Après injection, la N.A.C. se trouve principalement sous forme liée aux protéines plasmatiques et tissulaires.
Il existe un équilibre entre forme libre et forme liée, cette dernière constituant un « réservoir » libérant les groupements thiols.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés après la commercialisation ; leur fréquence n'est pas connue (elle ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Choc anaphylactique, réaction anaphylactique, réaction anaphylactoïde, hypersensibilité
Affections cardiaques
Tachycardie, collapsus cardiovasculaire
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Bronchospasme, dyspnée
Affections gastro-intestinales
Vomissement, nausées
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Angioedème, urticaire, bouffées vasomotrices, érythème, prurit
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
dème du visage et/ou laryngé, flush, réaction inflammatoire locale en cas d'extravasation.
Investigations
Hypotension, allongement du temps de Quick
Dans de très rares cas, des réactions cutanées sévères telles que syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell ayant un lien chronologique avec l'administration d'acétylcystéine ont été rapportées.
Dans la plupart des cas, on a pu identifier au moins un autre médicament suspect pour lequel la probabilité de déclencher le syndrome cutanéo-muqueux rapporté était plus élevée.
En cas d'apparition de réactions cutanéo-muqueuses, il convient de prendre immédiatement un avis médical et d'arrêter le traitement par acétylcystéine.
Une diminution de l'agrégation plaquettaire en présence de N-acétylcystéine, dont la signification clinique n'a pas encore été établie, a été mise en évidence par diverses investigations.