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Ibuprofene - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Ibuprofene appartient au groupe appelés AINS Acides 2-arylpropioniques dérivés (profènes) . Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M01AE01.

Principe actif: IBUPROFÈNE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Ibuprofene ACCORD 200 mg- comprimé pelliculé - 200 mg - - 2017-01-18

ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Ibuprofene ACCORD 400 mg- comprimé pelliculé - 400 mg - - 2018-02-14

ACTAVIS GROUP PTC (ISLANDE) - Ibuprofene ACTAVIS 400 mg- comprimé pelliculé - 400 mg - - 2010-12-29

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Ibuprofene  comprimé pelliculé BIOGARAN (FRANCE) Posologie et mode d
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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • capsule molle - 400 mg
  • comprimé effervescente - 400 mg
  • comprimé enrobé - 200 mg
  • comprimé enrobé - 400 mg
  • comprimé pelliculé - 200 mg
  • comprimé pelliculé - 400 mg
  • comprimé pelliculé - 600 mg
  • gel - 5 g
  • gel pour application - 5 g
  • gélule - 200 mg
  • solution pour application - 5 g
  • solution pour perfusion - 400 mg
  • solution pour perfusion - 600 mg
  • solution pour pulvérisation - 5 g
  • suspension buvable - 20 mg
  • suspension buvable - 200 mg
  • suspension buvable - 400 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Ibuprofene enregistré en France

Ibuprofene BIOGARAN 200 mg comprimé pelliculé

Ibuprofene  comprimé pelliculé BIOGARAN (FRANCE)
BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Composition et Présentations

IBUPROFÈNE200 mg

Posologie et mode d'emploi Ibuprofene BIOGARAN 200 mg comprimé pelliculé

Posologie
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes
RESERVE A L'ADULTE ET L'ENFANT DE PLUS DE 20 KG (soit environ 6 ans).
Affections douloureuses et/ou fébriles
Chez l'enfant, la posologie usuelle est de 20 à 30 mg/kg/jour en 3 prises par jour (sans dépasser 30 mg/kg/jour).
Chez l'enfant de 20 à 30 kg (environ 6 à 11 ans) : 1 comprimé (200 mg), à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés par jour (600 mg).
Chez l'adulte et l'enfant de plus de 30 kg (environ 11-12 ans) : 1 à 2 comprimés (200 mg), à renouveler si besoin au bout de 6 heures.

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Présentations et l’emballage extérieur

Ibuprofene BIOGARAN CONSEIL 400 mg comprimé pelliculé

Ibuprofene  comprimé pelliculé BIOGARAN (FRANCE)
BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Composition et Présentations

IBUPROFÈNE400 mg

Posologie et mode d'emploi Ibuprofene BIOGARAN CONSEIL 400 mg comprimé pelliculé

Posologie
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes .
Affections douloureuses et/ou fébriles
ADAPTE A L'ADULTE ET L'ENFANT A PARTIR DE 30 KG (ENVIRON 11-12 ANS).
1 comprimé à 400 mg par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 à 8 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés à 400 mg par jour (1200 mg par jour).
Sujets âgés : l'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre. Cependant des précautions sont à prendre .
Le comprimé dosé à 400 mg est réservé à des douleurs ou à une fièvre plus intenses ou non soulagées par un comprimé dosé à 200 mg d'ibuprofène.

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Présentations et l’emballage extérieur

Ibuprofene MYLAN CONSEIL 400 mg comprimé pelliculé

Ibuprofene  comprimé pelliculé MYLAN SAS (FRANCE)
MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Composition et Présentations

IBUPROFÈNE400 mg
sous forme de :IBUPROFÈNE (LYSINATE D')684 mg

Posologie et mode d'emploi Ibuprofene MYLAN CONSEIL 400 mg comprimé pelliculé

Posologie
Les effets indésirables peuvent être minimisés en utilisant la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte nécessaire au contrôle des symptômes
ADAPTE A L'ADULTE ET A L'ENFANT A PARTIR DE 30 KG (ENVIRON 11-12 ANS).
Affections douloureuses et/ou fébriles
1 comprimé à 400 mg par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés par jour (1200 mg par jour).
Sujets âgés : l'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre. Cependant des précautions sont à prendre .
Le comprimé dosé à 400 mg est réservé à des douleurs ou à une fièvre plus intenses ou non soulagées par un comprimé dosé à 200 mg d'ibuprofène.

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Présentations et l’emballage extérieur

Ibuprofene TEVA CONSEIL 400 mg comprimé pelliculé

Ibuprofene  comprimé pelliculé TEVA SANTE (FRANCE)
TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Composition et Présentations

IBUPROFÈNE400 mg

Posologie et mode d'emploi Ibuprofene TEVA CONSEIL 400 mg comprimé pelliculé

Posologie
Les effets indésirables peuvent être minimisés en utilisant la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte nécessaire au contrôle des symptômes .
ADAPTE A L'ADULTE ET L'ENFANT A PARTIR DE 30 KG (environ 11-12 ans).
Affections douloureuses et/ou états fébriles
1 comprimé à 400 mg par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés à 400 mg par jour (soit 1200 mg par jour).
Sujets âgés : L'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre. Cependant des précautions sont à prendre .
Le comprimé dosé à 400 mg est réservé à des douleurs ou à une fièvre plus intenses ou non soulagées par un comprimé dosé à 200 mg d'ibuprofène.

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Présentations et l’emballage extérieur

Ibuprofene BIOGARAN CONSEIL 200 mg comprimé pelliculé

Ibuprofene  comprimé pelliculé BIOGARAN (FRANCE)
BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene ACCORD 400 mg comprimé pelliculé

ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene ALMUS 400 mg comprimé pelliculé

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene ARROW 200 mg comprimé enrobé

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene ARROW 400 mg comprimé pelliculé

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene ARROW CONSEIL 400 mg comprimé pelliculé

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene B. BRAUN 600 mg/100 mL solution pour perfusion

B. BRAUN MELSUNGEN (ALLEMAGNE)
Dosage: 600 mg

Ibuprofene BIOGARAN 400 mg comprimé pelliculé

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene BIOGARAN CONSEIL 200 mg comprimé pelliculé

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene BOEHRINGER INGELHEIM 200 mg comprimé pelliculé

BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene CHEMINEAU 5% solution pour application

CHEMINEAU (FRANCE)
Dosage: 5 g

Ibuprofene CHEMINEAU 5% solution pour application

CHEMINEAU (FRANCE)
Dosage: 5 g

Ibuprofene CRISTERS 200 mg comprimé enrobé

CRISTERS (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene CRISTERS 200 mg comprimé pelliculé

CRISTERS (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene CRISTERS 400 mg comprimé pelliculé

CRISTERS (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene DERMOGEN 400 mg comprimé pelliculé

DERMOGEN FARMA S.A. (ESPAGNE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene DERMOGEN 600 mg comprimé pelliculé

DERMOGEN FARMA S.A. (ESPAGNE)
Dosage: 600 mg

Ibuprofene ELAIAPHARM 200 mg comprimé pelliculé

ELAIAPHARM (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene ETHYPHARM 5 % gel

LABORATOIRES ETHYPHARM (FRANCE)
Dosage: 5 g

Ibuprofene FARMALIDER 200 mg comprimé pelliculé

FARMALIDER, S.A. (ESPAGNE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene FARMALIDER 400 mg comprimé pelliculé

FARMALIDER, S.A. (ESPAGNE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene G GAM 200 mg comprimé enrobé

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene GIBAUD 200 mg comprimé enrobé

GIBAUD PHARMA (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene ISOMED 200 mg comprimé enrobé

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene JOLLY JATEL 5 % solution pour pulvérisation

JOLLY JATEL (FRANCE)
Dosage: 5 g

Ibuprofene MEDIFFUSION 5 % gel

CEDIAT MEDIFFUSION (FRANCE)
Dosage: 5 g

Ibuprofene MYLAN 200 mg comprimé enrobé

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene MYLAN 400 mg comprimé pelliculé

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene MYLAN CONSEIL 200 mg comprimé pelliculé

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene NEPENTHES 200 mg comprimé pelliculé

LABORATOIRES NEPENTHES (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene NEPENTHES 400 mg comprimé pelliculé

