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Estradiol norethisterone - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Estradiol norethisterone appartient au groupe appelés Agents anti-climatériques. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03FA01.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

NOVARTIS PHARMA (FRANCE) - Estradiol norethisterone NOVARTIS 50 microgrammes/140 microgrammes/24 heures- dispositif - 0,62 mg+2,70 mg - - 2005-04-12

NOVARTIS PHARMA (FRANCE) - Estradiol norethisterone NOVARTIS 50 microgrammes/250 microgrammes/24 heures- dispositif - 0,5 mg+4,8 mg - - 1999-12-16


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • dispositif - 0,5 mg+4,8 mg
  • dispositif - 0,62 mg+2,70 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Estradiol norethisterone enregistré en France

Estradiol norethisterone NOVARTIS 50 microgrammes/140 microgrammes/24 heures dispositif

NOVARTIS PHARMA (FRANCE)
Dosage: 0,62 mg+2,70 mg

Composition et Présentations

ESTRADIOL HÉMIHYDRATÉ0,62 mg
ACÉTATE DE NORÉTHISTÉRONE2,70 mg

Posologie et mode d'emploi Estradiol norethisterone NOVARTIS 50 microgrammes/140 microgrammes/24 heures dispositif

ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS 50 mcg/140 mcg/24 heures est un traitement hormonal substitutif combiné continu.
Posologie
Appliquer ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS 50 mcg/140 mcg/24 heures, dispositif transdermique en traitement continu deux fois par semaine, c'est-à-dire renouveler le dispositif tous les 3 ou 4 jours.
Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l'indication des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus courte durée possible .
ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS existe en 2 dosages: ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS 50 mcg/140 mcg/24 heures et ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS 50 mcg/250 mcg/24 heures. En règle générale, le traitement doit être commencé avec ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS 50 mcg/140 mcg/24 heures. En fonction de la réponse clinique, la posologie peut être adaptée aux besoins individuels.
Chez les femmes ménopausées ne recevant aucun traitement hormonal substitutif (THS) estroprogestatif, le traitement peut être débuté à n'importe quel moment.
Chez les femmes traitées par un THS combiné continu, le relais par ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS peut se faire à n'importe quel moment.

Comment utiliser Estradiol norethisterone Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Estradiol norethisterone NOVARTIS 50 microgrammes/250 microgrammes/24 heures dispositif

NOVARTIS PHARMA (FRANCE)
Dosage: 0,5 mg+4,8 mg

Composition et Présentations

ESTRADIOL HÉMIHYDRATÉ0,5 mg
ACÉTATE DE NORÉTHISTÉRONE4,8 mg

Posologie et mode d'emploi Estradiol norethisterone NOVARTIS 50 microgrammes/250 microgrammes/24 heures dispositif

ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS 50 mcg/250 mcg/24 heures est un traitement hormonal substitutif combiné continu.
Posologie
Appliquer ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS 50 mcg/250 mcg/24 heures, dispositif transdermique en traitement continu deux fois par semaine, c'est-à-dire renouveler le dispositif tous les 3 ou 4 jours.
Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l'indication des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus courte durée possible .
ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS existe en 2 dosages: ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS 50 mcg/140 mcg/24 heures et ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS 50 mcg/250 mcg/24 heures. En règle générale, le traitement doit être commencé avec ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS 50 mcg/140 mcg/24 heures. En fonction de la réponse clinique, la posologie peut être adaptée aux besoins individuels.
Chez les femmes ménopausées ne recevant aucun traitement hormonal substitutif (THS) estroprogestatif, le traitement peut être débuté à n'importe quel moment.
Chez les femmes traitées par un THS combiné continu, le relais par ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS peut se faire à n'importe quel moment.

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Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Estradiol norethisterone

Indications

Traitement hormonal substitutif (THS) des symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées depuis plus d'un an.
Prévention de l'ostéoporose post-ménopausique chez la femme ayant un risque accru de fracture ostéoporotique et présentant une intolérance ou une contre-indication aux autres traitements indiqués dans la prévention de l'ostéoporose.
L'expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée.

