Metronidazole B BRAUN 0,5 % solution pour perfusion
B BRAUN MEDICAL (FRANCE)
Dosage: 0,50 g
Composition et Présentations
MÉTRONIDAZOLE
0,50 g
Posologie et mode d'emploi Metronidazole B BRAUN 0,5 % solution pour perfusion
Solution injectable pour perfusion
Le métronidazole injectable doit être réservé aux malades pour lesquels la voir orale est inutilisable ; on l'administre en perfusion veineuse lente, à raison d'un flacon de 100 ml (500 mg) perfusé en 30 à 60 minutes.
Traitement des infections à germes anaérobies :
Adultes : 1 à 1,50 g par jour en 2 ou 3 perfusions intra-veineuses
Enfants : 20 à 30 mg/kg/jour en 2 ou 3 perfusions intra-veineuses
Le relais peut être pris par voie orale, à la même posologie lorsque l'état du malade le permet.
Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie : l'antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
Adultes : 30 minutes avant le début de l'intervention, injection intra-veineuse d'une dose unique de 1 g ;
Enfants : 30 minutes avant le début de l'intervention, injection intra-veineuse d'une dose unique de 20 à 40 mg/kg
Amibiase :
Adultes : 1,50 g par (soit 3 perfusions intra-veineuses de 500 mg par jour).
Enfants : 30 à 40 mg/kg/jour en perfusion intra-veineuse.
Dans l'amibiase hépatique, au stade abcédaire, l'évacuation de l'abcès doit être effectuée conjointement au traitement par le métronidazole.
Solution injectable
Amibiase
Adultes
1,50 g par jour (500 mg trois fois par jour en perfusion intraveineuse).
Enfants
30 à 40 mg/kg/jour en perfusions intraveineuses.
Dans l'amibiase hépatique, au stade abcédaire, l'évacuation de l'abcès doit être effectuée conjointement au traitement par le métronidazole.
Traitement des infections à germes anaérobies
Adultes
1 à 1,5 g par jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses.
Enfants
20 à 30 mg/kg/jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses.
Le relais peut être pris par voie orale, à la même posologie, lorsque l'état du malade le permet.
Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie
L'antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période peropératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
Adultes
30 minutes avant le début de l'intervention, injection intra-veineuse d'une dose unique de 1 g.
Enfants
30 minutes avant le début de l'intervention, injection intra-veineuse d'une dose unique de 20 à 40 mg/kg.
Mode d'administration
Administration en perfusion veineuse lente, à raison d'un flacon de 100 ml (500 mg) passé en 30 à 60 minutes.
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Metronidazole solution pour perfusion est disponible dans les emballages suivants:
100 ml en flacon(s) en verre de 250 ml
Présentation active
Déclaration d'arrêt de commercialisation: 1995-01-19
100 ml en flacon(s) en verre de 125 ml
Présentation active
Déclaration d'arrêt de commercialisation: 2004-05-27
1 poche(s) (ECOFLAC) polyéthylène de 100 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 1998-10-12
20 poche(s) (ECOFLAC) polyéthylène de 200 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2000-10-09
Metronidazole BAXTER 0,5 % solution injectable
BAXTER (FRANCE)
Dosage: 500 mg
Composition et Présentations
MÉTRONIDAZOLE
500 mg
Posologie et mode d'emploi Metronidazole BAXTER 0,5 % solution injectable
Posologie
Traitement des infections à germes anaérobies :
Adultes : 1 à 1,50 g par jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses,
Enfants : 20 à 30 mg/kg/jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses,
Le relais peut être pris par voie orale, à la même posologie, lorsque l'état du malade le permet.
Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie :
L'antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
Adultes : 30 minutes avant le début de l'intervention, injection intra-veineuse d'une dose unique de 1 g,
Enfants : 30 minutes avant le début de l'intervention, injection intra-veineuse d'une dose unique de 20 à 40 mg/kg.
Amibiase :
Adultes : 1,50 g par jour (soit 3 perfusions intraveineuses de 500 mg par jour) ;
Enfants : 30 à 40 mg/kg/jour en perfusions intraveineuses.
Dans l'amibiase hépatique, au stade abcédé, l'évacuation de l'abcès doit être effectuée conjointement au traitement par le métronidazole.
Mode d'administration
Administration en perfusion veineuse lente, à raison d'une poche de 100 ml (500 mg) passée en 30 à 60 minutes.
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Metronidazole solution injectable est disponible dans les emballages suivants:
50 poche(s) (VIAFLO) polyéthylène/polyamide 6/polypropylène de 100 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 1997-01-01
Metronidazole BIOGARAN 250 mg comprimé pelliculé
BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 250 mg
Composition et Présentations
MÉTRONIDAZOLE
250 mg
Posologie et mode d'emploi Metronidazole BIOGARAN 250 mg comprimé pelliculé
Posologie
Amibiase
Adultes
1,50 g par jour en trois prises.
Enfants
30 à 40 mg/kg/jour en trois prises.
Dans l'amibiase hépatique, au stade abcédaire, l'évacuation de l'abcès doit être effectuée conjointement au traitement par le métronidazole.
La durée de traitement est de sept jours consécutifs.
Trichomonase
chez la femme (urétrites et vaginites à Trichomonas), de préférence, traitement mixte de dix jours comportant :
§ 0,50 g par jour par voie orale en deux prises, § 1 ovule par jour.
