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Erythromycine - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Erythromycine appartient au groupe appelés Antiacnéiques. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - D10AF02.

Principe actif: ÉRYTHROMYCINE BASE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

LABORATOIRES BAILLEUL (LUXEMBOURG) - Erythromycine BAILLEUL 4 %- gel - 4 g - - 2002-05-28

LABORATOIRES BAILLEUL (LUXEMBOURG) - Erythromycine BAILLEUL 4 %- solution pour application - 4,00 g - - 1988-07-27

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Erythromycine DAKOTA PHARM 1 g- lyophilisat pour usage parentéral - 1 g - - 1991-09-26

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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • gel - 4 g
  • lyophilisat pour usage parentéral - 1 g
  • poudre pour solution à diluer pour perfusion - 1000 mg
  • poudre pour solution à diluer pour perfusion - 500 mg
  • solution pour application - 4 g

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Erythromycine enregistré en France

Erythromycine BAILLEUL 4 % gel

LABORATOIRES BAILLEUL (LUXEMBOURG)
Dosage: 4 g

Composition et Présentations

ÉRYTHROMYCINE4 g

Posologie et mode d'emploi Erythromycine BAILLEUL 4 % gel

Posologie
Une à deux applications quotidiennes pendant trois mois.
Mode d'administration
Voie cutanée.
Procéder à un lavage du visage avec un savon non alcalin et peu détergent. Rincer soigneusement. Lorsque la peau est sèche, appliquer la valeur d'une goutte d'ERYTHROMYCINE BAILLEUL 4%, gel sur le visage et masser doucement pour faire pénétrer.

Présentations et l’emballage extérieur

Erythromycine BAILLEUL 4 % solution pour application

LABORATOIRES BAILLEUL (LUXEMBOURG)
Dosage: 4,00 g

Composition et Présentations

ÉRYTHROMYCINE4,00 g

Posologie et mode d'emploi Erythromycine BAILLEUL 4 % solution pour application

Posologie
1 à 2 applications par jour après avoir lavé et bien séché la peau en évitant les yeux, les paupières, les lèvres, les narines.
Le traitement sera poursuivi jusqu'à amélioration clinique, pendant 3 mois.
En cas de polythérapie, les modalités d'utilisation sont à moduler.
Population pédiatrique
Mode d'administration
Voie cutanée

Comment utiliser Erythromycine Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Erythromycine DAKOTA PHARM 1 g lyophilisat pour usage parentéral

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 1 g

Composition et Présentations

ÉRYTHROMYCINE BASE1 g
sous forme de :ÉRYTHROMYCINE (LACTOBIONATE D')

Posologie et mode d'emploi Erythromycine DAKOTA PHARM 1 g lyophilisat pour usage parentéral

Lyophilisat et poudre pour usage parentéral
Chez l'adulte :
La posologie usuelle est de 2 g par jour. Elle peut être augmentée lorsque la sévérité de l'infection le justifie. Des posologies de 3 à 4 g par jour peuvent être administrées lors d'infections sévères.
Chez l'enfant :
La posologie moyenne est de 30 à 40 mg par kg de poids corporel, par 24 heures.
L'érythromycine I.V. peut être administrée en perfusion continue ou discontinue.
- perfusion discontinue : injecter le quart de la dose quotidienne en 60 minutes minimum, toutes les 6 heures.

Comment utiliser Erythromycine Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Erythromycine PANPHARMA 1 g poudre pour solution à diluer pour perfusion

PANPHARMA (FRANCE)
Dosage: 1000 mg

Composition et Présentations

ÉRYTHROMYCINE1000 mg
sous forme de :LACTOBIONATE D'ÉRYTHROMYCINE

Posologie et mode d'emploi Erythromycine PANPHARMA 1 g poudre pour solution à diluer pour perfusion

Posologie
Chez l'adulte :
La posologie usuelle est de 2 g par jour. Elle peut être augmentée lorsque la sévérité de l'infection le justifie. Des posologies de 3 à 4 g par jour peuvent être administrées lors d'infections sévères.
Chez l'enfant :
La posologie moyenne est de 30 à 40 mg par kg de poids corporel, par 24 heures.
Mode d'administration
L'érythromycine IV peut être administrée en perfusion continue ou discontinue.

