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Ketoprofene/omeprazole - Résumé des caractéristiques du médicament

Principe actif: KÉTOPROFÈNE + OMÉPRAZOLE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

Laboratoire X.O (FRANCE) - Ketoprofene/omeprazole ETHYPHARM 100 mg/20 mg- gélule à libération modifiée - 100 mg+20 mg - - 2009-09-15

Laboratoire X.O (FRANCE) - Ketoprofene/omeprazole ETHYPHARM 200 mg/20 mg- gélule à libération modifiée - 200 mg+20 mg - - 2009-09-15


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • gélule à libération modifiée - 100 mg+20 mg
  • gélule à libération modifiée - 200 mg+20 mg

Le médicament Ketoprofene/omeprazole enregistré en France

Ketoprofene/omeprazole ETHYPHARM 100 mg/20 mg gélule à libération modifiée

Laboratoire X.O (FRANCE)
Dosage: 100 mg+20 mg

Composition et Présentations

KÉTOPROFÈNE100 mg
OMÉPRAZOLE20 mg

Posologie et mode d'emploi Ketoprofene/omeprazole ETHYPHARM 100 mg/20 mg gélule à libération modifiée

Posologie
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes .
Mode d'administration
Voie orale.
Chez l'adulte et l'adolescent à partir de 15 ans
En l'absence de données chez l'enfant dans ces indications, ce médicament doit être réservé aux adultes et aux adolescents à partir de 15 ans.
La gélule est à avaler telle quelle, avec un grand verre d'eau, avant un repas, de préférence le matin.

Comment utiliser Ketoprofene/omeprazole Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Ketoprofene/omeprazole ETHYPHARM 200 mg/20 mg gélule à libération modifiée

Laboratoire X.O (FRANCE)
Dosage: 200 mg+20 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Ketoprofene/omeprazole

Indications

Traitement symptomatique, en relais d'une association antérieure de kétoprofène et d'oméprazole :
des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde et spondylarthrite ankylosante
de l'arthrose.
Chez les patients suivants :
patients ayant développé une lésion gastroduodénale induite par les anti-inflammatoires et pour lesquels la poursuite du traitement anti-inflammatoire est indispensable
patients à risque de développer une lésion gastroduodénale induite par les anti-inflammatoires (notamment âge > 65 ans, antécédents d'ulcère gastroduodénal) et pour lesquels un traitement anti-inflammatoire est indispensable.
L'association fixe KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM ne doit pas être utilisée en initiation du traitement symptomatique.

Pharmacodynamique

Tous les effets pharmacodynamiques observés peuvent être expliqués par l'effet de l'oméprazole sur la sécrétion acide.
Effet sur la sécrétion acide gastrique
Une prise orale d'oméprazole une fois par jour entraîne une inhibition rapide et efficace de la sécrétion acide gastrique sur 24 heures avec un maximum d'effet obtenu après 4 jours de traitement. Avec l'oméprazole 20 mg, une diminution moyenne d'au moins 80% de l'acidité intragastrique sur 24 heures est alors maintenue chez les patients ayant un ulcère duodénal, avec une diminution moyenne de 70% environ du pic de débit acide après stimulation par la pentagastrine 24 heures après la prise.
Une prise orale d'oméprazole 20 mg maintient un pH intragastrique ≥ 3 pendant en moyenne 17 heures sur une période de 24 heures chez les patients ayant un ulcère duodénal.
La réduction de la sécrétion acide et de l'acidité intragastrique a pour conséquence la réduction/la normalisation de manière dose dépendante de l'exposition acide de l'oesophage chez les patients ayant du reflux gastro-oesophagien. L'inhibition de la sécrétion acide est liée à l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques de l'oméprazole (ASC), et non à la concentration plasmatique réelle à un temps donné.
Il n'a pas été observé de tachyphylaxie lors du traitement par oméprazole.
Autres effets liés à l'inhibition acide
Lors d'un traitement à long terme, des kystes glandulaires gastriques ont été observés avec une fréquence légèrement augmentée. Ces modifications sont une conséquence physiologique d'une inhibition prononcée de la sécrétion acide : elles sont bénignes et réversibles.
La diminution de l'acidité gastrique, quelle qu'en soit l'origine y compris l'utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons, favorise le développement de bactéries intra-gastriques normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Un traitement entraînant la diminution de l'acidité peut conduire à un risque légèrement augmenté d'infections gastro-intestinales, telles que les infections par Salmonella et par Campylobacter.
La diminution de l'acidité gastrique augmente également le taux de Chromogranine A (CgA). Cette modification du taux de CgA n'est plus observée après cinq jours d'arrêt du traitement par IPP.

