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Isolfan - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Isolfan appartient au groupe appelés Cytostatiques - Agents alkylants et apparentés. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L01AB01.

Principe actif: BUSULFAN
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE) - Isolfan 6 mg/mL- solution à diluer pour perfusion - 6 mg - - 2018-04-09


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution à diluer pour perfusion - 6 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Isolfan enregistré en France

Isolfan 6 mg/mL solution à diluer pour perfusion

ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE)
Dosage: 6 mg

Composition et Présentations

BUSULFAN6 mg

Posologie et mode d'emploi Isolfan 6 mg/mL solution à diluer pour perfusion

Solution à diluer pour perfusion
Le busulfan doit être administré sous la surveillance d'un médecin ayant l'expérience des traitements de conditionnement avant greffe de CSH.
Le busulfan est administré comme traitement de conditionnement préalable à une greffe de cellules souches hématopoïetiques (CSH).
Posologie
Busulfan en association avec cyclophosphamide ou melphalan
Adultes
La dose et le schéma d'administration recommandés de busulfan sont :

Comment utiliser Isolfan Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Isolfan

Indications

L'injection de busulfan suivie par l'administration de cyclophosphamide (BuCy2) est indiquée comme traitement de conditionnement préalable à une greffe conventionnelle de cellules souches hématopoïétiques (CSH) chez les patients adultes, lorsque cette association est considérée comme la meilleure option possible.
L'injection de busulfan après l'administration de fludarabine (FB) est indiquée comme traitement de conditionnement préalable à une greffe conventionnelle de cellules souches hématopoïétiques (CSH) chez les patients adultes candidats à un traitement de conditionnement à intensité réduite (RIC).
L'injection de busulfan suivie par l'administration de cyclophosphamide (BuCy4) ou de melphalan (BuMel) est indiquée comme traitement de conditionnement préalable à une greffe conventionnelle de cellules souches hématopoïétiques chez les patients pédiatriques.

Pharmacodynamique

Le busulfan est un agent cytotoxique puissant et un agent alkylant bifonctionnel. En milieu aqueux, la libération des groupes méthanesulfonate produit des ions carbonium qui peuvent alkyler l'ADN, mécanisme biologique important présumé de son effet cytotoxique.

