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Iomeron - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Iomeron appartient au groupe appelés Produits de contraste. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V08AB10.

Principe actif: IOMÉPROL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BRACCO IMAGING FRANCE (FRANCE) - Iomeron 150 (150 mg Iode/mL)- solution injectable - 150 mg - - 1994-11-14

BRACCO IMAGING FRANCE (FRANCE) - Iomeron 200 (200 mg d'Iode/mL)- solution injectable - 200 mg - - 1994-11-14

BRACCO IMAGING FRANCE (FRANCE) - Iomeron 250 (250 mg d'Iode/mL)- solution injectable - 250 mg - - 1994-11-14

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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable - 150 mg
  • solution injectable - 200 mg
  • solution injectable - 250 mg
  • solution injectable - 300 mg
  • solution injectable - 350 mg
  • solution injectable - 400 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Iomeron enregistré en France

Iomeron 150 (150 mg Iode/mL) solution injectable

BRACCO IMAGING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 150 mg

Composition et Présentations

IODE150 mg
sous forme de :IOMÉPROL306 mg

Posologie et mode d'emploi Iomeron 150 (150 mg Iode/mL) solution injectable

Indication
Doses conseillées
Urographie intraveineuse
Adultes
Enfantsa
250 mL
Phlébographie périphérique
Adultes :
10 – 100 mL la dose peut être répétée si nécessaireb
(10 – 50 mL pour les membres supérieurs ;
50 – 100 mL pour les membres inférieurs).
Scanographie du cerveau
Adultes :
Enfantsa
50 – 200 mL
Scanographie du corps
Adultes :
Enfantsa
100 – 200 mL
Cavernographie
Adultes :
jusqu'à 100 mL
Angiographie numérisée par voie intra-artérielle
Cérébrale
Adultes :
30 – 60 mL pour une vue générale,
5 - 10 mL en cas d'injection sélective
Crosse aortique
Adultes c
Abdomen
Adultes c
Aortographie
Adultes c
Aortographie translombaire
Adultes b
Artériographie périphérique
Adultes :
Enfants a
5 - 10 mL en cas d'injection sélective,
jusqu'à 250 mL
Interventionnelle
Adultes :
Enfants a
10 – 30 mL en cas d'injection sélective,
jusqu'à 250 mL
Cholangiographie par voie endoscopique
Adultes :
Jusqu'à 100 mL
Urétro-cystographie
Adultes :
Enfantsa
100-250 mL
40-210 mL
Enfantsa : selon la masse et l'âge.
Adultesb : ne pas dépasser 250 mL. Le volume de chaque injection dépend de la région examinée.
Adultesc : ne pas dépasser 350 mL.
Ioméron est utilisé en utilisation monodose.
Par voie artérielle :
Les doses moyennes à employer sont variables selon le type d'examen.
La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 mL/kg en injection itérative, sans dépasser
100 mL par injection. La vitesse d'injection est fonction du type d'examen.
Par voie veineuse :
Les doses doivent être adaptées au poids et à la fonction rénale du malade, qui doit être à jeun sans restriction hydrique.
Ioméron n'agit pas sur la coagulation, ni sur les fonctions plaquettaires, et n'interfère pas sur le plan physicochimique avec les héparines (non fractionnées ou de bas poids moléculaire). Par conséquent, son utilisation ne doit pas modifier l'usage d'une héparine (non fractionnée ou de bas poids moléculaire) qui pourrait être fait pour prévenir une thrombose, en particulier sur cathéter.
Un flacon est destiné à un seul patient. Pour éviter tout risque d'incompatibilité physico-chimique, ne pas injecter d'autre médication avec la même seringue.
Pendant les procédures de cathétérisme vasculaire, les cathéters doivent être rincés régulièrement.
Prévention de l'extravasation : l'injection du produit de contraste doit être réalisée avec précaution afin d'éviter une extravasation.