Pharmacocinétique

Les profils pharmacocinétiques du kétoprofène et de l'oméprazole dans le KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM, gélule à libération modifiée, sont comparables aux profils du kétoprofène et de l'oméprazole administrés séparément.
KETOPROFENE
La formulation de kétoprofène utilisée dans KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM, 200mg/20mg, gélule à libération modifiée est une forme de kétoprofène à libération prolongée pH indépendante destinée à l'administration de la dose thérapeutique quotidienne en une prise unique.
Les microgranules de kétoprofène sont dispersés progressivement dans le tractus intestinal.
Absorption
La concentration plasmatique maximale est obtenue vers la 6ème heure après l'administration; un plateau persiste jusqu'à la 18ème heure; des taux significatifs sont retrouvés à la 24ème heure. La répétition des doses au cours du traitement n'est pas suivie d'une accumulation du produit.
Lorsque le kétoprofène est administré avec de la nourriture, le taux d'absorption est ralenti, provoquant un retard et une diminution du pic plasmatique (Cmax). Cependant, sa biodisponibilité totale n'est pas modifiée.
Distribution
Le kétoprofène est lié à 99% aux protéines plasmatiques.
Le kétoprofène passe dans le liquide synovial et y persiste à des taux supérieurs aux concentrations sériques après la 4ème heure suivant une prise orale.
Il traverse la barrière placentaire et la barrière hémato-encéphalique. Le volume de distribution est d'environ 7l.
Biotransformation
La biotransformation du kétoprofène s'effectue selon deux processus: l'un très mineur (hydroxylation), l'autre largement prédominant (conjugaison à l'acide glucuronique).
Moins de 1% de la dose de kétoprofène administrée est retrouvée sous forme inchangée dans les urines, alors que le glucuroconjugué représente environ 65 à 75%.
Élimination
L'excrétion, essentiellement urinaire, est rapide, puisque 50% de la dose administrée sont éliminés au cours des 6 heures suivant la prise, quelle que soit la voie d'administration. La forme à libération prolongée ne modifie pas les processus d'excrétion rénale du kétoprofène.
Dans les 5 jours suivant l'administration orale, 75 à 90% de la dose sont excrétés par le rein et 1 à 8% dans les fèces.
Variations physio-pathologiques
Sujets âgés : chez le sujet âgé, l'absorption du kétoprofène n'est pas modifiée, par contre la demi-vie d'élimination est allongée.
Insuffisants rénaux : chez ces patients, la clairance totale est allongée proportionnellement au degré d'insuffisance rénale.
OMEPRAZOLE
Absorption
L'oméprazole et le magnésium d'oméprazole sont instables en milieu acide, et de ce fait l'administration orale se fait sous forme de granulés gastro-résistants en gélules ou comprimés. L'absorption de l'oméprazole est rapide, avec un pic plasmatique survenant environ 1 à 2 heures après la prise. L'absorption de l'oméprazole se situe au niveau de l'intestin grêle et est habituellement totale en 3 à 6 heures. La prise concomitante d'aliments n'influence pas la biodisponibilité. La disponibilité systémique (biodisponibilité) d'une dose orale unique d'oméprazole est d'environ 40 %. Après l'administration répétée de doses quotidiennes uniques, la biodisponibilité s'élève jusqu'à environ 60 %.
Distribution
Le volume de distribution apparent chez le sujet sain est d'environ 0,3 l/kg de poids corporel. La liaison de l'oméprazole aux protéines plasmatiques est de 97 %.
Biotransformation
L'oméprazole est totalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP). La majeure partie de son métabolisme est dépendante du polymorphisme de l'enzyme CYP2C19, responsable de la formation de l'hydroxy-oméprazole, principal métabolite plasmatique. La partie restante est dépendante d'une autre isoforme spécifique, le CYP3A4, responsable de la formation de sulfone d'oméprazole. Du fait de la forte affinité de l'oméprazole pour le CYP2C19, il existe potentiellement une inhibition compétitive et des interactions médicamenteuses métaboliques avec d'autres substrats du CYP2C19. En revanche, l'oméprazole n'a pas le potentiel d'inhiber le métabolisme d'autres substrats du CYP3A4 du fait de sa faible affinité pour le CYP3A4. De plus, l'oméprazole n'a pas d'effet inhibiteur sur les principales enzymes CYP.
Environ 3% de la population caucasienne et 15-20% de la population asiatique possèdent une enzyme CYP2C19 peu fonctionnelle et sont appelés métaboliseurs lents. Chez ces individus, le métabolisme de l'oméprazole est probablement principalement réalisé par le CYP3A4. Après des administrations répétées de doses journalières de 20 mg d'oméprazole, l'aire sous la courbe (ASC) moyenne a été de 5 à 10 fois supérieure chez les métaboliseurs lents que chez les sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (métaboliseurs rapides). Les pics de concentrations plasmatiques moyens étaient également de 3 à 5 fois plus élevés. Ceci n'a pas d'implication sur la posologie quotidienne de l'oméprazole.
Élimination
La demi-vie d'élimination plasmatique de l'oméprazole est habituellement inférieure à 1 heure après une administration quotidienne unique et répétée. L'oméprazole est éliminé complètement du plasma entre 2 administrations sans tendance à l'accumulation pour une administration quotidienne. Près de 80% de l'administration d'une dose orale d'oméprazole est excrété sous forme de métabolites dans les urines, le reste dans les fèces, provenant principalement de la sécrétion biliaire.
L'aire sous la courbe d'oméprazole (ASC) augmente avec des administrations répétées. Cette augmentation est dose-dépendante et résulte en une relation non linéaire dose - ASC après administrations répétées. Cet effet temps- et dose-dépendant est dû à une diminution du premier passage hépatique et de la clairance systémique, probablement lié à une inhibition de l'enzyme CYP2C19 par l'oméprazole et/ou ses métabolites (ex : sulfone).
Il n'a pas été mis en évidence d'effet sur la sécrétion acide gastrique par les métabolites de l'oméprazole.
Populations spécifiques
Insuffisants hépatiques
Le métabolisme de l'oméprazole des patients présentant une insuffisance hépatique est altéré, entraînant une augmentation de l'aire sous la courbe. L'oméprazole ne montre pas de tendance à l'accumulation avec une seule prise par jour.
Insuffisants rénaux
La pharmacocinétique de l'oméprazole, incluant la biodisponibilité systémique et le taux d'élimination n'est pas modifiée chez les patients présentant une insuffisance rénale.
Sujets âgés
Le métabolisme de l'oméprazole est légèrement réduit chez le sujet âgé (75-79 ans).

