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Nifedipine - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Nifedipine appartient au groupe appelés Dérivés de la dihydropyridine (sélectifs à effets vasculaires). Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C08CA05.

Principe actif: NIFÉDIPINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Nifedipine ARROW L.P. 30 mg- comprimé pelliculé à libération prolongée - 30 mg - - 2005-06-20

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE) - Nifedipine EG L.P. 30 mg- comprimé pelliculé à libération prolongée - 30 mg - - 2006-06-05

SANDOZ (FRANCE) - Nifedipine G GAM 10 mg- capsule - 10,00 mg - - 1996-11-14

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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • capsule - 10 mg
  • comprimé enrobé à libération prolongée - 20 mg
  • comprimé pelliculé à libération prolongée - 20 mg
  • comprimé pelliculé à libération prolongée - 30 mg
  • comprimé à libération prolongée - 20 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Nifedipine enregistré en France

Nifedipine ARROW L.P. 30 mg comprimé pelliculé à libération prolongée

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 30 mg

Composition et Présentations

NIFÉDIPINE30 mg

Posologie et mode d'emploi Nifedipine ARROW L.P. 30 mg comprimé pelliculé à libération prolongée

Posologie
Réservé à l'adulte.
Hypertension artérielle
1 comprimé par jour à 30 mg. Chez les patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée à cette posologie, l'augmentation de la dose à 60 mg en une seule prise ou l'association de 30 mg de nifédipine à un bêtabloquant ou à une autre classe thérapeutique peuvent être envisagées.
Traitement préventif de l'angor
La posologie initiale est de 1 comprimé par jour à 30 mg ; cette posologie peut être portée à 60 mg par jour en une seule prise.
Mode d'administration

Comment utiliser Nifedipine Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Nifedipine EG L.P. 30 mg comprimé pelliculé à libération prolongée

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Dosage: 30 mg

Composition et Présentations

NIFÉDIPINE30 mg

Posologie et mode d'emploi Nifedipine EG L.P. 30 mg comprimé pelliculé à libération prolongée

Posologie
Hypertension artérielle : 1 comprimé par jour à 30 mg. Chez les patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée à cette posologie, l'augmentation de la dose à 60 mg en une seule prise ou l'association de 30 mg de CHRONADALATE à un bêta-bloquant ou à une autre classe thérapeutique peut être envisagée.
Traitement préventif de l'angor : la posologie initiale est de 1 comprimé par jour à 30 mg ; cette posologie peut être portée à 60 mg par jour en une seule prise.
Mode d'administration
Voie orale.
Les comprimés doivent être pris à 24 heures d'intervalle, tous les jours à la même heure et de préférence le matin, à jeun ou non .
Les comprimés ne doivent pas être coupés et sont à avaler sans croquer avec un verre d'eau. Le jus de pamplemousse doit être évité .

Comment utiliser Nifedipine Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Nifedipine G GAM 10 mg capsule

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 10,00 mg

Composition et Présentations

NIFÉDIPINE10,00 mg

Posologie et mode d'emploi Nifedipine G GAM 10 mg capsule

Voie orale.
La capsule est à avaler sans croquer avec un peu de liquide.
Angor Dans l'angor de Prinzmetal, la posologie recommandée est de 1 capsule 4 fois par jour dont une le soir au coucher. Dans l'angor stable, la posologie usuelle est de 1 capsule 3 fois par jour, en association à un bêta-bloquant administré à posologie efficace. La posologie maximale est de 60 mg/j.
Phénomènes de Raynaud La posologie usuelle est de 1 capsule 3 fois par jour.

Présentations et l’emballage extérieur

Nifedipine G GAM L.P. 20 mg comprimé enrobé à libération prolongée

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 20,00 mg

Composition et Présentations

NIFÉDIPINE20,00 mg

Posologie et mode d'emploi Nifedipine G GAM L.P. 20 mg comprimé enrobé à libération prolongée

1 comprimé deux fois par jour à avaler sans le croquer avec un peu de liquide.
Le comprimé ne doit pas être rompu; il est préférable de ne le sortir de son alvéole qu'immédiatement avant l'emploi.

Présentations et l’emballage extérieur

Nifedipine MYLAN L.P.30 mg comprimé pelliculé à libération prolongée

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 30 mg

Nifedipine RANBAXY L.P. 30 mg comprimé pelliculé à libération prolongée

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 30 mg

Nifedipine RPG LP 20 mg comprimé enrobé à libération prolongée

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 20 mg

Nifedipine SANDOZ L.P. 30 mg comprimé pelliculé à libération prolongée

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 30 mg

Nifedipine TEVA CLASSICS LP 20 mg comprimé à libération prolongée

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 20 mg

Nifedipine TEVA L.P. 20 mg comprimé pelliculé à libération prolongée

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 20,00 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Nifedipine

Indications

Angor de Prinzmetal.
Angor stable en association aux bêta-bloquants, lorsque les autres thérapeutiques anti-angineuses sont contre-indiquées ou insuffisamment efficaces.
Traitement symptomatique des phénomènes de Raynaud.