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Présentations et l’emballage extérieur

Erythromycine PANPHARMA 500 mg poudre pour solution à diluer pour perfusion

PANPHARMA (FRANCE)
Dosage: 500 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Erythromycine

Indications

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l'érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Ce produit est indiqué lorsque des taux sériques élevés doivent être rapidement atteints ou lorsque l'état du malade ne permet pas l'administration orale.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles, notamment dans les manifestations suivantes :
Broncho-pulmonaires :
Pneumopathies aigues et notamment la maladie des légionnaires,
Surinfections des broncho-pneumopathies chroniques,
Cutanées,
Ostéoarticulaires,
Uro-génitales (en particulier prostatiques),
Septicémiques (notamment en cas d'intolérance aux bêta-lactamines).
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

Dans l'état actuel des connaissances, la pathogénèse de l'acné associe plusieurs facteurs :
Hypersécrétion séborrhéique (sous la dépendance des androgènes)
Rétention du sébum, par anomalie de la kératinisation de l'infra-infundibulum du follicule pilo-sébacé, aboutissant à la formation de comédons et microkystes (éléments sémiologiques essentiels)
Réaction inflammatoire induite par des germes saprophytes (Propionibacterium acnes, Staphylococcus epidermis ...) et certains composants irritants du sébum, aboutissant à la formation de papules inflammatoires, de pustules et de nodules.
L'érythromycine est un antibiotique du groupe des macrolides.
Son intérêt dans le traitement local de l'acné est d'être actif sur le Propionibacterium acnes (quelques rares cas de résistance de ce germe ont cependant été rapportés dans la littérature).
Cette activité antibactérienne s'accompagne d'une action anti-inflammatoire.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières des résistantes :
S < 1 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France
(> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPECES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Bacillus cereus
Corynebacterium diphtheriae
Entérocoques
Rhodococcus equi
Staphylococcus méti-S
Staphylococcus méti-R*
Streptococcus B
Streptococcus non groupable
Streptococcus pneumoniae
Streptococcus pyogenes
Aérobies à Gram négatif
Bordetella pertussis
Branhamella catarrhalis
Campylobacter
Legionella
Moraxella
Anaérobies
Actinomyces
Bacteroides
Eubacterium
Mobiluncus
Peptostreptococcus
Porphyromonas
Prevotella
Propionibacterium acnes
50 -70 %
70 - 80 %
30 – 40 %
35 – 70 %
16 – 31 %
30 – 60 %
30– 40 %
Autres
Borrelia burgdorferi
Chlamydia
Coxiella
Leptospires
Mycoplasma pneumoniae
Treponema pallidum
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES
(in vitro de sensibilité intermédiaire)
Aérobies à Gram négatif
Haemophilus
Neisseria gonorrhoeae
Anaérobies
Clostridium perfringens
Autres
Ureaplasma urealyticum
ESPECES RESISTANTES
Aérobies à Gram positif
Corynebacterium jeikeium
Nocardia asteroïdes
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter
Entérobactéries
Pseudomonas
Anaérobies
Fusobacterium
Autres
Mycoplasma hominis
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de l'érythromycine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.