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Présentations et l’emballage extérieur

Iomeron 200 (200 mg d'Iode/mL) solution injectable

BRACCO IMAGING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Composition et Présentations

IODE200 mg
sous forme de :IOMÉPROL408 mg

Posologie et mode d'emploi Iomeron 200 (200 mg d'Iode/mL) solution injectable

Indication
Doses conseillées
Phlébographie périphérique
Adultes :
10 – 100 mL la dose peut être répétée si nécessaire
(10 – 50 mL pour les membres supérieurs. 50 – 100 mL pour les membres inférieurs).
Scanographie du cerveau
Adultes :
Enfantsa
50 – 200 mL
Scanographie du corps
Adultes :
Enfantsa
100 – 200 mL
Cavernographie
Adultes :
jusqu'à 100 mL
Angiographie numérisée par voie intra-artérielle
Cérébrale
Adultes :
Enfants a
30 – 60 mL pour une vue générale,
5 - 10 mL en cas d'injection sélective
Thoracique
Adultesb :
20 - 25 mL (aorte) à répéter si nécessaire
20 mL (artères bronchiales)
Crosse aortique
Adultes c
Abdomen
Adultes c
Aortographie
Adultes c
Aortographie translombaire
Adultes b
Arteriographie peripherique
Adultes :
5 - 10 mL en cas d'injection sélective,
jusqu'à 250 mL
Interventionnelle
Adultes :
Enfants a
10 – 30 mL en cas d'injection sélective,
jusqu'à 250 mL
Cholangiographie par voie endoscopique
Adultes :
Jusqu'à 100 mL
Arthrographie
Adultes :
Jusqu'à 10 mL par injection
Hystérosalpingographie
Adultes :
Jusqu'à 35 mL
Cholangiographie rétrograde
Adultes :
Jusqu'à 60 mL
Urétérographie rétrograde
Adultes :
20 – 100 mL
Pyélo-urétérographie
Adultes :
10 – 20 mL
Myélographie
Adultes
13-22 mL
Enfantsa : selon la masse corporelle et l'âge.
Adultesb : ne pas dépasser 250 mL. Le volume de chaque injection dépend de la région examinée.
Adultesc : ne pas dépasser 350 mL.
Par voie artérielle :
Les doses moyennes à employer sont variables selon le type d'examen.
La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 mL/kg en injection itérative, sans dépasser 100 mL par injection. La vitesse d'injection est fonction du type d'examen.
Par voie veineuse :
Les doses doivent être adaptées au poids et à la fonction rénale du malade, qui doit être à jeun sans restriction hydrique.
Ioméron n'agit pas sur la coagulation, ni sur les fonctions plaquettaires, et n'interfère pas sur le plan physicochimique avec les héparines (non fractionnées ou de bas poids moléculaire). Par conséquent, son utilisation ne doit pas modifier l'usage d'une héparine (non fractionnée ou de bas poids moléculaire) qui pourrait être fait pour prévenir une thrombose, en particulier sur cathéter.
Par voie intrathécale :
La dose totale d'iode administrée doit être comprise entre 2,5 et 4 g.
Un flacon est destiné à un seul patient. Pour éviter tout risque d'incompatibilité physico-chimique, ne pas injecter d'autre médication avec la même seringue.
Pendant les procédures de cathétérisme vasculaire, les cathéters doivent être rincés régulièrement.
Prévention de l'extravasation : l'injection du produit de contraste doit être réalisée avec précaution afin d'éviter une extravasation.

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Présentations et l’emballage extérieur

Iomeron 250 (250 mg d'Iode/mL) solution injectable

BRACCO IMAGING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 250 mg

Iomeron 300 (300 mg d’Iode/mL) solution injectable

BRACCO IMAGING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 300,0 mg

Iomeron 350 (350 mg d’Iode/mL) solution injectable

BRACCO IMAGING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 350 mg

Iomeron 400 (400 mg d'Iode/mL) solution injectable

BRACCO IMAGING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 400 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Iomeron

Indications

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Urographie intraveineuse, scanographie du corps, angiographie numérisée par voie intraveineuse, angiographie conventionnelle, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, artériographie coronaire sélective conventionnelle, coronarographie interventionnelle, arthrographie, hystéro-salpingographie, fistulographie, galactographie, dacryocystographie, sialographie, cholangiographie rétrograde.

