'un suivi adapté pendant le traitement.
Du fait de l'injection intramusculaire, la prudence est requise chez les patients traités par des anticoagulants, en raison du risque potentiel d'hématome au site d'injection. L'efficacité et la sécurité de DECAPEPTYL LP 22,5 mg ont seulement été établies pour l'administration par voie intramusculaire. L'administration par voir sous-cutanée n'est pas recommandée.
DECAPEPTYL LP 22,5 mg contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol (23 mg) par dose, c'est à dire « sans sodium ».
Cancer de la prostate
Au début du traitement, la triptoréline comme les autres analogues de la GnRH provoque une augmentation transitoire du taux de testostérone sérique. Cela peut conduire à des cas isolés d'aggravation transitoire des signes et symptômes du cancer de la prostate lors des premières semaines de traitement. Lors de la phase initiale du traitement, l'administration additionnelle d'un anti-androgène adapté devra être considérée afin de neutraliser l'augmentation initiale du taux sérique de testostérone et l'aggravation des symptômes cliniques.
Chez un nombre réduit de patients peuvent survenir une exacerbation de la tumeur avec aggravation transitoire des signes et symptômes du cancer de la prostate et une augmentation temporaire des douleurs liées au cancer (douleurs métastatiques), qui peuvent être traitées symptomatiquement.
Comme avec les autres analogues de la GnRH, des cas isolés de compression médullaire ou d'obstruction de l'urètre ont été observés. En cas de compression médullaire ou d'insuffisance rénale, un traitement standard de ces complications devra être institué et dans les cas extrêmes une orchidectomie (castration chirurgicale) devra être envisagée. Un suivi attentif est nécessaire lors des premières semaines de traitement, en particulier chez les patients souffrant de métastases vertébrales, à risque de compression de la moelle épinière et chez les patients avec une obstruction des voies urinaires.
Après castration chirurgicale, la triptoréline ne provoque pas de diminution supplémentaire des taux de testostérone. Une fois les taux de castration atteints à la fin du premier mois, les taux sériques de testostérone sont maintenus aussi longtemps que les patients reçoivent leur injection tous les 6 mois (vingt-quatre semaines).
L'efficacité du traitement peut être suivie en mesurant les taux sériques de testostérone et d'antigène spécifique de la prostate (PSA).
L'inhibition prolongée de la sécrétion androgénique qu'elle soit induite par orchidectomie bilatérale ou par administration d'analogue de la GnRH est associée à un risque élevé de perte osseuse et peut conduire à une ostéoporose et à un risque accru de fracture osseuse.
Le traitement par suppression androgénique peut provoquer un allongement de l'intervalle QT.
Chez les patients ayant des antécédents ou présentant des facteurs de risque d'allongement de l'intervalle QT et chez les patients traités par un médicament susceptible de prolonger l'intervalle QT , le médecin devra évaluer le rapport bénéfice/risque, y compris le risque de torsades de pointe, avant l'initiation d'un traitement par DECAPEPTYL.
De plus, des données épidémiologiques ont mis en évidence que les patients pouvaient être sujets à des changements métaboliques (par exemple une intolérance au glucose), ou un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire pendant le traitement inhibant la sécrétion androgénique. Toutefois, les données prospectives ne confirment pas le lien entre le traitement par analogue de la GnRH et l'augmentation de la mortalité cardiovasculaire. Les patients qui ont un risque élevé de maladies cardiovasculaires ou métaboliques doivent faire l'objet d'une évaluation attentive avant d'instaurer le traitement et doivent faire l'objet d'un suivi adapté pendant le traitement inhibant la sécrétion androgénique.
L'administration de triptoréline aux doses thérapeutiques conduit à une suppression du système gonadotrope hypophysaire. Un retour à la normale est généralement obtenu après l'interruption du traitement. Des tests diagnostiques de la fonction gonadotrope hypophysaire conduits durant le traitement et après l'interruption de la thérapie avec un agoniste de la GnRH peuvent donc être erronés.
Puberté précoce
Le traitement des enfants avec une tumeur cérébrale évolutive doit faire l'objet d'une évaluation individuelle attentive du rapport bénéfices risques.
Les pseudo-pubertés précoces (hyperplasie ou tumeur des glandes surrénales ou des gonades) et les pubertés précoces indépendantes des gonadotrophines (testotoxicose, hyperplasie familiale des cellules de Leydig) devront être exclues.
Chez les filles, la stimulation ovarienne initiale suivie par la diminution des taux des œstrogènes induits par le traitement, peuvent conduire, au cours du premier mois, à des saignements vaginaux d'intensité légère ou modérée.
Le traitement consiste en une administration sur le long terme adaptée de manière individuelle. DECAPEPTYL LP 22,5 mg doit être administré aussi précisément que possible par période régulière de 6 mois. Un retard exceptionnel de quelques jours de la date d'injection (169 ± 3 jours) n'influence pas les résultats du traitement.
A l'arrêt du traitement, le développement pubertaire reprend.
Les données relatives à la fertilité des patientes traitées sont encore limitées mais les fonctions de reproduction et de fertilité ne semblent pas affectées par le traitement par GnRH. Chez la plupart des filles, des règles régulières commencent environ 1 an après la fin du traitement.
Le traitement par les agonistes de la GnRH peut entraîner une diminution de la densité minérale osseuse (DMO) due à la suppression des effets attendus de l'œstrogène. Toutefois, après l'arrêt du traitement, le bilan ultérieur de la masse osseuse est préservé et le pic de croissance de la masse osseuse à la fin de la puberté ne semble pas être affecté par le traitement.
Une épiphysiolyse de la hanche peut se produire après l'arrêt du traitement par les agonistes de la GnRH. Il se pourrait que ce soit consécutif à l'affaiblissement du cartilage de conjugaison en raison des faibles concentrations en œstrogène pendant le traitement avec les agonistes de la GnRH.L'augmentation de la vitesse de croissance qui se produit après l'arrêt du traitement conduit ensuite à la diminution de la force nécessaire pour le déplacement des épiphyses.

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