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Halothane - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Halothane appartient au groupe appelés Anesthésiques par inhalation. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N01AB01.

Principe actif: HALOTHANE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

PIRAMAL HEALTHCARE UK (ROYAUME-UNI) - Halothane BELAMONT- liquide pour inhalation par vapeur - qs - - 1977-09-01


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • liquide pour inhalation par vapeur - qs

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Halothane enregistré en France

Halothane BELAMONT liquide pour inhalation par vapeur

PIRAMAL HEALTHCARE UK (ROYAUME-UNI)
Dosage: qs

Composition et Présentations

HALOTHANEqs

Posologie et mode d'emploi Halothane BELAMONT liquide pour inhalation par vapeur

Posologie
Adultes
Induction :
L'anesthésie peut être induite en douceur avec des concentrations de 2 à 4 % d'halothane dans l'oxygène ou un mélange d'oxygène et de protoxyde d'azote. Lorsque l'oxygène ou l'air sont utilisés seuls, des concentrations supérieures d'halothane de l'ordre de 4 à 5 % sont souvent nécessaires. L'intubation peut être pratiquée 3 à 4 minutes après le début de l'inhalation.
Il est tout à fait possible de faire appel à un anesthésique intraveineux avant de commencer l'administration d'halothane.
Entretien :
Des concentrations comprises entre 0,5 et 2 % d'halothane dans l'oxygène ou le mélange oxygène / protoxyde d'azote sont habituellement adéquates chez l'adulte.

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Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Halothane

Indications

Anesthésique général par inhalation, utilisable en induction et entretien, chez l'adulte et l'enfant.

Pharmacodynamique

Anesthésie générale par inhalation : l'anesthésie est douce et facilement réversible, le réveil est rapide.
L'halothane exerce une dépression progressive et réversible du système nerveux central à partir du cortex vers les centres médullaires.
Effets analgésiques : l'halothane ne possède pas de propriétés analgésiques.
Effets cardio-vasculaires : ils associent une vasodilatation qui protège la vascularisation des territoires sensibles, et un degré variable de bradycardie et d'hypotension.
L'halothane diminue, de manière réversible et dose-dépendante, le débit sanguin rénal, la filtration glomérulaire et le débit urinaire.
Effets respiratoires : absence d'irritation des voies respiratoires, associée à une inhibition des sécrétions bronchiques. On note également une relaxation de la musculature bronchique et fréquemment une accélération du rythme respiratoire. L'halothane peut provoquer une bronchodilatation. La relaxation bronchique est généralement proportionnelle à la dose.
Effets sur la musculature utérine : relaxation.
L'halothane peut être absorbé par le caoutchouc présent dans certains circuits anesthésiques. Le cœfficient de partage caoutchouc/gaz est de 120.

Pharmacocinétique

Absorption
Anesthésique volatil, l'halothane est absorbé au niveau des alvéoles pulmonaires. Il présente une solubilité relativement faible dans le sang.
L'équilibre de concentration sang/alvéole est obtenu rapidement.
Distribution
Dans l'organisme, la pharmacocinétique de l'halothane semble reposer sur un modèle à trois compartiments : tissus richement vascularisés (cerveau, cœur, foie), tissus musculaires et tissus adipeux.
Élimination
Environ 80 % de la dose est éliminée sous forme inchangée par les poumons. Les 20 % restants sont éliminés au niveau hépatique par voie oxydative et, dans des conditions d'hypoxie, par voie réductrice. Les principaux métabolites sont : l'acide trifluoroacétique et des sels de brome, chlore, fluor, selon la voie.
La concentration maximale des métabolites est atteinte à la 24ème heure suivant l'administration et leur élimination rénale se poursuit pendant une semaine.
Son affinité pour les lipides entraîne une disparition presque totale du sang après traversée des tissus (en particulier tissus adipeux). Les tissus adipeux sont avides d'halothane, ce qui, au cours d'une anesthésie même prolongée, évite toute accumulation au niveau du sang circulant.

