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Granocyte - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Granocyte appartient au groupe appelés Facteurs de croissance leucocytaire. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L03AA10.

Principe actif: LÉNOGRASTIM
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

CHUGAI PHARMA FRANCE (FRANCE) - Granocyte 13 Millions UI/ml- poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion - 13,4 Millions UI (105 microgrammes) - - 1996-12-06

CHUGAI PHARMA FRANCE (FRANCE) - Granocyte 13 millions UI/ml- poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion - 13,4 M. UI (105 microgrammes) - - 1996-01-12

MEDIWIN (ROYAUME-UNI) - Granocyte 34 Millions UI/ML- poudre et solvant - 33,6 Millions UI (263 microgrammes) - - 2015-03-10

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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre et solvant - 33,6 Millions UI (263 microgrammes)
  • poudre et solvant pour solution injectable ou pour perfusion - 33,6 Millions UI (263 microgrammes)
  • poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion - 13,4 M. UI (105 microgrammes)
  • poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion - 13,4 Millions UI (105 microgrammes)
  • poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion - 33,6 M.UI (263 microgrammes)
  • poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion - 33,6 Millions UI (263 microgrammes)

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Granocyte enregistré en France

Granocyte 13 Millions UI/ml poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion

CHUGAI PHARMA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 13,4 Millions UI (105 microgrammes)

Composition et Présentations

LÉNOGRASTIM 13,4 Millions UI (105 mcg)

Posologie et mode d'emploi Granocyte 13 Millions UI/ml poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion

Posologie
Ce traitement doit être instauré et suivi en collaboration avec un centre spécialisé en oncologie et/ou en hématologie.
La dose recommandée de GRANOCYTE est de 19,2 MUI (150 µg) par m² et par jour, dose d'efficacité équivalente à celle de 0,64 MUI (5µg) par kg et par jour :
après greffe de moelle osseuse ou de cellules souches périphériques,
après chimiothérapie cytotoxique établie,
pour la mobilisation de PBPCs après chimiothérapie.
GRANOCYTE 13 Millions UI/ml est utilisé chez les patients de surface corporelle jusqu'à 0,7 m².

Comment utiliser Granocyte Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Granocyte 34 Millions UI/ML poudre et solvant

MEDIWIN (ROYAUME-UNI)
Dosage: 33,6 Millions UI (263 microgrammes)

Composition et Présentations

LÉNOGRASTIM 33,6 Millions UI (263 mcg)

Posologie et mode d'emploi Granocyte 34 Millions UI/ML poudre et solvant

Poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion
Ce traitement doit être instauré et suivi en collaboration avec un centre spécialisé en oncologie et/ou en hématologie.
La dose recommandée de Granocyte est de 19,2 MUI (150 µg) par m² et par jour, dose d'efficacité équivalente à celle de 0,64 MUI (5µg) par kg et par jour :
après greffe de moelle osseuse ou de cellules souches périphériques,
après chimiothérapie cytotoxique établie,
pour la mobilisation de PBPCs après chimiothérapie.
Granocyte 13 Millions UI/ml est utilisé chez les patients de surface corporelle jusqu'à 0,7 m².

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Présentations et l’emballage extérieur

Granocyte 13 millions UI/ml poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion

CHUGAI PHARMA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 13,4 M. UI (105 microgrammes)

Granocyte 34 Millions UI/ml poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion

CHUGAI PHARMA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 33,6 M.UI (263 microgrammes)

Granocyte 34 Millions UI/ml poudre et solvant pour solution injectable ou pour perfusion

BB FARMA (ITALIE)
Dosage: 33,6 Millions UI (263 microgrammes)

Granocyte 34 Millions UI/ml poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion

CHUGAI PHARMA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 33,6 Millions UI (263 microgrammes)

Granocyte 34 Millions UI/ml poudre et solvant

BB FARMA (ITALIE)
Dosage: 33,6 Millions UI (263 microgrammes)

Granocyte 34 Millions UI/ml poudre et solvant

PHARMA LAB (FRANCE)
Dosage: 33,6 Millions UI (263 microgrammes)

Granocyte 34 Millions UI/ml poudre et solvant pour solution injectable ou pour perfusion

PHARMA LAB (FRANCE)
Dosage: 33,6 Millions UI (263 microgrammes)