Pharmacocinétique

La pharmacocinétique de ISOLFAN a été étudiée. Les informations présentées sur la biotransformation et l'élimination sont basées sur le busulfan oral.
Pharmacocinétique chez les adultes
Absorption
La pharmacocinétique de busulfan intraveineux a été étudiée chez 124 patients évaluables après l'administration sur 4 jours de 16 doses en perfusions de 2 heures. Après la perfusion intraveineuse de busulfan, la biodisponibilité est immédiate et complète. Les expositions plasmatiques sont comparables chez les patients adultes ayant reçu du busulfan par voie orale et du busulfan par voie intraveineuse aux doses respectives de 1 mg/kg et 0,8 mg/kg. Une analyse de pharmacocinétique de population effectuée sur 102 patients a démontré une faible variabilité inter-patient (CV =21 %) et intra-patient (CV =12 %) de l'exposition au busulfan.
Distribution
Le volume de distribution de la phase terminale Vz varie entre 0,62 et 0,85 l/kg.
Les concentrations de busulfan dans le liquide céphalorachidien sont comparables à celles observées dans le plasma, bien que ces concentrations soient probablement insuffisantes pour présenter une activité anti-tumorale.
La liaison réversible aux protéines plasmatiques est d'environ 7 %, tandis que la liaison irréversible, principalement à l'albumine, est d'environ 32 %.
Biotransformation
Le busulfan est principalement métabolisé par conjugaison au glutathion (spontanément et par l'intermédiaire de la glutathion-S-transférase). Le conjugué glutathion est ensuite métabolisé dans le foie par oxydation. Aucun des métabolites ne semble contribuer significativement à l'efficacité ou à la toxicité.
Elimination
La clairance totale dans le plasma est de 2,25 à 2,74 ml/minute/kg. La demi-vie terminale est de 2,8 à 3,9 heures.
Environ 30 % de la dose administrée est excrétée dans les urines pendant 48 heures, dont 1 % sous forme inchangée de busulfan. L'élimination dans les fèces est très faible. La liaison irréversible aux protéines peut expliquer le fait que l'élimination soit incomplète. La contribution de métabolites lents n'est pas exclue.
Linéarité
L'augmentation dose-proportionnelle de l'exposition au busulfan a été démontrée après l'administration intraveineuse de busulfan jusqu'à 1 mg/kg.
Par rapport à l'administration en 4 fois par jour, l'administration uniquotidienne est caractérisée par une concentration maximale plus élevée, une absence d'accumulation de médicament et une période d'élimination (sans concentration circulante de busulfan) entre les administrations consécutives. L'analyse de la littérature a permis une comparaison de séries PK réalisée soit dans une même étude ou entre différentes études. Elle a démontré des paramètres PK dose-dépendants inchangés, indépendamment de la posologie ou du schéma d'administration. Il semble que la dose recommandée de busulfan par voie intraveineuse, qu'elle soit administrée en une seule perfusion (3,2 mg/kg) ou divisée en 4 perfusions (0,8 mg/kg), fournisse une exposition plasmatique quotidienne équivalente avec une variabilité inter- et intra-patient similaire. Par conséquent, le contrôle de l'ASC du busulfan par voie intraveineuse dans la fenêtre thérapeutique est inchangé et une performance de ciblage similaire entre les deux schémas d'administration a été illustrée.
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
La littérature sur le busulfan suggère une fenêtre thérapeutique pour l'ASC comprise entre 900 et 1 500 μmol/l.minute par administration (équivalent à une exposition quotidienne comprise entre 3 600 et 6 000 μmol/l.minute). Pendant les études cliniques avec du busulfan par voie intraveineuse à la dose de 0,80 mg/kg quatre fois par jour, 90 % des patients ont présenté une ASC inférieure à la limite supérieure de l'ASC (1 500 μmol/l.minute) et au moins 80 % ont présenté une ASC comprise dans la fenêtre thérapeutique ciblée (900-1 500 μmol/l.minute). Un taux cible similaire est obtenu avec l'exposition quotidienne de 3 600 à 6 000 μmol/l.minute après l'administration intraveineuse de busulfan 3,2 mg/kg une fois par jour.
Populations particulières
Insuffisance rénale ou hépatique
Les effets de l'insuffisance rénale sur l'élimination du busulfan par voie intraveineuse n'ont pas été évalués.
Les effets de l'insuffisance hépatique sur l'élimination du busulfan par voie intraveineuse n'ont pas été évalués. Cependant, le risque de toxicité hépatique pourrait être accru dans cette population.
Les données disponibles sur le busulfan par voie intraveineuse chez les patients de plus de 60 ans ne montrent pas d'effet lié à l'âge sur la clairance du busulfan.
Population pédiatrique
Une variation continue de la clairance entre 2,49 et 3,92 ml/minute/kg a été établie chez les enfants de moins de 6 mois jusqu'à 17 ans. La demi-vie terminale est de 2,26 à 2,52 heures.
Les variabilités inter- et intra-patient de l'exposition plasmatique sont respectivement inférieures à 20 % et à 10 %.
Une analyse pharmacocinétique de population a été réalisée dans une cohorte de 205 enfants répartis de façon adéquate en fonction de leur poids (3,5 à 62,5 kg), des caractéristiques biologiques et des maladies (malignes et non malignes), représentant ainsi l'hétérogénéité importante des enfants subissant une greffe de CSH. Cette étude a démontré que le poids est la covariable qui prédomine sur l'âge ou la surface corporelle pour expliquer la variabilité pharmacocinétique du busulfan.
Chez les enfants < 9 kg, une plus forte variabilité a toutefois été observée. De ce fait, seuls 60 % des enfants ont atteint la fenêtre thérapeutique (900-1 500 μmol/l.minute). Pour les 40 % d'enfants < 9 kg en dehors de la cible, l'ASC est uniformément distribuée en dessous et au-dessus des limites ciblées, à savoir 20 % < 900 et 20 % >1 500 μmol/l.minute, après une dose de 1 mg/kg. A cet égard, pour les enfants < 9 kg, un suivi des concentrations plasmatiques de busulfan (suivi thérapeutique des concentrations) visant à ajuster les doses peut améliorer la performance de ciblage du busulfan, en particulier chez les très jeunes enfants et les nouveau-nés.
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
La prise de greffe réussie chez tous les patients au cours des études de phase II suggère que les ASC ciblées étaient appropriées. La survenue d'une MVO n'a pas été associée à une surexposition. Une relation PK/PD a été observée entre la stomatite et l'ASC chez les patients ayant reçu une autogreffe et entre l'augmentation de la bilirubine et l'ASC dans une analyse combinée des patients ayant reçu une autogreffe et une allogreffe.