Pharmacodynamique

(C: système cardiovasculaire).
La nifédipine est un antagoniste calcique appartenant à la famille des dihydropyridines.
Elle inhibe sélectivement, et à très faibles concentrations, l'entrée des ions calcium aux canaux voltage-dépendants de type L. Cette action s'exerce essentiellement sur le muscle lisse vasculaire et à moindre degré au niveau du muscle cardiaque.
La nifédipine diminue le tonus vasculaire artériel par ce mécanisme et entraîne une vasodilatation périphérique et coronaire. Dans des conditions normales de perfusion coronaire, la diminution de la post-charge engendrée par la nifédipine concourt à une diminution du travail cardiaque et de la consommation en oxygène du myocarde, normal ou ischémique.
Grâce à leurs mécanismes d'action pharmacologique complémentaires, l'association de la nifédipine aux bêta-bloquants conduit à une synergie d'effet.
La vasodilatation périphérique s'accompagne d'une:
augmentation de la compliance artérielle (distensibilité),
augmentation du diamètre artériel,
préservation, voire une augmentation des flux sanguins périphériques et des débits locorégionaux (rénal, cérébral).
En administration aiguë, la réduction de pression artérielle est corrélée aux taux plasmatiques de nifédipine.
En administration chronique, il n'a pas été observé de variation nette du système rénine-angiotensine-aldostérone, ni de prise de poids sous traitement prolongé; ces éléments sont en faveur d'une absence de rétention hydrosodée.
Chez les patients hypertendus, une prise quotidienne unique permet d'obtenir une réduction significative des valeurs tensionnelles en position couchée ou debout sur l'ensemble du nycthémère. La réduction de la pression artérielle à la fin de l'intervalle thérapeutique (à la 24ème heure), est de l'ordre de 80% de la réduction observée au maximum de l'efficacité. Ce médicament n'entraîne généralement pas d'accélération de la fréquence cardiaque.
En dilatant les artères coronaires de l'endocarde et de l'épicarde, la nifédipine assure une augmentation des apports en oxygène au cœur.
L'augmentation du débit coronaire est particulièrement nette au niveau du myocarde non-ischémique et a été également démontrée au sein du myocarde ischémique, à condition toutefois que la pression de perfusion coronaire ne s'abaisse pas de façon excessive; dans ce cas, un phénomène de vol coronaire peut se produire, entraînant une exacerbation paradoxale des crises angineuses. Ces exacerbations sont la conséquence de l'hypotension excessive (diminution du flux coronaire) et de la tachycardie réflexe (augmentation du travail cardiaque et de la consommation d'oxygène). Elles sont atténuées avec cette forme à libération prolongée.
La vasodilatation des artères coronaires prévient et lève le spasme coronaire, spontané ou induit.
La nifédipine réduit la fréquence des crises angineuses et la consommation de dérivés nitrés; elle augmente la durée de l'effort ainsi que le délai d'apparition de l'angor.
En inhibant l'entrée du calcium dans le myocyte cardiaque, la nifédipine est, comme les autres inhibiteurs calciques, inotrope négative. Cet effet est normalement neutralisé par la stimulation réflexe des systèmes sympathique et rénine-angiotensine, consécutive à la désactivation des baroréflexes.
Chez l'animal, selon le modèle utilisé, la nifédipine freine l'accumulation du cholestérol dans les parois de l'aorte et des artères de conduction; elle diminue la migration et la prolifération des cellules musculaires lisses.
Comme les autres antagonistes calciques, la nifédipine est métaboliquement neutre et ne modifie pas les taux des lipides plasmatiques.
Une étude internationale, multicentrique, randomisée, en double aveugle, comparant la nifédipine GITS (dosage 30 ou 60 mg) à une association hydrochlorothiazide et amiloride (25/2.5 mg ou 50/5 mg), a porté sur 6321 patients hypertendus ayant au moins un facteur de risque cardiovasculaire associé et suivis de 3 à 4.8 ans. Le critère principal de jugement combinait la mortalité cardiovasculaire, l'infarctus, l'AVC et l'insuffisance cardiaque. On a observé 6.3% d'événements principaux dans le groupe nifédipine et 5.8% dans le groupe diurétique (p = 0.34). Parmi les critères de jugement secondaires, les seules différences significatives concernaient l'infarctus fatal (nifédipine 0.5%, diurétique 0.2%, p = 0,017) et l'insuffisance cardiaque non fatale (nifédipine 0.8%, diurétique 0.3%, p = 0,028).
Population pédiatrique
Les données de comparaison entre la nifédipine et les autres agents antihypertenseursdans l'hypertension aiguë et l'hypertension à long terme sont limitées et concernent différentes formulations et différents dosages. Les effets antihypertenseurs de la nifédipine ont été démontrés, mais les recommandations posologiques, la tolérance et les effets cardiovasculaires à long terme n'ont pas été établis. Il n'existe pas de formes pédiatriques.

