Sections du site

Langue

- Français



Humex rhume - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Humex rhume appartient au groupe appelés médicaments pour le traitement symptomatique des Affections aiguës des voies respiratoires supérieures. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R01BA52.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

LABORATOIRES URGO HEALTHCARE (FRANCE) - Humex rhume - comprimé et gélule - 500,0 mg+60,0 mg+500,0 mg+4,0 mg - - 1997-09-22


Partager sur les réseaux sociaux:


Humex rhume  comprimé et gélule LABORATOIRES URGO HEALTHCARE (FRANCE) Posologie et mode d

Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé et gélule - 500 mg+60 mg+500 mg+4 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Humex rhume enregistré en France

Humex rhume comprimé et gélule

Humex rhume  comprimé et gélule LABORATOIRES URGO HEALTHCARE (FRANCE)
LABORATOIRES URGO HEALTHCARE (FRANCE)
Dosage: 500,0 mg+60,0 mg+500,0 mg+4,0 mg

Composition et Présentations

PARACÉTAMOL500,0 mg
CHLORHYDRATE DE PSEUDOÉPHÉDRINE60,0 mg
PARACÉTAMOL500,0 mg
MALÉATE DE CHLORPHÉNAMINE4,0 mg

Posologie et mode d'emploi Humex rhume comprimé et gélule

Voie orale.
Réservé à l'adulte et à l'adolescent de plus de 15 ans.
Prendre :
  • 1 comprimé Jour (blanc) le matin, à renouveler si nécessaire à midi et au dîner ;
  • 1 gélule Nuit (bleue et blanche) le soir au coucher.
en respectant un intervalle d'au moins quatre heures entre chaque prise.
Avaler le comprimé ou la gélule avec un grand verre d'eau.
Ne pas dépasser la posologie maximale de 3 comprimés Jour et 1 gélule Nuit par 24 heures.
En l'absence d'amélioration au bout de 4 jours de traitement, il est nécessaire de prendre un avis médical.
Insuffisance rénale : En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance à la créatinine inférieure à 10 ml/min), l'intervalle entre 2 prises sera au minimum de 8 heures.

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Humex rhume

Indications

Traitement au cours des rhumes de l'adulte et de l'adolescent de plus de 15 ans :
  • des sensations de nez bouché,
  • de l'écoulement nasal clair,
  • des maux de tête et/ou fièvre.

Pharmacodynamique

Ce médicament associe un antalgique (le paracétamol), un antihistaminique (la chlorphénamine), et un vasoconstricteur (la pseudoéphédrine).

Pharmacocinétique

Paracétamol :Absorption : L'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.
Distribution : Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.
Métabolisme :Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, est la formation d'un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine) qui, dans les conditions normales d'utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche, lors d'intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
Élimination :L'élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée.La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures.
Variations physiopathologiques :
  • Insuffisance rénale : en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l'élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.
  • Sujet âgé : la capacité de conjugaison n'est pas modifiée.
Pseudoéphédrine :Après administration par voie orale, la pseudoéphédrine est excrétée essentiellement par voie rénale sous forme inchangée (70 à 90 %).
Sa demi-vie d'élimination est dépendante du pH urinaire.
L'alcalinisation des urines entraîne une augmentation accrue de la réabsorption tubulaire, avec, pour conséquence, un allongement de la demi-vie d'élimination de la pseudoéphédrine.
Chlorphénamine :La chlorphénamine est bien absorbée au niveau du tube digestif. Sa demi-vie plasmatique est de 12 à 15 h environ. Elle est éliminée essentiellement par voie rénale.

Effets indésirables

Réactions d'hypersensibilité liées à l'un des composants de ce médicament :Liés à la présence de pseudoéphédrine :Troubles cardiaques :
  • Palpitations.
  • Tachycardie.
  • Infarctus du myocarde.
Troubles visuels :
  • Crise de glaucome par fermeture de l'angle.
Troubles gastro-intestinaux :
  • Sécheresse buccale.
  • Nausées.
  • Vomissements.
Troubles du système nerveux :
  • Accidents vasculaires cérébraux hémorragiques, exceptionnellement chez des patients ayant utilisé des spécialités à base de chlorhydrate de pseudoéphédrine : ces accidents vasculaires cérébraux sont apparus lors de surdosage ou de mésusage chez des patients présentant des facteurs de risques vasculaires.
  • Accidents vasculaires ischémiques.
  • Céphalées.
  • Convulsions.
Troubles psychiatriques :
  • Anxiété.
  • Agitation.
  • Troubles du comportement.
  • Hallucinations.
  • Insomnie.
Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de favoriser un surdosage ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer à la survenue de tels effets .Troubles urinaires :
  • Dysurie (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques).
  • Rétention urinaire (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques).
Troubles cutanés :
  • Sueurs.
  • Exanthème.
  • Prurit.
  • Urticaire.
Troubles vasculaires :
  • Hypertension (poussée hypertensive).
Liés à la présence de paracétamol :
  • Quelques rares cas de réactions d'hypersensibilité à type de choc anaphylactique, œdème de Quincke, érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.
  • De très exceptionnels cas de thrombopénie, leucopénie et neutropénie ont été signalés.
Liés à la présence de chlorphénamine :Les caractéristiques pharmacologiques de la chlorphénamine sont à l'origine d'effets indésirables d'inégale intensité et liés ou non à la dose :Effets neurovégétatifs :
  • Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.
  • Effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l'accommodation, mydriase, palpitations, risque de rétention urinaire.
  • Hypotension orthostatique.
  • Troubles de l'équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration, plus fréquents chez le sujet âgé.
  • Incoordination motrice, tremblements.
  • Confusion mentale, hallucinations.
  • Plus rarement, des effets sont à type d'excitation : agitation, nervosité, insomnie.
Réactions d'hypersensibilité :
  • Érythèmes, eczéma, purpura, urticaire.
  • Œdème, plus rarement œdème de Quincke.
  • Choc anaphylactique.
Effets hématologiques :
  • Leucopénie, neutropénie.
  • Thrombocytopénie.
  • Anémie hémolytique.
Déclaration des effets indésirables suspectés :La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.ansm.sante.fr.