Granocyte 34 Millions UI/ml poudre et solvant

MEDIWIN (ROYAUME-UNI)
Dosage: 33,6 Millions UI (263 microgrammes)

Comment utiliser, Mode d'emploi - Granocyte

Indications

GRANOCYTE est indiqué chez les adultes, les adolescents et les enfants de plus de 2 ans dans :
1) La réduction de la durée des neutropénies chez les patients (avec néoplasie non myéloïde) recevant une thérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse et présentant un risque accru de neutropénies sévères et prolongées.
2) La réduction de la durée des neutropénies sévères et des complications associées chez les patients au cours des chimiothérapies établies, connues pour être associées à une incidence significative de neutropénies fébriles.
3) La mobilisation des cellules souches hématopoïétiques dans le sang périphérique (PBPCs : Peripheral Blood Progenitor Cells), chez les patients et chez les donneurs sains.

Pharmacodynamique

Le lénograstim (rHuG-CSF) appartient au groupe des cytokines, protéines biologiquement actives qui régulent la différenciation et la croissance cellulaires.
rHuG-CSF est un facteur qui stimule les progéniteurs des polynucléaires neutrophiles comme cela a été démontré par l'augmentation dans le sang périphérique du nombre de CFU-S et CFU-GM.
GRANOCYTE entraîne une augmentation notable du nombre des polynucléaires neutrophiles du sang périphérique dans les 24 heures suivant son administration. Cette élévation des polynucléaires neutrophiles est dose-dépendante entre 1 et 10 µg/kg/j. A la dose recommandée, des administrations répétées entraînent une augmentation de la réponse en neutrophiles. Les polynucléaires neutrophiles produits en réponse à GRANOCYTE expriment des fonctions normales de chimiotactisme et de phagocytose.
Comme d'autres facteurs de croissance hématopoïétiques, les G-CSFs ont montré in vitro des propriétés stimulantes sur les cellules endothéliales humaines.
L'utilisation de GRANOCYTE chez les patients qui reçoivent une greffe de moelle ou qui sont traités par chimiothérapie cytotoxique entraîne une réduction significative de la durée de la neutropénie et de ses complications associées.
L'administration de GRANOCYTE, seul ou après chimiothérapie, mobilise les cellules souches hématopoïétiques dans le sang périphérique. Ces cellules (PBPCs : Peripheral Blood Progenitor Cells) peuvent être recueillies et administrées après chimiothérapie à haute dose, soit à la place soit en association à une greffe de moelle. Les PBPCs administrées, obtenues par mobilisation avec GRANOCYTE, se sont révélées capables de reconstituer l'hématopoïèse et d'accélérer la reprise du greffon.
L'indépendance des patients vis à vis des transfusions plaquettaires est ainsi acquise plus rapidement par rapport à la greffe autologue de moelle.
L'analyse globale des données de 3 études cliniques contrôlées conduites en double-aveugle versus placebo chez 861 patients (dont 411 âgés de plus de 55 ans) a montré un rapport bénéfice/risque favorable de l'administration du lénograstim chez les patients âgés de plus de 55 ans recevant une chimiothérapie conventionnelle pour une leucémie aiguë myéloïde de novo, à l'exception des leucémies aiguës myéloïdes avec cytogénétique favorable : t (8 ;21), t (15 ;17) et inv. (16).
Dans ce sous-groupe de patients âgés de plus de 55 ans, le bénéfice de l'administration de GRANOCYTE se traduit par l'accélération de la récupération neutrophile, l'augmentation du pourcentage de patients sans épisode infectieux, et la réduction de la durée des infections, de l'hospitalisation et de l'antibiothérapie IV. Cependant, ces résultats favorables n'ont été associés ni avec une diminution de l'incidence des infections sévères ou à pronostic vital, ni avec une diminution de la mortalité liée aux infections.
Les données d'une étude contrôlée versus placebo, en double-aveugle, conduite chez 446 patients souffrant de leucémie aigüe myéloïde de novo, ont montré que :
dans le sous-groupe de 99 patients avec cytogénétique favorable, la durée de survie sans événement était significativement plus courte dans le bras lénograstim que dans le bras placebo, et que la durée de la survie globale avait tendance à être plus courte dans le bras lénograstim que dans le bras placebo ;
ces résultats sur la survie ne sont pas retrouvés dans le sous-groupe de patients avec cytogénétique non favorable.