Effets indésirables

LIES AU KETOPROFENE
Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains AINS (surtout lorsqu'ils sont utilisés à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d'évènement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) . Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé . Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale, melæna, hématémèse, exacerbation d'une recto-colite ou d'une maladie de Crohn ont été rapportées à la suite de l'administration d'AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées. Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés en association au traitement par AINS. Très rarement des réactions bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell) ont été observées. Les effets indésirables ont été classés en fonction de leur incidence en utilisant la classification suivante : Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections gastro-intestinales
Fréquent : dyspepsie, nausées, douleurs abdominales, douleurs gastriques, vomissements. Peu fréquent : diarrhée, constipation, flatulence, gastrite. Rare : stomatite, ulcère peptique, colite. Fréquence indéterminée : exacerbation de colite et maladie de Crohn, hémorragie gastro-intestinale et perforation. A la dose de 200 mg par jour, le kétoprofène par voie orale provoque une augmentation des pertes de sang digestives occultes : celles-ci sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée et la durée de traitement prolongée.
Affections du système immunitaire
Fréquence indéterminée : œdème de Quincke, réactions anaphylactiques (incluant le choc anaphylactique).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : éruption, rash, prurit. Fréquence indéterminée : urticaire, aggravation d'urticaire chronique, photosensibilité, alopécie et dermatoses bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare : crise d'asthme. Fréquence indéterminée : bronchospasme, en particulier chez les sujets allergiques à l'aspirine et aux autres AINS, rhinites.
Affections du système nerveux
Peu fréquent : céphalées, vertige, somnolence. Rare : paresthésies. Fréquence indéterminée : convulsions, troubles du goût.
Affections psychiatriques
Fréquence indéterminée : troubles de l'humeur.
Affections oculaires
Rare : flou visuel.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Rare : acouphènes.
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquence indéterminée :
rétention hydrosodée, hyperkaliémie .
Insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle chez les patients présentant des facteurs de risque .
Atteintes rénales organiques pouvant se traduire par une IRA: des cas isolés de néphrite interstitielle, de nécrose tubulaire aiguë, de syndrome néphrotique, de nécrose papillaire ont été rapportés. Anomalies de la fonction rénale.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare : anémie due à une hémorragie, leucopénie.
Fréquence indéterminée : agranulocytose, thrombocytopénie, insuffisance médullaire.
Affections hépatobiliaires
Rare : augmentation du taux des transaminases, hépatite, augmentation de la bilirubine liée à des troubles hépatiques.
Affections cardiaques
Peu fréquent : œdème.
Fréquence indéterminée : insuffisance cardiaque.
Affections vasculaires
Fréquence indéterminée: hypertension, vasodilatation.
Affections générales et anomalies au site d'administration
Peu fréquent : fatigue.
Rare : prise de poids.
LIES A L'OMEPRAZOLE
Les effets indésirables les plus fréquents (1-10% des patients) sont les céphalées, les douleurs abdominales, la constipation, la diarrhée, les flatulences et les nausées/vomissements. Les effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au cours des essais cliniques de l'omeprazole et depuis sa mise sur le marché. Aucun des effets n'a été dose-dépendant. Les effets indésirables sont classés par fréquence et par classe de système d'organes. La fréquence est définie par la convention suivante :
Très fréquents (≥ 1/10)
Fréquents (≥ 1/100, < 1/10)
Peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100)
Rares (≥ 1/10 000 < 1/1 000)
Très rare (<1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimé sur la base des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare : leucopénie, thrombocytopénie.
Très rares : agranulocytose, pancytopénie.
Affections du système immunitaire
Rare : Réactions d'hypersensibilité telles que fièvre, angio-oedème et réaction/choc anaphylactique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Rare : Hyponatrémie.
Fréquence indéterminée : hypomagnésie .
Affections psychiatriques
Peu fréquent : Insomnie.
Rare : Agitation, confusion, dépression.
Très rare : Agressivité, hallucinations.
Affections du système nerveux
Fréquent : Céphalées.
Peu fréquent : Etourdissements, paresthésie, somnolence.
Rare : Troubles du goût.
Affections oculaires
Rare : Vision trouble.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Peu fréquent : Vertiges.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare : Bronchospasmes.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : Douleurs abdominales, constipation, diarrhée, flatulence, nausées/vomissements.
Rare : Sécheresse buccale, stomatite, candidose gastro-intestinale, colite microscopique.
Affections hépatobiliaires