Pharmacodynamique

Produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ionique.

Pharmacocinétique

Injecté par voie vasculaire, le produit se répartit dans le système vasculaire et l'espace interstitiel, sans augmenter notablement la volémie et sans perturber l'équilibre hémodynamique. La distribution se fait selon un modèle bi-compartimental, avec une phase de distribution rapide et une phase d'élimination plus lente. Chez le volontaire sain, les demi-vies moyennes de distribution et d'élimination du ioméprol sont, respectivement, de 23 +/- 14 minutes et de 109 +/- 20 minutes.
L'élimination sous forme inchangée parce que non métabolisée, rapide, est rénale par filtration glomérulaire. La diurèse osmotique est particulièrement réduite par la faible osmolalité des solutions.
Cette biodisponibilité entraîne la possibilité de visualiser en radiologie le système vasculaire et l'appareil urinaire.
Lorsque la fonction rénale est normale, l'excrétion urinaire cumulative, exprimée en pourcentage de la dose administrée, est d'environ 24 à 34 % après 60 minutes, 84 % après 8 heures, 87 % après 12 heures et 95 % dans les 24 à 96 heures suivant l'administration.
En cas d'insuffisance rénale, la demi-vie d'élimination est prolongée en fonction du degré d'insuffisance. Une élimination hétérotrope se produit par voie biliaire, salivaire, sudorale et colique. L'ioméprol ne se lie pas aux protéines plasmatiques; il est dialysable.