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité
ISOLFAN en association avec de la cyclophosphamide ou du melphalan
Patients adultes
Les informations sur les effets indésirables sont issues de deux études cliniques sur le busulfan (n =103).
Les toxicités graves impliquant les systèmes hématologique, hépatique et respiratoire ont été considérées comme des conséquences attendues du traitement de conditionnement et du processus de greffe. Elles comprennent les infections et la maladie du greffon contre l'hôte (GVHD) qui, bien que non directement liées, ont été les principales causes de morbidité et de mortalité, en particulier dans les allogreffes de CSH.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
La myélosuppression et l'immunosuppression ont été les effets thérapeutiques souhaités du traitement de conditionnement. Tous les patients ont donc présenté une profonde cytopénie : leucopénie 96 %, thrombopénie 94 % et anémie 88 %. Le délai médian de survenue de la neutropénie était de 4 jours chez les patients ayant reçu une autogreffe comme chez ceux ayant reçu une allogreffe. La durée médiane de la neutropénie était de 6 jours et de 9 jours respectivement chez les patients ayant reçu une autogreffe et chez ceux ayant reçu une allogreffe.
Affections du système immunitaire :
Les données sur l'incidence de la maladie du greffon contre l'hôte (GVHD) aiguë ont été recueillies dans le cadre de l'étude OMC-BUS-4 (allogreffe) (n =61). Au total, 11 patients (18 %) ont présenté une GVHD aiguë. L'incidence des GVHD aiguës de grades I-II était de 13 % (8/61), tandis que l'incidence des GVHD aiguës de grades III-IV était de 5 % (3/61). La GVHD aiguë a été évaluée comme grave chez 3 patients. Seules les GVHD chroniques graves ou létales ont été rapportées : 3 patients en sont décédés.
Infections et infestations :
Au total, 39 % des patients (40/103) ont présenté un ou plusieurs épisodes d'infection, dont 83 % (33/40) ont été évaluées comme légères ou modérées. La pneumonie a été fatale dans 1 % des cas (1/103) et a menacé le pronostic vital chez 3 % des patients. D'autres infections ont été considérées comme sévères chez 3 % des patients. Une fièvre a été rapportée chez 87 % des patients (légère/modérée chez 84 % des patients et sévère chez 3 % des patients). 47 % des patients ont présenté des frissons (légers/modérés chez 46 % des patients et sévères chez 1 % des patients).
Affections hépatobiliaires :
Au total, 15 % des événements indésirables graves ont impliqué une toxicité hépatique. La MVOH est une complication potentielle reconnue du traitement de conditionnement survenant après la greffe. Six des 103 patients (6 %) ont présenté une MVOH. Une MVOH est survenue chez : 8,2 % (5/61) des patients ayant reçu une allogreffe (fatale chez 2 patients) et 2,5 % (1/42) des patients ayant reçu une autogreffe. Une augmentation du taux de bilirubine (n =3) et d'ASAT (n =1) a également été observée. Parmi ces quatre patients ayant présenté des signes graves d'hépatotoxicité au niveau du bilan sérique, deux présentaient un diagnostic de MVOH.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Dans les études sur le busulfan, un patient est décédé suite à un syndrome de détresse respiratoire aiguë ayant entraîné une insuffisance respiratoire associée à une fibrose pulmonaire interstitielle.
Population pédiatrique
Les informations sur les effets indésirables sont issues de l'étude clinique réalisée sur des patients pédiatriques (n =55). Les toxicités graves impliquant les systèmes hépatique et respiratoire ont été considérées comme des conséquences attendues du traitement de conditionnement et du processus de greffe.
Affections du système immunitaire :
Les données sur l'incidence de la maladie du greffon contre l'hôte (GVHD) aiguë ont été recueillies chez des patients ayant reçu une allogreffe (n =28). Au total, 14 patients (50%) ont présenté une GVHD aiguë. L'incidence des GVHD aiguës de grades I-II était de 46,4% (13/28), tandis que l'incidence des GVHD aiguës de grades III-IV était de 3,6% (1/28). Seules les GVHD chroniques létales ont été rapportées : un patient est décédé 13 mois après la greffe.
Infections et infestations :