LABORATOIRES NEPENTHES (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene NOR 400 mg comprimé pelliculé

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene OPENING PHARMA 200 mg comprimé pelliculé

OPENING PHARMA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene PHR LAB 400 mg comprimé pelliculé

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene QUALIMED 200 mg comprimé enrobé

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene QUALIMED 400 mg comprimé effervescent(e)

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene RANBAXY 200 mg comprimé pelliculé

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene RANBAXY 400 mg comprimé pelliculé

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene RANBAXY MEDICATION OFFICINALE 200 mg comprimé pelliculé

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene RANBAXY MEDICATION OFFICINALE 400 mg comprimé pelliculé

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene RATIOPHARM 200 mg comprimé enrobé

Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene RATIOPHARM CONSEIL 200 mg comprimé enrobé

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene REF 200 mg comprimé pelliculé

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene RPG 400 mg comprimé pelliculé

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene SANDOZ 200 mg comprimé pelliculé

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene SANDOZ 400 mg comprimé enrobé

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene SANDOZ 400 mg comprimé pelliculé

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene SANDOZ CONSEIL 200 mg comprimé enrobé

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene SANDOZ CONSEIL 400 mg comprimé pelliculé

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene SANOFI SYNTHELABO OTC 200 mg comprimé pelliculé

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene SANOFI-AVENTIS FRANCE 400 mg suspension buvable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene TEVA 200 mg comprimé enrobé

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene TEVA 400 mg comprimé pelliculé

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene TEVA CLASSICS 200 mg comprimé pelliculé

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene TEVA CONSEIL 200 mg comprimé enrobé

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene TEVA CONSEIL 400 mg comprimé pelliculé

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene TEVA SANTE 400 mg comprimé pelliculé

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene UNION INTERPHARMACEUTIQUE ATLANTIQUE 200 mg comprimé pelliculé

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene UNION INTERPHARMACEUTIQUE ATLANTIQUE 400 mg comprimé pelliculé

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 400,000 mg

Ibuprofene UPJOHN 200 mg comprimé pelliculé

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene WYETH SANTE FAMILIALE 400 mg comprimé effervescent(e)

PFIZER SANTE FAMILIALE (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene ZENTIVA 200 mg comprimé pelliculé

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene ZENTIVA 400 mg comprimé pelliculé

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene ZENTIVA CONSEIL 200 mg comprimé pelliculé

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene ZENTIVA CONSEIL 400 mg comprimé pelliculé

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene ZF 400 mg comprimé pelliculé

ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene ZYDUS 200 mg comprimé enrobé

ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene ZYDUS 400 mg comprimé pelliculé

ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Ibuprofene ZYDUS FRANCE 200 mg comprimé pelliculé

ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Ibuprofene ZYDUS FRANCE 400 mg comprimé pelliculé

ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Ibuprofene

Indications

Elles procèdent de l'activité anti-inflammatoire de l'ibuprofène, de l'importance des manifestations d'intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l'éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
Elles sont limitées, chez l'adulte (plus de 15 ans), au:
Traitement symptomatique au long cours:
des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés tels que le syndrome de Fiessinger Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique,
de certaines arthroses invalidantes et douloureuses;
Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des:
rhumatismes abarticulaires tels que péri-arthrites scapulo-humérales, tendinites, bursites,
arthroses,
arthrites microcristallines,
lombalgies,
radiculalgies,
affections aiguës post-traumatiques bénignes de l'appareil locomoteur;
Dysménorrhées après recherche étiologique;
Traitement symptomatique des affections douloureuses d'intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.

Pharmacodynamique

Mécanisme d'action
L'ibuprofène appartient à la famille des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Il contient de l'acide 2-(4-isobutylphényl) propanoïque, un dérivé de l'acide propionique. L'ibuprofène a des propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et antipyrétiques. L'effet anti-inflammatoire est comparable à celui de l'acide acétylsalicylique et de l'indométacine. L'effet pharmacologique de l'ibuprofène est probablement lié à sa capacité d'inhiber la synthèse des prostaglandines. L'ibuprofène allonge le temps de saignement par le biais de l'inhibition réversible de l'agrégation plaquettaire.

Mécanisme d'action

L'ibuprofène appartient à la famille des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Il contient de l'acide 2-(4-isobutylphényl) propanoïque, un dérivé de l'acide propionique. L'ibuprofène a des propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et antipyrétiques. L'effet anti-inflammatoire est comparable à celui de l'acide acétylsalicylique et de l'indométacine. L'effet pharmacologique de l'ibuprofène est probablement lié à sa capacité d'inhiber la synthèse des prostaglandines. L'ibuprofène allonge le temps de saignement par le biais de l'inhibition réversible de l'agrégation plaquettaire.

Données supplémentaires sur la pharmacodynamique du médicament Ibuprofene

(N : système nerveux).
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl carboxylique. Il possède les propriétés suivantes:
propriété antalgique,
propriété antipyrétique,
propriété anti-inflammatoire,
propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Des études pharmacodynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène 400 mg ont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 minutes suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène .
L'ibuprofène est un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien qui, dans les modèles standards d'expérimentation animale visant à évaluer l'inflammation, a montré son efficacité par inhibition de la synthèse des prostaglandines. Chez l'humain, l'ibuprofène a un effet antipyrétique et réduit la douleur et l'œdème d'origine inflammatoire. De plus, l'ibuprofène inhibe de manière réversible l'agrégation plaquettaire induite par l'ADP et le collagène.
Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber par compétition l'effet sur l'agrégation plaquettaire de l'acide acétylsalicylique pris à faible dose lorsqu'ils sont administrés en association. Certaines études pharmacodynamiques mettent en évidence que l'administration de doses uniques d'ibuprofène 400 mg dans les 8 heures précédant ou dans les 30 minutes suivant la prise de 81 mg d'acide acétylsalicylique à libération immédiate diminue l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation de thromboxane ou l'agrégation plaquettaire. Bien qu'il existe des incertitudes quant à l'extrapolation de ces données en situation clinique, la possibilité que l'utilisation régulière à long terme d'ibuprofène puisse réduire l'effet cardioprotecteur de faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut être exclue. Aucun effet cliniquement significatif n'est susceptible de survenir lors d'une utilisation occasionnelle d'ibuprofène .
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl carboxylique. Il possède les propriétés suivantes :
propriété antalgique ;
propriété antipyrétique ;
propriété anti-inflammatoire ;
propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Des études pharmacodynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène 400 mg ont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène .
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien qui, chez des modèles animaux conventionnels d'inflammation, s'est avéré efficace, probablement grâce à une inhibition de la synthèse des prostaglandines. Chez l'homme, l'ibuprofène a un effet anti-pyrétique, il soulage les douleurs inflammatoires et les inflammations. De plus, l'ibuprofène inhibe de façon réversible l'ADP et l'agrégation plaquettaire induite par le collagène.
Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber l'effet d'une faible dose d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire lorsqu'ils sont utilisés de manière concomitante. Certaines études pharmacodynamiques ont montré une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou l'agrégation plaquettaire lorsque l'ibuprofène administré à la dose de 400 mg était pris dans les 8 heures qui précédaient la prise de 81 mg d'acide acétylsalicylique à libération immédiate, ou dans les 30 minutes qui suivaient. Toutefois, les incertitudes quant à l'extrapolation de ces données ex-vivo à la situation clinique ne permettent pas d'exclure le fait qu'un usage régulier et prolongé de l'ibuprofène peut réduire l'effet cardioprotecteur d'une faible dose d'acide acétylsalicylique. En ce qui concerne la prise occasionnelle d'ibuprofène, la survenue d'un effet cliniquement pertinent apparaît peu probable .
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) qui a démontré son efficacité par inhibition de la synthèse des prostaglandines dans les modèles standards d'inflammation expérimentale chez l'animal. Chez l'homme, l'ibuprofène réduit la douleur inflammatoire, les œdèmes et la fièvre. De plus, l'ibuprofène inhibe de manière réversible l'agrégation des plaquettes.
Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber l'effet anti-agrégant plaquettaire d'une faible dose d'aspirine lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Dans une étude, lorsqu'une dose unique d'ibuprofène à 400 mg a été prise dans les 8 heures précédent ou dans les 30 minutes après une dose de 81 mg d'aspirine à libération rapide, une diminution de l'effet acide de l'acétylsalicylique sur la formation de thromboxane et l'agrégation plaquettaire peut survenir. Cependant, la limite de ces données et l'incertitude sur l'extrapolation de ces données in vitro (ex vivo) à la clinique implique qu'aucune conclusion définitive ne peut être faite au cours de l'utilisation régulière d'ibuprofène, et aucun effet clinique relevant ne peut être imputé lors de l'utilisation occasionnelle de l'ibuprofène.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Des études pharmacodynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène 400 mg ont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène .
Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber de façon compétitive l'effet antiagrégant plaquettaire d'une faible dose d'acide acétylsalicylique lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Des études pharmacodynamiques ont montré une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire lorsque l'ibuprofène à la dose de 400 mg était pris dans les 8 heures qui précédaient la prise de 81 mg d'acide acétylsalicylique à libération immédiate, ou dans les 30 minutes qui suivaient. Toutefois, les incertitudes quant à leur extrapolation en clinique ne peuvent pas exclure que l'usage régulier, à long terme de l'ibuprofène puisse réduire l'effet cardioprotecteur de faibles doses d'acide acétylsalicylique. En ce qui concerne l'ibuprofène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effet cliniquement pertinent apparaît peu probable .
(M: système locomoteur).
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivés de l'acide arylcarboxylique.
Sous forme de gel, il possède une activité locale anti-inflammatoire et antalgique.
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl-carboxylique.
Sous forme de solution pour application cutanée, il possède une activité anti-inflammatoire et antalgique.