Effets indésirables

4.8.1 Administration intravasculaire
Les patients adultes inclus dans les essais cliniques avec administration intravasculaire sont au nombre de
4 515.
Adultes
Classe système organe
Effets indésirables
Fréquent
(≥1/100 à <1/10)
Peu fréquent
(≥1/1000 à <1/100)
Rare
(≥1/10 000 à <1/1000)
Fréquence ne pouvant être déterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Thrombocytopénie
Anémie hémolytique
Affections du système immunitaire
Réaction d'hypersensibilité
Affections psychiatriques
Anxiété
Affections du système nerveux
Céphalées
Vertiges
Présyncope
Perte de conscience
Accident ischémique transitoire
Agitation
Confusion
Amnésie
Troubles du langage
Paresthésie
Parésie
Paralysie
Convulsions
Coma
Dysgueusie
Somnolence
Affections oculaires
Troubles visuels
Cécité transitoire
Affections cardiaques
Extrasystoles
Tachycardie
Bradycardie
Arythmie
Fibrillation ventriculaire ou auriculaire
Bloc auriculo-ventriculaire
Cyanose
Insuffisance cardiaque
Angor
Infarctus du myocarde
Arrêt cardiaque
Affections vasculaires
Hypertension
Hypotension
Malaise vagal
Vasodilatation
Collapsus cardio-vasculaire
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée
Eternuements
Toux
Sensation de gorge serrée
Bronchospasme
Arrêt respiratoire
Œdème du poumon
ARDS
Œdème laryngé
Œdème pharyngé
asthme
Affections gastro-intestinales
Nausées
Vomissements
Douleurs abdominales
Hypersalivation
Hypertrophie des glandes salivaires
Diarrhées
dysphagie
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Prurit
Erythème
Urticaire
Rash
Angiooedème
Hypersudation
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Tremblements
Douleurs dorsales
Affections du rein et des voies urinaires
Insuffisance rénale aiguë anurique
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Sensation de chaleur
Douleur thoracique
Réaction au point d'injection*
Asthénie
Rigidité
pyrexie
Malaise
Sensation locale de froid
Investigations
Augmentation transitoire de la créatininémie
Modifications mineures de l'ECG
Elévation du segment ST
* Les réactions au point d'injection incluent la douleur au point d'injection, et le gonflement. Dans la majorité des cas, elles sont consécutives à une extravasation du produit de contraste Elles sont en général transitoires et régressent sans séquelles. Des cas d'extravasation avec inflammation, nécrose cutanée et parfois développement d'un syndrome du compartiment ont été rapportés.
Des cas de thrombose des artères coronaires et d'embolie des artères coronaires ont été rapportés en tant que complications de procédures de cathétérisation.
Comme avec tout produit de contraste iodé, de très rares cas d'érythème polymorphe, et exceptionnellement de pustulose exanthématique aiguë généralisée, de syndrome de Stevens-Johnson ou de syndrome de Lyell ont été rapportés après administration de Ioméron.
Enfants
L'expérience chez l'enfant est limitée. Les essais cliniques ont porté sur 167 enfants. Le profil de tolérance est comparable chez l'enfant et l'adulte.
4.8.2 Administration intrathécale
Adultes
Les patients adultes inclus dans les essais cliniques étaient au nombre de 388.
Les effets les plus fréquemment observés après administration intrathécale de Ioméron ont été des maux de tête, vertiges, nausées, vomissements et douleurs dorsales. Ces effets sont généralement légers à modérés et transitoires. Les céphalées peuvent dans de rares cas durer plusieurs jours.
La plupart des effets surviennent en quelques heures (3 à 6 heures) après la procédure, conséquence de la diffusion du produit de contraste dans le liquide céphalo-rachidien vers l'espace intravasculaire. La plupart des réactions surviennent dans les 24 heures qui suivent l'injection.
Classe Système organe
Effets indésirables
Très fréquent
(≥1/10)
Fréquent
(≥1/100 à <1/10)
Peu fréquent
(≥1/1000 à <1/100)
Fréquence ne pouvant être déterminée*
Affections du système immunitaire
Réaction anaphylactoïde
Affections du système nerveux
Céphalées
Vertiges
Perte de conscience
Paraparésie
Paresthésie
Hypoesthésie
Somnolence
Epilepsie
Affections vasculaires
Hypertension
Hypotension
Vasodilatation
Affections gastro-intestinales
Nausée
Vomissements
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Hypersudation
Prurit
Rash
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleurs dorsales
Douleurs dans les extrémités
Raideur des muscles et du squelette
Douleur dans la nuque
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Réaction au point d'injection *
Sensation de chaleur
Pyrexie
* Les réactions au point d'injection incluent la douleur, l'inconfort et la sensation de chaleur au site d'injection
Enfants
Aucun effet indésirable n'a été rapporté après l'administration intrathécale de Ioméron lors des essais cliniques et après commercialisation.
4.8.3 Administration dans les cavités corporelles
Après administration dans les cavités corporelles d'un produit de contraste iodé, la majorité des réactions survient quelques heures après l'administration compte tenu de l'absorption lente depuis la zone d'aaministration.
Une augmentation des amylases sanguines est fréquente après ERCP. De très rares cas de pancréatite ont été rapportés.
Les réactions rapportées après arthrographie ou fistulographie sont généralement liées aux manifestations irritatives qui s'ajoutent à l'inflammation préexistante des tissus.
Les réactions d'hypersensibilité sont rares, généralement légères et sous la forme de réactions cutanées. Toutefois le risque de réaction anaphylactoïde sévère ne peut être exclu.
Comme avec les autres produits de contraste iodé, des douleurs pelviennes et un malaise peuvent survenir après une hystérosalpingographie.

Contre-indications

Antécédents de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée
Thyréotoxicose manifeste.
Hystérosalpingographie en cas de grossesse.
L'association de corticoïdes à l'administration intrathécale de ioméprol est contre-indiquée .
En raison d'un possible surdosage, la répétition immédiate d'une myélographie suite à un problème technique est contre-indiquée.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Embryotoxicité
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
Fœtotoxicité
La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l'examen a lieu après 14 semaines d'aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.
Mutagénicité et fertilité
Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ont pas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement fœtal et post-natal.
Allaitement
Une administration ponctuelle de produit de contraste iodé à la mère ne nécessite pas l'interruption d'allaitement.