Mécanisme d'action

L'érythromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.
L'érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50 S de la sous-unité du ribosome des micro-organismes sensibles et en empêchant la translocation peptidique.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 1 mg/I et R > 4 mg/I
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France (>10%) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Bacillus cereus
Corynebacterium diphtheriae
Entérocoques
Rhodococcus equi
Staphylococcus méti-S
Staphylococcus méti-R *
Streptococcus B
Streptococcus non groupable
Streptococcus pneumoniae
Streptococcus pyogenes
Aérobies à Gram négatif
Bordetella pertussis
Branhamella catarrhalis
Campylobacter
Legionella
Moraxella
Anaérobies
Actinomyces
Bacteroides
Actinomyces
Bacteroides
Eubacterium
Mobiluncus
Peptostreptococcus
Porphyromonas
Prevotella
Propionibacterium acnes
Autres
Borrelia burgdorferi
Chlamydia
Coxiella
Leptospires
Mycoplasma pneumoniae
Treponema pallidum
50 - 70 %
70 - 80 %
30 - 40 %
35 - 70 %
16 - 31 %
30 - 60 %
30 - 40 %
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES
(in vitro de sensibilité intermédiaire)
Aérobies à Gram négatif
Haemophilus
Neisseria gonorrhoeae
Anaérobies
Clostridium perfringens
Autres
Ureaplasma urealyticum
ESPÈCES RÉSISTANTES
Aérobies à Gram positif
Corynebacterium jeikeium
Nocardia asteroïdes
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter
Entérobactéries
Pseudomonas
Anaérobies
Fusobacterium
Autres
Mycoplasma hominis
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : la majorité des souches d'Haemophilus influenzae sont enclines aux concentrations atteintes après des doses ordinaires.

Pharmacocinétique

Distribution :
Concentration sérique maximale pour une dose et par voie intraveineuse.
L'injection intraveineuse d'érythromycine IV permet d'atteindre rapidement des concentrations sériques élevées que la voie orale n'autorise pas.
Après injection flash de 500 mg d'érythromycine IV des concentrations plasmatiques moyennes de :
27,3 mcg/mL (15ème minute)
17,1 mcg/mL (30ème minute)
13,4 mcg/mL (60ème minute)
sont atteintes.
A la quatrième heure, la concentration sérique est encore de 5,66 mcg/ml.
Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.
Comme pour d'autres macrolides, ces propriétés expliquent l'activité de l'érythromycine sur les bactéries intra-cellulaires.
Demi-vie
La demi-vie d'élimination globale de l'organisme est de 100 minutes.
Diffusion humorale et tissulaire
Les concentrations obtenues par voie IV permettent une diffusion plus importante dans les organes où l'érythromycine diffuse habituellement et notamment dans les poumons, les amygdales et la prostate.
L'érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalo-rachidien bien que son passage soit accru en cas d'inflammation méningée.
L'érythromycine traverse la barrière placentaire. Elle se concentre dans le lait.
Liaison aux protéines plasmatiques
La liaison de l'érythromycine base aux protéines plasmatiques est de 65 % environ avec une prédominance sur l'alpha: glycoprotéine acide (environ 55 %) (étude avec érythromycine C14).
Biotransformation
L'érythromycine est en partie métabolisée par le foie.
Elimination
L'érythromycine se concentre dans le foie et s'élimine sous forme active principalement par la bile à des concentrations supérieures à celles des taux sériques.
L'élimination rénale est de l'ordre de 12 à 15 %.