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
  • Hypersensibilité à l'un des constituants du produit, notamment aux antihistaminiques.
  • Chez l'enfant de moins de 15 ans.
  • En cas d'antécédents d'accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque susceptibles de favoriser la survenue d'accident vasculaire cérébral, en raison de l'activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur.
  • En cas d'hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par le traitement.
  • En cas d'insuffisance coronarienne sévère.
  • En cas de risque de glaucome par fermeture de l'angle.
  • En cas de risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
  • En cas d'antécédents de convulsions.
  • En cas d'insuffisance hépatocellulaire en raison de la présence de paracétamol.
  • En cas d'allaitement .
  • En association avec les IMAO non sélectifs en raison du risque d'hypertension paroxystique et d'hyperthermie pouvant être fatale .
  • En association aux sympathomimétiques à action indirecte : vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu'ils soient administrés par voie orale ou nasale [phényléphrine (alias néosynéphrine), pseudoéphédrine, éphédrine] ainsi que méthylphénidate, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives .
  • En association aux sympathomimétiques de type alpha : vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu'ils soient administrés par voie orale ou nasale [étiléfrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine (alias néosynéphrine), synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline], ainsi que midodrine, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives .
L'association de deux décongestionnants est contre-indiquée, quelle que soit la voie d'administration (orale et/ou nasale) : une telle association est inutile et dangereuse et correspond à un mésusage.Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé pendant la grossesse : cf Fertilité/Grossesse/Allaitement.

Grossesse/Allaitement

La présence de pseudoéphédrine parmi les constituants conditionne la conduite à tenir pendant la grossesse et l'allaitement.
Grossesse :Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, les études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif lié à l'utilisation de la pseudoéphédrine.
Cependant, par mesure de prudence et compte tenu des puissantes propriétés vasoconstrictives de ce médicament, son utilisation est déconseillée pendant la grossesse.
Allaitement :La pseudoéphédrine passe dans le lait maternel.
Compte tenu des possibles effets cardiovasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l'allaitement.

Surdosage

Lié à la pseudoéphédrine :Le surdosage en pseudoéphédrine peut entraîner : accès hypertensif, troubles du rythme, convulsions, délire, hallucinations, agitation, troubles du comportement, insomnie, mydriase, accident vasculaire cérébral.
Lié à la chlorphénamine :Le surdosage en chlorphénamine peut entraîner : convulsions (surtout chez l'enfant), troubles de la conscience, coma.
Lié au paracétamol :L'intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez qui elle peut être mortelle.
Symptômes :Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.
Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chez l'adulte et 150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l'enfant, provoque une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et à la mort.
Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lacticodéshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.
Conduite d'urgence :
  • Transfert immédiat en milieu hospitalier.
  • Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial du paracétamol.
  • Évacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.
  • Acidifier les urines en donnant du chlorure d'ammonium (pour augmenter l'élimination de la pseudoéphédrine).
  • Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussi précoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale si possible avant la 10e heure.
  • Traitement symptomatique.

Humex rhume .Comment utiliser,posologie,mode d'emploi et contre-indications.Les analogues- Medzai.net

L'accès aux informations contenues dans ce Site est ouvert à tous les professionnels de santé.
Les informations données sur le site le sont à titre purement informatif.
Toutefois l'utilisateur exploite les données du site Medzai.net sous sa seule responsabilité : ces informations ne sauraient être utilisées sans vérification préalable par le l’internaute et Medzai.net ne pourra être tenue pour responsable des conséquences directes ou indirectes pouvant résulter de l'utilisation, la consultation et l'interprétation des informations fournies.

Repertoire des medicaments - Medzai.net, © 2016-2019