Surdosage

En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours.
Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.
En cas de surdosage accidentel par voie intrathécale, il convient de surveiller attentivement l'apparition de signes et de symptômes de perturbations du SNC chez le patient pendant au moins 24 heures. Ces signes peuvent être : une hyperréflexie croissante ou des crises tonico-cloniques, jusqu'à des crises d'épilepsie généralisées, une hyperthermie, une stupeur et une dépression respiratoire.

Interactions avec d'autres médicaments

4.5.1. Médicaments
+ Metformine : Les patients ayant une fonction rénale normale peuvent continuer leur traitement.
Afin d'éviter une acidose lactique chez le diabétique traité par metformine et atteint d'insuffisance rénale modérée, et devant bénéficier d'une procédure élective, la metformine doit être arrêtée 48 heures avant l'examen et n'est réinstaurée qu'après 48 heures, si la créatininémie est inchangée .
En cas d'urgence, chez les patients donc la fonction rénale est altérée ou inconnue, le médecin évaluera le risque en fonction des bénéfices attendus de l'examen avec produit de contraste et prendra toutes les récusations utiles. La metformine doit être arrêtée 48h avant l'administration du produit de contraste. Après l'examen, le patient doit être maintenu sous surveillance en cas d'apparition de signes d'acidose lactique. La metformine peut être réinstaurée 48h après l'administration du produit de contraste si la créatinine sérique est revenue au niveau initial.
+ Radiopharmaceutiques (cf.
Lorsqu'une scintigraphie rénale, réalisée par injection de radiopharmaceutique sécrété par le tubule rénal, est prévue, il est préférable de l'effectuer avant l'injection de produit de contraste.
+ Bêta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine.
Ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit être informé avant l'injection de produits de contraste iodés et disposer des moyens de réanimation.
+ Diurétiques : en raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydroélectrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d'insuffisance rénale aiguë.
+ Interleukine 2 : il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l'interleukine 2 (voie intraveineuse) : éruption cutanée ou, plus rarement, hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.
+Corticoïdes : Les corticoïdes par voie péridurale et intrathécale ne doivent jamais être administrés avec les produits de contraste iodés dans la mesure où les corticoïdes peuvent induire et affecter les signes et les symptômes de l'arachnoïdite .
Autres médicaments : Certains neuroleptiques (inhibiteurs MAO, antidépresseurs tricycliques), analeptiques, antiémétiques et dérivés de la phénothiazine sont susceptibles de diminuer le seuil épileptogène lors de l'injection intrathécale de produit de contraste.
Ces traitements doivent donc être interrompus 48 heures avant l'examen car ils diminuent le seuil épileptogène. Le traitement ne doit être repris que 24 heures après la procédure. Les Béta-bloquants peuvent diminuer la réponse au traitement d'un bronchospasme induit par les produits de contraste. Les traitements anticonvulsivants ne doivent pas être arrêtés et doivent être administrés à la dose optimale.
Il a été signalé que les patients souffrant de pathologie cardiaque et/ou d'hypertension sous traitement par des diurétiques, des inhibiteurs de l'enzyme de conversion et/ou des béta-bloquants ont un risque plus élevé d'effets indésirables lorsqu'ils reçoivent des produits de contraste iodés.
4.5.2. Autres formes d'interaction
Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l'urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l'examen.