Pharmacodynamique

Estradiol norethisterone contient une association estroprogestative fixe, pour un traitement combiné continu associant de l'estradiol hémihydraté et de l'acétate de noréthistérone.
Estradiol: le principe actif, le 17 β-estradiol de synthèse, est chimiquement et biologiquement identique à l'estradiol endogène humain. Il remplace l'arrêt de production des estrogènes chez les femmes ménopausées et soulage les symptômes climatériques de la ménopause.
Les estrogènes préviennent la perte osseuse liée à la ménopause ou à une ovariectomie.
L'estradiol est libéré sous forme inchangée et en quantité physiologique, dans la circulation sanguine. Sa concentration atteint un niveau similaire à celle obtenue au cours des phases folliculaires.
Noréthistérone: les estrogènes stimulent la croissance de l'endomètre et majorent le risque d'hyperplasie et de cancer de l'endomètre. L'association d'un progestatif chez les femmes non hystérectomisées entraîne une réduction importante du risque d'hyperplasie de l'endomètre induit par les estrogènes.
Information sur les études cliniques
Soulagement des symptômes liés au déficit estrogénique et saignements:
Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu dès les premières semaines de traitement par Estradiol norethisterone.
Une aménorrhée a été constatée chez 39 % des femmes entre le 10ème et le 12ème mois de traitement. Des saignements et/ou spottings sont apparus chez 85 % des femmes au cours des trois premiers mois de traitement et chez 61 % du 10ème au 12ème mois de traitement.
Prévention de l'ostéoporose
Le déficit en estrogènes à la ménopause est associé à un renouvellement osseux accru et une diminution de la masse osseuse. L'effet des estrogènes sur la densité minérale osseuse est dose-dépendant. La protection est efficace tout au long du traitement. A l'arrêt du THS, la perte osseuse reprend au même rythme que chez les femmes non traitées.
Les résultats de l'étude WHI et d'une méta-analyse de plusieurs études montrent que l'utilisation d'un traitement estrogénique substitutif, seul ou en association à un progestatif - principalement chez des femmes en bonne santé - diminue le risque de fractures de la hanche, des vertébres et d'autres fractures ostéoporotiques. Des données limitées suggèrent que les THS pourraient également prévenir des fractures chez des femmes ayant une faible densité minérale osseuse et/ou une ostéoporose établie.

Pharmacocinétique

Après application d'ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS 50 mcg/140 mcg/24 heures, les concentrations sériques moyennes en estradiol ainsi que le rapport estradiol/estrone sont comparables aux valeurs physiologiques observées chez la femme préménopausée (estradiol > 40 pg/ml) et se maintenant pendant 84 à 96 heures après l'application. L'estradiol a une demi-vie d'élimination d'environ 2 à 3 heures.
Après le retrait du dispositif transdermique, les concentrations sériques en estradiol reviennent en 4 à 8 heures à des valeurs proches de celles de femmes ménopausées non traitées (< 20 pg/ml).
La concentration sérique en noréthistérone augmente linéairement avec la dose administrée. La demi-vie d'élimination de la noréthistérone est de 6 à 8 heures.
La matrice du dispositif transdermique permet une diffusion régulière des principes actifs comme le montre la faible variabilité des concentrations sériques en estradiol et en noréthistérone.
Après application répétée, aucune accumulation d'estradiol ni de noréthistérone n'a été observée.

Contre-indications

Ce médicament ne doit pas être prescrit dans les situations suivantes:
Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer du sein;
Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées (exemple: cancer de l'endomètre);
Hémorragie génitale non diagnostiquée;
Hyperplasie endométriale non traitée;
Antécédent d'accident thrombo-embolique veineux idiopathique ou accident thrombo-embolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire);
Accident thrombo-embolique artériel récent ou en évolution (exemple: angor, infarctus du myocarde);
Affection hépatique aiguë ou antécédents d'affection hépatique, jusqu'à normalisation des tests hépatiques;
Hypersensibilité connue à l'un des principes actifs ou à l'un des excipients;
Porphyrie.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Ce médicament n'a pas d'indication au cours de la grossesse.
La découverte d'une grossesse au cours du traitement par ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS 50 mcg/250 mcg/24 heures, impose l'arrêt immédiat du traitement.
Les données sur un nombre limité de grossesses exposées révèlent des effets indésirables de la noréthistérone sur le fœtus. A des doses supérieures à celles habituellement contenues dans les contraceptifs oraux et les THS, des cas de masculinisation de fœtus femelles ont été observés.
A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou fœtotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à des doses thérapeutiques d'estrogènes et de progestatifs.
Allaitement
Ce médicament n'a pas d'indication au cours de l'allaitement.