Que le partenaire présente ou non des signes cliniques d'infestation à Trichomonas vaginalis, il importe qu'il soit traité concurremment, même en l'absence d'une réponse positive du laboratoire.
chez l'homme (uréthrites à Trichomonas) :
0,50 g par voie orale en deux prises pendant dix jours.
Très exceptionnellement, il peut être nécessaire d'élever à 0,750 g ou à 1 g la dose journalière.
Lambliase
Adultes
0,750 g à 1 g par jour pendant cinq jours consécutifs.
Enfants de :
6 à 10 ans: 375 mg/jour.
10 à 15 ans: 500 mg/jour.
Vaginites non spécifiques
500 mg 2 fois par jour pendant sept jours.
Un traitement simultané du partenaire doit être pratiqué.
Traitement des infections à germes anaérobies
(en première intention ou en traitement de relais)
Adultes :
1 à 1,5 g/jour.
Enfants :
20 à 30 mg/kg/jour.
Mode d'administration
Voie orale.
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Metronidazole comprimé pelliculé est disponible dans les emballages suivants:
plaquettes PVC aluminium de 20 comprimés
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
Metronidazole BIOSEDRA 500 mg/100 ml solution injectable pour perfusion
FRESENIUS KABI FRANCE (FRANCE)
Dosage: 0,5000 g
Composition et Présentations
MÉTRONIDAZOLE
0,5000 g
Posologie et mode d'emploi Metronidazole BIOSEDRA 500 mg/100 ml solution injectable pour perfusion
Le métronidazole injectable doit être réservé aux malades pour lesquels la voir orale est inutilisable ; on l'administre en perfusion veineuse lente, à raison d'un flacon de 100 ml (500 mg) perfusé en 30 à 60 minutes.
Traitement des infections à germes anaérobies :
Adultes : 1 à 1,50 g par jour en 2 ou 3 perfusions intra-veineuses
Enfants : 20 à 30 mg/kg/jour en 2 ou 3 perfusions intra-veineuses
Le relais peut être pris par voie orale, à la même posologie lorsque l'état du malade le permet.
Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie : l'antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
Adultes : 30 minutes avant le début de l'intervention, injection intra-veineuse d'une dose unique de 1 g ;
Enfants : 30 minutes avant le début de l'intervention, injection intra-veineuse d'une dose unique de 20 à 40 mg/kg
Amibiase :
Adultes : 1,50 g par (soit 3 perfusions intra-veineuses de 500 mg par jour).
Enfants : 30 à 40 mg/kg/jour en perfusion intra-veineuse.
Dans l'amibiase hépatique, au stade abcédaire, l'évacuation de l'abcès doit être effectuée conjointement au traitement par le métronidazole.
Mode d'administration
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Metronidazole solution injectable pour perfusion est disponible dans les emballages suivants:
1 flacon(s) en verre de 100 ml
Présentation active
Déclaration d'arrêt de commercialisation: 2011-10-04
Metronidazole MEDA PHARMA 0,75 % gel
MEDA PHARMA (FRANCE)
Dosage: 0,75 g
Composition et Présentations
MÉTRONIDAZOLE
0,75 g
Posologie et mode d'emploi Metronidazole MEDA PHARMA 0,75 % gel
Réservé à l'adulte.
Vaginites non spécifiques: 1 application par jour par voie vaginale pendant 5 jours consécutifs, de préférence au moment du coucher.
Il est impératif de traiter simultanément le partenaire, qu'il présente ou non des signes cliniques.
Un traitement par le métronidazole ne doit pas être prescrit pendant plus de 10 jours et ne doit pas être répété plus de 2 à 3 fois par an.
Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Metronidazole gel est disponible dans les emballages suivants:
1 tube(s) aluminium verni avec applicateur de 40 g
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
Metronidazole NORIDEM 500 mg/100 mL solution pour perfusion
NORIDEM ENTERPRISES LIMITED (CHYPRE)
Dosage: 500 mg
Composition et Présentations
MÉTRONIDAZOLE
500 mg
Posologie et mode d'emploi Metronidazole NORIDEM 500 mg/100 mL solution pour perfusion
Posologie
La posologie est ajustée en fonction de la réponse individuelle du patient au traitement, de son âge et de son poids corporel, et selon la nature et la gravité de la maladie.
Les recommandations posologiques suivantes doivent être respectées :
Adultes et adolescents
Amibiase
1,50 g par jour (500 mg trois fois par jour, perfusions intraveineuses).
Dans l'amibiase hépatique, au stade de l'abcès, l'abcès doit être évacué en même temps que le traitement par métronidazole.
Durée du traitement : 5-10 jours
Traitement des infections anaérobies
500 mg (100 mL) toutes les 8 heures. Alternativement, 1000 mg 1500 mg peuvent être administrés en une dose unique par jour.
La durée du traitement dépend de son effet. Dans la plupart des cas, un traitement de 7 jours sera suffisant. Sur indication clinique, le traitement peut être poursuivi au-delà de cette période, bien qu'une durée de 10 jours ne doive normalement pas être dépassée.
Prophylaxie contre les infections post-opératoires provoquées par des bactéries anaérobies
500 mg, avec l'administration terminée environ une heure avant la chirurgie. La dose est répétée 8 et 16 heures après.
Patients âgés
La prudence est de mise chez les patients âgés, en particulier à des doses élevées, même si les informations disponibles concernant l'ajustement posologique sont limitées.
Population pédiatrique
Amibiase
35 à 50 mg/kg/jour par voie intraveineuse, fractionnée en 3 doses sur 5 à 10 jours. La dose maximale de 2400 mg/jour ne doit pas être dépassée.
