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Ertapenem - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Ertapenem appartient au groupe appelés Carbapénèmes. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01DH03.

Principe actif: ERTAPÉNEM
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Ertapenem ARROW 1 g- poudre pour solution à diluer pour perfusion - 1,0 g - - 2018-04-16

FRESENIUS KABI FRANCE (FRANCE) - Ertapenem FRESENIUS KABI 1 g- poudre pour solution à diluer pour perfusion - 1,0 g - - 2017-10-26

HIKMA PHARMACEUTICALS (PORTUGAL) - Ertapenem HIKMA 1 g- poudre pour solution à diluer pour perfusion - 1,0 g - - 2018-02-14


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre pour solution à diluer pour perfusion - 1 g

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Ertapenem enregistré en France

Ertapenem ARROW 1 g poudre pour solution à diluer pour perfusion

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 1,0 g

Composition et Présentations

ERTAPÉNEM1,0 g
sous forme de :ERTAPÉNEM SODIQUE

Posologie et mode d'emploi Ertapenem ARROW 1 g poudre pour solution à diluer pour perfusion

Posologie
Traitement curatif
Adultes et adolescents (13 à 17 ans) : la dose d'ERTAPENEM ARROW est de 1 gramme (g) administrée une fois par jour par voie intraveineuse .
Nourrissons et enfants (âgés de 3 mois à 12 ans) : la dose d'ERTAPENEM ARROW est de 15 mg/kg administrée 2 fois par jour (ne pas dépasser 1 g/jour) par voie intraveineuse .
Prévention
Adultes : pour prévenir les infections postopératoires en chirurgie colorectale, la posologie recommandée est d'une dose unique de 1 g administrée par voie intraveineuse dans l'heure précédant l'incision chirurgicale.
Population pédiatrique

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Présentations et l’emballage extérieur

Ertapenem HIKMA 1 g poudre pour solution à diluer pour perfusion

HIKMA PHARMACEUTICALS (PORTUGAL)
Dosage: 1,0 g

Composition et Présentations

ERTAPÉNEM1,0 g
sous forme de :ERTAPÉNEM SODIQUE

Posologie et mode d'emploi Ertapenem HIKMA 1 g poudre pour solution à diluer pour perfusion

Posologie
Traitement
Adultes et adolescents (13 à 17 ans) : 1 gramme (g) d'Ertapénem Hikma, administré une fois par jour par voie intraveineuse .
Nourrissons et enfants (3 mois à 12 ans) : 15 mg d' Ertapénem Hikma par kg, administrés 2 fois par jour (sans dépasser 1 g/jour) par voie intraveineuse .
Prophylaxie
Adultes : En prévention des infections du site chirurgical après une intervention chirurgicale colorectale élective, la dose recommandée est de 1 g, administrée par voie intraveineuse 1 heure avant l'incision chirurgicale.
Population pédiatrique

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Présentations et l’emballage extérieur

Ertapenem PANPHARMA 1 g poudre pour solution à diluer pour perfusion

PANMEDICA (FRANCE)
Dosage: 1,0 g

Composition et Présentations

ERTAPÉNEM1,0 g
sous forme de :ERTAPÉNEM SODIQUE

Posologie et mode d'emploi Ertapenem PANPHARMA 1 g poudre pour solution à diluer pour perfusion

Posologie
Traitement curatif
Adultes et adolescents (13 à 17 ans) : 1 gramme (g) d'ERTAPENEM, administré une fois par jour par voie intraveineuse .
Nourrissons et enfants (3 mois à 12 ans) : 15 mg d'ERTAPENEM par kg, administrés 2 fois par jour (sans dépasser 1 g/jour) par voie intraveineuse .
Prophylaxie
Adultes : En prévention des infections du site chirurgical après une intervention chirurgicale colorectale élective, la dose recommandée est de 1 g, administrée par voie intraveineuse 1 heure avant l'incision chirurgicale.
Population pédiatrique

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Présentations et l’emballage extérieur

Ertapenem FRESENIUS KABI 1 g poudre pour solution à diluer pour perfusion

FRESENIUS KABI FRANCE (FRANCE)
Dosage: 1,0 g

Comment utiliser, Mode d'emploi - Ertapenem

Indications

Traitement
ERTAPENEM FRESENIUS KABI est indiqué chez les patients pédiatriques (âgé de 3 mois à 17 ans) et chez les adultes pour le traitement des infections suivantes lorsqu'elles sont dues à des espèces bactériennes connues pour être sensibles ou possiblement sensibles à l'ertapénem et lorsqu'un traitement parentéral est nécessaire :
Infections intra-abdominales ;
Pneumonies communautaires ;
Infections gynécologiques aiguës ;
Infections de la peau et des tissus mous du pied chez le diabétique .
Prophylaxie
ERTAPENEM FRESENIUS KABI est indiqué chez les adultes en prophylaxie des infections postopératoires en chirurgie colorectale .
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