Effets indésirables

De rares observations d'hépatite cytolytique ont été rapportées après anesthésie à l'halothane. L'âge l'adulte, le sexe féminin et surtout le caractère itératif et rapproché des anesthésies avec ce même produit sont considérés comme des facteurs de risque .
Une bradycardie et/ou une hypotension peuvent survenir pendant l'anesthésie par halothane. Une baisse modérée de la tension artérielle est habituelle durant l'induction à l'halothane (l'halothane diminue la pression artérielle de manière dose-dépendante). La tension tend ensuite à remonter avec la réduction de la concentration de l'halothane en entretien, mais demeure généralement stable, nettement au-dessous de la valeur pré-anesthésique.
Cet effet hypotenseur peut être utilisé pour réduire le saignement et libérer ainsi le champ opératoire.
Cependant, si nécessaire, une administration intraveineuse de phényléphrine permettra de maîtriser cette baisse tensionnelle.
Des cas de troubles du rythme cardiaque, en particulier ventriculaires, ont été signalés comme très fréquents. Certains sont d'évolution grave et ont pu conduire à des décès.
Des frissons peuvent s'observer pendant la phase du réveil, notamment si le patient est hypothermique.
L'anesthésie par halothane peut entraîner des nausées et des vomissements post-opératoires.
Dépression respiratoire, surtout aux fortes concentrations.
De même qu'avec les autres agents anesthésiques de ce type, l'halothane peut déclencher un état d'hypermétabolisme du muscle squelettique conduisant à une forte demande en oxygène et induisant un syndrome clinique connu sous le nom d'hyperthermie maligne (HM). Ce syndrome comprend des symptômes non spécifiques telles que rigidité musculaire, tachycardie, tachypnée, cyanose, arythmie et tension artérielle instable, ainsi qu'une élévation de l'ensemble du métabolisme ce qui se traduit par une élévation de la température corporelle et l'augmentation du CO2 en fin d'expiration (PetCO2). De tels effets ont été observés, dans des rares cas, chez l'Homme après une anesthésie par l'halothane .

Contre-indications

Hypersensibilité aux agents anesthésiques volatils.
Patients ayant des antécédents, personnels ou familiaux, d'hyperthermie maligne.
Patients ayant présenté une atteinte hépatique, un ictère, une fièvre inexpliquée ou une éosinophilie après administration d'un anesthésique halogéné

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Des études animales ont montré un potentiel tératogène chez certaines espèces. Bien que ces données expérimentales ne puissent être totalement extrapolées à l'homme, il est prudent d'éviter toute anesthésie générale par inhalation pendant les premiers mois de la grossesse, à moins que cela ne soit indispensable.
Obstétrique
En raison de la relaxation du muscle utérin due à l'halothane, il est conseillé de maintenir l'anesthésie au niveau le plus léger possible.
L'utilisation en obstétrique, surtout aux fortes concentrations, peut provoquer une hémorragie de post-partum.
Allaitement
L'halothane a été retrouvé dans le lait maternel, mais ses effets chez le nouveau-né n'ont pas fait l'objet d'études contrôlées.
Cependant, à ce jour, la large utilisation pendant plus de 30 ans de l'halothane n'a révélé aucun effet préjudiciable sur la lactation et le nouveau-né.