Pharmacocinétique

Absorption
L'ibuprofène est rapidement absorbé dans les voies gastro-intestinales, et sa biodisponibilité est de 80 à 90 %. Les concentrations sériques maximales sont atteintes une à deux heures après l'administration. S'il est administré au cours d'un repas, les concentrations sériques maximales sont plus faibles et sont atteintes plus lentement que lorsqu''il est pris à jeun. La nourriture n'a pas d'effet marqué sur la biodisponibilité totale.
Distribution
L'ibuprofène se lie de façon importante aux protéines plasmatiques (99 %). Chez l'adulte, l'ibuprofène a un faible volume de distribution, d'environ 0,12 à 0,2 L/kg.
Biotransformation
L'ibuprofène est rapidement métabolisé dans le foie par le cytochrome P450, essentiellement par l'isoenzyme CYP2C9, en deux métabolites inactifs primaires, le 2-hydroxy-ibuprofène et le 3-carboxy-ibuprofène. Après ingestion du médicament par voie orale, un peu moins de 90 % d'une dose orale d'ibuprofène est retrouvée dans les urines sous forme de métabolites oxydatifs et de leurs glucuroconjugués. Très peu d'ibuprofène est excrété sous forme inchangée dans les urines.
Élimination
L'excrétion rénale est à la fois rapide et complète. La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures. L'excrétion de l'ibuprofène est pratiquement complète 24 heures après administration de la dernière dose.
Populations particulières
Sujets âgés
À condition qu'il n'y ait pas d'insuffisance rénale, on n'observe que de légères différences, non significatives sur le plan clinique entre les sujets jeunes et les sujets âgés pour ce qui est du profil pharmacocinétique et de l'excrétion urinaire de l'ibuprofène.
Population pédiatrique
L'exposition systémique à l'ibuprofène après administration d'une dose thérapeutique ajustée en fonction du poids (5 mg/kg à 10 mg/kg) chez les enfants âgés de 1 an ou plus semble être semblable à celle observée chez l'adulte.
Chez les enfants âgés de 3 mois à 2,5 ans, le volume de distribution (L/kg) et la clairance semblent être plus importants que chez les enfants âgés de plus de 2,5 ans à 12 ans.
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère, une augmentation du (S)-ibuprofène non lié, des valeurs de l'ASC pour l'ibuprofène et du rapport des ASC des énantiomères (S/R) a été rapportée comparativement à ce qui est observé chez des sujets sains.
Chez des patients dialysés atteints d'insuffisance rénale terminale, la fraction libre moyenne d'ibuprofène était d'environ 3 %, comparativement à 1 % environ chez des volontaires sains. Une insuffisance rénale sévère peut entraîner une accumulation de métabolites de l'ibuprofène. La signification de cet effet n'est pas connue. Les métabolites peuvent être éliminés par hémodialyse
Insuffisance hépatique
Une maladie hépatique provoquée par l'alcool avec insuffisance hépatique légère à modérée ne modifie pas de façon substantielle les paramètres pharmacocinétiques.
Chez des patients cirrhotiques atteints d'une insuffisance hépatique modérée (score 6-10 de Child Pugh) traités par de l'ibuprofène racémique, un allongement moyen d'un facteur 2 de la demi-vie a été observé, et le rapport des ASC des énantiomères (S/R) était significativement plus faible comparativement à celui observé chez des témoins en bonne santé, ce qui suggère une altération de l'inversion métabolique du (R)-ibuprofène en (S)-énantiomère actif .

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Ibuprofene en fonction de la voie d'administration

