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Gynoplix - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Gynoplix appartient au groupe appelés Dérivés du nitro-imidazole. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G01AF01.

Principe actif: MÉTRONIDAZOLE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BOUCHARA-RECORDATI (FRANCE) - Gynoplix 500 mg- ovule - 0,5 g - - 1996-05-22


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • ovule - 0,5 g

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Gynoplix enregistré en France

Gynoplix 500 mg ovule

BOUCHARA-RECORDATI (FRANCE)
Dosage: 0,5 g

Composition et Présentations

MÉTRONIDAZOLE0,5 g

Posologie et mode d'emploi Gynoplix 500 mg ovule

Ovule
RESERVE A L'ADULTE.
Vaginites à Trichomonas:
1 ovule par jour par voie vaginale pendant 10 jours en association avec un traitement par voie orale.
Vaginites non spécifiques:
1 ovule par jour par voie vaginale pendant 7 jours en association avec un traitement par voie orale si nécessaire.
Il est impératif de traiter simultanément le partenaire, qu'il présente ou non des signes cliniques.

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Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Gynoplix

Indications

Indications - administration par voie vaginale

Traitement local des vaginites à Trichomonas et des vaginites non spécifiques.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

Les éponges résorbables, de par leur principe actif: le métronidazole, ont une activité antimicrobienne qui ne porte que sur la majeure partie de la flore responsable des paradontopathies.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-MICROBIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 4 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES SENSIBLES
Aérobies à Gram négatif
Helicobacter pylori 30 %
Anaérobies
Bacteroides fragilis
Bifidobacterium 60 - 70 %
Bilophila
Clostridium
Clostridium difficile
Clostridium perfringens
Eubacterium 20 - 30 %
Fusobacterium
Peptostreptococcus
Porphyromonas
Prevotella
Veillonella
ESPÈCES RÉSISTANTES
Aérobies à Gram positif
Actinomyces
Anaérobies
Mobiluncus
Propionibacterium acnes
ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE
Entamoeba histolytica
Giardia intestinalis
Trichomonas vaginalis
Remarque: ce spectre correspond à celui des formes systémiques du métronidazole. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - administration par voie vaginale

Après administration par voie vaginale, le passage systémique est faible.
La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
La liaison aux protéines plasmatiques est faible, inférieure à 20 %.
La diffusion est rapide et importante dans les poumons, les reins, le foie, la bile, le LCR, la peau, la salive, les sécrétions vaginales.
Le métronidazole traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Le métabolisme est essentiellement hépatique: deux métabolites oxydés non conjugués actifs (activité de 5 à 30 %) sont formés.
L'excrétion est principalement urinaire: le métronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urines, représentent environ 35 à 65 % de la dose absorbée.

Effets indésirables

Effets indésirables - administration par voie vaginale

Affections hématologiques et du système lymphatique
neutropénie, agranulocytose, thrombopénie.
Affections psychiatriques
hallucinations,
réactions psychotiques avec paranoïa et/ou délire pouvant s'accompagner de manière isolée d'idées ou d'actes suicidaires ,
humeur dépressive.
Affections du système nerveux
neuropathies sensitives périphériques,
céphalées,
vertiges,
confusion,
convulsions,
encéphalopathie pouvant être associés à des modifications de l'IRM généralement réversibles à l'arrêt du traitement. D'exceptionnels cas d'évolution fatale ont été rapportés ,
syndrome cérébelleux subaigu (ataxie, dysarthrie, troubles de la démarche, nystagmus, tremblements) ,
méningite aseptique .
Affections oculaires
troubles visuels transitoires tels que vision trouble, diplopie, myopie, diminution de l'acuité visuelle, changement dans la vision des couleurs,
neuropathies/névrites optiques.
Affections gastro-intestinales
troubles digestifs bénins (douleurs épigastriques, nausées, vomissements, diarrhée),
glossites avec sensation de sécheresse de la bouche, stomatites, troubles du goût, anorexie,
pancréatites réversibles à l'arrêt du traitement,
décoloration ou modification de l'aspect de la langue (mycose).
Affections hépatobiliaires
élévations des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, phosphatases alcalines), très rares cas d'atteinte hépatique aiguë de nature cytolytique (parfois ictérique), cholestatique ou mixte. Des cas isolés d'insuffisance hépatocellulaire pouvant nécessiter une transplantation hépatique ont été rapportés.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
bouffées congestives, prurit, éruption cutanée parfois fébrile,
urticaire, œdème de Quincke, choc anaphylactique ,
très rares cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée ,
Syndrome de Lyell,
Syndrome de Stevens-Johnson,
érythème pigmenté fixe.
Divers
apparition d'une coloration brun-rougeâtre des urines due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.

Contre-indications

Absolue: antécédents d'hypersensibilité aux imidazolés.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Pendant le premier trimestre de la grossesse, il est conseillé, par mesure de prudence, d'éviter l'administration de métronidazole en raison de son passage dans le placenta.
Allaitement
Le métronidazole passe dans le lait.

Surdosage

Des cas d'administration d'une dose unique jusqu'à 12 g ont été rapportés lors de tentatives de suicide et de surdosage accidentel.
Les symptômes se sont limités à des vomissements, une ataxie et une légère désorientation. Il n'y a pas d'antidote spécifique pour les surdosages de métronidazole. En cas de surdosage massif, le traitement est symptomatique.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations déconseillées
+ Alcool : du fait d'un effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool. + Disulfirame : en raison de bouffées délirantes, d'état confusionnel.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticoagulants oraux : (décrit avec la Warfarine). Augmentation de l'effet des anticoagulants oraux et du risque hémorragique par diminution de leur catabolisme hépatique. Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine ; adaptation de la posologie des anticoagulants oraux pendant le traitement par le métronidazole et 8 jours après son arrêt.
Associations à prendre en compte
+ 5-Fluoro-uracile : du fait d'une augmentation de la toxicité du 5-Fluoro-uracile par diminution de sa clairance.
Interaction avec les examens paracliniques :
Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver le test de Nelson.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques dont d'avantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

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