L'ertapénem inhibe la synthèse des parois cellulaires des bactéries après fixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP). Pour Escherichia coli, l'affinité est la plus forte pour les PLP 2 et 3.
Relation pharmacocinétique/pharmacodynamie (PC/PD)
Lors d'études précliniques de pharmacocinétique/pharmacodynamie, il a été démontré comme pour d'autres bêta-lactamines, que le temps où la concentration plasmatique d'ertapénem excède la CMI pour la bactérie, était le meilleur paramètre prédictif de l'efficacité.
Mécanisme de résistance
Pour les espèces considérées comme sensibles à l'ertapénem, les cas de résistance ont été peu fréquents dans les études de surveillance menées en Europe. Pour les isolats résistants, une résistance à d'autres antibiotiques de la classe des carbapénèmes a été observée pour certaines souches mais pas pour toutes. L'ertapénem reste stable à l'hydrolyse par la plupart des bêta-lactamases y compris les pénicillinases, les céphalosporinases et les bêta-lactamases à spectre élargi, mais pas à l'hydrolyse par les métallo-bêta-lactamases.
Les staphylocoques méticilline-résistants et les entérocoques sont résistants à l'ertapénem du fait de la non-sensibilité de la cible, les PLP ; P. aeruginosa et d'autres bactéries non fermentantes sont généralement résistantes, probablement du fait d'une pénétration limitée et d'un efflux actif.
La résistance n'est pas fréquente chez les entérobactéries et l'ertapénem est généralement actif contre les entérobactéries produisant des bêta-lactamases à spectre élargi (BLSE). Une résistance peut cependant être observée quand des BLSE ou d'autres bêta-lactamases (par exemple de types AmpC) sont exprimées en association avec une diminution de perméabilité suite à la modification d'une ou plusieurs porines de la membrane externe, ou une hyperexpression de l'efflux. La résistance peut aussi survenir par l'acquisition de bêta-lactamases possédant une activité significative d'hydrolyse des carbapénèmes (par exemple les métall-bêta-lactamases de type IMP, VIM ou KPC), mais celles-ci sont rares.
Le mécanisme d'action de l'ertapénem diffère de celui d'autres classes d'antibiotiques, comme les quinolones, les aminosides, les macrolides et les tétracyclines. Il n'existe pas de résistance croisée au niveau de la cible entre l'ertapénem et ces produits. Cependant, des micro-organismes peuvent présenter une résistance à plus d'une classe d'agents antibactériens quand l'imperméabilité à certains produits et/ou l'efflux actif, sont présents comme mécanisme de résistance.
Concentrations critiques
Les concentrations critiques de l'EUCAST sont les :
Entérobactéries : S £ 0,5 mg/L et R > 1 mg/L
Streptococcus A, B, C, G : S £ 0,5 mg/L et R > 0,5 mg/L
Streptococcus pneumoniae: S £0,5 mg/L et R >0,5 mg/L
Haemophilus influenzae: S £0,5 mg/L et R >0,5 mg/L
M. catarrhalis : S £ 0,5 mg/L et R > 0,5 mg/L
Anaérobies à Gram négatif : S £1 mg/L et R >1 mg/L
Concentrations critiques non liées à l'espèce : S £0,5 mg/L et R >1 mg/L
(NB : La sensibilité des staphylocoques à l'ertapénem est déduite de la sensibilité à la méticilline).
Les prescripteurs sont informés que les concentrations critiques locales, si elles sont disponibles, doivent être consultées.
Sensibilité microbiologique
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la région géographique et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Des foyers localisés d'infections dues à des espèces résistantes aux carbapénèmes ont été rapportés dans l'Union Européenne. Les données ci-dessous fournissent une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche à l'ertapénem.
Espèces habituellement sensibles :
Aérobies à Gram positif :
Staphylocoques méticilline-sensibles y compris Staphylococcus aureus*
Streptococcus agalactiae*
Streptococcus pneumoniae*†
Streptococcus pyogenes
Aérobies à Gram négatif :
Citrobacter freundii
Enterobacter aerogenes
Enterobacter cloacae
Escherichia coli*
Haemophilus influenzae*
Haemophilus parainfluenzae
Klebsiella oxytoca
Klebsiella pneumoniae*
Moraxella catarrhalis*
Morganella morganii
Proteus mirabilis*
Proteus vulgaris
Serratia marcescens
Anaérobies :
Clostridium sp. (sauf C. difficile)*
Eubacterium sp.*
Fusobacterium sp.*
Peptostreptococcus sp.*
Porphyromonas asaccharolytica*
Prevotella sp.*
Espèces inconstamment sensibles
Aérobies à Gram positif :
Staphylocoques méticilline-résistants +#
Anaérobies :
Bacteroides fragilis et espèces du groupe B. fragilis*
Espèces naturellement résistantes :
Aérobies à Gram positif :
Corynebacterium jeikeium
Entérocoques, y compris Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium
Aérobies à Gram négatif :
Aeromonas sp.
Acinetobacter sp.
Burkholderia cepacia
Pseudomonas aeruginosa
Stenotrophomonas maltophilia
Anaérobies :
Lactobacillus sp.
Autres :
Chlamydia sp.
Mycoplasma sp.
Rickettsia sp.
Legionella sp.
* Activité démontrée de façon satisfaisante dans les études cliniques.
† L'efficacité de l'ertapénem dans le traitement des pneumonies communautaires dues à Streptococcus pneumoniae résistant à la pénicilline n'a pas été établie.
+ La prévalence de la résistance acquise est supérieure à 50 % dans certains Etats Membres.
# Les Staphylocoques résistants à la méticilline (dont les Staphylococcus aureus méticilline-résistants) sont toujours résistants aux bêtalactamines.
Informations recueillies lors des études cliniques

Mécanisme d'action