Dans l'amibiase hépatique, au stade de l'abcès, l'abcès doit être évacué en même temps que le traitement par métronidazole.
Traitement des infections anaérobies
Enfants de plus de 8 semaines et jusqu'à 12 ans :
La dose habituelle est de 20 30 mg par kg de PC par jour sous forme de dose unique ou fractionnée en doses de 7,5 mg par kg de PC toutes les 8 heures. La dose quotidienne peut être augmentée jusqu'à 40 mg par kg de PC, en fonction de la gravité de l'infection.
Nouveau-nés et nourrissons de moins de 8 semaines :
15 mg par kg de PC sous forme de dose unique quotidienne ou fractionnée en doses de 7,5 mg par kg de PC toutes les 12 heures.
Chez les nouveau-nés présentant un âge gestationnel inférieur à 40 semaines, une accumulation de métronidazole peut survenir au cours de la première semaine suivant leur naissance. Par conséquent, les concentrations sériques de métronidazole doivent être surveillées de préférence après quelques jours de traitement.
Le traitement dure généralement 7 jours.
Prophylaxie contre les infections post-opératoires provoquées par des bactéries anaérobies
Enfants de moins de 12 ans :
20 30 mg/kg de PC sous forme de dose unique administrés 1 2 heures avant la chirurgie
Nouveau-nés présentant un âge gestationnel inférieur à 40 semaines :
10 mg/kg de PC sous forme de dose unique administrés avant la chirurgie
Patients atteints d'insuffisance rénale
Les données disponibles dans cette population sont limitées. Ces données n'indiquent pas la nécessité d'une réduction posologique .
Chez les patients hémodialysés, la dose habituelle de métronidazole doit être programmée après l'hémodialyse les jours de dialyse afin de compenser la perte de métronidazole au cours de la procédure.
Aucun ajustement posologique de routine n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale sous dialyse péritonéale intermittente (DPI) ou dialyse péritonéale ambulatoire continue (DPAC).
Patients atteints d'insuffisance hépatique
Étant donné que la demi-vie dans le sérum est prolongée et que la clairance plasmatique est retardée en cas d'insuffisance hépatique sévère, les patients atteints d'hépatopathie sévère nécessiteront des doses plus faibles .
Chez les patients atteints d'encéphalopathie hépatique, la dose quotidienne doit être réduite à un tiers et peut être administrée une fois par jour .
Mode d'administration
Voie intraveineuse.
Le contenu d'un flacon doit être perfusé lentement par voie intraveineuse, c.-à-d. 100 mL au maximum sur 20 minutes au minimum, mais sur une heure en temps normal.
Des antibiotiques prescrits simultanément doivent être administrés séparément.
Comment utiliser Metronidazole Montrer plus >>>
Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Metronidazole solution pour perfusion est disponible dans les emballages suivants:
10 flacons polypropylène de 100 mL
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
20 flacons polypropylène de 100 mL
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
24 flacons polypropylène de 100 mL
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
Metronidazole BIOGARAN 500 mg comprimé pelliculé
BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 500 mg
Metronidazole DAKOTA PHARM 0,5 g/100 ml solution injectable pour perfusion
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 0,500 g
Metronidazole DAKOTA PHARM 0,5 g/100 ml solution injectable pour perfusion
Traitement et prophylaxie des infections provoquées par des micro-organismes sensibles au métronidazole (principalement les bactéries anaérobies).
Le métronidazole est indiqué chez les adultes et les enfants pour les indications suivantes :
infections du système nerveux central (par ex. abcès cérébral, méningite) ;
infections pulmonaires et pleurales (par ex. pneumonie nécrosante, pneumonie de déglutition, abcès pulmonaire) ;
endocardite ;
infections des voies gastro-intestinales et de la région abdominale (par ex. péritonite, abcès hépatique, infections post-opératoires suite à une chirurgie colique ou rectale, maladies purulentes dans les cavités abdominales et pelviennes) ;
infections gynécologiques (par ex. endométrite, suite à une hystérectomie ou à une césarienne, fièvre puerpérale, avortement septique) ;
infections des régions oreilles-nez-gorge et dents-bouche-mâchoire (par ex. angine de Plaut-Vincent) ;
infections osseuses et articulaires (par ex. ostéomyélite) ;
gangrène gazeuse ;
septicémie avec thrombophlébite.
Dans une infection mixte aérobie et anaérobie, des antibiotiques appropriés au traitement de l'infection aérobie doivent être utilisés en plus de Metronidazole B Braun 0,5%.
Une utilisation prophylactique est toujours indiquée préalablement aux interventions présentant un risque élevé d'infections anaérobies (interventions gynécologiques et intra-abdominales).
Il convient de prendre en considération les recommandations officielles relatives à l'utilisation appropriée des agents antibactériens.
Pharmacodynamique
En lui-même, le métronidazole est inefficace. C'est un composé stable capable de pénétrer dans les micro-organismes.
Dans des conditions anaérobies, des radicaux nitroso agissant sur l'ADN sont formés à partir du métronidazole par la pyruvate-ferrédoxine oxydoréductase microbienne, avec oxydation de la ferrédoxine et de la flavodoxine. Les radicaux nitroso forment des adduits avec les paires de base de l'ADN, menant ainsi à la cassure de la molécule d'ADN, puis à la mort cellulaire.
Relation PK/PD
Le métronidazole agit en fonction de la concentration. L'efficacité du métronidazole dépend principalement du rapport entre la concentration sérique maximale (Cmax) et la concentration minimale inhibitrice (CMI) pour le micro-organisme concerné.