Pharmacocinétique

La pharmacocinétique de GRANOCYTE est dépendante de la dose et du temps.
Au cours d'administrations répétées de GRANOCYTE, le pic sérique à la fin de la perfusion IV ou après injection SC est proportionnel à la dose injectée, sans qu'un effet cumulatif n'ait pu être mis en évidence.
A la dose recommandée, la biodisponibilité absolue de GRANOCYTE est de 30%. Le volume de distribution apparent (Vdss) est approximativement de 1 l/kg et le temps de présence moyen proche de 7 h après administration sous-cutanée.
La demi-vie sérique apparente de GRANOCYTE par voie sous-cutanée est d'environ 3 - 4 heures à l'état d'équilibre (administrations répétées) et plus courte (1 - 1,5 heure) après administrations IV répétées.
La clairance plasmatique du rHuG-CSF est multipliée par 3 (de 50 à 150 ml/mn) au cours d'administrations sous-cutanées répétées.
Le lénograstim est peu éliminé sous forme inchangée dans l'urine (moins de 1% de la dose) car il doit être métabolisé en peptides endogènes. Le pic sérique du lénograstim est proche de 100 pg/ml/kg à la dose recommandée en sous-cutanée après administrations répétées. Il existe une corrélation positive entre la dose et la concentration sérique de GRANOCYTE et entre la réponse neutrophile et la quantité totale de lénograstim retrouvée dans le sérum.

Effets indésirables

Le profil de tolérance est comparable chez les enfants, les adolescents et les adultes.
Dans la greffe de moelle osseuse ou de cellules souches périphériques :
Dans les essais contrôlés en double aveugle versus placebo, le nombre moyen de plaquettes était plus bas chez les patients traités par GRANOCYTE que chez ceux traités par placebo. Cependant, il n'en a pas résulté d'augmentation des phénomènes hémorragiques et le nombre médian de jours entre la greffe et la dernière transfusion de plaquettes était similaire dans les deux groupes .
Dans la greffe de moelle osseuse ou de cellules souches périphériques et dans la neutropénie induite par la chimiothérapie :
Dans les essais cliniques, l'incidence des évènements indésirables rapportés (15 %) a été la même chez les patients traités par GRANOCYTE ou par le placebo.
Ces évènements indésirables sont ceux habituellement rencontrés avec ce type de traitement et observés chez les patients traités par chimiothérapie.
Les évènements indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : infections/inflammations de la cavité buccale, septicémie et infections, fièvre, diarrhées, douleurs abdominales, vomissements, nausées, éruption cutanée, alopécie et céphalées.
Dans la mobilisation de cellules souches hématopoïétiques dans le sang périphérique (PBPCs) chez les donneurs sains :
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été transitoires et d'intensité faible à modérée : douleurs, douleurs osseuses, douleurs dorsales, asthénie, fièvre, céphalées et nausées, élévation des ASAT/ALAT, des phosphatases alcalines et du taux de LDH.
Une thrombopénie due au procédé d'aphérèse et une leucocytose ont été observées chez respectivement 42% et 24 % des sujets étudiés.
Des cas fréquents mais généralement asymptomatiques de splénomégalie et de très rares cas de rupture splénique ont été rapportés.
Des réactions allergiques incluant une anaphylaxie ont été très rarement rapportées après la première administration sous cutanée de lénograstim.
Effets indésirables pouvant engager le pronostic vital, rapportés depuis la mise sur le marché :
Un syndrome de fuite capillaire, pouvant engager le pronostic vital si le traitement n'est pas initié à temps, a été peu fréquemment rapporté (≥ 1/1000 à < 1/100) depuis la mise sur le marché, principalement chez des patients atteints de cancer recevant une chimiothérapie après l'administration de facteurs de croissance de la lignée granulocytaire .
Fréquences des effets indésirables issues des études cliniques et des données recueillies depuis la mise sur le marché :
Très fréquent (≥10%) ; fréquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (≥1/1000 à ≤1/100) ; rare (≥1/10000 à ≤1/1000) ; très rare (≤1/10000) ; inconnu (ne peut pas être estimé à partir des données disponibles).
Classes de Systèmes d'Organes MedDRA
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Fréquence indéterminée
Biologie
Elévation du taux de LDH
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucocytose,
Thrombocytopénie
Augmentation du volume de la rate
Rupture de la rate (5)
Affections du système nerveux
Céphalées,
Fatigue
Affections vasculaires
Syndrome de fuite capillaire (6)
Aortite
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Hémoptysie (8)
Œdème pulmonaire (3),
Pneumonie interstitielle,
Infiltrations pulmonaires,
Fibroses pulmonaires, Hémorragie pulmonaire (8)
Affections gastro-intestinales
Douleurs abdominales
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Vascularites cutanées,
Syndrome de Sweet (4),
Erythème noueux,
pyoderma gangrenosum,
Syndrome de Lyell
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleurs musculo-squelettiques (7)
Douleurs (1)
Affections du rein et des voies urinaires
Glomérulonéphrite
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Réactions au site d'injection
Affections du système immunitaire
Réaction allergique,
Choc anaphylactique
Affections hépato-biliaires
Elévation des ASAT/ALAT (2),
Elévation des phosphatases alcalines
1 / Le risque d'apparition de douleurs est augmenté chez les personnes présentant un taux élevé de globules blancs, particulièrement lorsque la numération atteint ≥ 50 x109 /l.
2 / Une élévation transitoire des transaminases ASAT et/ou ALAT a été observée. Dans la majorité des cas, ces anomalies des fonctions hépatiques s'améliorent à l'arrêt du lénograstim.
3 / Certains cas de troubles respiratoires rapportés ont entrainé une défaillance respiratoire ou un syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) pouvant être fatals.
4 / Les cas de syndrome de Sweet, d'érythème noueux et de pyoderma gangrenosum ont principalement été décrits chez des patients souffrant d'hémopathies malignes connues pour être associées à des dermatoses neutrophiliques, mais également dans des neutropénies non malignes.
5 / Des cas de rupture de rate chez des donneurs sains et chez des patients ont été rapportés après administration de G-CSFs .
6 / Des cas de syndromes de fuite capillaire pouvant engager le pronostic vital ont été rapportés depuis la mise sur le marché.
7 / Incluant douleur osseuse, douleur dorsale, arthralgie, myalgie et douleur dans les extrémités
8 / Des effets indésirables pulmonaires ont été rapportés tels que dyspnée, hypoxie ou hémoptysie, incluant très rarement un syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) .