Absorption
La solution étant administrée par voie intraveineuse, il n'y a pas de processus d'absorption et la biodisponibilité de l'ibuprofène est de 100%.
Chez l'homme, après une administration d'ibuprofène par voie intraveineuse, la concentration sérique maximale (Cmax) de l'énantiomère S (actif) et de l'énantiomère R est atteinte en 40 minutes environ, avec une perfusion de 30 minutes.
Distribution
Le volume de distribution estimé est compris entre 0,11 et 0,21 l/kg.
L'ibuprofène est fortement lié aux protéines plasmatiques, en particulier l'albumine.
Biotransformation
L'ibuprofène est métabolisé dans le foie en deux métabolites inactifs qui, avec l'ibuprofène non métabolisé, sont excrétés par le rein, soit sous forme inchangée soit sous forme de conjugués.
Après une administration par voie orale, l'ibuprofène est partiellement absorbé dans l'estomac puis en totalité dans l'intestin grêle. Après la métabolisation hépatique (hydroxylation, carboxylation), les métabolites pharmacologiquement inactifs sont totalement éliminés, principalement par voie rénale (90 %), mais également avec la bile.
Élimination
L'excrétion par voie rénale est rapide et totale. La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.
Linéarité/non-linéarité
L'ibuprofène présente une linéarité au niveau de l'aire sous la courbe concentration plasmatique-temps après une administration unique d'ibuprofène (dose comprise entre 200 et 800 mg).
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Il existe une corrélation entre les taux plasmatiques d'ibuprofène, ses propriétés pharmacodynamiques et son profil de sécurité global. Après une administration par voie intraveineuse et orale, la pharmacocinétique de l'ibuprofène est stéréosélective.
Le mécanisme d'action et la pharmacologie de l'ibuprofène par voie intraveineuse sont similaires à ceux de l'ibuprofène par voie orale.
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère, une augmentation du taux d'ibuprofène (S) non lié, des valeurs d'ASC plus élevées pour l'ibuprofène (S) et une augmentation des ratios d'ASC pour les énantiomères (S/R) ont été rapportées par rapport aux témoins sains.
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale au stade terminal et dialysés, la fraction libre moyenne d'ibuprofène était d'environ 3 %, contre environ 1 % chez les volontaires sains. Une altération sévère de la fonction rénale peut entraîner une accumulation des métabolites de l'ibuprofène. Le degré de significativité de cet effet est inconnu. Les métabolites peuvent être éliminés par hémodialyse .
Insuffisance hépatique
Chez les patients cirrhotiques atteints d'une insuffisance hépatique modérée (score de Child Pugh compris entre 6 et 10) et traités par ibuprofène racémique, une demi-vie en moyenne deux fois plus longue a été observée et le ratio d'ASC pour les énantiomères (S/R) était significativement inférieur par rapport aux témoins sains, suggérant une altération de l'inversion métabolique de l'ibuprofène (R) en énantiomère (S) actif .
Absorption :
L'ibuprofène administré par voie orale est rapidement absorbé avec environ 80% dans le tube digestif. Les concentrations plasmatiques maximales (C-max) sont atteintes 1 à 2 heures après administration.
L'administration d'ibuprofène avec les aliments retarde la Cmax (de ± 2 h à jeun à ± 3 h après les repas), bien que cela n'ait aucun effet sur le degré d'absorption.
Distribution :
Le volume estimé de distribution de l'ibuprofène après administration orale est de 0,1 à 0,2 l/kg, avec une liaison aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 %.
Biotransformation :
L'ibuprofène est rapidement métabolisé dans le foie par hydroxylation et carboxylation du groupe isobutyl par les CYP2C9 et CYP2C8, en deux métabolites primaires inactifs. Ils sont excrétés, avec l'ibuprofène non métabolisé, par les reins en tant que tels ou sous forme d'inactifs conjugués.
Élimination :
L'élimination de l'ibuprofène se fait par les reins et elle est totale 24 heures après la dernière dose. 10 % est éliminé sous forme inchangée et 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucuro-conjugués.
Populations particulières de patients
Population âgée
Puisque aucune insuffisance rénale n'a été constatée, seules de faibles différences cliniquement non significatives existent dans le profil pharmacocinétique et l'élimination urinaire entre les sujets jeunes et âgés.
Enfants
L'exposition systémique à l'ibuprofène selon une posologie adaptée au poids (5 mg/kg à 10 mg/kg de poids corporel) chez les enfants âgés de 1 ans ou plus, est similaire à celle des adultes.
Insuffisance rénale
Chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale légère, on observe une augmentation des valeurs libres de (S)-ibuprofène, des valeurs ASC supérieures pour le (S)- ibuprofène et une augmentation des taux d'ASC énantiomérique (S/R) par rapport à des contrôles sur des patients sains.
Chez les patients souffrant d'insuffisance rénale chronique terminale traités par dialyse, la fraction libre moyenne d'ibuprofène était d'environ 3 % par rapport à 1 % environ chez des patients volontaires sains. Une insuffisance rénale grave peut entraîner une accumulation des métabolites de l'ibuprofène. L'importance clinique de cet effet demeure inconnue. Les métabolites peuvent être éliminés par hémodialyse .
Insuffisance hépatique
La maladie hépatique alcoolique avec des troubles hépatiques légers à modérés n'a pas sensiblement altéré les paramètres pharmacocinétiques.
Chez les patients cirrhotiques atteint de troubles hépatiques modérés (score de Child Pugh : 6 à 10) traités par un mélange racémique d'ibuprofène, une prolongation moyenne double de la demi-vie a été observée et le taux d'ASC énantiomérique (S/R) était significativement inférieur comparé à des patients sains, ce qui suggère un trouble de l'inversion métabolique du (R)-ibuprofène en (S)-énantiomère actif .
Aucune étude de pharmacocinétique n'a été menée chez les enfants en particulier. Les données bibliographiques chez les enfants confirment que l'absorption, le métabolisme et l'élimination de l'ibuprofène sont similaires à ceux observés chez les adultes.
Après administration orale, l'ibuprofène est partiellement absorbé dans l'estomac, puis complètement dans l'intestin grêle. Après métabolisation hépatique (hydroxylation, carboxylation), les métabolites pharmacologiquement inactifs sont complètement éliminés, principalement par voie rénale (90 %), mais aussi par la bile. La demi-vie d'élimination chez les volontaires sains et celles atteintes d'affections hépatiques et rénales est de 1,8 à 3,5 heures, le taux de liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 99 %. Le pic de concentration plasmatique est atteint 1 à 2 heures après l'administration par voie orale d'une forme pharmaceutique à libération immédiate.
Insuffisance rénale
Les effets suivants ont été rapportés chez des patients présentant une légère insuffisance rénale : augmentation du (S)-ibuprofène non lié, valeurs plus élevées de l'ASC pour le (S)-ibuprofène et taux plus élevés des ASC énantiomériques (S/R) par rapport aux témoins sains.
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale qui sont en dialyse, la fraction libre moyenne d'ibuprofène était d'environ 3 % contre environ 1 % chez les volontaires sains. Une insuffisance rénale sévère peut provoquer une accumulation de métabolites de l'ibuprofène. La portée de cet effet est inconnue. Les métabolites peuvent être éliminés par hémodialyse .
Insuffisance hépatique
Chez les patients cirrhotiques présentant une insuffisance hépatique modérée (score de Child–Pugh de 6-10), qui sont traités par l'ibuprofène racémique, un doublement moyen de la demi-vie a été observé et le taux de l'ASC énantiomérique (S/R) était significativement moins élevé que celui des témoins en bonne santé, ce qui suggère une altération de l'inversion métabolique du (R)-ibuprofène en énantiomère (S) actif .
Après administration, le lysinate d'ibuprofène se scinde en ibuprofène et en lysine. Le sel de lysine de l'ibuprofène est plus soluble dans l'eau que l'ibuprofène acide, ce qui permet une absorption plus rapide.
La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.
Absorption
La concentration sérique maximale est atteinte 35 minutes environ après administration par voie orale d'ibuprofène lysine.
Après prise unique d'une dose équivalente à 400 mg d'ibuprofène, les concentrations sériques maximales chez l'adulte sont de 48,5 ± 3,4 µg/ml pour l'ibuprofène lysine et le Tmax est de 0,58 h pour l'ibuprofène lysine comparé à 1,33 h pour l'ibuprofène acide.
L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.
Distribution
L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 %.
Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentrations stables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.
Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes qui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.
Métabolisme
L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs.
Excrétion
L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucoroconjugués.
La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.
Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez le sujet âgé, chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.
La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.
Absorption
La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ après administration par voie orale.
Après prise unique, les concentrations sériques maximales chez l'adulte sont proportionnelles à la dose (Cmax 17 ± 3,5 µg/ml pour un comprimé de 200 mg et 30,3 ± 4,7 µg/ml pour un comprimé de 400 mg).
L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.
Distribution
L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 %.
Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentrations stables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.
Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes qui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.
Biotransformation
L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs.
Élimination
L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucoroconjugués.
La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.
Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez le sujet âgé, chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.
L'ibuprofène est rapidement absorbé au départ du tractus gastro-intestinal, les concentrations sériques maximales sont atteintes 1 à 2 heures après administration d'ibuprofène sous forme de comprimés pelliculés classiques. Cependant, l'ibuprofène est plus rapidement absorbé au départ du tractus gastro-intestinal après administration d'ibuprofène 400 mg, capsule molle, les concentrations plasmatiques maximales sont alors atteintes environ 46 minutes après administration à jeun.
Lors d'administration en même temps que de la nourriture, les concentrations maximales sont observées après 1 à 2 heures avec des comprimés pelliculés classiques.
La liaison aux protéines de l'ibuprofène est de l'ordre de 99 %. Après une dose orale, l'ibuprofène est excrété à 75 à 85 % par les reins au cours des premières 24 heures (principalement sous la forme de deux métabolites), le reste étant éliminé dans les selles après excrétion biliaire. L'excrétion est complète en 24 heures.
La demi-vie de l'ibuprofène est de 2 heures environ.
Dans quelques études, l'ibuprofène était présent dans le lait maternel à très faibles concentrations.
Lors d'une prise par voie orale, l'ibuprofène est en partie absorbé dans l'estomac puis en totalité dans l'intestin grêle.
Après la métabolisation hépatique (hydroxylation, carboxylation), les métabolites pharmacologiquement inactifs sont complètement éliminés, principalement par voie rénale (90 %) mais également avec la bile. Chez les sujets sains et les patients atteints de maladies rénales et hépatiques, la demi-vie d'élimination est de 1,8 à 3,5 heures ; la liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 99 %.
Après l'administration par voie orale d'une forme pharmaceutique à libération normale (comprimé), les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 1 à 2 heures.
Appliqué localement sous forme de solution, l'ibuprofène est absorbé lentement à travers la peau. Il s'accumule peu dans l'organisme.
Le passage transcutané de l'ibuprofène conduit à des concentrations tissulaires notables.
La biodisponibilité relative du gel à 5 % d'ibuprofène par rapport à une administration orale est de l'ordre de 5 %. Le passage transcutané de l'ibuprofène conduit à des concentrations tissulaires notables.
La biodisponibilité relative de la solution à 5% d 'ibuprofène par rapport à une administration orale est de 5 à 7,4 %. Le passage transcutané de l'ibuprofène conduit à des concentrations tissulaires notables.
La biodisponibilité relative du gel à 5% d'ibuprofène par rapport à une administration orale est de 5 à 7,4 %.
Le passage transcutané de l'ibuprofène conduit à des concentrations tissulaires notables.
La biodisponibilité relative de la solution à 5% d'ibuprofène par rapport à une administration orale est de 5 à 7,4 %.