Surdosage

En présence d'un surdosage, il est nécessaire d'arrêter l'administration du produit, il convient d'entreprendre alors une ventilation assistée ou une ventilation contrôlée suivant les circonstances.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations déconseillées
Sympathomimétiques alpha et bêta (dopamine, adrénaline et noradrénaline pour action systématique par voie parentérale) :
Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
Sympathomimétiques bêta (Isoprénaline) :
Troubles du rythme ventriculaires graves, par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
Théophylline (base et sels) et aminophylline :
Troubles du rythme ventriculaire graves, par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
Sympathomimétiques bêta 2 (salbutamol, terbutaline, ritodrine) :
En cas d'intervention obstétricale, majoration de l'inertie utérine avec risque hémorragique ; par ailleurs, troubles du rythme ventriculaire graves, par augmentation de l'excitabilité cardiaque.Interrompre le traitement par les bêta-2 mimétiques si l'anesthésie doit se faire sous halothane.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Bêta-bloquants :
Réduction des réactions cardio-vasculaires de compensation par les bêta-bloquants (l'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par des bêta–stimulants).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta–bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
Isoniazide :
Potentialisation de l'effet hépatotoxique de l'isoniazide avec formation accrue de métabolites toxiques de l'isoniazide.
En cas d'intervention programmée, arrêter par prudence, le traitement par l'isoniazide une semaine avant l'intervention et ne le reprendre que 15 jours après.
Sympathomimétiques alpha et bêta (adrénaline pour action hémostatique locale par injection sous-cutanée ou gingivale) :
Troubles du rythme ventriculaire graves (augmentation de l'excitabilité cardiaque).
Limiter l'apport, par exemple : moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en
1 heure chez l'adulte.
Sympathomimétiques indirects : amphétamines et dérivés (anorexigènes, psycho stimulants) ; éphédrine et dérivés, méthylphénidate :
Poussée hypertensive per-opératoire.
En cas d'intervention programmée, il est préférable d'interrompre le traitement quelques jours avant l'intervention.
Toute médication :
Dans la plupart des cas où un traitement médicamenteux est indispensable, il n'y a pas lieu de l'arrêter avant l'anesthésie générale. Il suffit d'en informer l'anesthésiste.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales
Salle d'opération : une bonne ventilation de la salle d'opération est conseillée lors de toute utilisation d'anesthésique par inhalation.
L'emploi d'halothane est réservé aux anesthésistes et aux médecins exerçant sous la responsabilité des anesthésistes, en clinique ou en hôpital disposant de tout le matériel d'assistance respiratoire et de réanimation nécessaire à tout acte d'anesthésie générale.
ECG et oxymétrie de pouls doivent être monitorés en permanence. En aucun cas l'halothane ne doit être administré par la personne effectuant l'acte chirurgical ou de diagnostic.
Il est recommandé de bien évaluer le rapport bénéfice/risque avant l'utilisation de l'halothane chez l'enfant pour l'anesthésie de courte durée et en chirurgie ORL du fait du risque de troubles du rythme cardiaque. En effet, des troubles du rythme cardiaque au cours de la période d'induction, du maintien de l'anesthésie ainsi qu'au cours de la période de réveil ont été signalés comme très fréquents.
En particulier, des études cliniques en chirurgie dentaire et en chirurgie ORL chez l'enfant ont montré une incidence plus élevée de tachycardies ventriculaires asymptomatiques, comparativement à d'autres agents halogénés volatiles. La prudence est requise en cas d'administration d'halothane chez les patients atteints de phéochromocytome, car le risque d'arythmie opératoire peut être augmenté.
Lors de l'utilisation des anesthésiques halogénés, des cas d'anomalies des fonctions hépatiques, d'ictère et de cytolyse hépatique massive, parfois mortelle ont été signalés. Ces réactions orientent vers des réactions d'hypersensibilité communes aux anesthésiques halogénés.
D'autre part, cirrhose, hépatite virale ou toute autre pathologie hépatique pré-existante doivent faire préférer un autre agent anesthésique.
Toute répétition d'anesthésie avec un gaz halogéné avant un délai d'environ 3 mois doit être évitée chaque fois que cela est possible.
L'anesthésie par halothane peut s'accompagner d'une bradycardie, ce qui peut augmenter son effet hypotenseur. Il convient d'envisager l'administration intraveineuse d'un anticholinergique avant l'induction ou pendant l'entretien de l'anesthésie, surtout dans les situations où le tonus vagal risque d'être prédominant ou lorsque l'halothane est utilisé avec d'autres agents bradycardisants.
L'halothane peut être à l'origine d'une hyperthermie maligne. Si celle-ci apparaît, le traitement consiste dans l'arrêt des agents ayant déclenché ce mécanisme, la dépose des évaporateurs, la purge du circuit, l'administration intraveineuse de dantrolène ainsi qu'un traitement symptomatique.
Il est déconseillé d'utiliser l'halothane chez les sujets susceptibles de présenter une hyperthermie maligne (antécédents d'hyperthermie maligne d'effort, myopathies telles que les dystrophies musculaires, syndrome de King, myotonie, myopathie à noyau central).
Précautions d'emploi
L'halothane provoque une relaxation des muscles striés. La prudence est recommandée si l'halothane doit être administré chez des patients atteints de myasthénie.
Neurochirurgie : l'halothane est un puissant vasodilatateur cérébral. Des augmentations du débit sanguin cérébral et/ou de la pression intracrânienne peuvent s'observer pendant une anesthésie par halothane. Une hyperventilation modérée est recommandée pour prévenir l'augmentation de la pression du LCR. Une augmentation plus prononcée de la pression intracrânienne peut survenir en cas de tumeur intracrânienne.

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