Sections du site

Langue

- Français



Hydrocortisone - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Hydrocortisone appartient au groupe appelés Glucocorticoïdes. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - H02AB09.

Principe actif: HYDROCORTISONE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BIOCODEX (FRANCE) - Hydrocortisone BIOCODEX 100 mg- lyophilisat et solution pour usage parentéral - 100 mg - - 1992-10-27

ANEIS PHARMA (FRANCE) - Hydrocortisone KERAPHARM 1%- crème - 1,000 g - - 1995-09-11

PANPHARMA (FRANCE) - Hydrocortisone PANPHARMA 100 mg- poudre pour solution injectable - 100 mg - - 2017-05-31

Montrer plus >>>

Partager sur les réseaux sociaux:



Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé sécable - 10 mg
  • crème - 1 g
  • lyophilisat et solution pour usage parentéral - 100 mg
  • poudre et solvant pour préparation injectable - 100 mg
  • poudre et solvant pour préparation injectable - 500 mg
  • poudre et solvant pour solution injectable - 100 mg
  • poudre et solvant pour solution injectable - 500 mg
  • poudre pour solution injectable - 100 mg
  • suspension injectable - 2,5 g

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Hydrocortisone enregistré en France

Hydrocortisone BIOCODEX 100 mg lyophilisat et solution pour usage parentéral

BIOCODEX (FRANCE)
Dosage: 100 mg

Composition et Présentations

HYDROCORTISONE100 mg
sous forme de :HYDROCORTISONE (HYDROGÉNOSUCCINATE D')

Posologie et mode d'emploi Hydrocortisone BIOCODEX 100 mg lyophilisat et solution pour usage parentéral

Posologie
Voie intraveineuse, intramusculaire possible.
Chez l'adulte : 100 à 200 mg en injection intraveineuse (ou éventuellement en injection IM).
Population pédiatrique
Chez l'enfant et le nourrisson : jusqu'à 5 mg/kg.
A renouveler en fonction des données cliniques (état général, pouls, tension artérielle) et biologiques (ionogrammes, glycémie).
Mode d'administration

Comment utiliser Hydrocortisone Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Hydrocortisone KERAPHARM 1% crème

ANEIS PHARMA (FRANCE)
Dosage: 1,000 g

Composition et Présentations

HYDROCORTISONE1,000 g

Posologie et mode d'emploi Hydrocortisone KERAPHARM 1% crème

Le traitement doit être limité à 1 à 2 applications par jour.
Une augmentation du nombre d'applications risquerait d'aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
Il est conseillé d'appliquer le produit en touches espacées, puis de l'étaler en massant légèrement jusqu'à ce qu'il soit entièrement absorbé.
Se laver les mains après l'application.

Présentations et l’emballage extérieur

Hydrocortisone ROUSSEL 10 mg comprimé sécable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 10,00 mg

Composition et Présentations

HYDROCORTISONE10,00 mg

Posologie et mode d'emploi Hydrocortisone ROUSSEL 10 mg comprimé sécable

Posologie
Traitement d'entretien (insuffisance surrénale chronique, hyperplasie surrénale) :
Adulte : 20 à 40 mg/jour à répartir matin, midi et 16 h.
Enfant : 12 à 20 mg/m2/jour à répartir matin, midi et 16 h. Chez les enfants de moins de 6 ans, les comprimés seront écrasés et mélangés à l'alimentation.
Des doses plus élevées sont nécessaires en cas d'infection intercurrente, de fièvre importante, de traumatisme, d'intervention chirurgicale, de maladie grave et de chaleur importante .
Dans tous les cas et en particulier chez l'enfant, la dose minimale efficace doit être recherchée par paliers successifs. L'adaptation de la posologie repose sur des données cliniques (état général, pouls, tension artérielle debout et couchée…) et éventuellement l'ionogramme.
Dans les insuffisances surrénales primitives, un traitement minéralo-corticoïde doit être associé.

