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Levobunolol - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Levobunolol appartient au groupe appelés Antiglaucomateux et myotiques. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - S01ED03.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ALCON (FRANCE) - Levobunolol ALCON 0,5 %- collyre en solution - 0,5 g - - 1999-06-28


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • collyre en solution - 0,5 g

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Levobunolol enregistré en France

Levobunolol ALCON 0,5 % collyre en solution

ALCON (FRANCE)
Dosage: 0,5 g

Composition et Présentations

CHLORHYDRATE DE LÉVOBUNOLOL0,5 g

Posologie et mode d'emploi Levobunolol ALCON 0,5 % collyre en solution

Voie ophtalmique
Instiller dans l'œil malade une goutte de lévobunolol 0,5 % 2 fois par jour.
Dans un certain nombre de cas, l'administration quotidienne d'une seule goutte de lévobunolol 0,5 % en collyre peut s'avérer suffisante, en particulier lorsque la pression intraoculaire a été maintenue à des niveaux satisfaisants.
Après l'instillation, une occlusion nasolacrymale ou une fermeture douce des paupières d'une durée de 3 minutes, est recommandée. Cette pratique peut réduire l'absorption systémique des traitements administrés par voie oculaire et conduire à une diminution des effets secondaires systémiques.
L'ophtalmologiste pourra, s'il le juge nécessaire, associer le lévobunolol en collyre à un ou plusieurs autres traitements antiglaucomateux (par voie locale et/ou générale).
Cependant, l'association de deux collyres bêta-bloquants est déconseillée .
Les autres collyres doivent être administrés au moins 15 minutes avant ou après le lévobunolol.

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Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Levobunolol

Indications

Hypertonie intra-oculaire.
Glaucome chronique à angle ouvert.

Pharmacodynamique

ANTI-GLAUCOMATEUX
BETA-BLOQUANT
Le lévobunolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques:
bêta-bloquant non cardiosélectif,
absence de pouvoir agoniste partiel [ou d'absence d'activité sympathomimétique intrinsèque (ASI)],
effet stabilisant de membrane (anesthésique local ou quinidine-like) non significatif.
Le chlorhydrate de lévobunolol en collyre abaisse la tension intra-oculaire, associée ou non à un glaucome, en diminuant la sécrétion d'humeur aqueuse.

Pharmacocinétique

Comme avec les autres collyres, le lévobunolol contenu dans ce collyre peut passer dans la circulation générale

Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec le lévobunolol en collyre sont des réactions oculaires locales. Comme d'autres médicaments ophtalmiques, le lévobunolol en collyre peut passer dans la circulation générale et des effets indésirables observés avec les bêta-bloquants oraux peuvent également apparaître.
Affections cardiaques:
Bradycardie (parfois sévère), bloc auriculo-ventriculaire (bloc cardiaque; ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou aggravation d'un bloc auriculo-ventriculaire existant), syncope, palpitations, arythmie.
Affections vasculaires:
Hypotension, refroidissement des extrémités, claudication intermittente, syndrome de Raynaud.
Affections oculaires:
Conjonctivite, irritation oculaire, blépharite, hyperémie conjonctivale, kérato-conjonctivite sèche, prurit oculaire, kératite, trouble de la cornée (hypoesthésie cornéenne), vision floue, troubles de la vision (dont des modifications de la réfraction dues parfois à l'arrêt du traitement par les myotiques), diplopie, ptosis palpébral, décollement de choroïde (après chirurgie filtrante).
Affections gastro-intestinales:
Douleurs abdominales hautes, dyspepsie, sécheresse de la bouche, nausées, vomissements, diarrhées.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration:
Asthénie, fatigue, léthargie, douleurs thoraciques.
Affections du système immunitaire:
Réactions allergiques, dont anaphylaxie, angioedème, urticaire, éruption cutanée (localisée et généralisée; voir aussi Troubles des Tissus Cutanés et Sous-Cutanés).
Examens:
Anticorps antinucléaires positifs (ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques telles que symptômes de lupus érythémateux et cédant à l'arrêt du traitement).
Troubles du métabolisme et de la nutrition:
Hypoglycémie.
Affections du système nerveux:
Maux de tête, ataxie, vertiges, augmentation des signes et des symptômes de myasthénie.
Affections psychiatriques:
Hallucinations, confusion, cauchemars, dépression, insomnie, troubles du sommeil, baisse de la libido.
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonctionnement érectile.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales:
Dyspnée, toux, bronchospasmes (en particulier chez les patients déjà atteints d'une maladie bronchospastique).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
Urticaire, angioedème, alopécie, éruption cutanée, éruption psoriasiforme, psoriasis (exacerbation).