Mécanisme d'action

La nifédipine est un antagoniste calcique appartenant à la famille des dihydropyridines.
Elle inhibe sélectivement, et à très faibles concentrations, l'entrée des ions calcium aux canaux voltage-dépendants de type L. Cette action s'exerce essentiellement sur le muscle lisse vasculaire et à moindre degré au niveau du muscle cardiaque.
La nifédipine diminue le tonus vasculaire artériel par ce mécanisme et entraîne une vasodilatation périphérique et coronaire. Dans des conditions normales de perfusion coronaire, la diminution de la post-charge engendrée par la nifédipine concourt à une diminution du travail cardiaque et de la consommation en oxygène du myocarde, normal ou ischémique.
Grâce à leurs mécanismes d'action pharmacologique complémentaires, l'association de la nifédipine aux bêta-bloquants conduit à une synergie d'effet.
La vasodilatation périphérique s'accompagne d'une:
augmentation de la compliance artérielle (distensibilité),
augmentation du diamètre artériel,
préservation, voire une augmentation des flux sanguins périphériques et des débits locorégionaux (rénal, cérébral).
En administration aiguë, la réduction de pression artérielle est corrélée aux taux plasmatiques de nifédipine.
En administration chronique, il n'a pas été observé de variation nette du système rénine-angiotensine-aldostérone, ni de prise de poids sous traitement prolongé; ces éléments sont en faveur d'une absence de rétention hydrosodée.
Chez les patients hypertendus, une prise quotidienne unique permet d'obtenir une réduction significative des valeurs tensionnelles en position couchée ou debout sur l'ensemble du nycthémère. La réduction de la pression artérielle à la fin de l'intervalle thérapeutique (à la 24ème heure), est de l'ordre de 80% de la réduction observée au maximum de l'efficacité. Ce médicament n'entraîne généralement pas d'accélération de la fréquence cardiaque.
En dilatant les artères coronaires de l'endocarde et de l'épicarde, la nifédipine assure une augmentation des apports en oxygène au cœur.
L'augmentation du débit coronaire est particulièrement nette au niveau du myocarde non-ischémique et a été également démontrée au sein du myocarde ischémique, à condition toutefois que la pression de perfusion coronaire ne s'abaisse pas de façon excessive; dans ce cas, un phénomène de vol coronaire peut se produire, entraînant une exacerbation paradoxale des crises angineuses. Ces exacerbations sont la conséquence de l'hypotension excessive (diminution du flux coronaire) et de la tachycardie réflexe (augmentation du travail cardiaque et de la consommation d'oxygène). Elles sont atténuées avec cette forme à libération prolongée.
La vasodilatation des artères coronaires prévient et lève le spasme coronaire, spontané ou induit.
La nifédipine réduit la fréquence des crises angineuses et la consommation de dérivés nitrés; elle augmente la durée de l'effort ainsi que le délai d'apparition de l'angor.
En inhibant l'entrée du calcium dans le myocyte cardiaque, la nifédipine est, comme les autres inhibiteurs calciques, inotrope négative. Cet effet est normalement neutralisé par la stimulation réflexe des systèmes sympathique et rénine-angiotensine, consécutive à la désactivation des baroréflexes.
Chez l'animal, selon le modèle utilisé, la nifédipine freine l'accumulation du cholestérol dans les parois de l'aorte et des artères de conduction; elle diminue la migration et la prolifération des cellules musculaires lisses.
Comme les autres antagonistes calciques, la nifédipine est métaboliquement neutre et ne modifie pas les taux des lipides plasmatiques.
Une étude internationale, multicentrique, randomisée, en double aveugle, comparant la nifédipine GITS (dosage 30 ou 60 mg) à une association hydrochlorothiazide et amiloride (25/2.5 mg ou 50/5 mg), a porté sur 6321 patients hypertendus ayant au moins un facteur de risque cardiovasculaire associé et suivis de 3 à 4.8 ans. Le critère principal de jugement combinait la mortalité cardiovasculaire, l'infarctus, l'AVC et l'insuffisance cardiaque. On a observé 6.3% d'événements principaux dans le groupe nifédipine et 5.8% dans le groupe diurétique (p = 0.34). Parmi les critères de jugement secondaires, les seules différences significatives concernaient l'infarctus fatal (nifédipine 0.5%, diurétique 0.2%, p = 0,017) et l'insuffisance cardiaque non fatale (nifédipine 0.8%, diurétique 0.3%, p = 0,028).