Concentrations critiques
Pour l'analyse du métronidazole, les séries de dilution habituelles sont appliquées. La concentration minimale inhibitrice suivante a été établie afin de distinguer les micro-organismes sensibles des micro-organismes résistants.
Les concentrations critiques de l'EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing, Version 8.0, janvier 2018) séparant les organismes sensibles (S) des organismes résistants (R) sont les suivantes :
Organisme
Sensible
Résistant
Clostridium difficile1
≤ 2 mg/l
> 2 mg/l
Autres bactéries anaérobies à Gram positif
≤ 4 mg
> 4 mg/l
Bactéries anaérobies à Gram négatif
≤ 4 mg
> 4 mg/l
1 Les concentrations critiques reposent sur les valeurs seuils épidémiologiques (ECOFF), qui distinguent les isolats de type sauvage de ceux dont la sensibilité est réduite.
Liste des organismes sensibles et résistants.
Espèces généralement sensibles
Bactéries anaérobies
Clostridium difficile°
Clostridium perfringens°∆
Fusobacterium sp.°
Peptoniphilus sp.°
Peptostreptococcus sp.°
Porphyromonas sp.°
Prevotella sp.
Veillonella sp.°
Bacteroides fragilis
Autres micro-organismes
Entamoeba histolytica°
Gardnerella vaginalis°
Giardia lamblia°
Trichomonas vaginalis°
Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut représenter un problème
Bactéries aérobies à Gram négatif
Helicobacter pylori
Bactéries anaérobies
Organismes fondamentalement résistants
Toutes les bactéries aérobies strictes
Micro-organismes à Gram positif
Enterococcus sp.
Staphylococcus sp.
Streptococcus sp.
Micro-organismes à Gram négatif
Enterobacteriaceae
Haemophilus sp.
°Au moment de la publication de ces tableaux, aucune donnée mise à jour n'était disponible. Dans la littérature spécialisée, les livres de référence classiques et les recommandations thérapeutiques, la sensibilité des souches respectives est admise.
Δ À utiliser uniquement chez les patients présentant une allergie à la pénicilline
Mécanismes de résistance au métronidazole
Les mécanismes de résistance au métronidazole ne sont encore que partiellement compris. Les souches de Bacteroides résistantes au métronidazole possèdent des gènes codant des nitroimidazoles réductases, lesquelles convertissent les nitroimidazoles en aminoimidazoles. Par conséquent, la formation des radicaux nitroso possédant un effet antibactérien efficace est inhibée.
Il existe une résistance croisée totale entre le métronidazole et les autres dérivés nitroimidazoles (tinidazole, ornidazole, nimorazole). La prévalence de la résistance acquise de chaque espèce peut varier en fonction de la région géographique et du temps. En conséquence, pour définir le traitement adéquat des infections graves en particulier, des informations locales spécifiques concernant la résistance doivent être disponibles. En cas de doute sur l'efficacité du métronidazole en raison d'une résistance locale, les conseils d'un expert doivent être sollicités. Un diagnostic microbiologique comprenant la détermination des micro-organismes et leur sensibilité au métronidazole est nécessaire, en particulier en cas d'infections graves ou d'échec du traitement.
Mécanisme d'action
Le métronidazole est un anti-infectieux de la famille des nitro-5 imidazolés.
C'est un antibactérien de synthèse qui se fixe sur les bases de l'ADN après réduction de son groupement nitré provoquant des coupures de brins et un déroulement de l'ADN. Cette réduction est sous la dépendance de la tension en oxygène environnant ce qui contribue à une activité spécifique sur les germes anaérobies.
L'effet du métronidazole sur les germes sensibles est généralement bactéricide à des concentrations égales ou légèrement supérieures à la concentration minimale inhibitrice.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIMICROBIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 4 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES SENSIBLES
Aérobies à Gram négatif
Helicobacter pylori
30 %
Anaérobies
Bacteroides fragilis
Bifidobacterium
60 - 70 %
Bilophila
Clostridium
Clostridium difficile
Clostridium perfringens
Eubacterium
20 - 30 %
Fusobacterium
Peptostreptococcus
Porphyromonas
Prevotella
Veillonella
ESPÈCES RÉSISTANTES
Aérobies à Gram positif
Actinomyces
Anaérobies
Mobiluncus
Propionibacterium acnes
ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE
Entamoeba histolytica
Giardia intestinalis
Trichomonas vaginalis
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques du métronidazole. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Une augmentation significative des bacilles de Döderlein - Lactobacillus sp- (flore vaginale normale) s'observe au cours du traitement de la vaginite bactérienne.
Données supplémentaires sur la pharmacodynamique du médicament Metronidazole
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 4 mg et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPECES SENSIBLES
Aérobies à Gram négatif
Helicobacter pylori
30 %
Anaérobies
Bacteroides fragilis
Bifidobacterium
60 70 %
Bilophila
Clostridium
Clostridium difficile
Clostridium perfringens
Eubacterium
20 30 %
Fusobacterium
Peptostreptococcus
Porphyromonas
Prevotella
Veillonella
ESPECES RESISTANTES
Aérobies à Gram positif
Actinomyces
Anaérobies
Mobiluncus
Propionibacterium acnes
ACTIVITE ANTIPARASITAIRE
Entamoeba histolytica
Giardia intestinalis
Trichomonas vaginalis
Pharmacocinétique
Absorption
Le métronidazole est facilement absorbé par le tractus gastro-intestinal et sa biodisponibilité orale est > 90 %. Par conséquent, la même dose en mg entraînera une exposition similaire (ASC) lors du passage d'une dose intraveineuse à une dose orale.
