Après injection intraveineuse, l'iodohippurate (131I) de sodium est rapidement distribué dans le compartiment extra cellulaire puis éliminé par voie rénale, essentiellement sous forme inchangée. La liaison labile aux protéines plasmatiques entraîne une dissociation rapide du complexe formé. Environ 30% de l'iodohippurate se lient aux hématies.
L'iodohippurate (131I) de sodium est éliminé par filtration glomérulaire (20%) et par sécrétion tubulaire (80%). Il ne subit pas de réabsorption tubulaire.
L'activité rénale maximale s'observe généralement 2 à 5 minutes après l'administration intraveineuse selon l'état d'hydratation du malade, le degré d'insuffisance rénale et la nature de l'atteinte rénale ou des traitements administrés.
En l'absence d'atteinte rénale et lorsque l'hydratation du patient est normale, 70% de l'activité administrée sont éliminés dans l'urine 30 minutes après l'injection.
L'élimination hépatobiliaire représente mois de 0,4% de l'activité administrée. En cas d'insuffisance rénale sévère, l'élimination hépatobiliaire peut atteindre 5%.
La cinétique d'élimination de l'organisme de l'iodohippurate (131I) de sodium suit une loi mono-exponentielle caractérisée par une période biologique de 25 minutes avec un temps de transit rénal de 2,5 à 5,0 minutes.
En cas d'insuffisance rénale, le temps de transit rénal peut atteindre plusieurs heures ou même plusieurs jours.
L'iodohippurate (131I) de sodium traverse la barrière hématoplacentaire et passe dans le lait maternel.
L'iode-131 libéré à partir de l'iodohippurate (131I) de sodium a une période d'élimination plus lente que ce dernier.
Des réactions mineures telles qu'une hypotension artérielle transitoire, des sueurs ou des nausées et, dans certains cas, des réactions sévères de type anaphylactique ont été observées à la suite de l'administration intraveineuse d'iodohippurate (131I) de sodium.
Pour chaque patient, l'exposition aux radiations ionisantes doit être justifiée par le bénéfice attendu. L'activité administrée doit correspondre à la plus faible dose de radiations possible compatible avec l'obtention de l'information diagnostique escomptée.
L'exposition aux radiations ionisantes peut théoriquement induire des cancers et/ou des anomalies héréditaires. Dans le cas d'examens de médecine nucléaire à visée diagnostique, il est généralement considéré que la fréquence de ces risques est négligeables du fait des faibles doses de radiations délivrées.
La plupart des examens diagnostiques de médecine nucléaire délivrent une dose efficace (E) inférieure à 20 mSv. Des doses plus élevées peuvent être justifiées médicalement dans certains cas.
Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être réceptionnés, utilisés et administrés que par des personnes autorisées dans les services agréés. Leur réception, leur stockage, leur utilisation, leur transfert et leur élimination sont soumis aux réglementations et aux autorisations appropriées des autorités compétentes.
Le patient doit être correctement hydraté avant l'examen. Pour réduire l'irradiation de la vessie, il est demandé au patient de boire abondamment et d'effectuer de fréquentes mictions durant les heures suivant l'administration du produit.
L'administration de ce produit à des patients présentant une hypersensibilité à l'iode devra être envisagée avec prudence.
L'administration d'iodohippurate (131I) de sodium chez l'enfant présentant une insuffisance rénale entraîne une irradiation importante des reins.
L'iodohippurate (131I) de sodium ne doit pas être administré avec d'autres produits pharmaceutiques.