Peu fréquents : Augmentation des enzymes hépatiques.
Rare : Hépatite avec ou sans ictère.
Très rare : Insuffisance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant une insuffisance hépatique pré-existante.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : Dermatite, prurit, rash, urticaire.
Rare : Alopécie, photosensibilité.
Très rare : Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquents : fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres .
Rare : Arthralgies, myalgies.
Très rare : Faiblesse musculaires.
Affections du rein et des voies urinaires
Rare : Néphrite interstitielle.
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rare : gynécomastie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquents : Malaise, œdème périphérique.
Rare : augmentation de la sudation.

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois de grossesse révolus) ,
hypersensibilité au kétoprofène ou à l'un des excipients du produit,
hypersensibilité à l'oméprazole et aux dérivés benzimidazolés,
antécédents de réactions d'hypersensibilité telles que bronchospasme, asthme, rhinite, urticaire ou autres réactions allergiques au kétoprofène, à l'acide acétylsalicylique ou autres AINS. Des réactions anaphylactiques sévères, rarement fatales, ont été rapportées chez ces patients ,
hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébro-vasculaire ou autre hémorragie en évolution,
ulcère peptique évolutif ou d'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts ou plus d'hémorragie ou d'ulcération objectivées),
insuffisance hépatique sévère,
insuffisance rénale sévère,
insuffisance cardiaque sévère,
traitement concomitant avec le nelfinavir .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
KETOPROFENE
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir un effet délétère sur la grossesse et/ou sur le développement embryonnaire ou fœtal.
Les données issues des études épidémiologiques, suite à l'utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au premier stade de la grossesse, suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformation cardiaque et de laparoschisis. Le risque absolu de malformations cardiaque est augmenté de moins de 1 % à environ 1,5 %.
Le risque est supposé augmenter en fonction de la dose et de la durée de traitement.
Chez l'animal, l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraîne une augmentation des pertes pré- et post-implantatoires et de la mortalité embryo-fœtale.
De plus, une augmentation de l'incidence de diverses malformations, y compris cardio-vasculaires, a été observée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la période d'organogénèse.
A moins d'une nécessité clairement établie, l'utilisation du kétoprofène est à éviter au cours du 1er trimestre et 2ème trimestre de la grossesse.
Au cours du 3ème trimestre, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer à :
une atteinte fonctionnelle rénale :
o in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.
o à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).
un risque d'atteinte cardiopulmonaire :
Constriction partielle ou complète in utero du canal artériel. La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.
un risque d'allongement du temps de saignement pour la mère et l'enfant (du à l'effet antiagrégant qui peut survenir même à de très faibles doses).
Une inhibition des contractions utérines pouvant retarder ou prolonger le travail.
En conséquence :
Jusqu'à 12 semaines d'aménorrhée: l'utilisation de KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM ne doit être envisagée que si nécessaire.
Entre 12 et 24 semaines d'aménorrhée (entre le début de la diurèse fœtale et 5 mois révolus): une prise brève ne doit être prescrite que si nécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée.
Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus): toute prise même ponctuelle est contre-indiquée . Une prise par mégarde au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.
En cas d'utilisation chez une femme souhaitant concevoir un enfant, ou au cours du premier ou du deuxième trimestre de la grossesse, la dose devra être aussi faible et la durée aussi courte que possible.
OMEPRAZOLE
En clinique, aucun effet fœtotoxique particulier n'est apparu à ce jour.
Les résultats de trois études épidémiologiques prospectives (plus de 1000 résultats d'expositions) indiquent qu'il n'y a aucun effet indésirable de l'oméprazole lors de la grossesse ou sur la santé du foetus/nouveau-né. L'oméprazole peut être utilisé lors de la grossesse.
En conséquence, la prescription de KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM ne doit être envisagée que si nécessaire chez une femme enceinte de moins de 24 semaines d'aménorrhée. Au delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus de la grossesse), la prescription de KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM est contre-indiquée.
Allaitement
L'oméprazole est excrété dans le lait maternel, mais n'a probablement pas d'influence sur l'enfant s'il est utilisé à dose thérapeutique.
Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
En conséquence, il convient d'éviter d'administrer KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM chez la femme qui allaite.

