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Hemipralon l p - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Hemipralon l p appartient au groupe appelés Сlasse II : bètabloquants. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C07AA05.

Principe actif: PROPRANOLOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BEAUFOUR IPSEN PHARMA (FRANCE) - Hemipralon l p - gélule à libération prolongée - 80 mg - - 1990-08-10


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • gélule à libération prolongée - 80 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Hemipralon l p enregistré en France

Hemipralon l p gélule à libération prolongée

BEAUFOUR IPSEN PHARMA (FRANCE)
Dosage: 80 mg

Composition et Présentations

PROPRANOLOL (CHLORHYDRATE DE)80 mg

Posologie et mode d'emploi Hemipralon l p gélule à libération prolongée

La biodisponibilité particulière du propranolol dans les gélules d'HEMIPRALON LP autorise les posologies suivantes:
Hypertension artérielle, prophylaxie des crises angineuses, angor d'effort, cardiomyopathie obstructive
Une gélule à 80 mg par jour, de préférence le matin.
Toutefois, chez certains patients, il pourra être nécessaire d'augmenter la posologie jusqu'à 2 gélules par jour. Chez certains hypertendus, on pourra éventuellement associer un autre antihypertenseur ou un diurétique.
Traitement au long cours après infarctus du myocarde:
Traitement initial: il devra être institué entre le 5ème et le 21ème jour après l'épisode aigu de l'infarctus; 1 comprimé à 40 mg 4 fois par jour pendant 2 à 3 jours.
Traitement d'entretien: 1 gélule à 80 mg par jour le matin.

Comment utiliser Hemipralon l p Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Hemipralon l p

Indications

Hypertension artérielle.
Prophylaxie des crises angineuses, angor d'effort.
Traitement au long cours après infarctus du myocarde.
Réduction ou prévention des troubles du rythme sympathico-dépendants: tachycardies sinusales ou jonctionnelles, tachycardies des fibrillations et flutters auriculaires, certaines tachycardies d'origine ventriculaire.
Manifestations cardio-vasculaires des hyperthyroïdies et intolérance aux traitements substitutifs des hypothyroïdies.
Signes fonctionnels de la cardiomyopathie obstructive.
Traitement de fond de la migraine.

Pharmacodynamique

Le propranolol se caractérise par quatre propriétés pharmacologiques:
l'absence d'activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective
un effet anti-arythmique
l'absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomimétique intrinsèque)
un effet stabilisant de membrane (quinidine-like ou anesthésique local) aux concentrations supra-thérapeutiques.
Le propranolol diminue le risque de récidive d'infarctus du myocarde et la mortalité, particulièrement la mort subite.

Pharmacocinétique

La formulation galénique d'HEMIPRALON LP est spécifique à cette spécialité et lui confère une biodisponibilité plus élevée: une gélule d'HEMIPRALON LP correspond à une gélule des autres spécialités à libération prolongées dosées à 160 mg de propranolol.
La formulation galénique en microgranules neutres allonge de façon importante le temps d'absorption du propranolol sans modifier ses paramètres d'élimination.
La concentration plasmatique maximale est atteinte au bout de 5 heures pour cette forme à libération prolongée. La demi-vie apparente d'élimination est de 12 heures.
Cette formulation convient bien au propranolol qui n'est pas absorbé au niveau de l'estomac, mais sur tout l'intestin y compris le rectum. Elle permet d'assurer un taux sanguin efficace pendant 24 heures en écrêtant les pics de concentration observés avec des comprimés classiques fortement dosés.
Le propranolol passe la barrière hémato-encéphalique.
Le propranolol est métabolisé dans le foie, notamment en 4-hydroxypropranolol, métabolite doté également de propriétés bêta-bloquantes. Les métabolites sont éliminés par le rein, sous forme glycuroconjuguée, de même qu'une faible fraction de la molécule mère, inchangée (3 - 4%) ou glycuroconjuguée (15 - 20%).
L'élimination du propranolol et de ses métabolites est complète en 48 heures.
La dialysance en épuration extra-rénale est d'environ 20 ml/min pour un débit de 250 ml/min.
Le propranolol passe la barrière placentaire et se retrouve dans le cordon (concentration: environ 1,5 fois celle du sang maternel).
La concentration dans le lait maternel est environ moitié de celle du sang. La quantité absorbée par le nourrisson serait, ainsi inférieure à 1% de la dose thérapeutique.

Effets indésirables

Au plan clinique:
Les plus fréquemment rapportés:
asthénie
refroidissement des extrémités
bradycardie, sévère le cas échéant
troubles digestifs (gastralgies, nausées, vomissements)
impuissance
insomnie, cauchemars
Beaucoup plus rarement:
ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un bloc auriculo-ventriculaire existant
insuffisance cardiaque
chute tensionnelle
bronchospasme
hypoglycémie
syndrome de Raynaud
aggravation d'une claudication intermittente existante
diverses manifestations cutanées y compris éruptions psoriasiformes
Au plan biologique:
On a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.