Effets indésirables

Affections gastro-intestinales
Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé . Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, douleurs abdominales, méléna, hématémèse, stomatite ulcérative et exacerbation de colite et de maladie de Crohn ont été rapportés à la suite de l'administration d'ibuprofène. Des cas de gastrite ont été observés moins fréquemment. Le patient doit être prévenu d'arrêter le traitement et de consulter un médecin immédiatement en cas de douleur relativement intense dans le haut de l'abdomen, de méléna ou d'hématémèse.
Affections cardio-vasculaires
Des études cliniques suggèrent que l'utilisation d'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2 400 mg/jour), peut être associée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels tels qu'infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral .
Des cas d'œdème, d'hypertension et d'insuffisance cardiaque ont été rapportés en association avec des traitements par AINS.
La liste des effets indésirables ci-dessous comprend tous les effets indésirables connus pouvant survenir lors d'un traitement par ibuprofène, y compris ceux consécutifs à un traitement à dose élevée de longue durée chez des patients souffrant de rhumatismes. Les fréquences mentionnées, qui vont au-delà de rapports très rares, font référence à l'utilisation à court terme de doses quotidiennes d'un maximum de 1 200 mg d'ibuprofène pour les formes administrées par voie orale et d'un maximum de 1 800 mg pour les suppositoires (= 6 sachets d'IBUPROFENE SANOFI-AVENTIS FRANCE 200 mg, suspension buvable en sachet édulcorée au maltitol liquide, dose quotidienne maximale pour les adultes et les enfants de plus de 12 ans).
Les fréquences suivantes sont prises comme point de référence lors de l'évaluation des effets indésirables :
Très fréquent : ≥ 1/10
Fréquent : ≥ 1/100, < 1/10
Peu fréquent : ≥ 1/1000, < 1/100
Rare : ≥ 1/10 000, < 1/1 000
Très rare : < 1/10 000
Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles
En ce qui concerne les réactions indésirables au médicament suivantes, il faut prendre en considération le fait qu'elles sont essentiellement dépendantes de la dose et varient d'une personne à l'autre.
Classe de systèmes d'organes MedDRA
Fréquence
Effet indésirable
Infections et infestations
Rare
Cystite, rhinite.
Très rare
Fasciite nécrosante1), méningite aseptique2) avec symptômes tels que raideur de la nuque, maux de tête, nausée, vomissements, fièvre ou troubles de la conscience.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rare
Troubles de l'hématopoïèse3) : anémie, leucopénie, thrombocytopénie, pancytopénie, agranulocytose.
Les premiers signes peuvent être : fièvre, mal de gorge, ulcères superficiels de la bouche, symptômes pseudo-grippaux, épuisement sévère, saignements de nez et saignements cutanés.
Affections du système immunitaire
Peu fréquent
Réactions d'hypersensibilité4) : rash, démangeaison, crise d'asthme (avec possibilité de chute de la tension artérielle).
Très rare
Réactions sévères d'hypersensibilité5) : œdème du visage, de la langue, du larynx avec rétrécissement des voies respiratoires, détresse respiratoire, palpitations, chute de la tension artérielle et choc.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminée
Rétention hydro-sodée, diminution de l'appétit.
Affections psychiatriques
Très rare
Réaction psychotique, dépression.
Affections du système nerveux
Peu fréquent
Maux de tête, étourdissements, insomnie, agitation, irritabilité, fatigue.
Affections oculaires
Peu fréquent
Troubles de la vision6).
Rare
Sécheresse oculaire.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Rare
Acouphènes.
Fréquence indéterminée
Déficience auditive.
Affections cardiaques
Très rare
Palpitations, œdème, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde.
Affections vasculaires
Très rare
Hypertension artérielle, vasculite.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquence indéterminée
Asthme, obstruction du larynx, bronchospasme ou apnée, dyspnée.
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Pyrosis, douleurs abdominales, nausée, vomissements, dyspepsie, flatulences, diarrhée, constipation, saignements gastro-intestinaux légers7).
Peu fréquent
Ulcères gastro-intestinaux, perforation ou hémorragie gastro-intestinale, méléna, hématémèse, stomatite ulcérative, exacerbation de colite et maladie de Crohn , gastrite.
Très rare
Œsophagite, pancréatite, formation de sténoses de l'intestin de type diaphragmatique.
Affections hépatobiliaires
Très rare
Dysfonction hépatique, lésion hépatique8), jaunisse, hépatite aiguë, nécrose hépatique, insuffisance hépatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent
Rash cutané variés.
Rare
Dermatite exfoliative, photodermatose.
Très rare
Formes sévères de réactions cutanées telles qu'érythème polymorphe, réactions bulleuses comprenant syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), alopécie.
Infections cutanées sévères et complications des tissus mous survenant pendant une infection par la varicelle9).
Indéterminée
Réaction d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d'hypersensibilité).
Affections du rein et des voies urinaires10)
Rare
Augmentation du taux sanguin de l'urée et de l'acide urique, polyurie, hématurie, lésion du tissu rénal (nécrose papillaire)8).
Très rare
Diminution de la sécrétion urinaire, formation d'œdèmes11), syndrome néphrotique, néphrite interstitielle, insuffisance rénale.
Investigations
Rare
Diminution du taux d'hématocrite.
Très rare
Diminution du taux d'hémoglobine.
1) Infections et infestations : Très rarement, une exacerbation d'inflammations liées à une infection (par ex. développement d'une fasciite nécrosante) coïncidant avec l'utilisation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens a été décrite. Cela peut être associé au mode d'action des médicaments anti­inflammatoires non stéroïdiens. Si des signes d'infection apparaissent ou s'aggravent pendant l'utilisation d'IBUPROFENE SANOFI-AVENTIS FRANCE 200 mg, suspension buvable en sachet édulcorée au maltitol liquide, il est donc recommandé au patient de consulter immédiatement un médecin. Il faudra déterminer si un traitement anti-infectieux ou antibiotique est nécessaire.
2) Les patients ayant des troubles auto-immuns (LED, maladie mixte du tissu conjonctif) pourraient être plus susceptibles d'être affectés.
3) Dans de tels cas, il faut recommander au patient d'arrêter immédiatement le médicament, d'éviter toute automédication avec des analgésiques ou des antipyrétiques et de consulter un médecin. La numération sanguine doit être vérifiée régulièrement en cas de traitement de longue durée.
4) Dans ce cas, il faut prévenir le patient d'informer immédiatement un médecin et de ne plus prendre IBUPROFENE SANOFI-AVENTIS FRANCE 200 mg, suspension buvable en sachet édulcorée au maltitol liquide.
5) Si l'un de ces symptômes survient, ce qui peut se produire même lors de la première utilisation, une prise en charge médicale urgente est nécessaire.
6) Dans ce cas, il faut prévenir le patient d'informer le médecin immédiatement et d'arrêter l'ibuprofène.
7) Peut entraîner une anémie dans des cas exceptionnels.
8) En particulier lors de traitements de longue durée.
9) Dans des cas exceptionnels, des infections cutanées sévères et des complications au niveau des tissus mous peuvent survenir pendant une infection par la varicelle (voir également « Infections et infestations »).
10) La fonction rénale doit être régulièrement surveillée.
11) En particulier chez les patients présentant une hypertension artérielle ou une insuffisance rénale.