Présentations et l’emballage extérieur

Hydrocortisone ROUSSEL 2,5 % suspension injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 2,5 g

Composition et Présentations

ACÉTATE D'HYDROCORTISONE2,5 g

Posologie et mode d'emploi Hydrocortisone ROUSSEL 2,5 % suspension injectable

Posologie
¼ ml à 3 ml selon le lieu de l'injection et l'affection à traiter.
Équivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 20 mg d'hydrocortisone.
L'injection ne sera répétée qu'en cas de réapparition ou de persistance des symptômes. Mode d'administration
VOIE INJECTABLE LOCALE. Ne pas administrer par voie I.V. ni par voie I.M.
Agitez avant emploi.
Il faut éviter que l'injection ne soit trop superficielle en raison du risque d'atrophie sous-cutanée.

Comment utiliser Hydrocortisone Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Hydrocortisone PANPHARMA 100 mg poudre pour solution injectable

PANPHARMA (FRANCE)
Dosage: 100 mg

Hydrocortisone ROUSSEL 100 mg poudre et solvant pour solution injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 100 mg

Hydrocortisone UPJOHN 100 mg poudre et solvant pour préparation injectable

SERB SA (FRANCE)
Dosage: 100 mg

Hydrocortisone UPJOHN 500 mg poudre et solvant pour préparation injectable

SERB SA (FRANCE)
Dosage: 500 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Hydrocortisone

Indications

Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l'affection justifie une forte concentration locale.
Toute prescription d'injection locale doit faire la part du danger infectieux notamment du risque de favoriser une prolifération bactérienne.
Ce médicament est indiqué dans les affections :
Néoplasiques : injections intradurales dans les méningites leucémiques et tumorales.
ORL : irrigations intra-sinusiennes dans les sinusites subaiguës ou chroniques justifiant un drainage.
Rhumatologiques :
Injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée ;
Injections péri-articulaires : tendinites, bursites ;
Injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren,
Injections épidurales : radiculalgies ;
Injections intradurales : radiculalgies en cas d'échec d'autres traitements (résistantes aux injections épidurales) ou à l'occasion d'analyses du liquide céphalorachidien.

Pharmacodynamique

Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d'activité selon les tests de vasoconstriction cutané : activité très forte, forte, modérée, faible.
Hydrocortisone est d'activité faible.
Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple : hypersensibilité de contact) et l'effet prurigineux qui leur est lié. Vasoconstricteur. Inhibe la multiplication cellulaire.

Mécanisme d'action

Hormone glucocorticoïde physiologique du cortex surrénal.

Données supplémentaires sur la pharmacodynamique du médicament Hydrocortisone

Hormone physiologique du cortex surrénal.

Pharmacocinétique

Absorption
Après injection intraveineuse le pic sérique est atteint très rapidement, la concentration est encore de 50 % du taux maximal 1 heure et demie après l'injection.
Après injection intramusculaire, la résorption est du même ordre qu'après la prise orale d'hydrocortisone.
Distribution
Le taux maximal est atteint en 1 heure.
Retour au taux basal de la sécrétion endogène en 3 à 5 heures. BiotransformationHépatique et rénale.
Elimination
Elimination urinaire sous forme de glycuronides conjugués surtout.

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Hydrocortisone en fonction de la voie d'administration

Après injection intraveineuse, le pic sérique est atteint très rapidement ; la concentration est encore de 50 % du taux maximal 1 heure et demie après l'injection.
Après injection intramusculaire, la résorption est du même ordre qu'après la prise orale d'hydrocortisone :
le taux maximal est atteint en 1 heure,
retour au taux basal de la sécrétion endogène en 3 à 5 heures.
Biotransformation : hépatique, rénale.
Elimination :urinaire sous forme de glycuronides conjugués surtout.
Absorption
Après absorption orale, le taux sanguin maximal est obtenu en 1 heure.
Distribution
Il est réduit de 50% une heure et demie plus tard.
Biotransformation
Hépatique et rénale.
Élimination
Elimination urinaire sous forme de glycuronides conjugués surtout.
L'importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend de l'importance de la surface traitée, du degré d'altération épidermique, de la durée du traitement. Ces effets sont d'autant plus à redouter que le traitement est prolongé.
Sans objet.