Contre-indications

Il convient de garder à l'esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale. Les effets systémiques peuvent être observés après instillation oculaire:
asthme ou bronchopneumopathies chroniques obstructives,
insuffisance cardiaque non contrôlée médicalement,
choc cardiogénique,
blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés (non appareillés),
angor de Prinzmetal,
maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
bradycardie (< 45-50 contractions par minute),
maladie de Raynaud et troubles circulatoires périphériques,
phéochromocytome non traité,
hypotension,
hypersensibilité à l'un des composants du médicament,
Association à la floctafénine ,
Association au sultopride .

Grossesse/Allaitement

Le passage systémique des bêta-bloquants administrés par voie oculaire est moindre que par voie générale mais néanmoins réel.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).
Ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si cela est nécessaire.
En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
Allaitement
Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait.
La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêta-bloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.

Surdosage

Bien que les quantités de bêta-bloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque de surdosage doit être gardé à l'esprit.
En cas de surdosage accidentel par voie oculaire, lavez les yeux avec de l'eau stérile ou avec une solution de chlorure de sodium à 0,9 %.
Les symptômes et la conduite à tenir sont identiques à ceux d'un surdosage en bêta-bloquant par voie générale.

Interactions avec d'autres médicaments

1°) Collyres
Une surveillance ophtalmologique est nécessaire en cas de traitement concomitant par un collyre contenant de l'adrénaline (risque de mydriase).
2°) Autres médicaments
Bien que les quantités de bêta-bloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque d'interactions médicamenteuses existe.
Il convient donc de tenir compte des interactions observées avec les bêta-bloquants administrés par voie générale.
Associations contre-indiquées
+ Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
+ Sultopride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (tachycardie ventriculaire anormalement rapide).
Associations déconseillées
+ Antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem et vérapamil)
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
Si cela est nécessaire, cette association peut être faite sous surveillance clinique et électrocardiographique stricte, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ Bêta-bloquants utilisés en cas d'insuffisance cardiaque
Risque de majoration des effets secondaires indésirables des bêta-bloquants, notamment risque accru de bradycardie.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants. (L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-stimulants).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Anticholinestérasiques: donépézil, galantamine, rivastigmine, néostigmine, pyridostigmine, tacrine, ambénonium
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
Surveillance clinique régulière.
+ Une potentialisation des effets systémiques bêta-bloquants du collyre et une augmentation des concentrations plasmatiques du bêta-bloquant ont été rapportées suite à l'association d'un bêta-bloquant en collyre et de la quinidine, probablement en raison de l'inhibition du métabolisme du bêta-bloquant par la quinidine (décrit pour le timolol).
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Clonidine et autres antihypertenseurs centraux (alphaméthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine)
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central. Surveillance clinique nécessaire.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants et glinides
Les bêta-bloquants peuvent masquer les signes et symptômes de l'hypoglycémie aiguë: palpitation, tachycardie. Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement, l'autosurveillance glycémique.
+ Lidocaïne
Avec la lidocaïne administrée par voie intraveineuse, augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec majoration possible des effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution du métabolisme hépatique de la lidocaïne).
Adapter si besoin la posologie de la lidocaïne.
Surveillance clinique, électrocardiographique et, éventuellement, contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant le traitement bêta-bloquant et après son arrêt.
+ Médicaments provoquant des torsades de pointes
Antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certains neuroleptiques: phénothiazines (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluopérazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide), et autres médicaments tels que: bépridil, cisapride, diphénamil, érythromycine IV, vincamine IV, mizolastine, halofantrine, sparfloxacine, pentamidine, moxifloxacine…
Risque accru de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique nécessaires.
+ Amiodarone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Une surveillance clinique est nécessaire lorsque les deux médicaments, l'amiodarone et le bêta-bloquant, sont associés.
+ Propafénone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et du rythme cardiaque (ECG) nécessaires.
Associations à prendre en compte
+ AINS (voie générale), dont inhibiteurs sélectifs de la COX-2
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Alpha-Bloquants à visée urologique: alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine
Majoration de l'effet hypotenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Amifostine
Majoration de l'hypotension.
+ Antagonistes du calcium (dihydropyridines).
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'ajouter aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). Un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effets additifs).
+ Méfloquine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
+ Dipyridamole (IV)
Majoration de l'effet antihypertenseur.

