Grossesse :Un traitement par Levemir peut être envisagé durant la grossesse, mais tout bénéfice potentiel devra être évalué au regard d'une possible augmentation du risque d'issue défavorable de la grossesse.
Chez la femme enceinte diabétique, il est recommandé d'intensifier le contrôle glycémique et la surveillance tout au long de la grossesse ainsi qu'en cas de projet de grossesse. Les besoins en insuline chutent habituellement au cours du premier trimestre puis augmentent au cours des deuxième et troisième trimestres. Après l'accouchement, les besoins en insuline reviennent généralement rapidement au niveau antérieur à la grossesse.
Dans un essai clinique contrôlé, randomisé, en ouvert, des femmes enceintes diabétiques de type 1 (n = 310) ont reçu un traitement de type basal-bolus, avec Levemir (n = 152) ou l'insuline NPH (n = 158) comme insuline basale, en association à NovoRapid. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer l'effet de Levemir sur la régulation de la glycémie chez les femmes enceintes diabétiques .
Les taux globaux d'événements indésirables maternels étaient similaires dans les groupes de traitement Levemir et insuline NPH ; cependant, une fréquence numériquement plus élevée d'événements indésirables sévères chez les mères (61 [40 %]
vs 49 [31 %]) et chez les nouveau-nés (36 [24 %] vs 32 [20 %]) a été observée pour Levemir, en comparaison à l'insuline NPH. Le nombre d'enfants nés vivants de femmes devenues enceintes après la randomisation était de 50 (83 %) pour Levemir et 55 (89 %) pour NPH. La fréquence de malformations congénitales était de 4 (5 %) pour Levemir et de 11 (7 %) pour NPH, avec 3 (4 %) malformations majeures pour Levemir et 3 (2 %) pour NPH.
Les données après la mise sur le marché de 250 grossesses additionnelles, chez des femmes enceintes exposées à Levemir, n'ont mis en évidence aucun effet indésirable de l'insuline détémir sur la grossesse, ni aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né de l'insuline détémir.
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence de toxicité sur la reproduction .
Allaitement :On ne sait pas si l'insuline détémir est excrétée dans le lait maternel. Aucun effet métabolique de l'insuline détémir ingérée n'est attendu chez les nouveau-nés/nourrissons allaités, dans la mesure où l'insuline détémir, comme tout peptide, est assimilé sous forme d'acides aminés dans le tractus gastro-intestinal humain.
Les femmes qui allaitent peuvent nécessiter des ajustements de leur dose d'insuline et de leur régime alimentaire.
Fertilité :Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères sur la fertilité.