Étant donné que METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion est perfusé par voie intraveineuse, la biodisponibilité est de 100 %.
Distribution
L'injection intraveineuse de 500 mg de métronidazole induit, après une seule perfusion, un pic moyen de 18 mcg par mL à la fin d'une perfusion de 20 minutes.
Une prise répétée toutes les 8 heures induit un pic moyen identique.
Une prise toutes les 12 heures induit un pic moyen de 13 mcg par mL.
La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
La liaison aux protéines plasmatiques est faible ; inférieure à 10 %.
La diffusion est rapide et étendue dans : les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales.
Le métronidazole traverse la barrière placentaire et est excrété dans le lait maternel.
Biotransformation
Il produit deux métabolites non conjugués qui présentent une activité antibactérienne (10 à 30 %).
Le métronidazole est métabolisé dans le foie par oxydation de la chaîne latérale et formation de glucuronide. Ses métabolites incluent un produit d'oxydation acide, un dérivé hydroxy et du glucuronide. Le principal métabolite présent dans le sérum est le métabolite hydroxylé, le principal métabolite présent dans les urines est le métabolite acide. Le métabolisme se produit principalement par l'intermédiaire des oxydases microsomales du cytochrome P450 dans le foie.
Élimination
Environ 80 % de la substance est excrétée dans les urines, dont moins de 10 % sous la forme inchangée du médicament. De faibles quantités sont excrétées par le foie. La demi-vie d'élimination est de 8 (6-10) heures.
Caractéristiques dans les groupes de patients particuliers :
Une insuffisance rénale retarde l'excrétion seulement à un degré insignifiant. La demi-vie d'élimination du métronidazole demeure inchangée en présence d'une insuffisance rénale, mais ces patients conservent les métabolites du métronidazole. La signification clinique de ce phénomène n'est pas connue à l'heure actuelle.
Un ralentissement de la clairance plasmatique et une prolongation de la demi-vie sérique (jusqu'à 30 h) sont attendus en cas de maladie hépatique sévère.
Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Metronidazole en fonction de la voie d'administration
Absorption
Après administration orale, le métronidazole est rapidement absorbé, 80 % au moins en une heure. Les pics sériques obtenus après administration orale sont similaires à ceux obtenus après administration intraveineuse de doses équivalentes.
La biodisponibilité par voie orale est de 100 %. Elle n'est pas significativement modifiée par l'ingestion simultanée de nourriture.
Distribution
Environ 1 heure après la prise unique de 500 mg, la concentration sérique maximale atteinte est, en moyenne, de 10 mcg/ml. Après 3 heures, la concentration sérique moyenne est de 13,5 mcg/ml.
La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
La liaison aux protéines sanguines est faible: inférieure à 20 %.
Le volume apparent de distribution est important aux environs de 40 l (soit 0,65 l/kg).
La diffusion est rapide et importante, avec des concentrations proches des taux sériques, dans: les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales. Le métronidazole traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Biotransformation
Le métabolisme est essentiellement hépatique. Par oxydation, deux composés principaux sont formés :
le métabolite « alcool », métabolite principal, ayant une activité bactéricide sur les bactéries anaérobies d'environ 30 % de celle du métronidazole, et une demi-vie d'élimination d'environ 11 heures;
le métabolite « acide », en faible quantité, et ayant une activité bactéricide d'environ 5 % de celle du métronidazole.
Elimination
Forte concentration hépatique et biliaire. Faible concentration colique. Faible élimination fécale. Excrétion surtout urinaire puisque le métronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urines représentent environ 35 à 65 % de la dose administrée.
Absorption
Étant donné que Métronidazole B Braun 0,5% est perfusé par voie intraveineuse, la biodisponibilité est de 100 %.
Distribution
Le métronidazole est largement distribué dans les tissus corporels après l'injection. Le métronidazole apparaît dans la majorité des tissus et des liquides corporels, dont la bile, les os, les abcès cérébraux, le liquide céphalorachidien, le foie, la salive, le liquide séminal et les sécrétions vaginales, et atteint des concentrations similaires à celles du plasma. Il passe également dans le placenta et est retrouvé dans le lait maternel des mères allaitantes à des concentrations équivalentes à celles du sérum. La liaison protéique est inférieure à 20 %, le volume de distribution apparent est de 36 litres.
Biotransformation
Le métronidazole est métabolisé dans le foie par oxydation de la chaîne latérale et formation de glucuronide. Ses métabolites incluent un produit d'oxydation acide, un dérivé hydroxy et du glucuronide. Le principal métabolite présent dans le sérum est le métabolite hydroxylé, le principal métabolite présent dans les urines est le métabolite acide.
Elimination
Environ 80% de la substance est excrétée dans les urines dont moins de 10% sous la forme inchangée du médicament. De faibles quantités sont excrétées par le foie. La demi-vie d'élimination est de 8 (6-10) heures.
Caractéristiques dans les groupes de patients spéciaux
Une insuffisance rénale retarde l'excrétion seulement à un degré insignifiant.
Un ralentissement de la clairance plasmatique et une prolongation de la demi-vie sérique (jusqu'à 30h) sont attendues en cas de maladies hépatiques sévères.