Mises en garde et précautions

Ce médicament contient du métabisulfite de sodium et du chlorure de benzalkonium.
Oculaires
L'effet sur la pression intraoculaire ou les effets connus des bêta-bloquants systémiques peuvent être amplifiés chez les patients recevant déjà un bêta-bloquant systémique. Pour ce type de patients, la réponse doit être étroitement surveillée.
L'association de deux collyres bêta-bloquants est déconseillée .
Dans le cas où ce collyre est administré pour diminuer la pression intra-oculaire chez les patients ayant un glaucome par fermeture de l'angle, un myotique doit être associé.
En effet chez ces patients, l'objectif immédiat du traitement est la réouverture de l'angle, ce qui nécessite l'emploi d'un myotique afin d'obtenir une constriction pupillaire, le lévobunolol n'ayant pas ou peu d'effet sur la pupille.
Des décollements de la choroïde, contemporains d'hypotonie oculaire, ont été rapportés après traitement chirurgical du glaucome, lors de l'administration d'antiglaucomateux diminuant la sécrétion de l'humeur aqueuse (décrit avec le timolol et l'acétazolamide).
Porteurs de lentilles de contact
Il existe un risque d'intolérance aux lentilles de contact par diminution de la sécrétion lacrymale, liée d'une manière générale aux bêta-bloquants.
Indiquer aux patients d'attendre au moins 15 minutes après l'instillation de Levobunolol Alcon avant de mettre des lentilles de contact. Levobunolol Alcon ne doit pas être administré pendant le port des lentilles de contact. Le chlorure de benzalkonium peut provoquer une irritation oculaire et est connu pour teinter les lentilles de contact souples.
Une diminution de la sensibilité au lévobunolol pourrait apparaître après un traitement prolongé. Il convient, dans les traitements au long cours, de vérifier chaque année l'absence d'échappement thérapeutique.
Générales
Il convient de garder à l'esprit les mises en garde et précautions d'emploi des bêta-bloquants administrés par voie générale. Les effets systémiques des bêta-bloquants peuvent être observés après instillation oculaire.
Il est recommandé de ne pas associer un bêta-bloquant avec certains antagonistes du calcium (bépridil, vérapamil, diltiazem) ou avec des bêta-bloquants utilisés pour traiter l'insuffisance cardiaque .
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Arrêt du traitement
Ne jamais interrompre brutalement un traitement bêta-bloquant par voie générale, en particulier chez les angineux: l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire sur une à deux semaines.
Bradycardie
Si la fréquence cardiaque s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
Insuffisance cardiaque
Des précautions doivent être prises chez les insuffisants cardiaques contrôlés par le traitement.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné l'effet dromotrope négatif des bêta-bloquants, les bêta-bloquants ne doivent être administrés qu'avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Phéochromocytome
L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Chez ces sujets à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
Sujets diabétiques
Prévenir les malades et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs peuvent être masqués,
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquant, l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants peuvent entraîner une atténuation des phénomènes réflexes sympathiques. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives per-opératoires. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu:
chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants;
en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
La majoration du risque anaphylactique liée à la prise de bêta-bloquants, devra être prise en considération.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont capables d'en masquer certains signes, en particulier cardiovasculaires.

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