Contre-indications

Ulcère gastrique ou duodénal actif ou antécédents d'ulcère/saignement gastro-intestinal récidivant (au moins deux épisodes d'ulcère ou de saignement clairement démontrable).
Insuffisance hépatique sévère.
Insuffisance cardiaque sévère (Classe NYHA IV) ou coronaropathie.
Insuffisance rénale sévère (taux de filtration glomérulaire inférieur à 30 ml/min).
Affections caractérisées par une augmentation de la tendance aux saignements.
Saignement ou perforation gastro-intestinal(e) en rapport avec un traitement antérieur par des AINS.
Le troisième trimestre de la grossesse .
En raison du risque de réactions croisées, l'ibuprofène ne doit pas être administré aux patients qui ont développé des réactions d'hypersensibilité, y compris des symptômes d'asthme, de rhinite ou d'urticaire après avoir pris de l'acide acétylsalicylique ou d'autres AINS.
Chez les patients présentant une hémorragie cérébrovasculaire ou une autre hémorragie aiguë.
Hémopathies (par ex., diathèse hémorragique, trouble hématopoïétique).
Chez les patients souffrant d'une déshydratation sévère (induite par des vomissements, des diarrhées ou une prise hydrique insuffisante).
Colite ulcéreuse.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
L'ibuprofène devrait être évité durant les 1er et 2ème trimestres de la grossesse. Durant le 3ème trimestre, l'utilisation de l'ibuprofène est contre-indiquée.
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter défavorablement la grossesse et/ou le développement embryofoetal.
Aspect malformatif : 1er trimestre
Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse couche, de malformation cardiaque et de gastroschisis après l'utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse.
Le risque absolu d'avoir une malformation cardiaque était augmenté de moins de 1 %, jusqu'à approximativement 1,5 %. Le risque est censé augmenter avec la dose et la durée du traitement.
Chez l'animal, l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines a montré que cela entrainait une augmentation de la perte pré- et post-implantation et la létalité embryo-foetale. En outre, des incidences augmentées de malformations variées, incluant des malformations cardiovasculaires, ont été rapportées chez l'animal ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines durant l'organogénèse.
Pendant les 1er et 2ème trimestres de la grossesse, l'ibuprofène ne doit pas être donné à moins que clairement nécessaire. Si l'ibuprofène est utilisé chez la femme souhaitant concevoir un enfant, ou pendant le 1er et le 2ème trimestre de la grossesse, la dose devrait être gardée aussi faible et la durée de traitement aussi courte que possible.
Aspect foetotoxique et néonatal : 2ème et 3ème trimestres
Il s'agit d'une toxicité de classe concernant tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
L'administration pendant le 2ème et le 3ème trimestre entraine le risque :
D'exposer le fœtus à :
un risque d'atteinte cardiopulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire Constriction partielle ou complète in utero du canal artériel. La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.
une atteinte fonctionnelle rénale :
§ in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale): oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée. § à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).
D'exposer la mère et le nouveau-né, à la fin de la grossesse, à :
Un risque d'allongement du temps de saignement pour la mère et l'enfant, un effet anti-agrégant qui peut se produire même à faibles doses.
Une inhibition des contractions utérines engendrant un travail différé ou prolongé.
En conséquence :
Jusqu'à 12 semaines d'aménorrhée : l'utilisation de IBUPROFENE ZYDUS 200 mg, comprimé enrobé ne doit être envisagée que si nécessaire.
Entre 12 et 24 semaines d'aménorrhée (entre le début de la diurèse foetale et 5 mois révolus) : une prise brève ne doit être prescrite que si nécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée.
Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) : toute prise même ponctuelle est contre-indiquée . Une prise par mégarde au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) justifie une surveillance cardiaque et rénale, foetale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.
Allaitement
Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
Fertilité
L'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse des cyclo-oxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant .

Surdosage

Toxicité
Risque de symptômes aux doses >80–100 mg/kg. Aux doses >200 mg/kg, il existe un risque de symptômes sévères, avec des variations interindividuelles considérables. Une dose de 560 mg/kg chez un enfant de 15 mois a provoqué une intoxication sévère ; une dose de 3,2 g chez un enfant de 6 ans a provoqué une intoxication légère à modérée ; une dose de 2,8 à 4 g chez un enfant de 1 an ½ et une dose de 6 g chez un enfant de 6 ans ont provoqué une intoxication sévère, même après un lavage gastrique ; une dose de 8 g chez un adulte a donné lieu à une intoxication modérée, et une dose >20 g chez un adulte, à une intoxication très sévère. Une dose de 8 g administrée à un adolescent de 16 ans a provoqué une atteinte rénale, et une dose de 12 g associée à de l'alcool a provoqué une nécrose tubulaire aiguë chez un adolescent.
Symptômes
Chez la plupart des patients qui ont ingéré des quantités importantes d'ibuprofène, les symptômes se manifestent en 4 à 6 heures.
Les symptômes d'un surdosage concernent essentiellement le tractus gastro-intestinal ; il s'agit par ex. de nausées, de douleurs abdominales et de vomissements (potentiellement sanguinolents). Les effets sur le système nerveux central comprennent des céphalées, des acouphènes, une confusion mentale et un nystagmus. Aux doses élevées, une perte de conscience et des convulsions (surtout chez les enfants) peuvent se produire. Une toxicité cardiovasculaire, y compris une bradycardie, une tachycardie et une hypotension ont été rapportées. Une hypernatrémie, des effets rénaux et une hématurie peuvent se produire. En cas d'intoxication grave, une acidose métabolique peut survenir. En cas de surdosage important, une insuffisance rénale et des dommages hépatiques peuvent se produire. Une hypothermie et un SDRA ont occasionnellement été rapportés.
Traitement La prise en charge doit consister en un traitement symptomatique et des mesures de soutien le cas échéant. Dans l'heure suivant l'ingestion d'une quantité potentiellement toxique, envisager l'administration de charbon activé. Autrement, chez l'adulte, il convient d'envisager un lavage gastrique dans l'heure suivant l'ingestion d'une dose excessive engageant potentiellement le pronostic vital.
En cas de problèmes gastro-intestinaux, administrer des antiacides. En cas d'hypotension, administrer une solution intraveineuse et si nécessaire, un traitement inotrope. Assurer une diurèse adéquate. Corriger les déséquilibres acide-base et électrolytiques.
Il convient de surveiller les patients pendant au moins quatre heures après ingestion de quantités potentiellement toxiques.

