Après administration orale chez l'homme, la mupirocine est très peu absorbée.
Après administration orale ou parentérale, la mupirocine est rapidement métabolisée en métabolites sans activité antimicrobienne. En conséquence, elle est réservée exclusivement à l'usage local.
Après application de pommade marquée au carbone 14 sur la peau d'un sujet sain suivie d'une occlusion de 24 heures, on n'observe pas d'absorption systémique mesurable de l'antibiotique, l'activité antimicrobienne persiste dans les couches externes de la peau jusqu'à 48 heures après l'application.
Le métabolite inactif : acide monique produit par contact avec la peau est détectable jusqu'à 1 semaine après l'application.
Quelques rares cas de picotements et de brûlures ont été observés, toujours localisés au site d'application.
Dans de rares cas, des réactions d'hypersensibilité dues à la mupirocine ou à l'un de ses excipients à type d'éruption, urticaire ou d'dème de Quincke, ont été rapportées.
Mises en garde spéciales
Cette pommade n'est pas destinée à l'usage ophtalmique ou intra-nasal.
Risque de sélection de bacilles à Gram négatif (Pseudomonas).
Précautions d'emploi
La pommade est inodore, s'enlève à l'eau et ne tache pas.
En cas d'application sur le visage, évitez tout contact avec les yeux.
En raison de la présence de polyéthylène glycol qui est absorbé en cas de plaie ouverte puis éliminé par voie rénale, la pommade à la mupirocine devra être utilisée avec précaution chez les patients présentant de grandes plaies ou brûlures et souffrant d'une insuffisance rénale sévère ou modérée.
La mupirocine ne doit pas être utilisée sur les dermatoses étendues (plus de 20 % de la surface corporelle) ou au long cours dans les dermatoses chroniques infectées en raison du risque potentiel d'émergence de souches résistantes à la mupirocine.