Contre-indications

Asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives,
Insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
Choc cardiogénique,
Blocs auriculoventriculaires des second et troisième degrés non appareillés,
Angor de Prinzmetal,
Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
Bradycardie (< 45-50 contractions par minute),
Phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques,
Phéochromocytome non traité,
Hypotension,
Hypersensibilité au propranolol,
Antécédent de réaction anaphylactique,
Association à la floctafénine ,
Association avec le sultopride
Contre-indication relative: association avec l'amiodarone .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Aspect tératogène
Chez l'animal, aucune action tératogène n'a été mise en évidence. Dans l'espèce humaine, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Aspect néonatal
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance: si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP); par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C'est pourquoi une surveillance attentive du nouveau né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
Allaitement
Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait .
Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas été évalué: en conséquence et par précaution, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

Surdosage

En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l'administration:
d'atropine, 1 à 2 mg I.V.,
de glucagon à la dose de 1 mg renouvelable,
suivie, si nécessaire
d'isoprénaline 25 µg en injection lente ou
de dobutamine 2,5 à 10 µg/Kg/min.
En cas de décompension cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants:
glucagon sur la base de 0,3 mg/kg
hospitalisation en soins intensifs,
isoprénaline et dobutamine: les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée .

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées
+ Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
+ Sultopride
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive), par addition des effets bradycardisants.
Associations déconseillées
+ Amiodarone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anesthésiques volatils halogènes
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants. (L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-stimulants). En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem et vérapamil)
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
+ Antiarythmiques (propafénone et classe la: quinidine, hydroquinidine, disopyramide)
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance attentive clinique et électrocardiographique.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Cimétidine
Augmentation des taux plasmatiques du propranolol par inhibition de son catabolisme hépatique, avec majoration de l'activité et des effets indésirables: par exemple bradycardie importante.
Surveillance clinique accrue; si besoin adaptation de la posologie des bêta-bloquants pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
+ Clonidine
En cas d'arrêt brutal du traitement par la clonidine, augmentation importante de la pression artérielle avec risque d'hémorragie cérébrale par effet sympathomimétique.
Arrêter de façon progressive la clonidine.
+ Ergotamine
Ergotisme: quelques rares cas de spasme artériel avec ischémie des extrémités ont été observés (addition des effets vasculaires).
Surveillance clinique renforcée en particulier pendant les premières semaines de l'association.
+ Fluvoxamine
Augmentation des taux plasmatiques du propranolol avec majoration de l'activité et des effets indésirables par exemple: bradycardie excessive (inhibition du catabolisme hépatique du bêta-bloquant par la fluvoxamine).
Surveillance clinique accrue; si besoin, adaptation de la posologie du propranolol pendant le traitement par la fluvoxamine et après son arrêt.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie: les palpitations et la tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l'autosurveillance sanguine.
+ Lidocaïne
Décrit pour le propranolol, le métoprolol, le nadolol.
Augmentation des taux plasmatiques de lidocaïne avec majoration possible des effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution du métabolisme hépatique de la lidocaïne).
Adapter la posologie de la lidocaïne. Surveillance clinique, électrocardiographique et, éventuellement, des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant le traitement bêta-bloquant et après son arrêt.
+ Produits de contrastes iodés
En cas de choc ou d'hypotension dus aux produits de contraste iodés, réduction par les bêta-bloquants des réactions cardiovasculaires de compensation;
Le traitement par le bêta-bloquant doit être arrêté chaque fois que cela est possible avant l'exploration radiologique. En cas de poursuite indispensable du traitement, le médecin doit disposer des moyens de réanimation adaptés.
+ Sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, aluminium et calcium (topiques gastro-intestinaux)
Diminution de l'absorption digestive de propranolol.
Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance du bêta-bloquant (plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte
+ AINS
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Antagonistes du calcium: dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
+ Corticoïdes, tétracosactide
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Méfloquine
Risque de bradycardie (addition des effets bradycardisants).
+ Phénobarbital, rifampicine (inducteurs enzymatiques)
Diminution des taux plasmatiques du propranolol avec réduction de ses effets cliniques (accélération de son métabolisme hépatique).

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales
Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez Les angineux: l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au saccharose.
Précautions d'emploi
Arrêt du traitement
Le traitement, ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire idéalement sur une à deux semaines, en utilisant la forme conventionnelle dosée à 40 mg et en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l'angor.
Insuffisance cardiaque
Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le propranolol. sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte. Initier le traitement en utilisant le comprimé dosé à 40 mg.
Bradycardie
Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Phéochromocytome
L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
Insuffisance rénale ou hépatique
Ces deux situations nécessitent la prudence dans l'institution de la posologie initiale: utiliser alors la forme conventionnelle dosée à 40 mg.
Sujet diabétique
Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique.
Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas, le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu:
Chez les malades atteints d'insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants.
En cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont susceptibles d'en masquer les signes cardiovasculaires.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

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