Au total, 89 % des patients (49/55) ont présenté des infections (neutropénie fébrile documentée ou non). Une fièvre faible/modérée a été rapportée chez 76 % des patients.
Affections hépatobiliaires :
Une augmentation des transaminases de grade 3 a été rapportée chez 24 % des patients.
Une maladie veino-occlusive (MVO) a été rapportée respectivement chez 15 % (4/27) et 7 % (2/28) des patients ayant reçu une autogreffe et une allogreffe. Les MVO observées n'ont été ni sévères ni fatales et ont dans tous les cas été réversibles.
ISOLFAN en association avec de la fludarabine (FB)
Patients adultes
Le profil de sécurité de l'association busulfan plus fludarabine (FB) provient de l'analyse des effets indésirables rapportés dans les données publiées d'études cliniques sur le traitement de conditionnement à intensité réduite (RIC). Dans ces études, 1 574 patients au total ont reçu de la FB comme RIC préalable à la greffe de cellules souches hématopoïétiques.
La myélosuppression et l'immunosuppression étant les effets thérapeutiques souhaités du traitement de conditionnement, ils n'ont pas été considérés comme des effets indésirables.
Infections et infestations :
La survenue d'épisodes infectieux ou la réactivation d'agents infectieux opportunistes reflète principalement le statut immunitaire du patient recevant un traitement de conditionnement.
Les effets indésirables infectieux les plus fréquemment observés ont été les suivants : réactivation du cytomégalovirus (CMV) [fourchette : 30,7 % - 80,0 %], réactivation du virus d'Epstein-Barr (EBV) [fourchette : 2,3 % - 61 %], infections bactériennes [fourchette : 32,0 % - 38,9 %] et infections virales [fourchette : 1,3 % - 17,2 %].
Affections gastro-intestinales :
Des nausées et vomissements ont été observés à une fréquence maximale de 59,1 % et des stomatites à une fréquence maximale de 11 %.
Affections du rein et des voies urinaires :
Les traitements de conditionnement contenant de la fludarabine semblent associés à une incidence plus élevée d'infections opportunistes post-greffe en raison de l'effet immunosuppresseur de la fludarabine. Les cystites hémorragiques tardives survenant 2 semaines après la greffe sont probablement liées à une infection ou une réactivation virale. Les cystites hémorragiques, y compris celles provoquées par une infection virale, ont été rapportées à une fréquence comprise entre 16 % et 18,1 %.
Affections hépatobiliaires :
Les MVO ont été rapportées à une fréquence comprise entre 3,9 % et 15,4 %.
La mortalité associée au traitement/mortalité non associée à une rechute (TRM/NRM) rapportée jusqu'au jour +100 après la greffe a également été examinée à partir d'une analyse des données publiées d'études cliniques. Elle a été définie comme les décès pouvant être attribués à des effets secondaires suite à la greffe de CSH et non associés à une rechute ou une progression d'hémopathies malignes sous-jacentes.
Les causes les plus fréquentes des TRM/NRM rapportées ont été les infections/septicémies, les GVHD, les affections pulmonaires et les insuffisances organiques.
Tableau résumant les effets indésirables
Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les effets indésirables rapportés en pharmacovigilance ont été insérés dans les tableaux avec la fréquence « indéterminée ».
ISOLFAN en association avec de la cyclophosphamide ou du melphalan
Les effets indésirables rapportés chez les patients adultes et pédiatriques dans plus d'un cas isolé sont repris dans le tableau suivant, par classe de système d'organes et fréquence. Dans chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Classe de systèmes d'organes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence indéterminée
Infections et infestations
Rhinite
Pharyngite
Affections hématologiques et du système lymphatique
Neutropénie
Thrombopénie Neutropénie fébrile
Anémie
Pancytopénie
Affections du système immunitaire
Réaction allergique
Affections endocriniennes
Hypogonadisme**
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Anorexie
Hyperglycémie Hypocalcémie Hypokaliémie
Hypomagnésémie
Hypophosphatémie
Hyponatrémie
Affections psychiatriques
Anxiété
Dépression
Insomnie
Confusion
Delirium Nervosité
Hallucination
Agitation
Affections du système nerveux
Céphalées
Vertiges
Convulsions
Encéphalopathie
Hémorragie cérébrale
Affections oculaires