L'ertapénem inhibe la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne après fixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP). Pour Escherichia coli, l'affinité est la plus forte pour les PLP 2 et 3.
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique (PK/PD)
Les études précliniques de PK/P ont montré, comme pour d'autres bêtalactamines, que le temps pendant lequel la concentration plasmatique d'ertapénem excède la CMI de la bactérie infectante, était le meilleur indicateur de l'efficacité.
Mécanisme de résistance
Pour les espèces considérées comme sensibles à l'ertapénem, les cas de résistance étaient peu fréquents dans les études de surveillance menées en Europe. Pour les isolats résistants, une résistance à d'autres antibiotiques de la classe des carbapénèmes a été observée pour certains isolats mais pas pour tous. L'ertapénem reste stable à l'hydrolyse par la plupart des bêtalactamases y compris les pénicillinases, les céphalosporinases et les bêtalactamases à spectre étendu, mais pas à l'hydrolyse par les métallo-bêtalactamases.
Les staphylocoques résistants à la méticilline et les entérocoques sont résistants à l'ertapénem, à cause de l'insensibilité de la cible PLP ; P. aeruginosa et d'autres bactéries non fermentantes sont généralement résistantes, probablement du fait d'une pénétration limitée et d'un efflux actif.
La résistance est peu fréquente chez les entérobactéries, et l'ertapénem est généralement actif contre celles qui produisent des bêtalactamases à spectre étendu (BLSE). Une résistance peut cependant être observée quand des BLSE ou d'autres bêtalactamases puissantes (comme des types AmpC) sont présentes en association avec une diminution de perméabilité, suite à la perte d'une ou de plusieurs porines de la membrane externe, ou à une augmentation de l'efflux. Une résistance peut aussi survenir par l'acquisition de bêtalactamases possédant une activité significative d'hydrolyse des carbapénèmes (comme les métallo-bêtalactamases des types IMP, VIM ou KPC), mais celles-ci sont rares.
Le mécanisme d'action de l'ertapénem diffère de celui d'autres classes d'antibiotiques, comme les quinolones, les aminosides, les macrolides et les tétracyclines. Il n'existe pas de résistance croisée au niveau de la cible entre l'ertapénem et ces médicaments. Cependant, des bactéries peuvent présenter une résistance à plus d'une classe d'antibiotiques quand la résistance est due à l'imperméabilité à certains médicaments et/ou à une pompe d'efflux.
Concentrations critiques
Les concentrations critiques (CMI) EUCAST sont les suivantes :
Entérobactéries : S ≤ 0,5 mg/l et R > 1 mg/l
Streptococcus A, B, C, G : S ≤ 0,5 mg/l et R > 0,5 mg/l
Streptococcus pneumoniae : S ≤ 0,5 mg/l et R > 0,5 mg/l
Haemophilus influenzae : S ≤ 0,5 mg/l et R > 0,5 mg/l
M. catarrhalis : S ≤ 0,5 mg/l et R > 0,5 mg/l
Anaérobies Gram-négatives : S ≤ 1 mg/l et R > 1 mg/l
Concentrations critiques non liées à l'espèce : S ≤ 0,5 mg/l et R > 1 mg/l
(NB : La sensibilité des staphylocoques à l'ertapénem est déduite de la sensibilité à la méticilline.)
Les prescripteurs doivent consulter les concentrations critiques (CMI) locales, si elles sont disponibles.
Sensibilité microbiologique
La prévalence de la résistance acquise peut varier selon le lieu géographique et au cours du temps pour certaines espèces ; il est donc utile de disposer d'informations sur la résistance au niveau local, surtout pour le traitement d'infections sévères. Des foyers localisés d'infections dues à des bactéries résistantes aux carbapénèmes ont été rapportés dans l'Union européenne. Les informations ci-dessous donnent une orientation sur les probabilités de sensibilité ou de résistance des bactéries à l'ertapénem.
Espèces fréquemment sensibles :
Aérobies Gram-positives : Staphylocoques sensibles à la méticilline (notamment Staphylocoque aureus)* Streptococcus agalactiae* Streptococcus pneumoniae*† Streptococcus pyogenes
Aérobies Gram-négatives : Citrobacter freundii Enterobacter aerogenes Enterobacter cloacae Escherichia coli* Haemophilus influenzae* Haemophilus parainfluenzae Klebsiella oxytoca Klebsiella pneumoniae* Moraxella catarrhalis* Morganella morganii Proteus mirabilis* Proteus vulgaris Serratia marcescens
Anaérobies : Clostridium sp. (à l'exclusion de C. difficile)* Eubacterium sp.* Fusobacterium sp.* Peptostreptococcus sp.* Porphyromonas asaccharolytica* Prevotella sp.*
Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut poser problème :
Aérobies Gram-positives : Staphylocoques résistants à la méticilline +#
Anaérobies : Bacteroides fragilis et espèces du groupe B. fragilis*
Bactéries naturellement résistantes :
Aérobies Gram-positives : Corynebacterium jeikeium Entérocoques notamment Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium
Aérobies Gram-négatives : Aeromonas sp. Acinetobacter sp. Burkholderia cepacia Pseudomonas aeruginosa Stenotrophomonas maltophilia
Anaérobies : Lactobacillus sp.
Autres : Chlamydia sp. Mycoplasma sp. Rickettsia sp. Legionella sp.
* Activité démontrée de manière satisfaisante dans les études cliniques.
† L'efficacité d'ERTAPENEM dans le traitement des pneumonies communautaires causées par Streptococcus pneumoniae résistant à la pénicilline n'a pas été établie.
+ Fréquence de résistance acquise supérieure à 50 % dans certains États membres.
# Les staphylocoques résistants à la méticilline (dont les SA méti-R) sont toujours résistants aux bêtalactamines.
Informations issues des études cliniques