Contre-indications

GRANOCYTE ne doit pas être utilisé pour augmenter l'intensité de la dose d'une chimiothérapie cytotoxique au-delà des dosages et des associations établis, car le médicament peut réduire la myélotoxicité sans avoir d'effet sur la toxicité globale des chimiothérapies.
Il ne doit pas être administré en même temps qu'une chimiothérapie cytotoxique.
Il ne doit pas être administré à des patients :
souffrant de néoplasie myéloïde autre qu'une leucémie aiguë myéloïde de novo ;
âgés de moins de 55 ans et souffrant de leucémie aiguë myéloïde de novo et/ou
souffrant de leucémie aiguë myéloïde de novo avec cytogénétique favorable : t (8;21), t (15;17) et inv (16).

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Il n'existe aucune donnée disponible portant sur l'utilisation du lénograstim chez la femme enceinte.
Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction .
Le risque potentiel n'est pas connu dans l'espèce humaine.
GRANOCYTE ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité absolue.
Allaitement
Il n'y a pas de données sur le passage du lénograstim dans le lait maternel humain. Le passage du lénograstim dans le lait maternel n'a pas été étudié chez l'animal. L'allaitement doit être arrêté pendant le traitement par GRANOCYTE.

Surdosage

Les effets d'un surdosage en GRANOCYTE n'ont pas été établis .
Habituellement, l'arrêt de GRANOCYTE se traduit par une diminution de 50% des neutrophiles circulants en 1 à 2 jours, avec retour à un niveau normal en 1 à 7 jours. Un nombre de leucocytes d'environ 50x109/l a été observé chez l'un des trois patients ayant reçu les doses les plus élevées de GRANOCYTE, 40 µg/kg/j (5,12 MUI/kg/j) le 5ème jour du traitement.
Chez l'homme, des doses jusqu'à 40 µg/kg/j n'ont pas entraîné d'effet toxique, à l'exception de douleurs osseuses et musculaires.

Interactions avec d'autres médicaments

L'utilisation de GRANOCYTE n'est pas recommandée dans la période des 24 heures précédant ou suivant une chimiothérapie, du fait de la sensibilité des cellules myéloïdes à division rapide à cette chimiothérapie cytotoxique .
Les interactions possibles avec d'autres facteurs de croissance hématopoïétiques ou des cytokines restent à déterminer par des études cliniques.