Cataracte
Amincissement de la cornée
Troubles du cristallin***
Affections cardiaques
Tachycardie
Arythmie
Fibrillation auriculaire
Cardiomégalie
Epanchement péricardique
Péricardite
Extrasystoles ventriculaires
Bradycardie
Affections vasculaires
Hypertension artérielle
Hypotension
Thrombose Vasodilatation
Thrombose de l'artère fémorale
Syndrome de fuite capillaire
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée
Epistaxis
Toux
Hoquet
Hyperventilation
Insuffisance respiratoire
Hémorragies
alvéolaires
Asthme
Atélectasie
Epanchement pleural
Hypoxie
Pneumonie interstitielle**
Affections gastro-intestinales
Stomatite
Diarrhée
Douleur abdominale
Nausées
Vomissements
Dyspepsie
Ascites
Constipation
Gêne anale
Hématémèse
Iléus
Œsophagite)
Hémorragie gastro-intestinale
Hypoplasie dentaire**
Affections hépatobiliaires
Hépatomégalie
Ictère
Maladie veino-occlusive hépatique *
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Eruption cutanée
Prurit
Alopécie
Desquamation Erythème
Trouble de la pigmentation
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Myalgie
Douleur dorsale
Arthralgie
Affections du rein et des voies urinaires
Dysurie
Oligurie
Hématurie
Insuffisance rénale modérée
Affections des organes de reproduction et du sein
Ménopause prématurée
Insuffisance ovarienne**
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
Frissons
Fièvre
Douleurs thoraciques
Œdème
Œdème généralisé
Douleur
Douleur ou inflammation au site d'injection
Mucosite
Investigations
Augmentation des transaminases
Augmentation de la bilirubine
Augmentation de la GGT
Augmentation des phosphatases alcalines
Prise de poids
Bruits respiratoires anormaux
Augmentation de la créatinine
Augmentation de l'azote uréique du sang
Diminution de la fraction d'éjection
* La maladie veino-occlusive hépatique est plus fréquente au sein de la population pédiatrique.
** rapportés en pharmacovigilance avec le busulfan par voie IV
*** rapportés en pharmacovigilance avec le busulfan par voie orale
ISOLFAN en association avec de la fludarabine (FB)
L'incidence de chaque effet indésirable présenté dans le tableau suivant a été définie selon la fréquence la plus élevée observée dans les études cliniques publiées sur le traitement de conditionnement RIC et dans lesquelles la population traitée par FB était clairement identifiée, indépendamment du schéma d'administration du busulfan et des critères d'évaluation. Les effets indésirables rapportés dans plus d'un cas isolé sont repris dans le tableau suivant, par classe de système d'organes et fréquence.
Classe de systèmes d'organes
Très fréquent
Fréquent
Fréquence indéterminée*
Infections et infestations
Infection virale
Réactivation du CMV
Réactivation de l'EBV
Infection bactérienne
Infection fongique invasive
Infection pulmonaire
Abcès cérébral
Cellulite
Sepsie
Affections hématologiques et du système lymphatique
Neutropénie fébrile
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hypoalbuminémie
Troubles des électrolytes
Hyperglycémie
Anorexie
Affections psychiatriques
Agitation
Etat confusionnel
Hallucination
Affections du système nerveux
Céphalées
Affections du système nerveux [non classés ailleurs]
Hémorragie cérébrale
Encéphalopathie
Affections cardiaques
Fibrillation auriculaire
Affections vasculaires
Hypertension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Hémorragie pulmonaire
Insuffisance respiratoire
Affections gastro-intestinales
Nausées
Vomissements
Diarrhée
Stomatite
Hémorragie gastro-intestinale
Hypoplasie dentaire*
Affections hépatobiliaires
Maladie veino-occlusive hépatique
Ictère
Troubles hépatiques
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Eruption cutanée
Affections du rein et des voies urinaires
Cystite hémorragique**
Affection rénale
Oligurie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Mucosite
Asthénie
Œdème
Douleur
Investigations
Augmentation des transaminases
Augmentation de la bilirubine
Augmentation des phosphatases alcalines
Augmentation de la créatinine
Augmentation du taux sanguin de lactate déshydrogénase
Augmentation du taux sanguin d'acide urique
Augmentation de l'urée sanguine
Augmentation de la GGT
Prise de poids
* rapportés en pharmacovigilance
** y compris la cystite hémorragique induite par une infection virale