Données supplémentaires sur la pharmacodynamique du médicament Nifedipine

La nifédipine est un antagoniste du calcium appartenant à la famille des dihydropyridines. La nifédipine inhibe sélectivement, et à très faibles concentrations, l'entrée des ions calcium au niveau des canaux voltage-dépendants de type L. Cette action s'exerce essentiellement sur le muscle lisse vasculaire et à moindre degré au niveau du muscle cardiaque.
La nifédipine diminue le tonus vasculaire artériel par ce mécanisme et entraîne une vasodilatation périphérique et coronaire. Dans des conditions normales de perfusion coronaire, la diminution de la post-charge engendrée par la nifédipine concourt à une diminution du travail cardiaque et de la consommation en oxygène du myocarde, normal ou ischémique.
La nifédipine, en dilatant les artères coronaires de l'endocarde et de l'épicarde, assure une augmentation des apports en oxygène au cœur. L'augmentation du débit coronaire est particulièrement nette au niveau du myocarde non-ischémique et a été également démontrée au sein du myocarde ischémique, à condition toutefois que la pression de perfusion coronaire ne s'abaisse pas de façon excessive; dans ce cas, un phénomène de vol coronaire peut se produire, entraînant une exacerbation paradoxale des crises angineuses. Ces exacerbations sont la conséquence de l'hypotension excessive (diminution du flux coronaire) et de la tachycardie réflexe (augmentation du travail cardiaque et de la consommation d'oxygène).
En inhibant l'entrée du calcium dans le myocyte cardiaque la nifédipine, comme les autres inhibiteurs calciques, est inotrope négatif.
Cet effet est normalement neutralisé par la stimulation réflexe des systèmes sympathique et rénine-angiotensine, consécutive à la désactivation des baroréflexes.
En cas d'hypotension artérielle excessive, une augmentation de la fréquence cardiaque et des arythmies ventriculaires peuvent être observées.
Grâce à leurs mécanismes d'action pharmacologique complémentaires, l'association de la nifédipine aux bêta-bloquants conduit à une synergie d'effet.
Chez l'animal, selon le modèle utilisé, la nifédipine freine l'accumulation du cholestérol dans les parois de l'aorte et des artères de conduction; elle diminue la migration et la prolifération des cellules musculaires lisses.
En traitement prolongé, il n'a pas été observé de prise de poids. Cet élément est en faveur d'une absence de rétention hydro-sodée.
La nifédipine n'altère pas les métabolismes lipidique et glucidique.
La nifédipine inhibe à de très faibles concentrations la pénétration et la diffusion des ions calcium dans les cellules du muscle lisse.
Le calcium joue un rôle sur l'activation du couplage excitation-contraction. En inhibant le tonus artériel par ce mécanisme, la nifédipine entraîne une vasodilatation, en abaissant les résistances artériolaires et le niveau de pression artérielle.
Cette vasodilatation s'accompagne:
d'une augmentation du diamètre artériel,
d'une préservation, voire d'une augmentation des flux sanguins périphériques et des débits locorégionaux (rénal, cérébral),
d'une augmentation de la compliance artérielle (distensibilité).
En administration chronique:
il n'a pas été observé de variation nette du système Renine-Angiotensine-Aldostérone, ni de prise de poids sous traitement prolongé; ces éléments sont en faveur d'une absence de rétention hydrosodée,
L'accélération de la fréquence cardiaque n'est pas observée.
En administration aiguë la réduction de pression artérielle est liée au niveau du taux plasmatique de nifédipine.

Pharmacocinétique

Après administration d'un comprimé osmotique, les concentrations plasmatiques de nifédipine s'élèvent progressivement pour atteindre un maximum entre la 6ème et la 8ème heure, et restent en plateau légèrement descendant jusqu'au-delà de la 24ème heure. On n'observe pas d'accumulation du produit après administration répétée, l'état d'équilibre étant atteint après 2 administrations avec un minimum de fluctuation des concentrations plasmatiques au cours des 24 heures.
La nifédipine est absorbée à plus de 90 %. En raison d'un effet de premier passage hépatique, la biodisponibilité systémique de la nifédipine administrée par voie orale est variable (de l'ordre de 45 % à 68 %).
La biodisponibilité du comprimé osmotique est sensiblement superposable à celle du comprimé à libération prolongée à l'état d'équilibre.
L'absorption de nifédipine n'est pas modifiée, que le comprimé osmotique soit pris à jeun ou non.
La fixation protéique est de 90 à 95 %.
Chez l'Homme, la nifédipine est presque entièrement métabolisée par oxydation au niveau du foie, en métabolites inactifs qui sont éliminés principalement par les urines. 5 à 15 % du produit sont éliminés dans les fèces. La nifédipine inchangée n'est retrouvée qu'à l'état de traces dans les urines (moins de 1 %).
Chez le sujet âgé, les concentrations plasmatiques de nifédipine sont plus élevées que chez le patient jeune, sans traduction clinique. Il n'est pas nécessaire de procéder à un ajustement de la posologie.
La nifédipine n'est pas dialysable.
Dans une étude comparant les paramètres pharmacocinétiques de la nifédipine chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child Pugh A) ou modérée (Child Pugh B) à ceux chez des patients présentant une fonction hépatique normale, la clairance orale de la nifédipine a été réduite en moyenne de 48 % (Child Pugh A) et 72 % (Child Pugh B). En conséquence, l'ASC et la Cmax de la nifédipine ont augmenté en moyenne de 93 % et 64 % (Child Pugh A) et de 253 % et 171 % (Child Pugh B), respectivement, par rapport aux patients ayant une fonction hépatique normale. Les paramètres pharmacocinétiques de la nifédipine n'ont pas été étudiés chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère .

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Nifedipine en fonction de la voie d'administration

Dans sa forme L.P. la nifédipine se trouve sous forme microcristalline à vitesse de dissolution lente. Sa résorption est donc plus lente que celle de la forme à libération immédiate.
Après administration orale, la nifédipine est presque entièrement absorbée (95 %).
La concentration plasmatique est maximale 2 à 4 heures après l'administration.
Un « écrêtement » du pic de la concentration et un ralentissement de l'élimination par rapport à une forme à libération immédiate sont la conséquence de la réduction de vitesse de résorption. La demi-vie apparente d'élimination de la forme LP varie de 6 à 11 h.
La biodisponibilité absolue de la nifédipine administrée par voie orale est d'environ 50 % en raison d'un effet de premier passage hépatique. La prise simultanée de nourriture conduit à ralentir mais non à diminuer l'absorption.
La fixation protéique est de 90 à 95 %.
Chez l'homme, la nifédipine est presque entièrement métabolisée au niveau du foie en plusieurs métabolites inactifs.
80 à 90 % de la substance sont éliminés par le rein, plus de 90 % de cette quantité se retrouvent dans les urines des 24 heures ; 15 % environ sont éliminés par les fèces.
Il n'y a donc pas d'accumulation de la molécule dans l'organisme après prise répétée de la forme LP.
La nifédipine n'est pas dialysable.
Dans une étude comparant les paramètres pharmacocinétiques de la nifédipine chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child Pugh A) ou modérée (Child Pugh B) à ceux chez des patients présentant une fonction hépatique normale, la clairance orale de la nifédipine a été réduite en moyenne de 48 % (Child Pugh A) et 72 % (Child Pugh B). En conséquence, l'ASC et la Cmax de la nifédipine ont augmenté en moyenne de 93 % et 64 % (Child Pugh A) et de 253 % et 171 % (Child Pugh B), respectivement, par rapport aux patients ayant une fonction hépatique normale. Les paramètres pharmacocinétiques de la nifédipine n'ont pas été étudiés chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère .
La biodisponibilité du comprimé osmotique est sensiblement superposable à celle du comprimé à libération prolongée à l'état d'équilibre.
Après administration d'un comprimé osmotique, les concentrations plasmatiques de nifédipine s'élèvent progressivement pour atteindre un maximum entre la 6ème et la 8ème heure, et restent en plateau légèrement descendant jusqu'au-delà de la 24ème heure. On n'observe pas d'accumulation du produit après administration répétée, l'état d'équilibre étant atteint après 2 administrations avec un minimum de fluctuation des concentrations plasmatiques au cours des 24 heures.
La nifédipine est absorbée à plus de 90%. En raison d'un effet de premier passage hépatique, la biodisponibilité systémique de la nifédipine administrée par voie orale est variable (de l'ordre de 45% à 68%).
L'absorption de nifédipine n'est pas modifiée, que le comprimé osmotique soit pris à jeun ou non.
La fixation protéique est de 90 à 95%.
Chez l'homme, la nifédipine est presque entièrement métabolisée par oxydation, au niveau du foie, en métabolites inactifs qui sont éliminés principalement par les urines. 5 à 15% du produit sont éliminés dans les fèces. La nifédipine inchangée n'est retrouvée qu'à l'état de traces dans les urines (moins de 1%).
Chez le sujet âgé, les concentrations plasmatiques de nifédipine sont plus élevées que chez le patient jeune, sans traduction clinique. Il n'est pas nécessaire de procéder à un ajustement de la posologie.
La nifédipine n'est pas dialysable.
La nifédipine est rapidement résorbée par voie digestive. Elle apparaît dans le sang quelques minutes après administration orale. Sa demi-vie plasmatique est d'environ 3 heures. Sa biodisponibilité absolue est d'environ 50 %. La nifédipine est presque entièrement transformée dans le foie en plusieurs métabolites inactifs. 70 à 80 % de la substance sont éliminés par le rein, plus de 90 % de cette quantité se retrouvent dans les urines des 24 heures, 15 % environ sont éliminés par les fèces. Il n'y a donc pas d'accumulation du produit dans l'organisme.
La nifédipine n'est pas dialysable.
La durée moyenne d'action du produit est d'environ 6 heures.