Mises en garde et précautions

Croissance des cellules malignes :
Les G-CSFs peuvent promouvoir la croissance de cellules myéloïdes in vitro et des effets similaires peuvent être observés avec certaines cellules non myéloïdes in vitro.
La tolérance et l'efficacité de GRANOCYTE chez des patients souffrant de syndrome myélodysplasique, de leucémie aiguë myéloïde secondaire ou de leucémie myéloïde chronique n'ont pas été établies. Par conséquent, il ne doit pas être utilisé dans ces indications. Une attention particulière doit être apportée afin de différencier une transformation blastique de leucémie myéloïde chronique d'une leucémie aiguë myéloïde.
Les essais cliniques n'ont pas établi si GRANOCYTE influence la progression des syndromes myélodysplasiques en leucémies aiguës myéloïdes.
Une attention particulière doit donc être apportée dans son utilisation dans toute situation de syndrome préleucémique.
Etant donné que certaines tumeurs non spécifiques peuvent exceptionnellement exprimer un récepteur de G-CSF, il convient de surveiller particulièrement l'éventualité d'un regain de croissance tumorale lors d'un traitement par G-CSF.
Chez les enfants atteints de LAL (Leucémie Aiguë Lymphoblastique)
Un risque augmenté de leucémie aiguë myéloïde secondaire ou de syndrome myélodysplasique associé aux G-CSFs a été rapporté chez des enfants atteints de LAL.
Un risque comparable a été établi par une revue systématique de 25 études randomisées contrôlées chez 12 804 patients adultes atteints de tumeur solide ou de lymphome, risque cependant sans impact négatif sur les résultats à long terme chez les adultes étudiés.
Par conséquent, GRANOCYTE devrait être utilisé chez les enfants, en particulier ceux dont le pronostic à long terme est favorable, uniquement après avoir soigneusement évalué le rapport bénéfices à court terme versus risques à long terme.
Hyperleucocytose :
Au cours des essais cliniques, il n'a jamais été observé d'hyperleucocytose > 50x109/l chez les 174 patients traités par 5 µg/kg/j (0,64x106 UI/kg/j) après une greffe de moelle. Une numération des globules blancs > 70x109/l a été observée chez moins de 5% des patients qui ont reçu une chimiothérapie et ont été traités par GRANOCYTE à 5 µg/kg/j (0,64x106 UI/kg/j). Aucun événement indésirable directement imputable à ce degré d'hyperleucocytose n'a été rapporté.
Eu égard aux risques potentiels associés aux hyperleucocytoses sévères, une numération leucocytaire doit être réalisée à intervalles réguliers pendant le traitement par GRANOCYTE.
Si le nombre de leucocytes dépasse 50x109/l après la date attendue du nadir, GRANOCYTE doit être arrêté immédiatement.
Lorsque GRANOCYTE est administré pour mobiliser des PBPCs, GRANOCYTE doit être arrêté si le nombre de leucocytes dépasse 70x109/l.
Effets indésirables pulmonaires :
De rares (> 0,01% et < 0,1%) effets indésirables pulmonaires, en particulier des pneumonies interstitielles, ont été rapportés après administration de G-CSFs.
Ce risque peut être accru chez les patients ayant eu un diagnostic récent d'infiltrations pulmonaires ou de pneumonie.
La survenue de signes ou de symptômes pulmonaires tels que toux, fièvre et dyspnée, associés à des signes radiologiques d'infiltrations pulmonaires avec détérioration de la fonction pulmonaire peuvent représenter les premiers symptômes d'un syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA).
GRANOCYTE doit être arrêté immédiatement et un traitement approprié doit dès lors être initié.
Chez des donneurs sains et des patients, des évènements indésirables pulmonaires (hémoptysie, hémorragie pulmonaire, infiltrations pulmonaires, dyspnée et hypoxie) ont été rapportés après commercialisation. En cas d'évènement indésirable pulmonaire suspecté ou avéré, l'arrêt du traitement par GRANOCYTE doit être envisagé et accompagné d'une prise en charge médicale appropriée.
Dans la greffe de moelle osseuse ou de cellules souches périphériques :
Il convient d'être particulièrement attentif à la récupération plaquettaire car, dans les essais contrôlés, le nombre moyen de plaquettes était plus bas chez les patients traités par GRANOCYTE que ceux traités par placebo.
L'effet de GRANOCYTE sur l'incidence et la sévérité de la maladie du greffon contre l'hôte, aiguë et chronique, n'a pas été encore clairement déterminé.