Interactions avec d'autres médicaments

Il convient d'éviter d'utiliser les associations suivantes avec IbuprofenE Accord
Le groupe dicoumarol : Les AINS peuvent accroître l'effet d'anticoagulants tels que la warfarine. Les études expérimentales montrent que l'ibuprofène potentialise les effets de la warfarine sur le temps de saignement. Les AINS et le groupe dicoumarol sont métabolisés par la même enzyme, le CYP2C9.
Antiplaquettaires : Les AINS ne doivent pas être associés à des agents antiplaquettaires tels que la ticlopidine en raison de l'inhibition additive de la fonction plaquettaire (voir ci-après).
Méthotrexate : Les AINS inhibent la sécrétion tubulaire du méthotrexate, ce qui peut conduire également à une interaction métabolique avec diminution de la clairance du méthotrexate. Il faut donc toujours éviter de prescrire des AINS en cas de traitement par des doses élevées de méthotrexate (voir ci-après).
Acide acétylsalicylique : L'administration concomitante d'ibuprofène et d'acide acétylsalicylique est généralement déconseillée en raison de l'augmentation potentielle du risque d'effets indésirables.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène pourrait inhiber de façon compétitive l'effet de l'acide salicylique à faible dose sur l'agrégation plaquettaire lorsque ces deux médicaments sont administrés de façon concomitante. Bien qu'il y ait des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données à la situation clinique, la possibilité que l'utilisation régulière prolongée d'ibuprofène puisse réduire l'effet cardioprotecteur de l'acide acétylsalicylique ne peut pas être écartée. Il est improbable que l'ibuprofène ait un effet cliniquement pertinent lorsqu''il est utilisé occasionnellement .
Glycosides cardiaques : Les AINS peuvent aggraver une insuffisance cardiaque, réduire le taux de filtration glomérulaire et augmenter les taux de glycosides cardiaques (par ex. la digoxine)
Mifépristone : Une diminution de l'efficacité du médicament peut en théorie se produire en raison des propriétés antiprostaglandines des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), notamment l'acide acétylsalicylique. Les données limitées dont nous disposons indiquent que l'administration concomitante d'AINS le même jour que l'administration de prostaglandines n'a pas d'influence négative sur les effets de la mifépristone ou des prostaglandines sur la maturation cervicale ou la contractilité utérine et ne réduit pas l'efficacité clinique de l'interruption médicale de grossesse.
Sulfonylurées : Les AINS peuvent potentialiser les effets des médicaments de la famille des sulfonylurées. De rares cas d'hypoglycémie ont été rapportés chez des patients traités par des sulfonylurées et recevant de l'ibuprofène.
Zidovudine : Les données disponibles attestent d'une augmentation du risque d'hémarthroses et d'hématome chez les patients hémophiles VIH(+) qui reçoivent un traitement concomitant par zidovudine et ibuprofène.
Les associations suivantes avec IbuprofenE Accord peuvent nécessiter un ajustement posologique
Antihypertenseurs : Les AINS peuvent réduire l'effet des diurétiques et d'autres agents antihypertenseurs.
Aminoglycosides : Les AINS peuvent réduire l'excrétion des aminoglycosides. Enfants : La prudence s'impose en cas de traitement concomitant par ibuprofène et aminoglycosides.
Lithium : L'ibuprofène réduit la clairance rénale du lithium, ce qui peut entraîner une augmentation des taux sériques de lithium. Cette association doit être évitée, sauf s'il est possible de vérifier fréquemment les taux sériques de lithium et de réduire éventuellement la dose de lithium.
Inhibiteurs de l'ECA et antagonistes de l'angiotensine-II :
Il existe un risque accru d'insuffisance rénale aiguë, qui est généralement réversible, chez les patients insuffisants rénaux (par ex. chez les patients déshydratés et/ou les patients âgés) lorsqu''un traitement par inhibiteurs de l'ECA ou par antagonistes de l'angiotensine-II est administré en même temps que les AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase-2. Cette association doit donc être administrée avec prudence aux patients insuffisants rénaux, en particulier les patients âgés. Les patients doivent être suffisamment hydratés et un contrôle de la fonction rénale doit être envisagé après l'instauration du traitement combiné et à intervalles réguliers pendant le traitement .
Bêta-bloquants : Les AINS neutralisent l'effet antihypertenseur des médicaments bloquant les récepteurs bêta-adrénergiques.
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) :
Les ISRS et les AINS sont associés à un risque accru de saignement, par ex. au niveau du tractus gastro-intestinal. Ce risque est majoré en cas de traitement combiné. Le mécanisme en jeu fait probablement intervenir une diminution de la recapture de la sérotonine dans les plaquettes sanguines .
Cyclosporine : L'administration concomitante d'AINS et de cyclosporine serait susceptible d'augmenter le risque de néphrotoxicité due à la diminution de la synthèse des prostacyclines dans le rein. Il convient donc de surveiller attentivement la fonction rénale en cas de traitement combiné.
Captopril : Les études expérimentales indiquent que l'ibuprofène neutralise l'effet du captopril sur l'excrétion sodique.
Cholestyramine : L'administration concomitante d'ibuprofène et de cholestyramine retarde et réduit (de 25 %) l'absorption de l'ibuprofène. Ces médicaments doivent donc être administrés à un intervalle d'au moins 2 heures.
Thiazides, préparations apparentées aux thiazides et diurétiques de l'anse : Les AINS peuvent neutraliser l'effet diurétique du furosémide et du bumétanide, probablement par inhibition de la synthèse des prostaglandines. Ils peuvent également réduire l'effet antihypertenseur des thiazides.
Tacrolimus : L'administration concomitante d'AINS et de tacrolimus serait susceptible d'augmenter le risque de néphrotoxicité due à la diminution de la synthèse des prostacyclines dans le rein. Il convient donc de surveiller attentivement la fonction rénale en cas de traitement combiné.
Méthotrexate : Le risque d'une interaction potentielle entre un AINS et le méthotrexate doit également être pris en compte en cas de traitement à faible dose par le méthotrexate, particulièrement chez les patients insuffisants rénaux. La fonction rénale doit toujours être surveillée en cas de traitement combiné. La prudence s'impose si un AINS et le méthotrexate sont administrés dans une même période de 24 heures, car les taux plasmatiques de méthotrexate peuvent augmenter et donner lieu à une augmentation de la toxicité (voir ci-dessus).
Corticoïdes : Le traitement concomitant entraîne une augmentation du risque d'ulcération ou de saignement gastro-intestinal(e).
Médicaments antiplaquettaires : Augmentation du risque de saignement gastro-intestinal (voir ci-dessus).
Antibiotiques de la famille des quinolones : Les données tirées des études réalisées chez l'animal indiquent que les AINS peuvent augmenter le risque de convulsions associées aux antibiotiques de la famille des quinolones. Les patients qui prennent des AINS et des quinolones peuvent être exposés à un risque accru de convulsions.
Autres analgésiques et inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase-2 : Il convient d'éviter l'utilisation concomitante de deux AINS ou plus, y compris les inhibiteurs de Cox2, car cela peut augmenter le risque d'effets indésirables .
Extraits végétaux : Le ginkgo biloba peut potentialiser le risque de saignement avec les AINS.
Inhibiteurs de CYP2C9 : L'administration concomitante d'ibuprofène et d'inhibiteurs de CYP2C9 peut augmenter l'exposition à l'ibuprofène (substrat de CYP2C9). Lors d'une étude menée avec le voriconazole et le fluconazole (inhibiteurs de CYP2C9), l'exposition au S(+)-ibuprofène était augmentée d'environ 80 à 100 %. On devra envisager de réduire la dose d'ibuprofène en cas d'administration concomitante d'inhibiteurs de CYP2C9, en particulier si une dose élevée d'ibuprofène est administrée en association soit au voriconazole, soit au fluconazole.
Ritonavir : Il est susceptible d'entraîner une augmentation de la concentration des AINS.
Probénécide : Il ralentit l'excrétion des AINS, ce qui peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments.
Pémétrexed : Une interaction avec le pémétrexed entraîne une augmentation du risque de toxicité par suite de la diminution de la clairance rénale. Cette association doit être évitée chez les patients dont la fonction rénale est altérée et dont le taux de clairance de la créatinine est compris entre 45 et 80 ml/min. Chez les patients dont la fonction rénale est normale, une précaution d'emploi s'appuyant sur les résultats des tests d'exploration de la fonction rénale est suffisante.
Les études d'interactions ont uniquement été effectuées chez l'adulte.