Effets indésirables

Les risques d'hypotension et/ou de décompensation d'une insuffisance cardiaque devront faire l'objet d'une attention particulière.
Les effets indésirables décrits dans les études contrôlées contre placebo évaluant l'effet de la nifédipine sont présentés ci-dessous par catégorie de fréquence CIOMS III (base de données d'études cliniques : nifédipine n=2 661 ; placebo n=1 486 ; état en date du 22 février2006 et étude ACTION : nifédipine n=3 825 ; placebo n= 3 840).
Les effets indésirables considérés comme « fréquents » ont été observés avec une incidence inférieure à 3%, à l'exception des oedèmes (9,9%) et des céphalées (3,9%).
La fréquence des effets indésirables rapportés avec les produits contenant de la nifédipine est résumée dans le tableau ci-dessous. Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de sécurité.
Les fréquences sont définies comme suit :
Fréquent : ≥1/100 à < 1/10
Peu fréquent : ≥ 1/1000 à < 1/100
Rare : ≥ 1/10 000 à < 1/1000
Système classe-organe (MedDRA)
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Agranulocytose
Leucopénie
Affections du système immunitaire
Réaction allergique, Œdème de Quincke/angio-oedème (y compris œdème laryngé1)
Prurit
Urticaire
Eruption cutanée
Réaction anaphylactique/anaphylactoïde
Affections psychiatriques
Nervosité
Insomnie
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyperglycémie
Affections du système nerveux
Céphalées
Vertiges
Migraine
Sensations ébrieuses
Tremblements
Paresthésie/
Dysesthésie Syndrome extrapyramidal
Hypoesthésie
Somnolence
Affections oculaires
Troubles de la vision (essentiellement vision floue ou baisse de la vision)
Douleurs oculaires
Affections cardiaques
Tachycardie
Palpitations
Douleur thoracique (angor)
Affections vasculaires
Œdème (incluant œdème périphérique)
Vasodilatation
Hypotension
artérielle
Syncope
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Epistaxis
Congestion nasale
Dyspnée
Œdème pulmonaire2
Affections gastro-intestinales
Constipation
Douleurs gastro-intestinales et abdominales
Nausées
Dyspepsie
Flatulence
Sécheresse
buccale
Hyperplasie gingivale
Bézoard,
Occlusion intestinale,
Vomissements,
Oesophagite liée à une insuffisance du sphincter gastro-oesophagien
Affections hépatobiliaires
Augmentation transitoire des transaminases hépatiques ou de la bilirubine
Ictère
Affections de la peau et du tissu sous cutané
Erythème
Purpura
Nécrolyse épidermique toxique
Réaction de photosensibilité
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Crampes musculaires
Gonflement inflammatoire des articulations
Arthralgie
Myalgie
Affections du rein et des voies urinaires
Polyurie
Dysurie
Affections des organes de la reproduction et du sein.
Dysfonction érectile
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Malaise
Asthénie ou Fatigue.
Frissons
Douleurs aspécifiques
1pouvant mettre en jeu le pronostic vital
2 des cas ont été signalés lors d'une utilisation comme tocolytique pendant la grossesse
Chez des patients dialysés atteints d'hypertension maligne et d'hypovolémie, la vasodilatation peut entraîner une chute tensionnelle notable.

Contre-indications

Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
infarctus du myocarde datant de moins de 1 mois,
angor instable ,
choc cardio-vasculaire ,
en association avec le diltiazem ,
en association avec la rifampicine ,
chez les patients ayant subi une iléostomie après procto-colectomie.
Ce médicament est généralement déconseillé pendant la grossesse et l'allaitement .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
La nifédipine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse, sauf si l'état clinique de la patiente le nécessite. La nifédipine doit être réservée aux femmes souffrant d'hypertension sévère et qui ne répondent pas aux traitements standards.
Il n'existe pas d'études bien contrôlées chez la femme enceinte. Les données disponibles sont insuffisantes pour écarter la possibilité d'effets délétères chez le fœtus et le nouveau-né. Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un risque embryotoxique, fœtotoxique et tératogène de la nifédipine. Les données cliniques disponibles n'ont pas mis en évidence de risque prénatal spécifique, mais on a observé une augmentation des cas d'asphyxie périnatale, des césariennes ainsi que de l'incidence des prématurités et des retards de croissance intra-utérine. L'imputabilité de ces effets à l'hypertension sous-jacente, à son traitement ou à un effet spécifique du médicament n'a pas pu être établie.
Des cas d'œdème pulmonaire aigu ont été observés avec les inhibiteurs calciques, dont la nifédipine, utilisés comme agents tocolytiques pendant la grossesse , en particulier en cas de grossesse multiple (jumeaux ou plus), avec la voie intraveineuse et/ou l'utilisation concomitante d'agonistes des récepteurs bêta-2 adrénergiques.
Allaitement
La nifédipine est excrétée dans le lait maternel. La concentration de nifédipine dans le lait est presque comparable à la concentration dans le sérum de la mère. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter de l'administrer chez la femme qui allaite.
Pour les formulations à libération immédiate, il est proposé de retarder l'allaitement ou le tirage du lait à 3-4 heures après l'administration du médicament, de manière à réduire l'exposition du nourrisson à la nifédipine .
Fertilité
Dans quelques cas unique de fécondation in vitro, des inhibiteurs calciques tels que la nifédipine ont été associés à des modifications biochimiques réversibles au niveau de la tête des spermatozoïdes, susceptible d'induire une altération de la fonction du sperme. Si un homme connaît des échecs répétés dans ses tentatives de concevoir un enfant par fécondation in vitro et si aucune autre raison ne peut être trouvée, l'utilisation d'inhibiteurs calciques tels que la nifédipine doit être envisagée comme une cause possible.

