L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Chez les hommes et chez les femmes :
Réactions d'hypersensibilité:
Des réactions d'hypersensibilité, à la fois généralisées et locales ; de type choc anaphylactique et angidème ont été rapportées. Si une réaction d'hypersensibilité est suspectée, arrêter le traitement par Gonadotrophine Chorionique Endo et rechercher les autres causes potentielles de l'évènement. .
Général:
Les patients doivent être examinés à la recherche d'endocrinopathies non gonadiques non contrôlées (par ex. : troubles de la thyroïde, des glandes surrénales ou de l'hypophyse) et un traitement spécifique approprié doit être administré.
Gonadotrophine Chorionique Endo ne doit pas être utilisé dans le but de diminuer le poids corporel. L'hCG n'a aucun effet sur le métabolisme et la répartition des graisses, ni sur l'appétit.
Chez les femmes :
Grossesse et naissances multiples :
Il existe un risque accru de grossesses multiples après induction de l'ovulation par des préparations contenant des gonadotrophines.
Fausse-couche :
Les taux de fausses couches chez les femmes poursuivant un traitement de procréation médicalement assistée sont plus élevés que dans la population non traitée.
Malformations congénitales :
Après utilisation des techniques de reproduction assistée (ART), l'incidence des malformations congénitales peut être légèrement plus élevée qu'après conceptions naturelles. Ceci peut être dû à des différences dans les caractéristiques des parents (ex.: âge de la mère, caractéristiques du sperme) et à un risque accru de grossesses multiples.
Grossesse extra-utérine :
Les femmes infertiles utilisant les Techniques de Reproduction Assistée (ART) présentent une incidence accrue de grossesse extra-utérine. Par conséquent, il est important de confirmer par une échographie précoce que la grossesse est intra-utérine.
Syndrome d'Hyperstimulation Ovarienne (SHSO) :
Le SHSO est une affection médicale différente de l'hypertrophie ovarienne non compliquée. Les signes et symptômes cliniques du SHSO d'intensité légère et modérée sont douleur abdominale, nausée, diarrhée, hypertrophie légère à modérée de la taille des ovaires et kystes ovariens. Un SHSO sévère peut menacer le pronostic vital. Les signes et symptômes cliniques d'un SHSO sévère sont des kystes ovariens de volume important, douleur abdominale aiguë, ascite, épanchement pleural, hydrothorax, dyspnée, oligurie, anomalies hématologiques et prise de poids. Dans de rares cas, une thromboembolie veineuse ou artérielle peut survenir en association avec un SHSO. Des anomalies transitoires des tests de la fonction hépatique, évocatrices d'une atteinte hépatique avec ou sans modifications morphologiques à la biopsie hépatique, ont également été rapportées en association avec un SHSO.
Le SHSO peut être provoqué par l'administration de gonadotrophine chorionique humaine (hCG) et par la grossesse (hCG endogène). Le SHSO précoce survient habituellement dans les 10 jours suivant l'administration d'hCG, et peut être associé à une réponse ovarienne excessive à la stimulation par gonadotrophine. Le SHSO tardif survient plus de 10 jours après l'administration d'hCG, en conséquence des changements hormonaux liés à la grossesse. En raison du risque de développer un SHSO, les patientes doivent être surveillées pendant au moins deux semaines suivant l'administration d'hCG.
Les femmes présentant des facteurs de risque connus de réponse ovarienne élevée peuvent être particulièrement sujettes au développement d'un SHSO pendant ou après un traitement par Gonadotrophine chorionique endo. Chez les femmes suivant leur premier cycle de stimulation ovarienne, et dont les facteurs de risque ne sont que partiellement connus, une surveillance étroite des signes et symptômes précoces de SHSO est recommandée.
Afin de réduire le risque de SHSO, des examens échographiques du développement folliculaire doivent être réalisés avant l'initiation du traitement et à intervalles réguliers en cours de traitement. La détermination simultanée des taux sériques d'stradiol peut également être utile. Dans le cadre des TRA, la présence de 18 follicules ou plus, dont le diamètre est supérieur ou égal à 11 mm augmente le risque de SHSO. Il est recommandé de ne pas administrer l'hCG en présence d'un total de 30 follicules ou plus.