Mises en garde et précautions

Précautions générales
Les effets indésirables peuvent être minimisés en utilisant la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte nécessaire pour contrôler les symptômes .
Comme les autres AINS, l'ibuprofène peut masquer les signes d'une infection.
Certains éléments laissent à penser que les médicaments qui inhibent la cyclo-oxygénase/la synthèse des prostaglandines peuvent entraîner une altération de la fertilité féminine de par un effet sur l'ovulation. Cet effet est réversible après arrêt du traitement.
IbuprofenE Accord contient du lactose monohydraté et ne doit pas être administré aux patients qui présentent des problèmes héréditaires rares tels qu'une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose-galactose.
L'utilisation prolongée de tout type d'analgésique pour des céphalées peut aggraver celles-ci. Si cette situation est avérée ou suspectée, il convient de consulter un médecin et d'arrêter le traitement. Le diagnostic de céphalée par surconsommation de médicaments (CSM) doit être suspecté chez les patients qui présentent des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ou à cause de) l'utilisation régulière de médicaments contre les maux de tête.
Effets cardiovasculaires
Il convient de mener une surveillance attentive et de prodiguer des conseils adéquats chez les patients ayant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée étant donné qu'une rétention hydrique et des œdèmes ont été rapportés en association au traitement par AINS. Les AINS peuvent réduire l'effet des diurétiques et d'autres agents antihypertenseurs .
Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg/jour) peut être associée à une légère augmentation du risque d'évènements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Dans l'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que l'ibuprofène à faible dose (par ex.£ 1200 mg/jour) est associé à une augmentation du risque d'évènements thrombotiques artériels.
Chez les patients qui présentent une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-III), une cardiopathie ischémique établie, une artériopathie périphérique et/ou une pathologie cérébrovasculaire, le traitement par ibuprofène ne doit être instauré qu'après mûre réflexion, et les doses élevées (2400 mg/jour) doivent être évitées.
La prudence est également recommandée avant d'instaurer un traitement prolongé chez des patients qui présentent des facteurs de risque d'évènements cardiovasculaires (par ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète sucré, tabagisme), en particulier s'il est nécessaire d'avoir recours à des doses élevées d'ibuprofène (2400 mg/jour).
Hémorragie, ulcération et perforation intestinales
Il existe un lien important entre la dose et les saignements gastro-intestinaux. L'administration concomitante d'ibuprofène et d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase-2 (COX-2) doit être évitée.
Les patients âgés sont exposés à un risque plus élevé de présenter des effets indésirables avec les AINS, en particulier une hémorragie et une perforation gastro-intestinales, qui peuvent être d'issue fatale.
Des cas potentiellement mortels d'hémorragie, d'ulcération et de perforation gastro-intestinales ont été rapportés en relation avec un traitement par tous les types d'AINS, et ces effets sont survenus à des moments quelconques du traitement, accompagnés ou non de symptômes précurseurs ou d'épisodes antérieurs d'évènements gastro-intestinaux sévères.
Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale est plus élevé aux doses plus fortes d'AINS chez les patients ayant des antécédents d'ulcère, en particulier si ces derniers étaient accompagnés de complications hémorragiques ou de perforation , ainsi que chez les sujets âgés. Chez les patients présentant les facteurs de risque mentionnés ci-dessus, le traitement doit être instauré à la dose la plus faible possible.
Il faudra indiquer aux patients ayant des antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux, en particulier les patients âgés, de rester attentifs à la survenue éventuelle de symptômes abdominaux inhabituels (en particulier, un saignement gastro-intestinal), surtout au début du traitement et, si ces symptômes se manifestent, de consulter un médecin.
La prudence s'impose chez les patients recevant un traitement concomitant par un médicament qui pourrait augmenter le risque d'ulcération ou de saignement, tel que les corticoïdes oraux, les anticoagulants tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les médicaments antiplaquettaires tels que l'acide acétylsalicylique .
Le traitement par ibuprofène doit être interrompu si le patient souffre d'un saignement ou d'une ulcération gastro-intestinal(e).
Les AINS doivent être administrés avec prudence aux patients ayant des antécédents de pathologie gastro-intestinale, par ex., la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn, car ces affections pourraient s'en trouver aggravées
Effets rénaux
La prudence est de mise chez les patients déshydratés. Les enfants et les adolescents déshydratés sont exposés à un risque d'insuffisance rénale.
Comme avec les autres AINS, l'administration prolongée d'ibuprofène entraîne une nécrose papillaire et d'autres modifications pathologiques au niveau du rein. Une toxicité rénale a également été constatée chez des patients pour lesquels les prostaglandines rénales jouent un rôle compensateur dans le maintien de la circulation rénale normale. Chez ces patients, l'administration d'un AINS peut provoquer une réduction dose-dépendante de la synthèse des prostaglandines et, consécutivement, du débit sanguin rénal, ce qui peut engendrer une insuffisance rénale. Les personnes les plus exposées à ce risque sont les patients présentant une insuffisance rénale, une insuffisance cardiaque, un dysfonctionnement hépatique, les personnes âgées et les patients traités par des diurétiques ou par des inhibiteurs de l'ECA. L'arrêt du traitement par AINS est généralement suivi du retour à l'état antérieur au traitement.
En raison de ses effets sur la circulation sanguine rénale, l'ibuprofène peut provoquer une rétention hydrique, sodique et potassique chez des patients qui n'ont jamais soufferts de troubles rénaux. Ceci peut conduire à des œdèmes ou à une insuffisance cardiaque ou une hypertension chez les sujets prédisposés.
Généralement, l'utilisation régulière d'analgésiques, en particulier les associations de divers produits analgésiques, est susceptible de provoquer des lésions rénales permanentes, et d'exposer notamment les patients à un risque d'insuffisance rénale (néphropathie des analgésiques).
Effets hématologiques
L'ibuprofène peut inhiber l'agrégation plaquettaire, et entraîner un allongement du temps de saignement. Il est donc recommandé de surveiller attentivement les patients présentant des troubles de la coagulation ou traités par anticoagulants.
Troubles respiratoires
La prudence s'impose si l'ibuprofène est administré à des patients souffrant actuellement, ou ayant souffert dans le passé d'asthme bronchique, de rhinite chronique ou de maladie allergique, étant donné que des cas de bronchospasme, d'urticaire ou d'angio-œdème ont été signalés chez ces patients lors de la prise d'ibuprofène.
Effets dermatologiques
Des réactions cutanées sévères, dont certaines d'issue fatale, telles que la dermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique, ont été rapportées dans de très rares cas en relation avec l'utilisation des AINS . Le risque de survenue de telles réactions est le plus important au début du traitement, la majorité des cas se produisant au cours du premier mois. Le traitement par ibuprofène doit être interrompu aux premiers signes d'une éruption cutanée, de lésions des muqueuses ou d'autres signes d'hypersensibilité, et en cas d'apparition de troubles visuels ou de signes persistants d'un dysfonctionnement hépatique.
Lupus érythémateux systémique et connectivite mixte
Méningite aseptique
De rares cas de méningite aseptique ont été observés chez des patients traités par ibuprofène. Même si cela est probablement plus susceptible de se produire chez des patients souffrant de lupus érythémateux systémique et de connectivites liées à cette affection, des cas de méningite aseptique ont été rapportés chez des patients qui ne présentent pas de pathologie chronique sous-jacente.
Infections et infestations
Dans des cas exceptionnels, la varicelle peut être à l'origine de complications infectieuses graves de la peau et des tissus mous.
À ce jour, le rôle des AINS dans l'aggravation de ces infections ne peut pas être écarté. Il est donc conseillé d'éviter d'utiliser d'ibuprofène en cas de varicelle.
Réactions d'hypersensibilité
Les analgésiques, les antipyrétiques et les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent provoquer des réactions d'hypersensibilité potentiellement graves, y compris des réactions anaphylactiques, même chez les sujets qui n'ont pas été préalablement exposés à ce type de médicament. Le risque d'une hypersensibilité après la prise d'ibuprofène semble être plus important chez les patients qui ont précédemment présenté une hypersensibilité à d'autres analgésiques, antipyrétiques, AINS et chez les patients présentant une hyperréactivité bronchique (asthme), souffrant de rhume des foins, de polypes nasaux ou d'une bronchopneumopathie chronique obstructive ou ayant présenté des épisodes antérieurs d'angio-œdème . Les réactions allergiques peuvent se manifester par des crises d'asthme (asthme analgésique), un œdème de Quincke ou de l'urticaire.
Des réactions d'hypersensibilité sévères (par ex. choc anaphylactique) ont été rapportées dans de rares cas. Le traitement par ibuprofène doit être immédiatement interrompu au premier signe d'une réaction d'hypersensibilité.
Altération de la fonction cardiaque, rénale et hépatique
L'utilisation des AINS pouvant entraîner une détérioration de la fonction rénale, la prudence s'impose chez les patients qui présentent une insuffisance rénale, cardiaque ou hépatique. Ce risque est encore plus grand chez les patients qui prennent régulièrement des associations de divers analgésiques. Il est recommandé d'utiliser la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte possible et de surveiller périodiquement les paramètres cliniques et biologiques, en particulier en cas de traitement prolongé, chez les patients atteints d'une insuffisance rénale, cardiaque ou hépatique .
Céphalée par surconsommation de médicaments
L'utilisation prolongée de tout type d'analgésique pour des céphalées peut aggraver celles-ci. Si cette situation est avérée ou suspectée, il convient de consulter un médecin et d'arrêter le traitement. Le diagnostic de céphalée par surconsommation de médicaments (CSM) doit être suspecté chez les patients qui présentent des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ou à cause de) l'utilisation régulière de médicaments contre les maux de tête.
Le traitement doit être administré avec prudence chez les patients qui présentent des problèmes gastro-intestinaux, un LES, des troubles hématologiques ou de la coagulation et chez les patients asthmatiques, et ces patients doivent être attentivement surveillés pendant le traitement par AINS, étant donné que ces problèmes de santé peuvent être aggravés par les AINS.

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