Mises en garde et précautions

Les procédures diagnostiques qui impliquent l'utilisation d'un produit de contraste doivent être réalisées sous la responsabilité d'un personnel ayant la formation requise et une connaissance approfondie de la procédure particulière à effectuer.
Quelles que soient la voie d'administration et la dose, un risque allergique existe.
le risque d'intolérance n'est pas univoque quand il s'agit de spécialités administrées localement pour l'opacification de cavités corporelles :
a) L'administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine...) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.
b) L'administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l'urine qu'au plus 5% de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fécès. Par contre en cas d'altération de la muqueuse, l'absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L'éventuelle survenue d'effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l'état de la muqueuse digestive.
c) Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d'être observé, quelle que soit la voie d'administration.
Donc, du point de vue de la fréquence et de l'intensité des effets indésirables, s'opposent :
Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales,
Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à l'état normal.
4.4.1. Mentions générales correspondant à l'ensemble des produits de contraste iodés
4.4.1.1 Mises en garde :
Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l'origine de réactions mineures ou majeures pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes) ou retardées (jusqu'à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles.
Le risque de réaction majeure implique d'avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d'urgence, incluant de l'oxygène et un matériel de ventilation manuelle.
Plusieurs mécanismes ont été évoqués :
toxicité directe sur l'endothélium vasculaire et les protéines tissulaires,
action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l'inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires,
allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie),
réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).
Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d'une précédente administration d'un produit de contraste iodé ont un risque augmenté d'une nouvelle réaction en cas de ré-administration du même, ou éventuellement d'un autre produit de contraste, iodé ou non, et sont donc considérés comme sujets à risque.
Les tests préalables de sensibilité ne sont pas recommandés dans la mesure où les réactions sévères peuvent mettre en jeu le pronostic vital dues au produit de contraste ne sont pas prévisibles à partir des antécédents du patient ou d'un test de sensibilité.
Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi « Précautions d'emploi » Dysthyroïdie)
Il convient de s'assurer avant l'administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d'une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d'une administration d'iode radioactif à visée thérapeutique.
En effet, l'administration, quelle qu'en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d'iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu'à normalisation de l'iodurie.
Une attention particulière est requise lorsque des examens sont réalisés chez des patients susceptibles de présenter une thrombose, une phlébite, une maladie ischémique sévère, une infection locale ou une obstruction complète du système artério-veineux.
Nouveau-nés, nourrissons, enfants : les nourrissons (âgés de moins d'1 an), notamment les nouveau-nés, sont particulièrement prédisposés aux déséquilibres électrolytiques et aux altérations hémodynamiques. Une attention particulière doit être portée sur la posologie, les détails de la procédure et le statut du patient.
Personnes âgées : les personnes âgées présentent un risque particulier de réactions liées à une dose élevée de produit de contraste. Une ischémie myocardique, des arythmies et des extrasystoles importantes sont plus susceptibles de survenir chez ces patients. L'association fréquemment rencontrée de troubles neurologiques et de pathologies vasculaires sévères constitue une complication grave. La probabilité d'apparition d'une insuffisance rénale aiguë est plus élevée chez ces sujets.
Prévention de l'extravasation : l'injection du produit de contraste doit être réalisée avec précaution afin d'éviter une extravasation.
4.4.1.2. Précautions d'emploi
4.4.1.2.1. Intolérance aux produits de contraste iodés :
Avant l'examen :
identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents. Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d'intolérance (intolérants connus à un produit de contraste iodé). Ils n'empêchent cependant pas la survenue d'un choc anaphylactique grave ou mortel.
Pendant la durée de l'examen, il convient d'assurer :
une surveillance médicale,
le maintien d'une voie d'abord veineuse.
Après l'examen :
après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves survient dans ce délai.
le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu'à 7 jours)
4.4.1.2.2. Insuffisance rénale :
Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénale pré-existante. Les mesures préventives sont les suivantes :
identifier les patients à risque : patients déshydratés, insuffisants rénaux, diabétiques, atteints d'hyperuricémie, insuffisants cardiaques sévères, porteurs d'une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédents d'insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, nouveau-nés et enfants , sujets âgés athéromateux.
hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant,