Distribution
L'injection de 500 mg de métronidazole par voie veineuse donne lieu après perfusion unique à un pic moyen de 18 µg/mg à la fin de perfusion de 20 minutes. Le renouvellement de la perfusion toutes les 8 heures donne lieu à un pic moyen identique, toutes les 12 heures à un pic moyen de 13 µg/ml. La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
La liaison aux protéines sanguines du métronidazole est faible : inférieure à 10 %. Sa diffusion est rapide et importante dans les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le L.C.R., la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales. Il traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Biotransformation
Le métronidazole donne essentiellement deux métabolites non conjugués ayant une activité antibactérienne de 10 à 30 %.
Élimination
Le métronidazole se concentre essentiellement au niveau du foie et dans la bile. Sa concentration colique est faible. L'excrétion se fait surtout par voie urinaire (40 à 70 %, dont 20 % environ sous forme inchangée), entraînant une coloration des urines en brun ou rougeâtre. L'élimination fécale est faible.
Chez l'insuffisant rénal, la demi-vie d'élimination reste inchangée et il n'est pas nécessaire de modifier la posologie. En cas d'hémodialyse, le métronidazole est rapidement éliminé et la demi-vie est réduite à 2 h 30.
Une étude de biodisponibilité relative réalisée après administration vaginale d'une dose unique de 5 g de Métronidazole MEDA PHARMA chez le volontaire sain a mis en évidence une biodisponibilité relative de 56 %, une concentration sérique maximale (Cmax) moyenne de 237 ng/ml, soit 2 % environ de la Cmax moyenne observée après administration orale d'un comprimé à 500 mg (12 785 ng/ml) et un Tmax de 8.37 h (forme orale = 1.37 h)
La liaison aux protéines plasmatiques est faible, inférieure à 20 %.
Le métronidazole traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Le métabolisme est essentiellement hépatique: deux métabolites oxydés non conjugués actifs (activité de 5 à 30 %) sont formés.
L'excrétion est principalement urinaire: le métronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urines représentent environ 35 à 65 % de la dose absorbée.
Effets indésirables
Il n'existe pas de données sur les effets indésirables issues d'études cliniques conduites sur le métronidazole et dont Baxter est le promoteur. Les effets suivants ont été rapportés avec le métronidazole. Ils sont répertoriés par classe de systèmes d'organes (SOC) MedDRA, terme préférentiel et fréquence. Les groupes de fréquence suivants sont utilisés : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
La fréquence, le type et la gravité des effets indésirables sont les mêmes chez l'enfant que chez l'adulte.
Classe de systèmes d'organes
Termes préférentiels MedDRA
Fréquence
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie
Agranulocytose
Pancytopénie
Neutropénie
Thrombopénie
Eosinophilie
Peu fréquent
Rare
Rare
Rare
Rare
Indéterminée
Affections du système immunitaire
Choc anaphylactique
Réaction de Jarisch-Herxheimer
Hypersensibilité
Rare
Rare
Indéterminée
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Diminution de l'appétit
Indéterminée
Affections psychiatriques
Hallucinations
Dépression
État confusionnel
Insomnie
Rare
Indéterminée
Indéterminée
Indéterminée
Affections du système nerveux
Dysgueusie
Céphalée
Encéphalopathie
Méningite aseptique
Convulsion
Somnolence
Neuropathie périphérique
Ataxie
Sensation vertigineuse
Dysarthrie
Hypoesthésie
Paresthésie
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Rare
Rare
Rare
Rare
Rare
Rare
Indéterminée
Indéterminée
Indéterminée
Affections oculaires
Neuropathie optique
Diplopie
Myopie
Rare
Rare
Rare
Affections cardiaques
Tachycardie
Palpitations
Indéterminée
Indéterminée
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée
Indéterminée
Affections gastro-intestinales
Glossite
Stomatite
Bouche sèche
Pancréatite
Douleur abdominale haute
Diarrhée
Nausée
Vomissement
Constipation
Langue de couleur anormale
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Rare
Rare
Rare
Rare
Rare
Indéterminée
Indéterminée
Affections hépatobiliaires
Ictère cholestatique
Rare
Affections de la peau et du tissus sous-cutané
Syndrome de Stevens-Johnson
Nécrolyse épidermique toxique
Angioedème
Érythème polymorphe
Prurit
Gonflement du visage
Urticaire
Hyperhidrose
Rash
Rare
Rare
Rare
Rare
Indéterminée
Indéterminée
Indéterminée
Indéterminée
Indéterminée
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Myalgie
Contractures musculaires
Arthralgie
Fréquent
Indéterminée
Indéterminée
Affections du rein et des voies urinaires
Chromaturie
Dysurie
Rare
Indéterminée
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
Inflammation des muqueuses
Fièvre
Réaction au site d'injection
Malaise
dème de la face
dème périphérique
Douleur thoracique
Frissons
Peu fréquent
Rare
Rare
Indéterminée
Indéterminée
Indéterminée
Indéterminée
Indéterminée
Indéterminée
Investigations
Augmentation des enzymes hépatiques
Indéterminée
Contre-indications
Absolue: antécédents d'hypersensibilité aux imidazolés, au parabens ou à tout autre produit entrant dans la composition du gel;
Relative: disulfirame .
Grossesse/Allaitement
Contraception chez les hommes et les femmes
Grossesse
La sécurité d'utilisation du métronidazole au cours de la grossesse n'a pas été suffisamment démontrée. En particulier, les rapports sur l'utilisation en début de grossesse sont contradictoires. Quelques études ont indiqué un taux accru de malformations. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets tératogènes du métronidazole .