Surdosage

Les effets d'un surdosage sont généralement une sensation de tension mammaire, un gonflement abdomino-pelvien, une irritabilité, une anxiété, des nausées, des vomissements. Ces signes disparaissent au retrait du dispositif.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Le métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut être augmenté par l'utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, en particulier des iso-enzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine, oxcarbazépine) et les anti-infectieux (rifampicine, rifabutine, névirapine, éfavirenz).
Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme de puissants inhibiteurs enzymatiques, ont paradoxalement des propriétés inductrices quand ils sont utilisés avec des hormones stéroïdiennes.
Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) pourraient modifier le métabolisme des estrogènes et des progestatifs.
L'administration transcutanée évite l'effet de premier passage hépatique, par conséquent le métabolisme des estrogènes et des progestatifs administrés par cette voie peut être moins affecté par les inducteurs enzymatiques que par voie orale.
L'augmentation du métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l'effet thérapeutique et à une modification du profil des saignements utérins.
Une surveillance clinique et une adaptation éventuelle de la posologie du THS sont recommandées pendant le traitement par inducteur enzymatique et après son arrêt.

Mises en garde et précautions

Dans l'indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.
Examen clinique et surveillance
Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d'effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions particulières d'emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.
Conditions nécessitant une surveillance
Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS 50 mcg/140 mcg/24 heures, dispositif transdermique, en particulier:
léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose;
antécédent ou présence de facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous);
facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple: 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein;
hypertension artérielle;
troubles hépatiques (par exemple: adénome hépatique);
diabète avec ou sans atteinte vasculaire;
lithiase biliaire;
migraines ou céphalées sévères;
lupus érythémateux disséminé;
antécédent d'hyperplasie endométriale (voir ci-dessous);
épilepsie;
asthme;
otospongiose.
Arrêt immédiat du traitement
Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les cas suivants:
ictère ou altération de la fonction hépatique;
augmentation significative de la pression artérielle;
céphalée de type migraine inhabituelle;
grossesse.
Hyperplasie endométriale
Le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente en cas d'administration prolongée d'estrogènes seuls . Chez les femmes non hystérectomisées, l'association d'un progestatif pendant au moins 12 jours par cycle diminue fortement ce risque.
Des métrorragies et des «spottings» peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l'arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie maligne.
Cancer du sein
Une étude randomisée versus placebo, la « Women's Health Initiative Study (WHI) » et des études épidémiologiques, incluant la «Million Women Study (MWS) », ont montré une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées pendant plusieurs années par des estrogènes seuls, des associations estro-progestatives, ou la tibolone .
Pour tous les THS, l'augmentation du risque devient significative après quelques années d'utilisation et augmente avec la durée de traitement. Le risque diminue dès l'arrêt du traitement pour disparaître progressivement en quelques années (au plus 5 ans).
Dans l'étude MWS, l'association d'un progestatif aux estrogènes conjugués équins (CEE) ou à l'estradiol (E2) augmentait le risque relatif de cancer du sein, quels que soient la séquence d'administration (continue ou séquentielle) et le type de progestatif. Il n'a pas été mis en évidence d'influence de la voie d'administration sur le risque de cancer du sein.
Dans l'étude WHI, les cancers du sein observés sous estrogènes conjugués équins et acétate de médroxyprogestérone (CEE + MPA) associés en continu étaient légèrement plus volumineux et s'accompagnaient plus fréquemment de métastases locales des ganglions lymphatiques que ceux observés sous placebo.
Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.
Accidents thrombo-emboliques veineux
Le THS est associé à un risque relatif accru d'accidents thrombo-emboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Une étude randomisée contrôlée et des études épidémiologiques ont mis en évidence un risque deux à trois fois plus élevé chez les utilisatrices de THS par rapport aux non utilisatrices. Chez les non utilisatrices, le nombre de cas d'accidents thrombo-emboliques veineux sur une période de 5 années est estimé à 3 pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et à 8 pour 1 000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Chez les femmes en bonne santé utilisant un THS pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires est estimé entre 2 et 6 (meilleure estimation = 4) pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et entre 5 et 15 (meilleure estimation = 9) pour 1 000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement.