Effets indésirables

Effets indésirables lies à la voie injectable
allongement de l'espace QT, extrasystoles ventriculaires, torsades de pointes, bloc auriculoventriculaire ont été observés de façon exceptionnelle
irritation veineuse.
Tableau des effets indésirables pour toutes les voies
La liste des effets indésirables présentée ci-dessous est présentée par classes de système d'organes, suivant les préférences de MedDRA, et les fréquences utilisées suivent les catégories de fréquences suivantes: très fréquente (≥1/10), fréquente (≥1/100 a <1/10), peu fréquente (≥1/1 000 a <1/100), rare (≥1/10 000 a <1/1 000), très rare (<1/10 000) et indéterminée (ne peut pas être estimée a partir des données disponibles)
Classes de systèmes d'organes
Fréquence
Effets indésirables
Affections du système immunitaire
indéterminée
Hypersensibilité, réactions anaphylactiques
Affectations de l'oreille et du labyrinthe
indéterminée
Otoxicité chez les patients âgés atteints d'insuffisance rénale ou hépatique ; cas d'hypoacousies (surdité) et d'acouphènes isolés généralement régressifs à l'arrêt du traitement, en majorité chez des patients présentant une insuffisance rénale ou chez ceux traités avec des doses massives d'érythromycine
Affections cardiaques
indéterminée
Allongement de l'intervalle QT, torsades de pointe
Affections gastro-intestinales
indéterminée
Nausée, vomissements, gastralgies, diarrhée, colite pseudomembraneuse*,
indéterminée
sténose hypertrophique du pylore infantile
rare
Pancréatite**
Affections hépatobiliaires
rare
Troubles hépatiques avec élévation des phosphatases alcalines et/ou des transaminases ***
Affectations de la peau et du tissu sous-cutané
indéterminée
Erythème polymorphe,
Syndrome de Lyell
Syndrome de Stevens Johnson
Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)
Affectations du rein et des voies urinaires
indéterminée
Néphrite interstitielle
*D'exceptionnels cas de colites pseudo-membraneuses ont été rapportés.
**De rares cas de pancréatites pouvant survenir rapidement après le début du traitement, notamment lors de l'utilisation de forte dose, ou au cours d'un surdosage, ont été rapportés.
***avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des « douleurs abdominales aigues ». L'apparition de signes cliniques impose l'arrêt immédiat du traitement.

Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :
allergie à l'érythromycine,
en association avec :
le bépridil
le cisapride
les alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs
la méthylergometrine
la mizolastine
le pimozide
le sertindole
la simvastatine
Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE en association avec :
l'alfuzosine
les alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques
la buspirone
la carbamazépine
la ciclosporine
la colchicine
le disopyramide
l'ébastine
l'halofantrine,
la luméfantrine
le tacrolimus
la théophylline
la toltérodine
le triazolam

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Les données issues d'un grand nombre de patientes ayant été traitées au cours de leur grossesse par de l'érythromycine par voie systémique, indiquent à ce jour une absence d'effets secondaires sur la grossesse ou sur la santé du fœtus et du nouveau-né.
L'érythromycine peut être utilisée pendant la grossesse si nécessaire.
Allaitement
L'érythromycine est excrétée dans le lait maternel en très petites quantités car l'exposition systémique de la femme allaitante après administration cutanée à l'érythromycine est négligeable. A ce jour, aucun effet sur l'enfant allaité n'a été rapporté.
L'érythromycine peut être utilisée pendant l'allaitement.
Ne pas appliquer sur les seins durant l'allaitement.

Surdosage

Symptômes :
Perte d'audition, sévères épisodes de nausées, vomissements et diarrhées
Traitements
Lavage gastrique, mesures de traitement de support.
En cas de surdosage, le traitement avec l'érythromycine doit être interrompu.
L'érythromycine ne peut être éliminée ni par dialyse péritonéale ni par hémodialyse.