Données supplémentaires sur la pharmacodynamique du médicament Ertapenem

Les études précliniques de PK/P ont montré, comme pour d'autres bêtalactamines, que le temps pendant lequel la concentration plasmatique d'ertapénem excède la CMI de la bactérie infectante, était le meilleur indicateur de l'efficacité.
Mécanisme de résistance
Pour les espèces considérées comme sensibles à l'ertapénem, les cas de résistance étaient peu fréquents dans les études de surveillance menées en Europe. Pour les isolats résistants, une résistance à d'autres antibiotiques de la classe des carbapénèmes a été observée pour certains isolats mais pas pour tous. L'ertapénem reste stable à l'hydrolyse par la plupart des bêtalactamases y compris les pénicillinases, les céphalosporinases et les bêtalactamases à spectre étendu, mais pas à l'hydrolyse par les métallo-bêtalactamases.
Les staphylocoques résistants à la méticilline et les entérocoques sont résistants à l'ertapénem, à cause de l'insensibilité de la cible PLP ; P. aeruginosa et d'autres bactéries non fermentantes sont généralement résistantes, probablement du fait d'une pénétration limitée et d'un efflux actif.
La résistance est peu fréquente chez les entérobactéries, et l'ertapénem est généralement actif contre celles qui produisent des bêtalactamases à spectre étendu (BLSE). Une résistance peut cependant être observée quand des BLSE ou d'autres bêtalactamases puissantes (comme des types AmpC) sont présentes en association avec une diminution de perméabilité, suite à la perte d'une ou de plusieurs porines de la membrane externe, ou à une augmentation de l'efflux. Une résistance peut aussi survenir par l'acquisition de bêtalactamases possédant une activité significative d'hydrolyse des carbapénèmes (comme les métallo-bêtalactamases des types IMP, VIM ou KPC), mais celles-ci sont rares.
Le mécanisme d'action de l'ertapénem diffère de celui d'autres classes d'antibiotiques, comme les quinolones, les aminosides, les macrolides et les tétracyclines. Il n'existe pas de résistance croisée au niveau de la cible entre l'ertapénem et ces médicaments. Cependant, des bactéries peuvent présenter une résistance à plus d'une classe d'antibiotiques quand la résistance est due à l'imperméabilité à certains médicaments et/ou à une pompe d'efflux.
Concentrations critiques
Les concentrations critiques (CMI) EUCAST sont les suivantes :
Entérobactéries : S ≤ 0,5 mg/l et R > 1 mg/l
Streptococcus A, B, C, G : S ≤ 0,5 mg/l et R > 0,5 mg/l
Streptococcus pneumoniae : S ≤ 0,5 mg/l et R > 0,5 mg/l
Haemophilus influenzae : S ≤ 0,5 mg/l et R > 0,5 mg/l
M. catarrhalis : S ≤ 0,5 mg/l et R > 0,5 mg/l
Anaérobies Gram-négatives : S ≤ 1 mg/l et R > 1 mg/l
Concentrations critiques non liées à l'espèce : S ≤ 0,5 mg/l et R > 1 mg/l
Espèces n'ayant pas de concentration critique : S≤ 0,5 mg/l et R > 1 mg/l (NB : La sensibilité des staphylocoques à l'ertapénem est déduite de la sensibilité à la méticilline.)
Les prescripteurs doivent consulter les concentrations critiques (CMI) locales, si elles sont disponibles.
Sensibilité microbiologique
La prévalence de la résistance acquise peut varier selon le lieu géographique et au cours du temps pour certaines espèces ; il est donc utile de disposer d'informations sur la résistance au niveau local, surtout pour le traitement d'infections sévères. Des foyers localisés d'infections dues à des bactéries résistantes aux carbapénèmes ont été rapportés dans l'Union européenne. Les informations ci-dessous donnent une orientation sur les probabilités de sensibilité ou de résistance des bactéries à l'ertapénem.
Espèces fréquemment sensibles :
Aérobies Gram-positives : Staphylocoques sensibles à la méticilline (notamment Staphylocoque aureus)* Streptococcus agalactiae* Streptococcus pneumoniae*† Streptococcus pyogenes
Aérobies Gram-négatives : Citrobacter freundii Enterobacter aerogenes Enterobacter cloacae Escherichia coli* Haemophilus influenzae* Haemophilus parainfluenzae Klebsiella oxytoca Klebsiella pneumoniae* Moraxella catarrhalis* Morganella morganii Proteus mirabilis* Proteus vulgaris Serratia marcescens
Anaérobies : Clostridium species. (à l'exclusion de C. difficile)* Eubacterium sp.* Fusobacterium sp.* Peptostreptococcus sp.* Porphyromonas asaccharolytica* Prevotella species*
Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut poser problème :
Aérobies Gram-positives : Staphylocoques résistants à la méticilline +#
Anaérobies : Bacteroides fragilis et espèces du groupe B. fragilis*
Bactéries naturellement résistantes :
Aérobies Gram-positives : Corynebacterium jeikeium Entérocoques notamment Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium
Aérobies Gram-négatives : Aeromonas species Acinetobacter species Burkholderia cepacia Pseudomonas aeruginosa Stenotrophomonas maltophilia
Anaérobies : Lactobacillus species
Autres : Chlamydia species Mycoplasma species Rickettsia species Legionella species
* Activité démontrée de manière satisfaisante dans les études cliniques.
† L'efficacité d'ERTAPENEM dans le traitement des pneumonies communautaires causées par Streptococcus pneumoniae résistant à la pénicilline n'a pas été établie.
+ Fréquence de résistance acquise supérieure à 50 % dans certains États membres.
# Les staphylocoques résistants à la méticilline (dont les SA méti-R) sont toujours résistants aux bêtalactamines.
Population pédiatrique
Informations issues des études cliniques
L'ertapénem a été évalué chez des patients âgés de 3 mois à 17 ans dans des études randomisées, comparatives et multicentriques, dont l'objectif principal était d'évaluer la sécurité, et l'objectif secondaire d'évaluer l'efficacité.
Le tableau ci-dessous indique la proportion de patients évalués avec une réponse clinique favorable lors de la visite de suivi après traitement, dans la population clinique en intention de traiter (ITT) :
Type de maladie†
Classe d'âge
Ertapénem
Ceftriaxone
n/m
%
n/m
%
Pneumonie communautaire (PC)
3 à 23 mois
31/35
88,6
13/13
100,0
2 à 12 ans
55/57
96,5
16/17
94,1
13 à 17 ans
3/3
100,0
3/3
100,0
Type de maladie
Classe d'âge
Ertapénem
Ticarcilline/clavulanate
n/m
%
n/m
%
Infections intra-abdominales (IIA)
2 à 12 ans
28/34
82,4
7/9
77,8
13 à 17 ans
15/16
93,8
4/6
66,7
Infections pelviennes aiguës (IPA)
13 à 17 ans
25/25
100,0
8/8
100,0
† Cela inclut 9 patients du groupe ertapénem (7 PC et 2 IIA), 2 patients du groupe ceftriaxone (2 PC) et 1 patient avec IIA dans le groupe ticarcilline/acide clavulanique, avec bactériémie lors de l'enrôlement dans l'étude.