éviter d'associer des médicaments néphrotoxiques, (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet et, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l'amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l'ifosfamide),
respecter un intervalle au moins de 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste ou différer tout nouvel examen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale,
prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par de la metformine
Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l'avis préalable du service d'hémodialyse.
4.4.1.2.3. Insuffisance hépatique :
Une attention particulière est nécessaire lorsqu'une insuffisance hépatique s'ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.
4.4.1.2.4. Asthme :
L'équilibrage de l'asthme est recommandé avant injection d'un produit de contraste iodé.
Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d'asthme déclarée dans les 8 jours avant l'examen, en raison d'un risque accru de survenue d'un bronchospasme, notamment chez les patients sous béta-bloquants.
4.4.1.2.5. Dysthyroïdie :
A la suite de l'injection d'un produit de contraste iodé, en particulier chez les patients porteurs de goitre ou ayant des antécédents de dysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d'hyperthyroïdie, soit d'induction d'une hyperthyroïdie. Il existe également un risque d'hypothyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé.
4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères :
En cas d'insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d'hypertension artérielle pulmonaire, de valvulopathie, les risques d'œdème pulmonaire, d'ischémie myocardique et de troubles du rythme ou de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l'administration du produit de contraste iodé.
Les modifications ischémiques de l'ECG et des troubles importants du rythme cardiaque sont plus fréquemment observés chez les patients âgés et les patients souffrant d'une pathologie cardiaque préexistante : leur fréquence et leur sévérité semblent être liées à la gravité de l'insuffisance cardiaque.
L'hypertension sévère et chronique peut augmenter le risque d'atteinte rénale suite à l'administration de produit de contraste ainsi que les risques associés à la procédure de cathétérisme.
4.4.1.2.7. Troubles du système nerveux central
En cas d'injection intra-artérielle, le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :
en raison du risque d'aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un œdème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice), des tumeurs ou métastases intracrâniennes.
en cas d'utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d'autres substances.
Les symptômes neurologiques dus à des pathologies cérébrovasculaires dégénératives, inflammatoires ou néoplasiques peuvent être exacerbés par l'administration de produit de contraste.
Les injections intravasculaires de produit de contraste peuvent provoquer des vasospasmes et des phénomènes ischémiques cérébraux consécutifs.
4.4.1.2.8. Phéochromocytome :
Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste. Un pré-traitement par alpha-bloquants et béta-bloquants est recommandé en raison du risque de crises hypertensives.
4.4.2.9. Drépanocytose
Chez les patients atteints d'une forme homozygote de drépanocytose, les composés hyperosmolaires tels que les produits de contraste radio-opaques peuvent favoriser la falciformation des hématies. L'injection intra-artérielle de tels produits doit donc être soigneusement pesée. Si l'injection intra-artérielle est nécessaire, une hydratation adéquate est recommandée.
4.4.1.2.10. Myasthénie :
L'administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.
4.4.1.2.11. Majoration des effets secondaires :
Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration de produits de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcés d'excitation, l'anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s'avérer nécessaire pouvant aller jusqu'à la sédation.
4.4.1.2.12. Extravasation :
Ce produit de contraste doit être injecté avec précaution afin d'éviter le passage du produit dans l'espace périvasculaire. Néanmoins, une extravasation significative peut se produire, en particulier lors de l'utilisation d'injecteurs à pression. En règle générale, cet incident n'entraîne aucun dommage tissulaire notable lorsqu'un traitement conservateur est mis en œuvre. Néanmoins, dans des cas isolés, il a été observé de graves lésions tissulaires (notamment des ulcérations) ayant nécessité un traitement chirurgical.
4.4.1.2.13. Population pédiatrique
Une hypothyroïdie transitoire a été rapportée chez les nourrissons prématurés, chez les nouveau-nés et chez les nourrissons après administration de produit de contraste iodé.
La fonction thyroïdienne des nouveaux-nés doit être surveillée durant la première semaine de la vie, en cas d'administration de produit de contraste iodé à la mère durant la grossesse. Il est recommandé de surveiller à nouveau la fonction thyroïdienne entre 2 et 6 semaines, particulièrement chez les nouveaux-nés dont le poids de naissance est faible et chez les prématurés.
Les nourrissons (<1 an) et particulièrement les nouveau-nés sont sujets à des troubles électrolytiques et à des altérations hémodynamiques.
4.4.2. Mises en garde et Précautions d'emploi propres à certaines voies d'administration avec diffusion systémique notable
4.4.2.1. Pancréatographie rétrograde par voie endoscopique (PRE) en cas de pancréatite aiguë, sauf lorsqu'il y a une indication de sphinctérotomie

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