Effets indésirables

Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faible risque de survenue après administration locale, compte-tenu des faibles taux sanguins mais le risque d'hypercorticisme (rétention hydrosodée, déséquilibre d'un diabète et d'une hypertension artérielle...) ainsi que de freination de l'axe thalamo-hypophyso-surrénalien, augmente avec la dose et la fréquence des injections.
Effets indésirables communs à toutes les voies d'administration :
Risque d'infection locale (selon le site d'injection): arthrites, méningites, épidurites.
Atrophie localisée des tissus musculaires, sous-cutanés et cutanés.
Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en co- prescription avec les fluoroquinolones.
Arthrites aiguës à microcristaux (avec suspension microcristalline) de survenue précoce,
Calcifications locales.
Réactions allergiques : cutanées, urticaire localisée ou généralisée, œdème de Quincke, choc anaphylactique.
Flush : des céphalées et des bouffées vasomotrices peuvent survenir. Elles disparaissent habituellement en un jour ou deux.
Douleur lombaire, plus rarement douleur thoracique et/ou hypotension survenant dans les minutes après l'injection et spontanément réversible.
Poussées tensionnelles.
Troubles oculaires : choriorétinopathies.
Troubles cardiaques : cardiomyopathies hypertrophiques chez les enfants nés prématurés.
Effets indésirables liés à l'administration intradurale :
Très rare méningite aseptique et syndrome post-ponction lombaire, exceptionnelle thrombophlébite cérébrale .
Effets indésirables spécifiques à la voie épidurale :
Exacerbation transitoire des douleurs ayant motivé l'injection.
Effets indésirables consécutifs à une brèche dans la dure-mère : céphalée orthostatique, méningite infectieuse ou aseptique; thrombophlébite cérébrale.
Administration au rachis cervical par voie foraminale radioguidée : très rares cas d'infarctus cérébral ou médullaire avec tétraplégie, parfois mortels.
Administration au rachis lombaire : très rares cas d'infarctus médullaire avec paraplégie, principalement observés soit par voie foraminale radioguidée, soit par diverses voies sur rachis opéré.
Hématomes ou infections épiduraux (abcès, épidurites), avec risque de compression aiguë médullaire ou radiculaire selon l'étage.

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
Infection locale ou générale, ou suspicion d'infection ;
Troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulant en cours ;
Injection épidurale chez les patients qui présentent des troubles sévères de la coagulation ou traités par anticoagulants, ticlopidine, clopidogrel, autres antiagrégants plaquettaires ou agents anti-thrombotiques ;
En raison de la présence d'alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène, variable selon les espèces. Dans l'espèce humaine, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes per os et notamment de l'hydrocortisone lors du premier trimestre.
L'insuffisance surrénale maternelle doit être traitée en cours de grossesse, en adaptant la posologie de l'hydrocortisone à la clinique si besoin.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées. Il semble justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique (glycémie) du nouveau-né.
En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.
Allaitement
L'hydrocortisone est excrétée dans le lait maternel. Les données disponibles semblent montrer une bonne tolérance pour l'enfant; cependant, le retentissement biologique ou clinique d'un traitement maternel de longue durée n'est pas évalué à ce jour.

Surdosage

Désordres hydra-électrolytiques : Hypokaliémie. Alcalose hypokaliémique. Rétention hydrosodée avec hypertension artérielle.
Troubles endocriniens et métaboliques : Prise de poids, gonflement du visage. Diminution de la tolérance au glucose. Parfois irrégularités menstruelles.
Troubles cutanés : Atrophie cutanée. Retard de cicatrisation, ecchymoses, acné.
Troubles neuro-psychiques : Surexcitation avec euphorie et troubles du sommeil.
Troubles musculosquelettiques: quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en co-prescription avec les fluoroquinolones.