Au cours d'une chimiothérapie cytotoxique établie :
L'utilisation de GRANOCYTE n'est pas recommandée de 24 heures avant à 24 heures après la fin de la chimiothérapie .
L'innocuité de l'utilisation de GRANOCYTE n'a pas été établie avec l'emploi des agents anticancéreux ayant une myélotoxicité cumulative ou prédominante sur la lignée plaquettaire (nitrosourées - mitomycine). Dans ces situations, l'utilisation de GRANOCYTE pourrait même conduire à une majoration des toxicités, notamment plaquettaires.
Risques associés à l'augmentation de doses de chimiothérapie :
La tolérance et l'efficacité de GRANOCYTE doivent encore être établies dans le contexte de chimiothérapies intensifiées.
Il ne doit pas être utilisé pour diminuer, au-delà des limites établies, l'intervalle entre les cycles ni pour augmenter les doses des chimiothérapies. En effet, dans un essai de phase II d'intensification avec GRANOCYTE, les toxicités non myéloïdes sont devenues les facteurs limitants.
Précautions particulières dans la mobilisation des PBPCs :
Choix de la méthode de mobilisation :
Des études cliniques effectuées dans une même population de patients ont montré que la mobilisation des PBPCs, mesurée par le même laboratoire était plus importante quand GRANOCYTE était utilisé après chimiothérapie que lorsqu'il était utilisé seul. Cependant le choix entre ces deux méthodes de mobilisation doit prendre en considération l'ensemble des objectifs thérapeutiques pour chaque patient.
Traitement antérieur par des agents cytotoxiques et/ou par radiothérapie :
Chez des patients ayant été soumis antérieurement à une chimiothérapie intensive et/ou à un traitement par radiothérapie, il peut se révéler difficile d'obtenir le seuil minimum acceptable de PBPCs (≥ 2x106 cellules CD34+/kg) et par conséquent une récupération hématologique suffisante.
Une greffe des PBPCs doit être planifiée précocement au cours du traitement des patients et une attention particulière portée au nombre de PBPCs mobilisées avant l'administration d'une chimiothérapie à forte dose. Si les gains devaient se révéler insuffisants, le programme de greffe devrait être remplacé par d'autres formes de traitement.
Détermination de la richesse des collections de PBPCs :
Une attention particulière doit être portée à la méthode de quantification des PBPCs collectées compte-tenu de la variabilité des résultats de la détermination des cellules CD34+ observée entre différents laboratoires en utilisant la technique de cytométrie de flux. La recommandation d'un seuil minimum ≥ 2x106 cellules CD34+/kg pour obtenir une récupération hématologique correcte est basée sur des résultats publiés dans la littérature. Toutefois le seuil minimum n'est pas clairement défini. Des collections supérieures à 2x106 cellules CD34+/kg sont associées à une récupération plus rapide, y compris celle des plaquettes, alors que des collections inférieures sont associées à une récupération plus lente.
Chez les donneurs sains :
La mobilisation des cellules souches dans le sang périphérique (PBPCs), procédure sans bénéfice direct pour les donneurs sains, doit impérativement être envisagée selon les réglementations nationales relatives aux dons de moelle osseuse quand celles-ci sont définies.
La tolérance et l'efficacité de GRANOCYTE n'ont pas été établies chez les donneurs âgés de plus de 60 ans. Dès lors, la procédure n'est pas recommandée chez ces sujets. Selon les réglementations nationales et en l'absence d'études spécifiques, des donneurs mineurs ne doivent pas être envisagés.
La mobilisation des cellules souches dans le sang périphérique (PBPCs) ne peut être envisagée que chez les donneurs qui répondent aux critères cliniques et biologiques en particulier hématologiques retenus pour le don de moelle osseuse.
Une hyperleucocytose (leucocytes ³ 50x109/l) a été observée chez 24% des sujets étudiés.
Une thrombopénie (numération plaquettaire < 100x109/l) due au procédé d'aphérèse a été observée chez 42% des sujets étudiés et des valeurs < 50x109/l ont occasionnellement été notées après leucophérèse sans aucun signe clinique et avec retour aux valeurs normales dans tous les cas.