Interactions avec d'autres médicaments

Inhibiteurs puissant du CYP3A4
L'érythromycine est un inhibiteur du CYP3A4. Il possède la capacité d'inhiber fortement le cytochrome P450-3A4, une enzyme qui intervient dans le métabolisme de nombreux médicaments. Lorsque l'activité de cette enzyme est inhibée, elle n'est plus en mesure de métaboliser le médicament qui va alors s'accumuler. Si la marge thérapeutique de ce médicament est étroite et qu'il n'y a pas d'autre voie métabolique efficace, le risque d'observer une interaction cliniquement significative devient élevé.
Associations contre-indiquées
+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, methylergométrine, méthysergide)
Risque de vasoconstriction coronaire ou des extrémités (ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités), ou de poussées hypertensives par diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle.
+ Alfuzosine
Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de l'alfuzosine et de ses effets indésirables.
+ Colchicine
Augmentation des effets indésirables de la colchicine, aux conséquences potentiellement fatales.
+ Dapoxetine
Risque de majoration des effets indésirables notamment à type de vertiges ou de syncopes.
+ Dronédarone
Augmentation importante des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme.
+ Eplérénone
Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de l'éplérénone par l'inhibiteur et de ces effets indésirables, notamment l'hyperkaliémie.
+ lvabradine
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'ivabradine et par conséquent de ses effets indésirables (inhibition de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur).
+ Lomitapide
Augmentation des concentrations plasmatiques du lomitapide par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Mizolastine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Ombitasvir, Paritaprevir
Augmentation des concentrations plasmatiques de la bithérapie par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur.
+ Pimozide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Quétiapine
Augmentation importante des concentrations de quétiapine, avec risque de surdosage.
+ Ranolazine
Augmentation des concentrations de ranolazine par diminution de son métabolisme par l'inhibiteur.
+ Simvastatine
Risque majoré de d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant).
+ Ticagrélor
Augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrelor par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur
Associations déconseillées
+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)
Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
+ Apixaban
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'apixaban par l'inhibiteur, avec majoration du risque de saignement.
+ Bédaquiline
Augmentation des concentrations plasmatiques de bédaquilline par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur.
Si l'association est nécessaire, une surveillance ECG plus fréquente et une surveillance des transaminases sont recommandées.
+ Buspirone
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'anxiolytique par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration importante de la sédation.
+ Carbamazépine
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
Il est possible d'utiliser d'autres macrolides (sauf spiramycine) dont l'interférence au plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant dans la maladie des Légionnaires, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence; en cas d'utilisation de cet antibiotique, une surveillance clinique avec contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine est souhaitable en milieu spécialise
+ Disopyramide
Risque de majoration des effets indésirables du disopyramide : hypoglycémies sévères, allongement de l'intervalle QT et troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsade de pointes.
Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique régulière.
+ Ebastine (antihistaminique H1)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long congénital).
+ Fésotérodine
Augmentation des concentrations de fésotérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.
+ Fidaxomicine
Augmentation des concentrations plasmatiques de la fidaxomicine.
+ lmmunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus)
Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunodépresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
En cas d'association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.
+ Inhibiteurs des tyrosines kinases métabolisés : bosutinib et ibrutinib
Risque de majoration des effets indésirables de l'inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme
Si l'association avec l'ibrutinib ne peut être évitée, adaptation de la posologie d'ibrutinib ou interruption temporaire (environ 7 jours).
+ lrinotécan
Risque de majoration des effets indésirables de l'irinotécan par augmentation des concentrations plasmatiques de son métabolite actif.
+ Méthadone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Oxycodone
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'oxycodone.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie d'oxycodone pendant la durée du traitement par l'inhibiteur enzymatique.
+ Régorafénib
Augmentation des concentrations plasmatiques de régorafénib par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur.
+ Riociguat
Augmentation des concentrations plasmatiques de riociguat par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur.
+ Rivaroxaban
Augmentation des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec majoration du risque de saignement.
+ Siméprévir
Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de siméprévir par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur.