Surdosage

LIE AU KETOPROFENE
Des cas de surdosage ont été rapportés pour des doses allant jusqu'à 2,5 g de kétoprofène.
Chez l'adulte, les principaux signes de surdosage sont des céphalées, des vertiges, une somnolence, une léthargie, des nausées, des vomissements, une diarrhée et des douleurs abdominales ou épigastriques. En cas d'intoxication grave, hypotension, dépression respiratoire et hémorragie gastro-intestinale ont été observées.
Le patient doit être transféré immédiatement en milieu hospitalier spécialisé où un traitement symptomatique sera instauré pour compenser une déshydratation, surveiller la fonction rénale et corriger une acidose éventuelle. En raison du caractère de libération lente du produit, l'absorption du kétoprofène se poursuivra après son ingestion pendant 16 heures.
Si une insuffisance rénale survient, l'hémodialyse pourra être utilisée afin d'éliminer le médicament.
Un lavage gastrique ou l'administration de charbon actif peuvent être pratiqués afin de limiter l'absorption du kétoprofène.
Il n'existe pas d'antidote spécifique.
LIE A L'OMEPRAZOLE
Il y a peu d'information disponible relative aux effets d'un surdosage d'oméprazole chez les humains. Dans la littérature, des doses allant jusqu'à 560 mg ont été décrites, et des administrations de doses uniques orales d'oméprazole allant jusqu'à 2 400 mg (120 fois la dose clinique usuelle recommandée ont été rapportées de façon occasionnelle. Nausées, vomissements, étourdissements, douleurs abdominales, diarrhées et céphalées ont été rapportés. De même des cas d'apathie, de dépression et de confusion ont été décrits dans des cas isolés.
Les symptômes liés à un surdosage d'oméprazole décrits sont transitoires, et aucun effet grave n'a été rapporté. Le taux d'élimination est resté inchangé (cinétique de premier ordre) avec l'augmentation des doses. Le traitement, s'il est nécessaire, est symptomatique.