Pharmacocinétique

Absorption
Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique d'une dose de 1 g sur 30 minutes à des adultes jeunes en bonne santé (âgés de 25 à 45 ans) étaient les suivantes : 155 mcg/ml (Cmax) 0,5 heure après l'administration (fin de la perfusion), 9 mcg/ml 12 heures après l'administration, et 1 microgramme/ml 24 heures après l'administration.
L'aire sous la courbe de la concentration plasmatique (ASC) de l'ertapénem chez l'adulte augmente presque proportionnellement à la dose dans la plage de doses 0,5 à 2 g.
Il n'y a pas d'accumulation d'ertapénem chez l'adulte après l'administration de doses intraveineuses multiples de 0,5 à 2 g par jour.
Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique sur 30 minutes d'une dose de 15 mg/kg (jusqu'à une dose maximum de 1 g) à des patients âgés de 3 à 23 mois étaient les suivantes : 103,8 mcg/ml (Cmax) 0,5 heure après l'administration (fin de la perfusion), 13,5 mcg/ml 6 heures après l'administration, et 2,5 mcg/ml 12 heures après l'administration.
Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique sur 30 minutes d'une dose de 15 mg/kg (jusqu'à une dose maximale de 1 g) à des patients âgés de 2 à 12 ans étaient les suivantes : 113,2 mcg/ml (Cmax) 0,5 heure après l'administration (fin de la perfusion), 12,8 mcg/ml 6 heures après l'administration, et 3,0 mcg/ml 12 heures après l'administration.
Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique sur 30 minutes d'une dose de 20 mg/kg (jusqu'à une dose maximale de 1 g) à des patients âgés de 13 à 17 ans étaient les suivantes : 170,4 mcg/ml (Cmax) 0,5 heure après l'administration (fin de la perfusion), 7,0 mcg/ml 12 heures après l'administration, et 1,1 mcg/ml 24 heures après l'administration.
Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique sur 30 minutes d'une dose de 1 g à trois patients âgés de 13 à 17 ans étaient les suivantes : 155,9 mcg/ml (Cmax) 0,5 heure après l'administration (fin de la perfusion), et 6,2 mcg/ml 12 heures après l'administration.
Distribution
L'ertapénem est fortement lié aux protéines plasmatiques humaines. Chez des adultes jeunes en bonne santé (âgés de 25 à 45 ans), la liaison aux protéines de l'ertapénem diminue quand la concentration plasmatique augmente, passant d'environ 95 % pour une concentration plasmatique approximative < 50 mcg/ml, à environ 92 % pour une concentration plasmatique approximative de 155 mcg/ml (concentration moyenne obtenue à la fin d'une perfusion intraveineuse de 1 g).
Le volume de distribution (Véq) de l'ertapénem est d'environ 8 litres chez les adultes (0,11 litre/kg), d'environ 0,2 litre/kg chez les patients pédiatriques de 3 mois à 12 ans et d'environ 0,16 litre/kg chez les adolescents de 13 à 17 ans.
Les concentrations d'ertapénem obtenues chez l'adulte dans le liquide de vésicule cutanée lors de chaque temps de prélèvement le troisième jour après l'administration intraveineuse quotidienne d'une dose de 1 g ont montré un rapport de l'ASC dans le liquide vésiculaire : ASC de 0,61 dans le plasma.
Les études in vitro indiquent que l'ertapénem a peu d'effet sur la liaison aux protéines plasmatiques des médicaments fortement liés aux protéines (warfarine, éthinylestradiol et noréthindrone). La modification de la liaison était < 12 % au pic de concentration plasmatique de l'ertapénem après une administration de 1 g. In vivo, le probénécide (500 mg toutes les 6 heures) diminuait d'environ 91 % à environ 87 % la fraction de liaison de l'ertapénem dans le plasma à la fin de la perfusion d'une dose intraveineuse unique de 1 g. Les effets de cette modification sont considérés comme passagers. Une interaction cliniquement significative due au déplacement d'un autre médicament par l'ertapénem ou au déplacement de l'ertapénem par un autre médicament est peu probable.
Les études in vitro indiquent que l'ertapénem n'inhibe pas le transport de la digoxine ou de la vinblastine par la glycoprotéine P et que l'ertapénem n'est pas un substrat pour un transport par la glycoprotéine P.
Biotransformation
Après perfusion intraveineuse de 1 g d'ertapénem radiomarqué à des adultes jeunes en bonne santé (âgés de 23 à 49 ans), la radioactivité plasmatique est essentiellement (94 %) représentée par l'ertapénem. Le métabolite principal de l'ertapénem est le dérivé à cycle ouvert formé par hydrolyse du noyau bêtalactame par la déhydropeptidase-I.
Les études in vitro avec des microsomes hépatiques humains indiquent que l'ertapénem n'inhibe pas la biotransformation médiée par les six principales isoformes du CYP : 1A2, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4.
Élimination
Après l'administration d'une dose intraveineuse de 1 g d'ertapénem radiomarqué à des adultes jeunes en bonne santé (âgés de 23 à 49 ans), environ 80 % de la radioactivité est retrouvée dans les urines et 10 % dans les fèces. Sur les 80 % de la dose retrouvée dans les urines, environ 38 % sont éliminés sous forme d'ertapénem inchangé et environ 37 % sous forme de métabolite à cycle ouvert.
Chez les adultes jeunes en bonne santé (âgés de 18 à 49 ans) et les patients âgés de 13 à 17 ans, traités par une dose intraveineuse de 1 g, la demi-vie plasmatique moyenne est d'environ 4 heures. La demi-vie plasmatique moyenne chez les enfants âgés de 3 mois à 12 ans est d'environ 2,5 heures. Les concentrations moyennes d'ertapénem dans l'urine dépassent 984 mcg/ml au cours de la phase de 0 à 2 heures après l'administration, et elles dépassent 52 mcg/ml au cours de la phase de 12 à 24 heures après l'administration.
Populations spéciales
Sexe
Les concentrations plasmatiques d'ertapénem sont similaires chez l'homme et la femme.
Personnes âgées
Après l'administration d'une dose intraveineuse de 1 g et de 2 g d'ertapénem, les concentrations plasmatiques sont légèrement plus élevées (respectivement d'environ 39 % et 22 %) chez les personnes âgées en bonne santé (≥ 65 ans) que chez les adultes plus jeunes (< 65 ans). En l'absence d'insuffisance rénale sévère, aucun ajustement posologique n'est nécessaire pour les patients âgés.
Population pédiatrique
Après l'administration d'une dose intraveineuse de 1 g une fois par jour, les concentrations plasmatiques d'ertapénem sont similaires chez les patients adolescents de 13 à 17 ans et chez les adultes.
Après administration d'une dose de 20 mg/kg (jusqu'à une dose maximale de 1 g), les paramètres pharmacocinétiques étaient généralement comparables chez les patients âgés de 13 à 17 ans et chez les adultes jeunes en bonne santé. Afin d'estimer les données pharmacocinétiques si tous les patients de cette classe d'âge avaient reçu une dose de 1 g, celles-ci ont été calculées en ajustant la dose à 1 g, en supposant une linéarité. Une comparaison des résultats montre que le profil pharmacocinétique obtenu après une dose de 1 g une fois par jour chez les patients de 13 à 17 ans est similaire à celui des adultes. Les rapports (13 à 17 ans/adultes) pour l'ASC, la concentration en fin de perfusion et la concentration au milieu de l'intervalle d'administration valaient respectivement 0,99, 1,20 et 0,84. Les concentrations plasmatiques au milieu de l'intervalle d'administration après perfusion intraveineuse d'une dose de 15 mg/kg d'ertapénem à des patients âgés de 3 mois à 12 ans sont similaires aux concentrations plasmatiques au milieu de l'intervalle d'administration après perfusion intraveineuse d'une dose de 1 g une fois par jour à des adultes (voir concentrations plasmatiques). La clairance plasmatique (ml/min/kg) de l'ertapénem chez les patients de 3 mois à 12 ans est environ 2 fois plus élevée que celle des adultes. À la dose de 15 mg/kg, la valeur de l'ASC et les concentrations plasmatiques au milieu de l'intervalle d'administration chez des patients âgés de 3 à 12 ans, étaient similaires à celles des adultes jeunes en bonne santé recevant une perfusion intraveineuse de 1 g d'ertapénem. Insuffisance hépatique La pharmacocinétique de l'ertapénem chez les patients avec insuffisance hépatique n'a pas été établie. En raison de la biotransformation hépatique limitée de l'ertapénem, la pharmacocinétique de l'ertapénem ne devrait pas être affectée par une insuffisance hépatique. Par conséquent, aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients avec insuffisance hépatique. Insuffisance rénale Après l'administration d'une dose intraveineuse unique de 1 g d'ertapénem chez l'adulte, les ASC de l'ertapénem total (lié et non lié) et de l'ertapénem non lié sont similaires chez les patients avec insuffisance rénale légère (ClCr de 60 à 90 ml/min/1,73 m²) et chez les sujets en bonne santé (âgés de 25 à 82 ans). Les ASC de l'ertapénem total et de l'ertapénem non lié sont augmentées chez les patients avec insuffisance rénale modérée (ClCr de 31 à 59 ml/min/1,73 m²) respectivement d'environ 1,5 fois et 1,8 fois par rapport aux sujets en bonne santé. Les ASC de l'ertapénem total et de l'ertapénem non lié sont augmentées chez les patients avec insuffisance rénale sévère (ClCr de 5 à 30 ml/min/1,73 m²) respectivement d'environ 2,6 fois et 3,4 fois par rapport aux sujets en bonne santé. Les ASC de l'ertapénem total et de l'ertapénem non lié sont augmentées chez les patients qui nécessitent une hémodialyse, de respectivement environ 2,9 fois et 6,0 fois entre les séances de dialyse, par rapport aux sujets en bonne santé. Après l'administration d'une dose intraveineuse unique de 1 g immédiatement avant une séance d'hémodialyse, environ 30 % de la dose administrée est retrouvée dans le dialysat. On ne dispose pas de données pour les patients pédiatriques avec insuffisance rénale. Pour les patients avec insuffisance rénale avancée et pour les patients qui nécessitent une hémodialyse, on ne dispose pas de données adéquates de sécurité et d'efficacité de l'ertapénem pour soutenir une recommandation posologique. L'ertapénem ne doit donc pas être utilisé chez ces patients.