Au cours du premier trimestre, METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion doit être uniquement utilisé pour traiter des infections graves menaçant le pronostic vital, si aucune autre alternative plus sûre n'est possible. Au cours des deuxième et troisième trimestres, METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion peut également être utilisé pour traiter d'autres infections si ses bénéfices escomptés sont manifestement plus importants que tout risque potentiel.
Allaitement
Étant donné que le métronidazole est excrété dans le lait maternel, l'allaitement doit être interrompu au cours du traitement. De même, après la fin du traitement par métronidazole, il convient d'attendre 2 à 3 jours supplémentaires avant de reprendre l'allaitement en raison de la demi-vie prolongée du métronidazole.
Fertilité
Les études effectuées chez l'animal indiquent uniquement une possible influence négative du métronidazole sur le système reproducteur de l'homme si des doses élevées nettement supérieures à la dose maximale recommandée pour les humains sont administrées.
Surdosage
Symptômes
En cas de surdosage chez l'adulte, les symptômes cliniques se limitent généralement à des nausées, des vomissements et des effets neurotoxiques, parmi lesquels une ataxie, une légère désorientation, un état confusionnel, des convulsions et une neuropathie périphérique..
Traitement
Il n'existe pas d'antidote spécifique pour les surdosages de métronidazole. La perfusion de métronidazole doit être interrompue. Les patients doivent bénéficier d'un traitement symptomatique.
Interactions avec d'autres médicaments
Interactions avec d'autres médicaments
Amiodarone
Un allongement de l'intervalle QT et des torsades de pointes ont été rapportés avec la co-administration de métronidazole et d'amiodarone. Il convient de surveiller l'intervalle QT sur l'ECG si l'amiodarone est utilisé en association avec le métronidazole. Il doit être conseillé aux patients traités en ambulatoire de consulter un médecin s'ils présentent des symptômes qui pourraient être évocateurs de torsades de pointes tels que des sensations vertigineuses, des palpitations ou une syncope.
Barbituriques
Le phénobarbital peut augmenter le métabolisme hépatique du métronidazole, réduisant sa demi-vie plasmatique à 3 heures.
Busulfan
Sa co-administration avec le métronidazole peut augmenter significativement les concentrations plasmatiques du busulfan. Le mécanisme d'interaction n'a pas été décrit. En raison du risque de toxicité et de mortalité important associé à des taux plasmatiques élevés de busulfan, son utilisation concomitante avec le métronidazole doit être évitée.
Carbamazépine
Le métronidazole peut inhiber le métabolisme de la carbamazépine et, en conséquence, en accroître les concentrations plasmatiques.
Cimétidine
La cimétidine administrée simultanément peut réduire l'élimination du métronidazole dans des cas isolés et, par la suite, mener à des concentrations sériques accrues de métronidazole.
Contraceptifs
Certains antibiotiques peuvent, dans quelques cas exceptionnels, diminuer l'effet des pilules contraceptives en interférant avec l'hydrolyse bactérienne des conjugués stéroïdiens dans l'intestin et ainsi réduire la réabsorption de stéroïdes non conjugués. Par conséquent, les taux plasmatiques du stéroïde actif diminuent. Cette interaction inhabituelle peut survenir chez les femmes présentant une excrétion élevée de conjugués stéroïdiens par la bile. Des cas cliniques d'échec de contraceptifs oraux en association avec différents antibiotiques, par ex. l'ampicilline, l'amoxicilline, les tétracyclines et également le métronidazole, ont été décrits.
Dérivés de la coumarine
Un traitement concomitant avec le métronidazole peut potentialiser l'effet anticoagulant de ces dérivés et augmenter le risque de saignement en raison de la réduction de leur dégradation hépatique. Un ajustement de la dose de l'anticoagulant peut s'avérer nécessaire.
Ciclosporine
Au cours d'un traitement simultané par ciclosporine et métronidazole, il existe un risque d'augmentation des concentrations sériques de ciclosporine. Une surveillance fréquente de la ciclosporine et de la créatinine est nécessaire.
Disulfirame
Une administration simultanée de disulfirame peut provoquer des états de confusion voire des réactions psychotiques. L'association de ces deux agents doit être évitée.
Fluorouracile
Le métronidazole inhibe le métabolisme du fluorouracile administré simultanément. La concentration plasmatique du fluorouracile est donc accrue.
Lithium
Des précautions doivent être prises lorsque le métronidazole est administré simultanément aux sels de lithium, car une augmentation des concentrations sériques de lithium a été observée lors du traitement par métronidazole. Le traitement par le lithium doit être diminué ou interrompu avant l'administration de métronidazole. Une surveillance de la lithémie, de la créatininémie et des concentrations sanguines en électrolytes doit être effectuée chez les patients traités par le lithium pendant qu'ils reçoivent du métronidazole.
Mycophénolate mofétil
Les substances modifiant la flore gastro-intestinale (par exemple, les antibiotiques) peuvent réduire la biodisponibilité orale des acides mycophénoliques. Une surveillance clinique et biologique étroite est recommandée afin d'observer toute diminution de l'effet immunosuppresseur de l'acide mycophénolique au cours d'un traitement concomitant avec des agents anti-infectieux.
Phénytoïne
Le métronidazole inhibe le métabolisme de la phénytoïne, administrée simultanément. La concentration plasmatique de la phénytoïne est donc accrue. De plus, l'efficacité du métronidazole est réduite lorsque la phénytoïne est administrée simultanément.