Interactions avec d'autres médicaments

LIEES A L'ASSOCIATION KETOPROFENE/OMEPRAZOLE
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Tacrolimus
Augmentation des concentrations sanguines de tacrolimus par l'oméprazole et risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé, par l'AINS. Surveiller la fonction rénale en début de traitement et effectuer un dosage des concentrations sanguines de tacrolimus. Adaptation de la posologie du tacrolimus pendant le traitement par l'association et après son arrêt.
LIEES AU KETOPROFENE
Certaines substances ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime. La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs co-associés.
Ce risque est majoré en cas d'association des substances sus-citées.
L'administration simultanée de KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM, gélule à libération modifiée avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade.
Associations déconseillées
+ Autres AINS (y compris acide acétylsalicylique à fortes doses) :
Augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
+ Anticoagulants oraux :
Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
+ Héparines de bas poids moléculaire et apparentés, héparines non fractionnées (doses curatives et/ou sujet âgé) :
Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
+ Lithium :
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).
Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM, gélule à libération modifiée.
+ Méthotrexate (utilisé à des doses ≥ 20 mg/semaine) :
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires en général et déplacement du méthotrexate de sa liaison aux protéines plasmatiques par les AINS).
Respecter un intervalle d'au moins 12 heures entre l'arrêt ou le début d'un traitement par KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM, gélule à libération modifiée et la prise de méthotrexate.
+ Pemetrexed :
Chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min) à cause du risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de sa clairance par les AINS).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l'angiotensine II :
Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS).
Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Méthotrexate utilisé à des doses faibles (< 20mg/semaine) :
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires en général et déplacement du méthotrexate de sa liaison aux protéines plasmatiques).
Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.
Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
+ Ciclosporine :
Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM, gélule à libération modifiée.
+ Pemetrexed :
Chez les patients ayant une fonction rénale normale. Surveillance biologique de la fonction rénale.
Associations à prendre en compte
+ Bêtabloquants (sauf esmolol) :
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Héparines de bas poids moléculaire et apparentés, héparines non fractionnées (doses préventives) :
Augmentation du risque hémorragique.
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) :
Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.
+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la Sérotonine :
Majoration du risque hémorragique.
+ Acide Acetylsalicylique (à des doses antiaggrégantes : de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
+ Deferasirox :
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
LIEES A L'OMEPRAZOLE
Association contre-indiquée
+ Nelfinavir :
Risque de diminution importante des concentrations plasmatiques du nelfinavir et de son metabolite actif par diminution de son absorption digestive par l'omeprazole.
L'administration concomitante d'oméprazole (40 mg une fois par jour) a entraîné une diminution de l'exposition moyenne au nelfinavir de 40 % et une diminution de l'exposition moyenne de son métabolite pharmacologiquement actif M8 de 75-90 %. L'interaction pourrait également entraîner une inhibition du CYP2C19.
Associations déconseillées
+ Atazanavir :
Diminution très importante des concentrations plasmatiques de l'atazanavir, avec risque d'échec thérapeutique.
L'oméprazole (40 mg en une prise par jour) administré en association avec l'atazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg, chez des volontaires sains, a entraîné une diminution de 75 % de l'exposition à l'atazanavir. L'augmentation de la posologie de l'atazanavir à 400 mg n'a pas compensé l'impact de l'oméprazole sur l'exposition à l'atazanavir. L'association d'oméprazole (20 mg une fois par jour) avec l'atazanavir 400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a diminué approximativement de 30% l'exposition à l'atazanavir en comparaison à l'exposition observée avec l'atazanavir 300 mg/ ritonavir 100 mg une fois par jour.
+ Methotrexate (aux doses > 20 mg / semaine) :
Risque d'augmentation de la toxicité du methotrexate par diminution de son élimination.
En cas d'administration de doses élevées de methotrexate, un arrêt temporaire de l'omeprazole peut être considéré.