Contre-indications

Grossesse .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
La greffe de CSH étant contre-indiquée chez la femme enceinte, ISOLFAN est contre-indiqué pendant la grossesse. Les études effectuées sur l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (létalité et malformations embryonnaires et fœtales) .
Les données relatives à l'utilisation de busulfan ou du DMA chez les femmes enceintes sont limitées, voire inexistantes. Quelques cas d'anomalies congénitales, pas obligatoirement attribuables à la substance active, ont été rapportés avec de faibles doses de busulfan et l'exposition au cours du 3e trimestre de grossesse pourrait être associée à un retard de développement intra-utérin.
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à 6 mois après l'arrêt du traitement.
Allaitement
On ignore si le busulfan et le DMA sont excrétés dans le lait maternel. En raison du potentiel tumorigène du busulfan démontré dans les études sur l'homme et l'animal, l'allaitement doit être interrompu au cours du traitement par busulfan.
Fertilité
Le busulfan et le DMA peuvent diminuer la fertilité chez l'homme et la femme. Par conséquent, il est conseillé de ne pas concevoir d'enfant pendant et jusqu'à 6 mois après le traitement et de se renseigner sur la cryoconservation du sperme avant le traitement, en raison de la possibilité d'une stérilité irréversible .

Surdosage

Le principal effet toxique est une myéloablation profonde et une pancytopénie mais le système nerveux central, le foie, les poumons et le tractus gastro-intestinal peuvent également être atteints.
Il n'y a aucun antidote connu de ISOLFAN autre que la greffe de cellules souches hématopoïétiques. En l'absence de greffe de cellules souches hématopoïétiques, la dose recommandée de ISOLFAN constituerait un surdosage en busulfan. Les paramètres hématologiques doivent être étroitement surveillés et un traitement général de soutien doit être instauré en fonction de l'indication médicale.
Il a été rapporté dans deux cas que le busulfan était dialysable. Une dialyse doit par conséquent être envisagée en cas de surdosage. Le busulfan étant métabolisé par conjugaison avec le glutathion, l'administration de glutathion pourrait être envisagée.
Il convient de prendre en compte le fait qu'un surdosage de ISOLFAN augmentera également l'exposition au DMA. Chez l'homme, les principaux effets toxiques ont été une hépatotoxicité et des effets sur le système nerveux central (SNC). Les modifications du SNC précèdent tous les effets indésirables les plus sévères. On ne connaît pas d'antidote spécifique au surdosage de DMA. En cas de surdosage, la prise en charge doit comprendre un traitement de soutien général.