Surdosage

Symptômes
Les symptômes suivants sont observés en cas de surdosage :
Une hypotension, des troubles du rythme cardiaque à type de bradycardie/tachycardie, un choc cardiogénique avec œdème pulmonaire, une hyperglycémie, une acidose métabolique, une hypoxie, des troubles de la conscience pouvant aller jusqu'au coma.
Prise en charge
En cas de surdosage, la priorité est basée sur l'élimination de la substance active et la restauration d'une stabilité cardiovasculaire.
Après une ingestion orale du produit, un lavage gastrique minutieux est préconisé avec irrigation de l'intestin grêle si nécessaire et surveillance en unité de soins intensifs.
En particulier dans des cas d'intoxication avec les formes à libération prolongée, l'élimination doit être la plus complète possible, y compris au niveau de l'intestin grêle, afin d'éviter l'absorption prolongée de la substance active.
L'hémodialyse n'est pas utile, car la nifédipine n'est pas dialysable, cependant, une plasmaphérèse est envisageable (compte tenu de la fixation importante aux protéines plasmatiques et du volume de distribution relativement faible).
La bradycardie peut être traitée de façon symptomatique par l'administration de β-sympathomimétiques ; la mise en place temporaire d'un stimulateur cardiaque (pacemaker) est recommandée si ce trouble du rythme menace le pronostic vital.
L'hypotension résultant d'un choc cardiogénique et d'une vasodilatation artérielle peut être traitée par une perfusion de gluconate de calcium (10-20 ml d'une solution de gluconate de calcium à 10 % en administration IV lente, de façon répétitive si nécessaire).
Cette mesure risque d'accroître la calcémie jusqu'à la limite supérieure de la normale, voire même légèrement au-delà. Si les effets du calcium s'avèrent insuffisants, le traitement sera poursuivi par l'addition de sympathomimétiques vasoconstricteurs, tels que la dopamine ou la noradrénaline, à des posologies reposant uniquement sur les effets obtenus.
Veiller au maintien du rythme, de la conduction et du débit cardiaque. Une hypotension importante peut être contrôlée par perfusion IV prudente de tout mode d'expansion volémique en tenant compte du risque de surcharge hydrique.
Dans tous les cas informer de la prise concomitante de bétabloquants.