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Ertapenem en fonction de la voie d'administration

Concentrations plasmatiques
Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique de 30 minutes d'une dose de 1 g chez des adultes jeunes sains (âgés de 25 à 45 ans) étaient de 155 mcg/mL (Cmax) à 0,5 heure après traitement (fin de la perfusion), 9 mcg/mL 12 heures après traitement, et 1 microgramme/mL 24 heures après traitement.
L'aire sous la courbe de la concentration plasmatique (ASC) d'ertapénem chez l'adulte augmente presque proportionnellement à la dose sur l'intervalle de doses 0,5 à 2 g.
Il n'y a pas d'accumulation d'ertapénem chez l'adulte après l'administration de doses intraveineuses multiples allant de 0,5 à 2 g par jour.
Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique de 30 minutes d'une dose de 15 mg/kg (jusqu'à une dose maximum de 1 g) chez des patients âgés de 3 à 23 mois étaient de 103,8 mcg/mL (Cmax) 0,5 heure après traitement (fin de la perfusion), 13,5 mcg/mL 6 heures après traitement, et 2,5 mcg/mL 12 heures après traitement.
Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique de 30 minutes d'une dose de 15 mg/kg (jusqu'à une dose maximum de 1 g) chez des patients âgés de 2 à 12 ans étaient de 113,2 mcg/mL (Cmax) 0,5 heure après traitement (fin de la perfusion), 12,8 mcg/mL 6 heures après traitement, et 3,0 mcg/mL 12 heures après traitement.
Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique de 30 minutes d'une dose de 20 mg/kg (jusqu'à une dose maximum de 1 g) chez des patients âgés de 13 à 17 ans étaient de 170,4 mcg/mL (Cmax) 0,5 heure après traitement (fin de la perfusion), 7,0 mcg/mL 12 heures après traitement, et 1,1 microgramme/mL 24 heures après traitement.
Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique de 30 minutes d'une dose de 1 g chez trois patients âgés de 13 à 17 ans étaient de 155,9 mcg/mL (Cmax) 0,5 heure après traitement (fin de la perfusion), et 6,2 mcg/mL 12 heures après traitement.
Distribution
L'ertapénem est fortement lié aux protéines plasmatiques humaines. Chez des adultes jeunes sains (âgés de 25 à 45 ans), la liaison aux protéines de l'ertapénem diminue à mesure que la concentration plasmatique augmente, passant de 95 % environ pour une concentration plasmatique approximative < 50 mcg/mL, à 92 % environ pour une concentration plasmatique approximative de 155 mcg/mL (concentration moyenne obtenue à la fin d'une perfusion de 1 g par voie intraveineuse).
Le volume de distribution (Vdss) de l'ertapénem est d'environ 8 litres chez l'adulte (0,11 litre/kg), d'environ 0,2 litre/kg chez les enfants âgés de 3 mois à 12 ans et d'environ 0,16 litre/kg chez les adolescents âgés de 13 à 17 ans.
Les concentrations d'ertapénem obtenues chez l'adulte dans le liquide phlycténulaire à chaque temps de prélèvement le troisième jour après une administration intraveineuse quotidienne d'une dose de 1 g ont montré un ratio de l'ASC dans le liquide phlycténulaire par rapport au plasma de 0,61.
Des études in vitro indiquent que l'ertapénem ne déplace pas d'une façon notable les médicaments fortement liés aux protéines circulantes (warfarine, éthinyl estradiol, et noréthindrone). La modification de la liaison était < 12 % au pic de concentration plasmatique de l'ertapénem après une dose de 1 g. In vivo, le probénécide (500 mg toutes les 6 heures) a diminué de 91 % approximativement à 87 % approximativement la fraction de liaison de l'ertapénem dans le plasma à la fin de la perfusion chez des sujets ayant reçu une dose unique intraveineuse de 1 g. Les effets de cette modification sont probablement transitoires. Une interaction cliniquement significative due au déplacement de l'ertapénem par un autre médicament ou au déplacement d'un autre médicament par l'ertapénem est peu probable.
Les études in vitro indiquent que l'ertapénem n'inhibe pas le transport de la digoxine ou de la vinblastine par la glycoprotéine P et que l'ertapénem n'est pas un substrat pour la glycoprotéine P.
Biotransformation
Chez des adultes jeunes sains (âgés de 23 à 49 ans), après perfusion intraveineuse de 1 g d'ertapénem radiomarqué, la radioactivité plasmatique est essentiellement (94 %) composée d'ertapénem. Le métabolite principal de l'ertapénem est le dérivé à cycle ouvert formé par hydrolyse du noyau bêtalactame par la déhydropeptidase-1.
Les études in vitro avec des microsomes hépatiques humains indiquent que l'ertapénem n'inhibe pas le métabolisme médié par les six principales isoformes du CYP : 1A2, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4.
Élimination
Après l'administration d'une dose intraveineuse de 1 g d'ertapénem radiomarqué à des adultes jeunes sains (âgés de 23 à 49 ans), environ 80 % sont retrouvés dans les urines et 10 % dans les fèces. Sur 80 % retrouvés dans les urines, environ 38 % sont éliminés sous forme inchangée d'ertapénem et environ 37 % sous forme de métabolite à cycle ouvert.
Chez des adultes jeunes sains (âgés de 18 à 49 ans) et des patients âgés de 13 à 17 ans, traités par une dose intraveineuse de 1 g, la demi-vie plasmatique moyenne est d'environ 4 heures. La demi-vie plasmatique moyenne chez les enfants âgés de 3 mois à 12 ans est d'environ 2,5 heures. Les concentrations moyennes d'ertapénem retrouvées dans les urines dépassent 984 mcg/mL au cours de la période 0 à 2 heures après l'administration et elles dépassent 52 mcg/mL au cours de la période 12 à 24 heures après l'administration.
Populations particulières
Sexe
Les concentrations plasmatiques d'ertapénem sont comparables chez l'homme et la femme.
Personnes âgées
Après l'administration d'une dose intraveineuse de 1 g et de 2 g d'ertapénem, les concentrations plasmatiques sont légèrement plus élevées (environ 39 % et 22 %, respectivement) chez les personnes âgées saines (³ 65 ans) que chez les adultes plus jeunes (< 65 ans). En l'absence d'insuffisance rénale sévère, aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés.
Population pédiatrique
Les concentrations plasmatiques d'ertapénem sont comparables chez les patients adolescents de 13 à 17 ans et les adultes après l'administration d'une dose intraveineuse de 1 g une fois par jour.
Les paramètres pharmacocinétiques étaient généralement comparables chez des patients âgés de 13 à 17 ans et chez des jeunes adultes sains, après administration d'une dose de 20 mg/kg (jusqu'à une dose maximum de 1 g). Afin d'estimer les données pharmacocinétiques dans le cas où tous les patients de cette tranche d'âge avaient reçu une dose de 1 g, celles-ci ont été calculées en ajustant la dose à 1 g, en supposant une linéarité. Une comparaison des résultats montre que le profil pharmacocinétique obtenu après une dose de 1 g une fois par jour chez des patients âgés de 13 à 17 ans est comparable à celui des adultes. Les ratios (13 à 17 ans/adultes) pour l'ASC, la concentration en fin de perfusion et la concentration au milieu de l'intervalle de doses étaient de 0,99 ; 1,20 et 0,84 respectivement.
Les concentrations plasmatiques au milieu de l'intervalle de doses après administration intraveineuse d'une dose de 15 mg/kg d'ertapénem chez des patients âgés de 3 mois à 12 ans sont comparables aux concentrations plasmatiques au milieu de l'intervalle de doses après administration intraveineuse d'une dose de 1 g une fois par jour chez des adultes (voir concentrations plasmatiques). La clairance plasmatique (mL/min/kg) de l'ertapénem chez des patients âgés de 3 mois à 12 ans est environ 2 fois plus élevée comparée à celle des adultes. A la dose de 15 mg/kg, la valeur de l'ASC et les concentrations plasmatiques au milieu de l'intervalle de dose chez des patients âgés de 3 à 12 ans, étaient comparables à celles de jeunes adultes sains recevant une perfusion intraveineuse de 1 g d'ertapénem.
Patients avec insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de l'ertapénem chez les patients ayant une insuffisance hépatique n'a pas été établie. En raison de l'ampleur limitée du métabolisme hépatique de l'ertapénem, aucune modification de la pharmacocinétique de l'ertapénem par insuffisance hépatique n'est attendue. Par conséquent, aucune adaptation posologique n'est recommandée chez les patients ayant une insuffisance hépatique.
Patients avec insuffisance rénale
Après l'administration d'une dose unique intraveineuse de 1 g d'ertapénem chez l'adulte, les ASC de l'ertapénem total (lié et non lié) et de l'ertapénem non lié sont similaires chez les patients ayant une insuffisance rénale légère (Clcr : 60 à 90 mL/min/1,73 m²) et chez les sujets sains (âgés de 25 à 82 ans). Les ASC de l'ertapénem total et de l'ertapénem non lié augmentent chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée (Clcr : 31 à 59 mL/min/1,73 m²) d'environ 1,5 fois et 1,8 fois, respectivement par rapport aux sujets sains. Les ASC de l'ertapénem total et de l'ertapénem non lié augmentent chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (Clc : 5 à 30 mL/min/1,73 m²) d'environ 2,6 fois et 3,4 fois, respectivement, par rapport aux sujets sains. Les ASC de l'ertapénem total et de l'ertapénem non lié augmentent chez les patients qui nécessitent une hémodialyse d'environ 2,9 fois et 6,0 fois, respectivement, entre les séances de dialyse, par rapport aux sujets sains. Après l'administration d'une dose unique intraveineuse de 1 g immédiatement avant une séance d'hémodialyse, environ 30 % de la dose administrée est retrouvé dans le dialysat. Il n'y a pas de données chez les enfants et adolescents ayant une insuffisance rénale.
Il n'y a pas de données appropriées de tolérance et d'efficacité de l'ertapénem chez des patients ayant une insuffisance rénale sévère et les patients nécessitant une hémodialyse pour justifier une recommandation posologique. Par conséquent, l'ertapénem ne doit pas être utilisé chez ces patients.