Interactions avec d'autres médicaments

Aucune étude clinique spécifique n'a été réalisée pour évaluer l'interaction médicamenteuse entre le busulfan par voie intraveineuse et l'itraconazole ou le métronidazole. D'après les études publiées réalisées chez les adultes, l'administration d'itraconazole chez des patients recevant de fortes doses de busulfan peut diminuer la clairance du busulfan. Il existe également des cas publiés décrivant l'augmentation des taux plasmatiques de busulfan après l'administration de métronidazole. Les patients qui reçoivent un traitement concomitant par busulfan et itraconazole ou métronidazole doivent être étroitement surveillés afin de détecter les signes de toxicité due au busulfan. Le busulfan a été associé avec le fluconazole (agent antifongique) et aucune interaction n'a été observée.
Dans les études publiées réalisées chez les adultes, le kétobémidone (un analgésique) apparaît comme potentiellement associé à des concentrations plasmatiques élevées de busulfan. L'association de ces deux médicaments doit donc s'accompagner d'une attention particulière.
Chez les adultes, dans le cadre du schéma BuCy2, il a été rapporté que l'intervalle de temps entre la dernière administration orale de busulfan et la première administration de cyclophosphamide peut influer sur la survenue de toxicités. Une diminution de l'incidence de la maladie veino-occlusive hépatique (MVOH) et d'autres toxicités associées au schéma thérapeutique a été observée lorsque le délai entre la dernière dose de busulfan oral et la première dose de cyclophosphamide est supérieur à 24 heures.
Il n'y a pas de voie métabolique commune entre le busulfan et la fludarabine.
Chez les adultes, pour le schéma contenant la FB, les études publiées n'ont rapporté aucune interaction médicamenteuse mutuelle entre le busulfan par voie intraveineuse et la fludarabine.
Dans la population pédiatrique, dans le cadre du protocole BuMel, il a été rapporté que l'administration de melphalan moins de 24 heures après la dernière administration de busulfan oral peut influer sur la survenue de toxicités.
Le paracétamol est décrit comme pouvant diminuer les taux de glutathion dans le sang et les tissus, et peut par conséquent diminuer la clairance du busulfan utilisé en association .
De la phénytoïne ou des benzodiazépines ont été administrées en prévention des convulsions chez les patients participant aux études cliniques réalisées avec le busulfan par voie intraveineuse .
L'administration systémique concomitante de phénytoïne à des patients recevant des doses élevées de busulfan oral s'est avérée augmenter la clairance du busulfan, en raison de l'induction de la glutathion-S-transférase, alors qu'aucune interaction n'a été rapportée avec l'utilisation de benzodiazépines telles que le diazépam, le clonazépam ou le lorazépam en prévention des convulsions associées au busulfan à haute dose.
Aucun effet inducteur de la phénytoïne n'a été observé d'après les données sur le busulfan par voie intraveineuse. Une étude clinique de phase II a été réalisée pour évaluer l'influence du traitement prophylactique contre les convulsions sur la pharmacocinétique du busulfan par voie intraveineuse. Dans cette étude, 24 patients adultes ont reçu du clonazépam (0,025-0,03 mg/kg/jour en perfusions IV continues) en tant que traitement anticonvulsivant et les données PK de ces patients ont été comparées aux données historiques recueillies chez les patients traités par phénytoïne. L'analyse des données obtenues selon une approche de pharmacocinétique de population n'indiquent pas de différence au niveau de la clairance du busulfan par voie intraveineuse entre le groupe sous clonazépam et le groupe sous phénytoïne. Par conséquent, les expositions plasmatiques au busulfan étaient similaires quel que soit le type de prophylaxie anticonvulsivante utilisé.
Le busulfan a été associé avec les anti-émétiques 5-HT 3 tels que l'ondansétron ou le granisétron et aucune interaction n'a été observée.