C'est pourquoi la mobilisation des cellules souches dans le sang périphérique (PBPCs) ne doit pas être réalisée chez les donneurs sous traitement anticoagulant ou qui ont pu manifester des anomalies de l'hémostase. Lorsque plus d'une leucophérèse est nécessaire, une attention particulière doit être portée chez les donneurs dont la numération plaquettaire est < 100x109/l avant l'aphérèse ; celle-ci ne doit pas être effectuée si la numération plaquettaire est < 75x109/l.
La sélection des donneurs doit être réalisée en tenant compte de la qualité de l'accès veineux, et l'insertion d'un cathéter veineux central doit être évitée autant que possible.
Des modifications cytogénétiques transitoires ont été observées chez les donneurs sains suite à l'utilisation de G-CSF. La signification de ces changements est inconnue.
Un suivi à long terme des données de tolérance des donneurs est en cours. Néanmoins, le risque de développement d'un clone de cellules myéloïdes malignes ne peut être exclu. Il est recommandé que chaque donneur fasse l'objet d'un enregistrement et d'une surveillance systématiques par les centres de cytaphérèse pendant au moins 10 ans afin d'assurer le suivi de la tolérance à long terme.
Chez les receveurs de cellules souches allogéniques obtenues après mobilisation par GRANOCYTE :
Il semblerait que l'administration des cellules souches allogéniques soit associée à un risque accru de réaction chronique du greffon contre l'hôte (GVH) ; or, les données sur l'évolution à long terme de telles greffes sont peu abondantes.
Autres précautions :
La tolérance et l'efficacité de GRANOCYTE n'ont pas été établies chez les patients avec insuffisance rénale ou hépatique.
Chez les patients ayant des réserves médullaires diminuées, par exemple après chimiothérapie intensive / radiothérapie extensive, la réponse neutrophile est parfois diminuée et la tolérance de GRANOCYTE n'a pas été établie.
Suite à l'administration de facteurs de stimulation granulocytaire (G-CSFs), des cas généralement asymptomatiques de splénomégalie et des cas isolés de rupture splénique ont été observés chez des donneurs sains et chez des patients. Par conséquent, la taille de la rate doit être surveillée attentivement (par exemple : examen clinique, échographie).
Un diagnostic de rupture splénique doit être envisagé lorsque des douleurs de la partie supérieure gauche de l'abdomen ou de l'extrémité de l'épaule sont rapportées.
Un syndrome de fuite capillaire a été rapporté après l'administration de G-CSFs et est caractérisé par une hypotension, une hypoalbuminémie, des œdèmes et une hémoconcentration.
Si les patients développent des symptômes de syndrome de fuite capillaire, l'administration de lénograstim doit être interrompue, et un traitement symptomatique approprié, pouvant inclure le recours à des soins intensifs, doit être instauré .
L'utilisation de GRANOCYTE chez les patients porteurs sains du trait drépanocytaire ou atteints d'anémie falciforme peut potentiellement être associée à la survenue de crise drépanocytaire.
Par conséquent, GRANOCYTE doit être prescrit avec précaution chez les patients porteurs sains du trait drépanocytaire ou atteints d'anémie falciforme.
Des cas de glomérulonéphrite ont été rapportés chez des patients et des donneurs recevant du lénograstim. Généralement, les épisodes de glomérulonéphrite ont été résolus après une réduction de dose ou l'arrêt du G-CSF. Une surveillance des analyses d'urine est recommandée.
GRANOCYTE contient de la phénylalanine, qui peut être nocive chez les personnes atteintes de phénylcétonurie.
Le capuchon de la seringue préremplie contient du latex, qui peut causer des réactions allergiques graves chez les personnes prédisposées.
Des cas d'aortite ont été rapportés après l'administration de G-CSFs chez des donneurs sains et chez des patients atteints de cancer. Les symptômes ressentis comprenaient de la fièvre, des douleurs abdominales, un malaise, des douleurs dorsales et une augmentation des marqueurs de l'inflammation (par exemple la protéine C-réactive et le taux de globules blancs). Dans la plupart des cas, l'aortite a été diagnostiquée par tomodensitométrie et s'est généralement résolue après l'arrêt du G-CSF.

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