+ Posaconazole :
Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.
+ Clopidogrel :
Dans une étude clinique en crossover, ont été administrés pendant 5 jours le clopidogrel (dose de charge de 300 mg suivie de 75 mg/jour) seul ou associé à l'oméprazole (80 mg en même temps que le clopidogrel). L'exposition du métabolite actif du clopidogrel a diminué de 46 % (jour 1) et de 42 % (jour 5) quand le clopidogrel et l'oméprazole ont été administrés ensemble. L'inhibition moyenne de l'aggrégation plaquetaire (IAP) a été diminuée de 47% (24 heures) et de 30% (jour 5) quand le clopidogrel et l'oméprazole ont été administrés ensemble. Dans une autre étude, il a été montré qu'administrer du clopidogrel et de l'oméprazole à des moments différents n'empêche pas leur interaction qui est vraisembablement induite par l'effet inhibiteur de l'oméprazole sur le CYP2C19. Des données inconsistantes sur les implications cliniques de cette interaction PK/PD en termes d'événements cardiovasculaires majeurs ont été rapportées dans des études observationelles et cliniques.
Association faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Digoxine :
Un traitement concomitant par oméprazole (20 mg par jour) et digoxine chez des sujets sains augmente la biodisponibilité de la digoxine de 10%. La toxicité de la digoxine est rarement rapportée. Cependant, il faut être prudent chez les patients âgés lorsque l'oméprazole est administré à de fortes doses. La surveillance thérapeutique de la digoxine doit alors être renforcée.
Associations à prendre en compte
+ Kétoconazole, Itraconazole :
Diminution de l'absorption digestive de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'oméprazole.
+ Vitamine B12 :
Risque de carence en cyanocobalamine après traitement prolongé (quelques années), la réduction de l'acidité gastrique par ces médicaments pouvant diminuer l'absorption digestive de la vitamine B12.
+ Millepertuis :
Risque d'inefficacité du traitement antisécrétoire par diminution de son métabolisme par le millepertuis.
+ Erlotinib :
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'erlotinib.
+ Methotrexate ( à des doses < à 20 mg / semaine) :
Risque d'augmentation de la toxicité du methotrexate par diminution de son élimination.
+ Mycophenolate mofetil :
Diminution des concentrations de l'acide mycophénolique d'environ un tiers, avec risque potentiel de baisse d'activité.
+ Ulipristal :
Risque de diminution de l'effet de l'ulipristal, par diminution de son absorption. Substances actives métabolisées par le CYP2C19 : L'oméprazole est un inhibiteur modéré du CYP2C19, principal enzyme de métabolisation de l'oméprazole. De ce fait, lors d'une administration concomitante avec des substances actives métabolisées par le CYP2C19, la métabolisation peut être diminuée et l'exposition systémique de ces substances augmentée. Des exemples de tels médicaments sont la R-warfarine et les autres anti-vitamines K, le cilostazol, le diazépam et la phénytoïne. + Cilostazol : L'oméprazole administré à la dose de 40 mg à des sujets sains dans une étude en cross-over, a augmenté la Cmax et l'ASC pour le cilostazol de 18% et 26% respectivement, et pour l'un de ses métabolites actifs de 29% et 69% respectivement. + PhenytoÏne : Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques de phénytoïne durant les deux premières semaines qui suivent l'initiation d'un traitement par oméprazole. Si un ajustement de dose de phénytoïne est réalisé, une surveillance et des ajustements de doses successifs peuvent être nécessaires jusqu'à la fin du traitement par oméprazole. Mécanisme inconnu :+ Saquinavir : Il resulte de l'administration concomitante d'oméprazole avec du saquinavir/ritonavir une augmentation des concentrations plasmatiques d'environ 70% pour le saquinavir, ceci associé à une bonne tolérance chez les patients infectés par le VIH. Effets des autres substances actives sur la pharmacocinétique de l'oméprazole :+ Inhibiteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4 : Comme l'oméprazole est métabolisé par CYP2C19 et CYP3A4, des substances actives connues pour inhiber CYP2C19 ou CYP3A4 (telles que la clarithromycine et le voriconazole) peuvent conduire à une augmentation des taux sériques d'oméprazole par diminution de sa métabolisation. L'administration concomitante du voriconazole a entraîné plus d'un doublement de l'exposition à l'oméprazole. L'oméprazole à forte dose a été bien toléré, l'ajustement des doses d'oméprazole n'est généralement pas nécessaire. Cependant, un ajustement de dose peut être nécessaire chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique sévère et si un traitement à long terme est indiqué. + Inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4 : Des substances actives connues pour être inductrices du CYP2C19 ou du CYP3A4 ou des deux (comme la rifampicine et le millepertuis) peuvent entraîner une diminution des concentrations plasmatiques d'oméprazole par augmentation de sa métabolisation.