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité
Adultes
Au total, plus de 2 200 patients ont été traités par ertapénem dans des études cliniques, dont plus de 2 150 à la dose de 1 g. Des effets indésirables (c'est-à-dire considérés par l'investigateur comme potentiellement, probablement ou certainement liés au médicament) ont été rapportés chez environ 20 % des patients traités par ertapénem. Le traitement a été arrêté à cause d'effets indésirables chez 1,3 % des patients. Chez 476 patients supplémentaires, une dose unique de 1 g d'ertapénem a été administrée dans le cadre d'une étude clinique sur la prophylaxie des infections du site chirurgical après une intervention chirurgicale colorectale.
Chez les patients traités uniquement par ERTAPENEM, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés pendant le traitement et le suivi de 14 jours après le traitement étaient les suivants : diarrhée (4,8 %), complication au niveau de la veine perfusée (4,5 %) et nausées (2,8 %).
Chez les patients traités uniquement par ERTAPENEM, les anomalies de laboratoire les plus fréquemment rapportées pendant le traitement et le suivi de 14 jours après le traitement étaient les suivants : augmentation des taux d'ALAT (4,6 %), d'ASAT (4,6 %), de phosphatase alcaline (3,8 %) et de plaquettes (3,0 %).
Population pédiatrique (3 mois à 17 ans) :
Au total, 384 patients ont été traités par ertapénem dans des études cliniques. Le profil de sécurité global est similaire à celui des adultes. Des effets indésirables (c'est-à-dire considérés par l'investigateur comme potentiellement, probablement ou certainement liés au médicament) ont été rapportés chez environ 20,8 % des patients traités par ertapénem. Le traitement a été arrêté à cause d'effets indésirables chez 0,5 % des patients.
Chez les patients traités uniquement par ERTAPENEM, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés pendant le traitement et le suivi de 14 jours après le traitement étaient les suivants : diarrhée (5,2 %) et douleur au site de perfusion (6,1 %).
Chez les patients traités uniquement par ERTAPENEM, les anomalies de laboratoire les plus fréquemment rapportées pendant le traitement et le suivi de 14 jours après le traitement étaient les suivants : diminution du taux de neutrophiles (3,0 %) et augmentation des taux d'ALAT (2,9 %) et d'ASAT (2,8 %).
Tableau des effets indésirables
Chez les patients traités uniquement par ERTAPENEM, les effets indésirables suivants ont été rapportés pendant le traitement et le suivi de 14 jours après le traitement :
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; Très rare : (< 1/10 000) ; Fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles)
Adultes (18 ans et plus)
Enfants et adolescents
(3 mois à 17 ans)
Infections et infestations
Peu fréquent : candidose buccale, candidose, infection mycosique, entérocolite pseudomembraneuse, vaginite
Rare : pneumonie, dermatomycose, infection de plaie postopératoire, infection du tractus urinaire
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare : neutropénie, thrombocytopénie
Affections du système immunitaire
Rare : allergie
Fréquence indéterminée : anaphylaxie, notamment réactions anaphylactoïdes
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent : anorexie
Rare : hypoglycémie
Affections psychiatriques
Peu fréquent : insomnie, confusion
Rare : agitation, anxiété, dépression
Fréquence indéterminée : altérations de l'état mental (notamment agressivité, délire, désorientation, changements de l'état mental)
Fréquence indéterminée : altérations de l'état mental (notamment agressivité)
Affections du système nerveux
Fréquent : céphalée
Peu fréquent : vertiges, somnolence, dysgueusie, convulsions
Rare : tremblements, syncope
Fréquence indéterminée : hallucinations, diminution du niveau de conscience, dyskinésie, myoclonies, trouble de la marche
Peu fréquent : céphalée
Fréquence indéterminée : hallucinations
Affections oculaires
Rare : affection de la sclérotique
Affections cardiaques
Peu fréquent : bradycardie sinusale
Rare : arythmie, tachycardie
Affections vasculaires
Fréquent : complication au niveau de la veine perfusée, phlébite/thrombophlébite
Peu fréquent : hypotension
Rare : hémorragie, augmentation de la pression sanguine
Peu fréquent : bouffées de chaleur, hypertension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : dyspnée, gêne pharyngée
Rare : congestion nasale, toux, épistaxis, râles/ronflement, respiration sifflante
Affections gastro-intestinales
Fréquent : diarrhée, nausées, vomissements
Peu fréquent : constipation, régurgitation acide, sécheresse buccale, dyspepsie, douleur abdominale
Rare : dysphagie, incontinence fécale, pelvipéritonite
Fréquence indéterminée : coloration des dents
Fréquent : diarrhée
Peu fréquent : coloration anormale des fèces, méléna
Affections hépatobiliaires
Rare : cholécystite, ictère, trouble hépatique
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : rash, prurit
Peu fréquent : érythème, urticaire
Rare : dermatite, desquamation
Fréquence indéterminée : éruption cutanée d'origine médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS)
Fréquent : érythème fessier du nourrisson
Peu fréquent : érythème, rash, pétéchies
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Rare : crampe musculaire, douleur de l'épaule
Fréquence indéterminée : faiblesse musculaire
Affections du rein et des voies urinaires
Rare : insuffisance rénale, insuffisance rénale aigüe
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Rare : avortement
Affections des organes de reproduction et du sein
Rare : saignement génital
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquent : extravasation, asthénie/fatigue, fièvre, œdème/gonflement, douleur thoracique
Rare : induration au site d'injection, malaise
Fréquent : douleur au site de perfusion
Peu fréquent : brûlure au site de perfusion, prurit au site de perfusion, érythème au site de perfusion, érythème au site d'injection, chaleur au site de perfusion
Investigations
Biochimie
Fréquent : augmentation des taux d'ALT, d'AST, de phosphatase alcaline
Peu fréquent : augmentation des taux sériques de bilirubine totale, de bilirubine directe, de bilirubine indirecte, de créatinine, d'urée, de glucose
Rare : diminution des taux de bicarbonate sérique, de créatinine sérique et de potassium ; augmentation des taux sériques de LDH, de phosphore, de potassium
Fréquent : augmentation des taux d'ALT et d'AST
Hématologie
Fréquent : augmentation de la numération plaquettaire
Peu fréquent : diminution de la numération leucocytaire, plaquettaire, des neutrophiles segmentés, de l'hémoglobine et de l'hématocrite ; augmentation des éosinophiles, du temps de céphaline activée, du temps de prothrombine, des neutrophiles segmentés et des leucocytes
Rare : diminution des lymphocytes ; augmentation des neutrophiles non segmentés, des lymphocytes, des métamyélocytes, des monocytes, des myélocytes ; lymphocytes atypiques
Fréquent : diminution de la numération des neutrophiles
Peu fréquent : augmentation de la numération plaquettaire, du temps de céphaline activée, du temps de prothrombine, diminution du taux d'hémoglobine
Analyse urinaire
Peu fréquent : augmentation des bactéries, des globules blancs, des cellules épithéliales et des globules rouges dans l'urine ; présence de levures dans l'urine
Rare : augmentation de l'urobilinogène
Divers
Peu fréquent : positivité pour la toxine de Clostridium difficile