+ Tamsulosine
Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.
+ Théophylline et par extrapolation aminophylline
Surdosage en théophylline (diminution de son élimination hépatique) plus particulièrement dangereux chez l'enfant.
Il est possible d'utiliser les autres macrolides (sauf spiramycine) dont l'interférence au plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant, en cas de légionellose, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence; en cas d'utilisation de cet antibiotique, une surveillance clinique avec contrôle des concentrations plasmatiques de théophylline est souhaitable en milieu spécialisé.
+ Toltérodine
Augmentation des concentrations plasmatiques de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Afatinib
Augmentation des concentrations plasmatiques d'afatinib par augmentation de son absorption par l'érythromycine. Il est recommandé d'administrer l'érythromycine le plus à distance possible de l'afatinib, en respectant de préférence un intervalle de 6 heures ou de 12 heures par rapport à la prise d'afatinib.
+ Alfentanil
Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'analgésique opiacé en cas de traitement par l'érythromycine.
+ Anagrelide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Antagonistes des canaux calciques
Majoration des effets indésirables de l'antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d'hypotension notamment chez le sujet âgé.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.
+ Antivitamines K
Augmentation de l'effet de l'antivitamine Ket du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l'INR.
Adaptation de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.
+ Atorvastatine
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (par diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant). Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiant. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.
+ Azithromycine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Bortezomib
Risque de majoration des effets indésirables, notamment neurologiques, du bortezomib par diminution de son métabolisme.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du bortezomib pendant la durée du traitement par l'inhibiteur enzymatique.
+ Bradycardisants
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Carbazitaxel
Risque de majoration des effets indésirables dose dépendants du carbazitaxel par inhibition de son métabolisme par l'inhibiteur enzymatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du carbazitaxel pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique.
+ Ciprofloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Clarithromycine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Daclatasvir
Augmentation des concentrations de daclatasvir par l'inhibiteur.
La dose de daclatasvir doit être diminuée à 30 mg 1 fois par jour en cas de co-administration avec l'inhibiteur.
+ Darifénacine
Augmentation des concentrations de darifénacine, avec risque de majoration de ses effets indésirables.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de darifénacine.
+ Digoxine
Augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption.
Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.
+ Docétaxel
Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du docétaxel par inhibition de son métabolisme par l'inhibiteur enzymatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du docétaxel pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique.
+ Fentanyl
Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.
+ Glibenclamide et glimépiride
Risque d'hypoglycémie par augmentation de l'absorption et des concentrations plasmatiques de l'antidiabétique.
Prévenir le patient, renforcer l'auto surveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par érythromycine.
+ Hypokaliémiants
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de la PDE 5 avec risque d'hypotension.
Débuter le traitement par l'inhibiteur de la PDE5 a la dose minimale en cas d'association avec l'un de ces médicaments.
+ Inhibiteurs des tyrosines kinases autre que le bosutinib et l'ibrutinib et le vandétanib (pas d'associations à considérer)
Risque de majoration des effets indésirables de l'inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme. Surveillance clinique.
+ lvacaftor
Augmentation importante des concentrations d'ivacaftor, avec risques de majoration des effets indésirables.
Réduire la dose du quart, soit 150 mg 1 jour sur 2.
+ Lévofloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Maraviroc
Augmentation des concentrations de maraviroc par l'inhibiteur.
La dose de maraviroc doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de co-administration avec cet inhibiteur.
+ Midazolam
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation, notamment chez l'enfant.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du midazolam pendant le traitement par érythromycine.
+ Norfloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Ondansétron
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Pravastatine
Augmentation de la concentration plasmatique de la pravastatine par l'érythromycine.
Surveillance clinique et biologique pendant le traitement par l'antibiotique.
+ Quinine
Risque de majoration des effets indésirables de la quinine, notamment troubles du rythme ventriculaire et troubles neurosensoriels (cinchonisme).
Surveillance clinique et ECG. Adaptation éventuelle de la posologie de la quinine pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt.
+ Roxithromycine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Solifénacine
Augmentation des concentrations de solifénacine, avec risques de surdosage.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de solifénacine.