Les facteurs de risque reconnus d'accidents thrombo-emboliques veineux sont: antécédents personnels ou familiaux, obésité sévère (IMC > 30 kg/m2), lupus érythémateux disséminé (LED). En revanche, il n'existe aucun consensus sur le rôle possible des varices sur le risque thrombo-embolique veineux.
Les patientes ayant des antécédents de thromboses veineuses récidivantes ou présentant une maladie thrombotique connue ont un risque accru d'accident thrombo-embolique veineux. Le THS pourrait majorer ce risque. Les antécédents personnels ou familiaux d'accidents thrombo-emboliques ou d'avortements spontanés à répétition doivent être recherchés afin d'éliminer toute thrombophilie sous-jacente. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS est contre-indiquée jusqu'à ce qu'une évaluation précise des facteurs thrombophiliques soit réalisée ou qu'un traitement anticoagulant soit instauré. Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d'un THS doit être évalué avec précaution.
Le risque d'accident thrombo-embolique veineux peut être transitoirement augmenté en cas d'immobilisation prolongée, de traumatisme important ou d'intervention chirurgicale importante. Afin de prévenir tout risque thrombo-embolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées. En cas d'immobilisation prolongée ou en cas d'intervention chirurgicale programmée, en particulier abdominale ou orthopédique au niveau des membres inférieurs, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée 4 à 6 semaines avant l'intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
La survenue d'un accident thrombo-embolique impose l'arrêt du THS. En cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée, il est conseillé aux patientes de consulter immédiatement leur médecin.
Maladie coronarienne
Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence de bénéfice cardiovasculaire lors d'un traitement continu combiné associant des estrogènes conjugués équins et de l'acétate de médroxyprogestérone (MPA). Deux grandes études cliniques: WHI et HERS (Heart and Estrogen/progestin Replacement Study) montrent une possible augmentation du risque de morbidité cardiovasculaire pendant la première année d'utilisation, et aucun bénéfice global. Peu de données issues d'études randomisées contrôlées sont disponibles sur les effets sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaires des autres THS. De ce fait, il n'est pas certain que ces résultats s'appliquent également à ces spécialités.
Accidents vasculaires cérébraux
Une importante étude clinique randomisée (étude WHI) a montré une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral ischémique (critère secondaire) chez des femmes en bonne santé recevant un traitement combiné continu associant des estrogènes conjugués équins et de l'acétate de médroxyprogestérone. Chez les non utilisatrices, le nombre de cas d'accidents vasculaires cérébraux sur une période de 5 années est estimé à 3 pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et à 11 pour 1 000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Chez les femmes recevant une association d'estrogènes conjugués équins et d'acétate de médroxyprogestérone pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires est estimé entre 0 et 3 (meilleure estimation = 1) pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et entre 1 et 9 (meilleure estimation = 4) pour 1 000 femmes âgées de 60 à 69 ans. L'effet sur le risque d'accident vasculaire cérébral des autres spécialités indiquées dans le THS est inconnu.
Cancer des ovaires
Certaines études épidémiologiques ont montré qu'une utilisation prolongée (au moins 5 à 10 ans) d'un estrogène seul chez des femmes hystérectomisées était associée à un risque augmenté de cancer ovarien. L'effet d'une utilisation prolongée d'un THS estroprogestatif n'est pas connu.
Autres précautions d'emploi
Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées. Les patientes en insuffisance rénale terminale doivent être étroitement surveillées en raison de l'augmentation possible des taux circulants des principes actifs d'ESTRADIOL NORETHISTERONE NOVARTIS.
Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif. De rares cas d'augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.
Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesuré sur colonne ou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesuré par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l'augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d'autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées. D'autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).
Il n'a pas été mis en évidence d'amélioration des fonctions cognitives sous THS. Les résultats de l'étude WHI suggèrent une augmentation du risque de probable démence chez les femmes débutant un traitement combiné continu de CEE et MPA après 65 ans. Les effets chez des femmes plus jeunes ou d'autres THS ne sont pas connus.

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