En fonction de la réponse ovarienne, les mesures suivantes peuvent être envisagées afin de réduire le risque de SHSO :
Suspendre la stimulation par une gonadotrophine pendant une durée maximale de 3 jours (« coasting ») ;
Suspendre l'administration d'hCG et annuler le cycle de traitement ;
Administrer une dose d'hCG urinaire inférieure à 10 000 UI, par ex. 5 000 UI d'hCG urinaire ou 250 mcg d'hCG recombinante (équivalent à environ 6 500 UI d'hCG urinaire), afin de déclencher la maturation finale de l'ovocyte ;
Annuler le transfert d'embryon frais et congeler les embryons ;
Eviter l'administration d'hCG pour le soutien de la phase lutéale.
Le respect de la posologie recommandée pour Gonadotrophine Chorionique Endo et du schéma thérapeutique ainsi qu'une surveillance attentive de la réponse ovarienne sont importants pour réduire le risque de SHSO. Si un SHSO se développe, une prise en charge standard et appropriée du SHSO devra être mise en place et suivie.
Torsion ovarienne :
Des torsions ovariennes ont été rapportées après un traitement par des gonadotrophines, incluantGonadotrophine Chorionique Endo. La torsion ovarienne peut être liée à d'autres conditions, telles que le SHSO, la grossesse, une chirurgie abdominale antérieure, des antécédents de torsion ovarienne, et des kystes ovariens antérieurs ou existants. Les lésions des ovaires causées par la réduction de l'apport sanguin peuvent être limitées par un diagnostic précoce et la levée immédiate de la torsion.
Complications vasculaires :
Des évènements thromboemboliques, associés ou non à un SHSO, ont été rapportés après un traitement par gonadotrophines, incluant Gonadotrophine Chorionique Endo. Des thromboses intravasculaires, pouvant provenir de veines ou d'artères, peuvent conduire à une diminution du flux sanguin vers les organes vitaux ou les extrémités. Les femmes présentant des facteurs de risque généralement reconnus de thrombose, tels qu'un antécédent personnel ou familial, une obésité sévère ou une thrombophilie connue, peuvent présenter un risque augmenté d'évènements thromboemboliques veineux ou artériels, au cours ou après traitement par gonadotrophines. Chez ces femmes, les bénéfices d'un traitement par FIV doivent être comparés avec les risques.
Examens médicaux :
L'injection d'hCG peut induire un test de grossesse faussement positif pendant 8 à 15 jours selon la dose injectée. La réalisation d'un nouveau test quelques jours plus tard est recommandée en cas de doute.
Tumeur des organes reproducteurs :
Des tumeurs bénignes et malignes de l'ovaire et d'autres organes de la reproduction ont été rapportées chez les femmes ayant eu recours à plusieurs traitements médicaux pour traiter l'infertilité. Il n'a pas encore été établi si un traitement par gonadotrophines augmente ou non le risque de ces tumeurs chez les femmes infertiles.
Chez les hommes:
Formation d'anticorps :
L'administration d'hCG peut induire la formation d'anticorps anti hCG. Dans de rares cas cela peut rendre le traitement inefficace.
Le traitement par hCG augmente la production d'androgènes. Par conséquent les patients présentant une insuffisance cardiaque latente ou manifeste, une insuffisance rénale ou une hypertension artérielle doivent être maintenus sous stricte surveillance médicale dans la mesure où l'augmentation de la production d'androgènes peut parfois entraîner une aggravation ou une récurrence de ces affections.
L'hCG doit être utilisée avec prudence chez les jeunes garçons pré-pubères pour éviter une maturation épiphysaire ou une maturation sexuelle précoce. La maturation du squelette doit être surveillée régulièrement.
Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par flacon, c'est-à-dire « sans sodium ».