+ Sufentanil
Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.
+ Vérapamil
Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l'érythromycine.
Surveillance clinique et ECG; s'il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.
+ Vinca-alcaloïdes cytotoxiques
Risque de majoration de la toxicité de l'antimitotique par diminution de son métabolisme hépatite par l'érythromycine. Surveillance clinique et biologique étroite. Eventuellement, utiliser un autre antibiotique.
Associations à prendre en compte
+ Dexaméthasone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la dexaméthasone par diminution de son métabolisme hépatique par l'érythromycine, avec risque d'apparition d'un syndrome cushingoïde.
+ ldélalisib
Augmentation des concentrations plasmatiques d'idélalisib par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur.
+ Substrats à risque du CYP3A4
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
+ Venlafaxine
Augmentation des concentrations plasmatiques de venlafaxine avec risque de surdosage.
+ Zolpiclone et zolpidem
Légère augmentation des effets sédatifs de ces médicaments.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des antivitamines K ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparait difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales
Eviter l'injection en bolus .
Ne pas administrer d'autre produit dans la veine recevant la perfusion IV.
Des troubles du rythme cardiaque (allongement de l'espace QT, extra-systoles ventriculaires, torsades de pointes, blocs auriculo-ventriculaires) ont été décrits chez des patients porteurs de maladies cardio-vasculaires, le plus souvent après administration rapide du médicament.
En raison de cette toxicité cardio-vasculaire potentielle, il est recommandé d'administrer le lactobionate d'érythromycine en perfusion intraveineuse continue ou en perfusion intraveineuse fractionnée en 4 prises par 24 heures. La durée d'administration de chaque prise doit être au minimum de 60 minutes. La surveillance de l'électrocardiogramme est recommandée pendant la durée de la perfusion chez les patients atteints de maladies cardio-vasculaires; l'allongement de l'espace QT doit conduire à l'arrêt de la perfusion.
Nouveau-nés:
Des troubles du rythme cardiaque d'évolution fatale ont été signales après plusieurs jours de traitement à dose élevée (50 mg/kg/j). Avant l'âge de deux mois, son utilisation doit donc rester exceptionnelle et doit être réservée aux situations pour lesquelles il n'existe pas d'alternative thérapeutique. Dans ces situations, en raison du manque d'information sur les posologies adaptées, il est impératif de tenir compte de l'immaturité hépatique observée dans les premières semaines de la vie pour déterminer la dose et le rythme d'administration.
Des cas de diarrhée associée a Clostridium difficile (DACD) ont été rapportés avec l'utilisation de pratiquement tous les antibiotiques, y compris l'érythromycine. La sévérité de la DACD peut varier d'une forme légère jusqu'à la mise en jeu du pronostic vital, la forme la plus sévère étant la colite pseudomembraneuse . Par conséquent, il est important d'envisager ce diagnostic chez les patients qui développent une diarrhée grave pendant ou après le traitement par érythromycine. Si une DACD est suspectée ou confirmée, l'érythromycine doit être arrêtée immédiatement et un traitement approprié doit être instauré sans retard. Les médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués chez les patients qui développent une diarrhée sévère.
Inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines) métabolisés par le CYP 3A4 et risque de rhabdomyolyse :
L'érythromycine entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques des statines qui sont métabolisées par le CYP3A4, ce qui augmente le risque de myopathie notamment de rhabdomyolyse : La simvastatine étant principalement métabolisée par le CYP3A4, son utilisation concomitante avec l'érythromycine est contre-indiquée . Si le traitement par l'érythromycine s'avère indispensable, le traitement par simvastatine doit être suspendu pendant la durée du traitement par érythromycine.
L'association de l'érythromycine avec les autres statines métabolisées par le CYP3A4 (atorvastatine) doit être évitée dans la mesure du possible . Dans le cas au l'utilisation concomitante d'érythromycine avec l'atorvastatine s'avère nécessaire, il est recommandé d'utiliser une plus faible dose d'atorvastatine et l'apparition de signes ou symptômes de myopathie doit être surveillée.
L'utilisation d'une statine qui ne dépend pas du métabolisme du CYP3A peut être envisagée.
En cas d'insuffisance hépatique, l'administration d'érythromycine n'est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.
En cas d'insuffisance rénale sévère, le risque d'hypoacousie transitoire due à l'augmentation de la demi-vie d'élimination doit faire envisager une réduction des posologies, notamment en cas de traitement prolongé.
Comme pour les autres macrolides, des réactions allergiques sévères et rares, y compris la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), ont été rapportées. Si une réaction allergique se produit, l'administration du médicament doit être interrompue et un traitement approprié doit être instauré. Les médecins doivent être informés de la possibilité de réapparition des symptômes allergiques lors de l'interruption du traitement symptomatique.
Interactions avec les examens paracliniques
L'érythromycine, comme d'autres antibiotiques peut interférer dans les dosages urinaires de catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s'observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.

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