Tacrolimus
Sa co-administration avec le métronidazole peut augmenter les concentrations sériques du tacrolimus. Le mécanisme proposé est basé sur l'inhibition du métabolisme hépatique du tacrolimus via le CYP 3A4. Les taux sanguins de tacrolimus et la fonction rénale doivent être vérifiés fréquemment et la posologie ajustée en conséquence, en particulier, à la suite de l'instauration ou de l'arrêt d'un traitement par métronidazole chez les patients stabilisés sous tacrolimus.
Autres formes d'interactions
Alcool
La consommation de boissons alcoolisées doit être évitée au cours du traitement par métronidazole étant donné que des effets indésirables tels que des sensations vertigineuses et des vomissements peuvent survenir (effet semblable au disulfirame).
Mises en garde et précautions
Hypersensibilité / peau et annexes
Des réactions d'allergie, y compris des chocs anaphylactiques, peuvent survenir et mettre en jeu le pronostic vital . Dans ce cas, le métronidazole doit être interrompu et un traitement médical adapté doit être mis en place.
La survenue, en début de traitement, d'un érythème généralisé fébrile associé à des pustules, doit faire suspecter une pustulose exanthématique aigüe généralisée ; elle impose l'arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de métronidazole seul ou associé.
Des cas de réactions cutanées sévères incluant syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, Pustulose Exanthématique Aigüe Généralisée (PEAG) ont été rapportés avec le métronidazole. Les patients doivent être informés des signes et symptômes et une surveillance cutanée rapprochée doit être pratiquée.
La survenue de signes ou symptômes du Syndrome de Stevens-Johnson, Syndrome de Lyell (ex : éruption progressive souvent accompagnée de bulles ou de lésions des muqueuses) ou AGEP (érythème généralisé fébrile associé à des pustules) impose l'arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de métronidazole seul ou associée.
Système nerveux central
Si des symptômes évocateurs d'encéphalopathie ou de syndrome cérébelleux apparaissent, la prise en charge du patient doit être immédiatement réévaluée et le traitement par le métronidazole doit être arrêté.
Des cas d'encéphalopathie ont été rapportés lors de la surveillance de ce médicament post-commercialisation. Des cas de modifications de l'IRM associées à une encéphalopathie ont également été observés . Les lésions observées sont localisées le plus fréquemment dans le cervelet (particulièrement dans le noyau dentelé) et dans le splenium du corps calleux. La plupart des cas d'encéphalopathie et de modifications de l'IRM sont réversibles à l'arrêt du traitement. D'exceptionnels cas d'évolution fatale ont été rapportés.
Surveiller l'apparition de signes évocateurs d'encéphalopathie ou en cas d'aggravation chez des malades atteints d'affection neurologique centrale.
En cas de méningite aseptique sous métronidazole, la réintroduction du traitement est déconseillée ou doit faire l'objet d'une appréciation du rapport bénéfice-risque en cas d'infection grave.
Système nerveux périphérique
Surveiller l'apparition de signes évocateurs de neuropathies périphériques, en particulier en cas de traitement prolongé ou chez les malades atteints d'affections neurologiques périphériques sévères, chroniques ou évolutives.
Troubles psychiatriques
Des réactions psychotiques avec possible comportement à risque pour le patient, peuvent survenir dès les premières prises du traitement, notamment en cas d'antécédents psychiatriques . Le métronidazole doit alors être arrêté, le médecin informé et les mesures thérapeutiques nécessaires prises immédiatement.
Lignée sanguine
En cas d'antécédents de troubles hématologiques, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé, il est recommandé de pratiquer régulièrement des examens sanguins, particulièrement le contrôle de la formule leucocytaire.
En cas de leucopénie, l'opportunité de la poursuite du traitement dépend de la gravité de l'infection.
Excipient à effet notoire
L'amidon de blé présent dans ce médicament contient du gluten, mais seulement à l'état de trace, et est donc considéré comme peu susceptible d'entraîner des problèmes en cas de maladie cliaque.
Population pédiatrique
La prise de comprimé est contre-indiquée chez l'enfant âgé de moins de 6 ans, car elle peut entraîner une fausse route. Il existe d'autres présentations à base de métronidazole adaptées au jeune enfant.
Interactions médicamenteuses
L'utilisation concomitante de métronidazole et d'alcool est déconseillée .
L'utilisation concomitante de métronidazole et de busulfan est déconseillée .
L'utilisation concomitante de métronidazole et de disulfirame est déconseillée .
Interactions avec les examens paracliniques
Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.
Des cas d'hépatotoxicité sévère/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale avec une survenue très rapide après l'initiation du traitement chez des patients atteints du syndrome de Cockayne, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole destinés à une utilisation systémique. Dans cette population, le métronidazole doit donc être utilisé après une évaluation approfondie du rapport bénéfice-risque et uniquement si aucun traitement alternatif n'est disponible. Des tests de la fonction hépatique doivent être réalisés juste avant le début du traitement, tout au long de celui-ci et après la fin du traitement, jusqu'à ce que la fonction hépatique se situe dans les limites des valeurs normales, ou jusqu'à ce que les valeurs initiales soient obtenues. Si les tests de la fonction hépatique deviennent nettement élevés pendant le traitement, la prise du médicament doit être interrompue.
Il faut informer les patients atteints du syndrome de Cockayne de rapporter immédiatement tous les symptômes de lésions hépatiques potentielles à leur médecin et d'arrêter la prise de métronidazole.
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