Mises en garde et précautions

LIEES AU KETOPROFENE
L'utilisation concomitante de KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes .
Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, plus élevé que le reste de la population. L'administration de cette spécialité peut entraîner la survenue de crise d'asthme ou de bronchospasme, notamment chez les sujets allergiques à l'aspirine ou à un AINS .
Sujets âgés
Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvant être fatales .
Effets gastro-intestinaux
Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.
Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation ainsi que chez le sujet âgé et chez le sujet de faible poids corporel. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible. Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'il s'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début de traitement.
Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les glucocorticoïdes, les anticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires comme l'aspirine .
En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patient recevant KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM, le traitement doit être arrêté.
Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroite surveillance chez les malades présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (recto-colite hémorragique, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie .
Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires
Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d'œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.
Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains AINS (surtout lorsqu'ils sont utilisés à dose élevée et sur une longue durée de traitement) peut être associée à une légère augmentation du risque d'évènement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Les données sont actuellement insuffisantes pour écarter cette augmentation du risque pour le kétoprofène.
Comme pour tous les AINS, les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artérielle périphérique, et/ou un antécédent d'accident vasculaire cérébral (y compris l'accident ischémique transitoire) ne devront être traités par le kétoprofène qu'après un examen attentif.
Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d'un traitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risques pour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, une hyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).
Réactions cutanées
Des réactions cutanées graves, dont certaines d'évolution fatale, incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et des syndromes de Lyell ont été très rarement rapportées lors de traitements par AINS .
L'incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas, pendant le premier mois de traitement. Le traitement par KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM devra être arrêté dès l'apparition d'un rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.
Insuffisance rénale fonctionnelle
Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose dépendant.
En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :
sujets âgés,
médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques ,
hypovolémie quelle qu'en soit la cause,
insuffisance cardiaque,
insuffisance rénale chronique,
syndrome néphrotique,
néphropathie lupique,
cirrhose hépatique.
Rétention hydro-sodée
Rétention hydro-sodée avec possibilité d'œdèmes, d'HTA ou de majoration d'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible .
Hyperkaliémie
Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants .
Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.
Autres
L'utilisation d'AINS peut altérer la fertilité féminine et n'est pas recommandée chez les patientes souhaitant concevoir un enfant. Chez les patientes ayant des difficultés pour procréer ou étant en cours d'exploration pour infertilité, l'arrêt du traitement par AINS doit être considéré.
Comme les autres AINS, le kétoprofène, en présence d'une infection, peut masquer les signes de progression de l'infection tels que la fièvre.
Les patients présentant des antécédents de réactions de photosensibilité ou de phototoxicité devront être étroitement surveillés.
Chez les patients présentant un bilan hépatique perturbé ou ayant des antécédents de maladie hépatique, un suivi régulier des transaminases est recommandé, en particulier lors de traitement prolongé.
De rares cas d'ictère et d'hépatites ont été décrits avec le kétoprofène.
Au cours de traitement prolongé, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
Si des troubles visuels tels qu'une vision floue surviennent, le traitement doit être arrêté.
La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec du lithium, avec de l'aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (aux doses curatives et/ou chez le sujet âgé), avec le pemetrexed, chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée .
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou un déficit en sucrase-isomaltase.
LIEES A L'OMEPRAZOLE
Mises en garde
En présence de tout symptôme alarmant (tel que perte de poids importante et involontaire, vomissements répétés, dysphagie, hématémèse ou méléna) et en cas de suspicion ou de présence d'un ulcère gastrique, l'éventualité d'une lésion maligne doit être écartée car le traitement peut atténuer les symptômes et retarder le diagnostic.
L'association concomitante d'atazanavir avec des inhibiteurs de la pompe à proton n'est pas recommandée . Si l'association de l'atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à proton est jugée indispensable, une surveillance clinique étroite (ex : surveillance de la charge virale) est recommandée associée à une augmentation de la dose de l'atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir; une dose maximale de 20 mg d'oméprazole ne doit pas être dépassée.
L'oméprazole, comme tous les médicaments anti-sécrétoires gastriques acides, peut réduire l'absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine), en raison de l'hypo – ou achlorhydrie. Ceci devra être pris en compte lors d'un traitement au long cours chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risques de diminution de l'absorption de la vitamine B12.
L'oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début et à la fin d'un traitement avec l'oméprazole, le risque d'interactions avec les produits métabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre le clopidogrel et l'oméprazole a été observée . La pertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution, l'utilisation concomitante d'oméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée.
Un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons pourrait légèrement augmenter le risque d'infections gastrointestinales, comme une infection par Salmonella et par Campylobacter .
Des cas d'hypomagnésémies sévères ont été rapportés chez des patients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l'omeprazole pendant au moins trois mois et, dans la plupart des cas pendant un an. L'hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves tels que fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensations vertigineuses, arythmie ventriculaire, mais elle peut débuter de façon insidieuse et passer inaperçue.Chez la plupart des patients, l'hypomagnésémie s'est améliorée après supplémentation en magnésium et arrêt de l'IPP.
Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en cas d'association des IPP avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvant induire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du taux de magnésium sanguin doit être envisagé par les professionnels de santé avant de commencer le traitement par l'IPP puis régulièrement pendant le traitement.
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s'ils sont utilisés à fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent modérément augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres, principalement chez les patients âgés ou en présence d'autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40%. Cette augmentation peut être en partie due à d'autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.
Interférences avec les analyses de laboratoires :
Un taux élevé de CgA peut interferer avec les recherches de tumeurs neuroendocrines. Afin d'éviter cette interférence, le traitement par omeprazole doit être arrêté temporairement 5 jours avant le dosage des CgA.
Comme dans tous les traitements à long terme, en particulier lorsque la période de traitement est supérieure à un an, une surveillance régulière des patients est nécessaire.
Précautions d'emploi
Insuffisance hépatique : les concentrations plasmatiques sont augmentées et l'élimination est ralentie.

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