Interactions avec d'autres médicaments

Médicaments hypokaliémiants
L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).
Associations déconseillées
+ Sultopride :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Vaccins vivants atténués :
Risque de maladie vaccinale généralisée, potentiellement mortelle.
+ Inhibiteurs du CYP3A :
Il est prévu que l'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d'effets secondaires systémiques. L'association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticoagulants oraux :
Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.
Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôle biologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
+ Autres médicaments hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV, tétracosactide) :
Risque majoré d'hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec, si besoin, correction.
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques :
Carbamazépine, fosphénytoïne, phénobarbital, phénytoïne, primidone.
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur: les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Digitaliques :
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants :
Augmentation de la glycémie avec parfois acidocétose par diminution de la tolérance aux glucides due aux corticoïdes.
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
+ Isoniazide :
Décrit pour la prednisolone : diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué: augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique.
+ Médicaments donnant des torsades de pointes sauf sultopride (cf. associations déconseillées) :
Antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, cyamémazine, sulpiride, amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol, véralipride), bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment des torsades de pointes.
Corriger auparavant toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Rifampicine :
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine: les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon (décrit pour la prednisolone, la dexaméthasone) :
Diminution de l'absorption digestive des glucocorticoïdes.
Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte
+ Antihypertenseurs sauf bêta-bloquants :
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Curares non dépolarisants :
Risque de myopathie sévère, réversible après un délai éventuellement long (plusieurs mois).
+ Fluoroquinolones :
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.

Mises en garde et précautions

Un traumatisme crânien par lui-même, quelle qu'en soit la gravité, ne représente pas une indication d'administration de corticoïdes par voie injectable. Les résultats d'une étude multicentrique, randomisée, contrôlée versus placebo ont montré une augmentation de la mortalité précoce (à deux semaines) et tardive (à six mois) après un traumatisme crânien chez les patients recevant de l'hémisuccinate de méthylprednisolone, comparé au groupe placebo.
Les causes de la surmortalité dans le groupe méthylprednisolone n'ont pas été établies.
Aux doses substitutives recommandées pour ce produit les précautions d'emploi et les mises en garde des corticoïdes ne sont pas justifiées (risques infectieux…).
L'équilibre hydroélectrolytique doit être maintenu et le régime diététique normalement salé.
En période de stress : infection intercurrente, fièvre importante, traumatisme, intervention chirurgicale, maladie grave, la posologie doit être transitoirement augmentée (multipliée par deux par exemple) pour revenir rapidement à la posologie antérieure une fois l'épisode aigu passé.
En cas d'intervention chirurgicale, cette spécialité doit être administrée à dose plus importante que la cortisone par voie orale, par exemple 300 mg par jour le jour de l'intervention avec une décroissance progressive. En cas de chaleur importante, la posologie peut aussi nécessiter d'être légèrement augmentée et surtout la prise de sel doit être renforcée ainsi que la prise de minéralo-corticoïde en cas d'insuffisance surrénale primitive. En cas de trouble digestif empêchant la prise orale, cette spécialité est utilisée à plus forte dose. Le traitement substitutif ne doit pas être interrompu : risque d'insuffisance surrénale aiguë. Les patients doivent porter sur eux une carte d'insuffisant surrénalien avec mention de leur traitement (en cas d'accident).
Lors de l'accouchement, la dose d'hydrocortisone doit être augmentée dès le début du travail et administrée par voie parentérale à partir du moment où la patiente doit rester à jeun. La dose habituellement conseillée est équivalente à celle devant couvrir une intervention chirurgicale. La décroissance doit être rapide dans le post-partum.
Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et les chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.
De rares cas de réactions anaphylactiques étant survenus chez les patients traités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière sera portée avant toute administration chez des sujets présentant un terrain atopique.
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive à des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.

Hydrocortisone lyophilisat,crème,poudre.Comment utiliser,posologie,mode d'emploi et contre-indications.Les analogues- Medzai.net

L'accès aux informations contenues dans ce Site est ouvert à tous les professionnels de santé.
Les informations données sur le site le sont à titre purement informatif.
Toutefois l'utilisateur exploite les données du site Medzai.net sous sa seule responsabilité : ces informations ne sauraient être utilisées sans vérification préalable par le l’internaute et Medzai.net ne pourra être tenue pour responsable des conséquences directes ou indirectes pouvant résulter de l'utilisation, la consultation et l'interprétation des informations fournies.

Repertoire des medicaments - Medzai.net, © 2016-2019