Contre-indications

Hypersensibilité à tout autre antibactérien du groupe des carbapénèmes ;
Hypersensibilité sévères (par exemple, réaction anaphylactique, réaction cutanée sévère) à tout autre antibiotique de la famille des bêtalactamines (par exemple, pénicillines ou céphalosporines).

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Des études adéquates et contrôlées n'ont pas été réalisées au cours de la grossesse. Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet directement ou indirectement nocif sur le déroulement de la grossesse, le développement embryo-fœtal, l'accouchement ou le développement postnatal.
Cependant, l'ertapénem ne doit pas être prescrit au cours de la grossesse, sauf si le bénéfice est supérieur au risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
L'ertapénem est excrété dans le lait maternel. En raison de la survenue possible de réactions indésirables chez le nourrisson allaité, les mères traitées par ERTAPENEM ARROW ne doivent pas allaiter.
Fertilité
Il n'y a pas d'études adéquates et contrôlées documentant l'effet de l'ertapénem sur la fertilité chez l'homme ou chez la femme. Les études précliniques n'ont pas montré d'effet nocif, direct ou indirect, sur la fertilité

Surdosage

Aucune donnée spécifique n'est disponible sur le traitement d'un surdosage d'ertapénem. Un surdosage d'ertapénem est peu probable. L'administration intraveineuse d'ertapénem à une dose quotidienne de 3 g pendant 8 jours à des volontaires adultes en bonne santé n'a pas entraîné de toxicité significative. Dans les études cliniques sur l'adulte, une administration accidentelle jusqu'à 3 g par jour n'a pas provoqué d'effets indésirables cliniquement importants. Dans les études cliniques pédiatriques, l'administration intraveineuse (IV) d'une dose unique de 40 mg/kg jusqu'à un maximum de 2 g n'a pas entraîné de toxicité.
Cependant, en cas de surdosage, le traitement par Ertapénem Hikma doit être arrêté et un traitement symptomatique de support doit être administré jusqu'à l'élimination rénale du médicament.
L'ertapénem peut être éliminé partiellement par hémodialyse ; aucune information n'est cependant disponible sur l'utilisation de l'hémodialyse pour traiter un surdosage.

Interactions avec d'autres médicaments

Il n'est pas attendu d'interaction résultant d'une inhibition de la clairance de médicaments, que cette clairance soit médiée par la glycoprotéine-P ou par les cytochromes .
Une diminution des concentrations plasmatiques d'acide valproïque en dessous du seuil thérapeutique a été rapportée lors d'une co-administration avec des carbapénèmes. Des concentrations plasmatiques d'acide valproïque diminuées peuvent exposer à un risque de survenue de crises convulsives ; l'association d'ertapénem et d'acide valproïque/valproate de sodium est donc déconseillée, et par conséquent une alternative à l'un des traitements, antibactérien ou antiépileptique, doit être envisagée.

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