Le tabac peut, par un processus d'induction enzymatique dû aux hydrocarbures aromatiques, diminuer les concentrations sanguines de certains médicaments tels que la caféine, la théophylline, les antidépresseurs imipraminiques, le flécaïnide, la pentazocine.
L'arrêt, a fortiori brutal du tabac, notamment à l'occasion de la prise de ce médicament, entraîne une réversibilité de cet effet d'induction enzymatique, ce qui peut donc entraîner une augmentation des concentrations de ces principes actifs.
Pour les médicaments à marge thérapeutique étroite comme la théophylline, l'arrêt du tabac devra s'accompagner, outre l'ajustement posologique, d'une surveillance étroite, clinique, voire biologique, avec information du patient des risques de surdosage.
Associations contre-indiquées
En raison de la présence de pyridoxine :
+ Levodopa
Inhibition de l'activité de la lévodopa lorsqu'elle est utilisée sans inhibiteur de la dopadécarboxylase, périphérique.
Eviter tout apport de pyridoxine en l'absence d'inhibiteur de la dopadécarboxylase.