Mises en garde et précautions

La conséquence du traitement par ISOLFAN à la dose et au schéma recommandés est une myélosuppression profonde, rapportée chez tous les patients. Une granulocytopénie sévère, une thrombopénie, une anémie ou toute association de ces effets peuvent également survenir. Des hémogrammes fréquents, avec formule leucocytaire et numération plaquettaire, doivent être réalisés au cours du traitement et ce jusqu'au retour à la normale.
L'utilisation prophylactique ou empirique d'anti-infectieux (infections bactériennes, fongiques, virales) doit être envisagée pour la prévention et la prise en charge des infections pendant la période de neutropénie. En fonction de l'indication médicale, il est possible d'avoir recours à des transfusions de plaquettes et de globules rouges, ainsi qu'à l'utilisation de facteurs de croissance tel que le facteur de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF).
Chez les adultes, un nombre absolu de neutrophiles < 0,5x109/l a été observé en moyenne 4 jours après la greffe chez 100 % des patients. Le retour à la normale a été observé en moyenne 10 et 13 jours respectivement après l'autogreffe et l'allogreffe (durée médiane de la neutropénie de 6 et 9 jours respectivement). Une thrombopénie (< 25x109/l ou nécessitant une transfusion plaquettaire) a été observée en moyenne après 5 ou 6 jours chez 98 % des patients. Une anémie (hémoglobine < 8,0 g/dl) a été observée chez 69 % des patients.
Dans la population pédiatrique, un nombre absolu de neutrophiles < 0,5x109/l a été observé en moyenne 3 jours après la greffe chez 100 % des patients, pendant respectivement 5 et 18,5 jours après l'autogreffe et l'allogreffe. Chez les enfants, une thrombopénie (< 25x109/l ou nécessitant une transfusion plaquettaire) a été observée chez 100% des patients. Une anémie (hémoglobine < 8,0 g/dl) a été observée chez 100% des patients.
Chez les enfants de moins de 9 kg, un suivi thérapeutique des concentrations du médicament peut être justifié au cas par cas, en particulier chez les très jeunes enfants et les nouveau-nés .
Dans l'anémie de Fanconi, les cellules présentent une hypersensibilité aux agents de réticulation. L'expérience clinique de l'utilisation du busulfan en tant que composant d'un traitement de conditionnement préalable à une greffe de CSH chez les enfants présentant une anémie de Fanconi est limitée. ISOLFAN doit donc être utilisé avec précaution chez ce type de patients.
Insuffisance hépatique
ISOLFAN et le busulfan n'ont pas été étudiés chez les patients insuffisants hépatiques. Le busulfan étant principalement métabolisé par le foie, il convient d'être prudent lors de l'utilisation de ISOLFAN chez des patients présentant une altération préexistante de la fonction hépatique, en particulier chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère. Chez ces patients, il est recommandé de contrôler régulièrement les transaminases sériques, les phosphatases alcalines et la bilirubine pendant les 28 jours suivant la greffe, afin de détecter toute hépatotoxicité de façon précoce.
La maladie veino-occlusive hépatique est une complication majeure pouvant survenir pendant le traitement par ISOLFAN. Les patients ayant reçu une radiothérapie préalable, par 3 cycles de chimiothérapie ou plus, ou ayant déjà reçu une greffe de cellules souches peuvent présenter un risque accru .
La prudence est recommandée en cas d'utilisation de paracétamol avant (moins de 72 heures) ou en même temps que ISOLFAN, le paracétamol pouvant diminuer le métabolisme du busulfan .
Tel que documenté dans les études cliniques, aucun patient traité n'a présenté de tamponnade cardiaque ou autres toxicités cardiaques spécifiques associées à ISOLFAN. La fonction cardiaque doit toutefois être contrôlée régulièrement chez les patients recevant ISOLFAN .
La survenue d'un syndrome de détresse respiratoire aiguë suivi d'une insuffisance respiratoire associée à une fibrose pulmonaire interstitielle a été rapportée dans les études sur ISOLFAN chez un patient qui est décédé. Aucune étiologie n'a toutefois été clairement identifiée. De plus, le busulfan pourrait induire une toxicité pulmonaire pouvant s'ajouter aux effets produits par d'autres agents cytotoxiques. Par conséquent, une attention particulière doit être portée aux troubles pulmonaires chez les patients présentant des antécédents d'irradiation médiastinale ou pulmonaire .
Un contrôle périodique de la fonction rénale doit être envisagé pendant le traitement par ISOLFAN .
Des convulsions ont été rapportées avec le traitement par busulfan à haute dose. Des précautions doivent être prises en cas d'administration de la dose recommandée de ISOLFAN chez les patients présentant des antécédents de convulsions. Les patients doivent recevoir une prophylaxie adéquate par anticonvulsivants. Dans les études réalisées chez les adultes et les enfants, les données avec ISOLFAN ont été obtenues avec l'utilisation concomitante de phénytoïne ou de benzodiazépines pour la prévention des convulsions. Les effets de ces anticonvulsivants sur la pharmacocinétique du busulfan ont été étudiés dans une étude de phase II .
Le risque accru de développer une tumeur secondaire doit être expliqué au patient. D'après les données obtenues chez l'homme, le busulfan a été classé par l'Agence Internationale de Recherche Contre le Cancer (IARC) comme agent cancérogène pour l'homme. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a conclu qu'il existait une relation de causalité entre l'exposition au busulfan et le cancer. Les patients leucémiques traités par busulfan ont présenté de nombreuses anomalies cytologiques différentes et certains ont présenté des carcinomes. Le busulfan semble être leucémogène.
Fertilité
Le busulfan peut diminuer la fertilité. Par conséquent, il est conseillé aux hommes traités par ISOLFAN de ne pas concevoir d'enfant pendant et jusqu'à 6 mois après le traitement et de se renseigner sur la cryoconservation du sperme avant le traitement, en raison de la possibilité d'une stérilité irréversible associée au traitement par ISOLFAN. La suppression de la fonction ovarienne et des aménorrhées accompagnées de symptômes de la ménopause surviennent fréquemment chez les patientes pré-ménopausées. Chez une pré-adolescente, le traitement par busulfan a inhibé la puberté suite à l'arrêt de l'ovulation. Chez les hommes, des cas d'impuissance, de stérilité, d'azoospermie et d'atrophie testiculaire ont été rapportés. Le solvant diméthylacétamide (DMA) peut également diminuer la fertilité. Le DMA diminue la fertilité chez les rongeurs mâles et femelles .
Des cas de microangiopathie thrombotique après greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH), dont des cas ayant une issue fatale, ont été rapportés avec des traitements de conditionnement à fortes doses dans lesquels le busulfan a été administré en association avec un autre traitement de conditionnement.

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