Interactions avec d'autres médicaments

La nifédipine est métabolisée par l'isoenzyme 3A4 du cytochrome P450, localisé dans la muqueuse intestinale et dans le foie. Les médicaments connus pour inhiber ou induire ce système enzymatique peuvent donc influencer l'effet de premier passage hépatique (après administration orale) ou la clairance de la nifédipine .
La nifédipine peut augmenter l'effet hypotenseur d'antihypertenseurs administrés concomitamment, comme les diurétiques, β-bloquants, inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC), antagoniste des récepteurs AT1 de l'angiotensine (ARA1), autres inhibiteurs calciques, α-bloquants, inhibiteurs de la PDE5, α-méthyldopa.
Il convient de tenir compte de l'ampleur et de la durée des interactions lorsque la nifédipine est administrée avec les médicaments suivants.
Associations contre-indiquées
+ Rifampicine
La rifampicine est un inducteur puissant du système du cytochrome P450 3A4. Lors d'administration concomitante avec la rifampicine, la biodisponibilité de la nifédipine est clairement réduite et son efficacité est donc amoindrie. L'utilisation de nifédipine en association avec la rifampicine est dès lors contre-indiquée . Une surveillance clinique et une adaptation éventuelle de la posologie après l'arrêt du traitement par la rifampicine devront être envisagées.
En cas de co-administration de nifédipine avec les inhibiteurs faibles à modérés du cytochrome P450 3A4 suivants, la pression artérielle doit être surveillée et, si nécessaire, une réduction de la dose de nifédipine doit être envisagée .
+ Diltiazem
Augmentation importante des concentrations de nifédipine par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec risque d'hypotension sévère.
Associations déconseillées
+ Antibiotiques de la classe des macrolides (ex. érythromycine)
Aucune étude d'interaction entre la nifédipine et les antibiotiques de la classe des macrolides n'a été réalisée. Il a été établi que certains macrolides inhibent le cytochrome P450 3A4, qui intervient dans le métabolisme d'autres médicaments. C'est pourquoi la possibilité d'une augmentation des concentrations plasmatiques en nifédipine ne peut être exclue en cas de co-administration .
L'azithromycine, bien que structurellement apparentée à la classe des macrolides, n'inhibe pas le CYP3A4.
+ Inhibiteurs de la protéase du VIH (ex. ritonavir)
Aucune étude portant sur les interactions potentielles entre la nifédipine et les inhibiteurs de la protéase du VIH n'a été réalisée. Les médicaments de cette classe sont connus pour inhiber le cytochrome P450 3A4. De plus, il a été démontré in vitro que les médicaments de cette classe inhibent le métabolisme de la nifédipine, dans lequel intervient le cytochrome P450 3A4. En cas de co-administration avec la nifédipine, une augmentation substantielle des concentrations plasmatiques de nifédipine due à une diminution de l'effet de premier passage hépatique et de l'élimination ne peut être exclue .
+ Ciclosporine
Risque d'addition d'effets indésirables à type de gingivopathies.
Utiliser une autre dihydropyridine.
+ Dantrolène (administré par perfusion)
Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.
L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Fluoxétine
Aucune étude visant à évaluer une interaction potentielle entre la nifédipine et la fluoxétine n'a été réalisée. Il a été montré in vitro que la fluoxétine inhibe le cytochrome P450 3A4, qui intervient dans le métabolisme de la nifédipine. C'est pourquoi une augmentation des concentrations plasmatiques de la nifédipine ne peut pas être exclue en cas d'administration concomitante de fluoxétine.
+ Néfazodone
Aucune étude visant à évaluer une interaction potentielle entre la nifédipine et la néfazodone n'a été réalisée. La néfazodone est connue pour inhiber le cytochrome P450 3A4, qui intervient dans le métabolisme d'autres médicaments. C'est pourquoi une augmentation des concentrations plasmatiques de la nifédipine ne peut pas être exclue en cas d'administration concomitante de néfazodone.
+ Quinupristine/dalfopristine
L'administration concomitante de quinupristine/dalfopristine et de nifédipine pourrait augmenter les concentrations plasmatiques de nifédipine.
+ Acide valproïque
Aucune étude visant à évaluer une interaction potentielle entre la nifédipine et l'acide valproïque n'a été réalisée. Etant donné qu'il a été montré que l'acide valproïque augmente les concentrations plasmatiques de la nimodipine (un inhibiteur calcique structurellement similaire) par inhibition enzymatique, une augmentation des concentrations plasmatiques de nifédipine et donc une augmentation de l'efficacité ne peuvent être exclues.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Phénytoïne
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (en particulier neurologiques). Mécanisme invoqué: déplacement de la fixation protéique de la phénytoïne et inhibition de son métabolisme.
Surveillance clinique et réduction des doses de phénytoïne dès l'apparition des signes de surdosage. Contrôler les concentrations plasmatiques de phénytoïne.
+ Inhibiteurs puissants du CYP3A4
Majoration des effets indésirables de la nifédipine, le plus souvent à type d'hypotension, notamment chez le sujet âgé.
Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt.
+ Cimétidine
Augmentation de l'effet hypotenseur de la nifédipine par inhibition de son métabolisme hépatique par la cimétidine.
Surveillance clinique accrue ; adapter la posologie de la nifédipine pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
+ Antifongiques azolés (i.e. itraconazole, kétoconazole)
Aucune étude formelle d'interaction entre la nifédipine et les antifongiques azolés n'a été réalisée. Les antifongiques azolés sont connus pour inhiber le cytochrome P450 3A4.
En cas de prise concomitante, il existe un risque majoré d'effets indésirables, notamment d'œdèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la nifédipine.
Une surveillance clinique et une adaptation éventuelle de la posologie de la nifédipine doivent être mises en place pendant le traitement par l'antifongique azolé et après son arrêt.
+ Médicaments antiépileptiques inducteurs du cytochrome P450 3A4 tels que la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone et la fosphénytoïne)
En cas de co-administration avec la nifédipine, une diminution de la biodisponibilité et de l'efficacité de la nifédipine est observée, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Dans ce cas, une surveillance clinique s'impose et une adaptation éventuelle de la posologie de la nifédipine doit être envisagée pendant le traitement par l'inducteur (augmentation de la dose) et après son arrêt (diminution de la dose).
Associations à prendre en compte
+ Médicaments abaissant la pression artérielle : diurétiques, bêta-bloquants, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes du récepteur à l'angiotensine II, autres inhibiteurs calciques, alpha-bloquants (y compris à visée urologique), inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5), alpha-méthyldopa, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques, amifostine
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Cisapride
L'administration concomitante de cisapride et de nifédipine peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de la nifédipine.
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée. La présence d'un traitement bêta-bloquant peut minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive et démasquer un effet inotrope négatif pouvant s'ajouter à celui du bêta-bloquant.
En cas d'insuffisance cardiaque traitée par bêta-bloquant (bisoprolol, carvédilol, métoprolol ou nébivolol), l'administration concomitante de nifédipine impose une surveillance étroite du patient, en raison d'une aggravation de l'insuffisance cardiaque, dans des cas isolés.
+ Digoxine
L'administration concomitante de nifédipine et de digoxine peut conduire à une diminution de la clairance de la digoxine et entrainer ainsi une augmentation des concentrations plasmatiques de la digoxine. Par précaution, l'apparition des signes d'un surdosage en digoxine doit être surveillée et, si nécessaire, la dose du glycoside doit être réduite en tenant compte de la concentration plasmatique de la digoxine.
+ Quinidine
Dans des cas individuels, lorsque la nifédipine et la quinidine ont été administrées simultanément, une réduction des concentrations plasmatiques de la quinidine a été observée tandis qu'après l'arrêt de la nifédipine, une nette augmentation des concentrations plasmatiques de la quinidine a été observée. Pour cette raison, lorsque la nifédipine est administrée en association à la quinidine ou interrompue, un suivi de la concentration plasmatique de quinidine et, le cas échéant, un ajustement de la dose de quinidine sont recommandés. Certaines études ont montré une augmentation des concentrations plasmatiques de nifédipine en cas de co-administration de ces deux médicaments, tandis que d'autres n'ont pas observé une modification de la pharmacocinétique de la nifédipine.
Par conséquent, la pression artérielle doit être surveillée attentivement, si la quinidine est ajoutée à un traitement existant par la nifédipine. Si nécessaire, la dose de nifédipine doit être diminuée.
+ Tacrolimus
Il a été démontré que le tacrolimus est métabolisé par le cytochrome P450 3A4. Des données récemment publiées indiquent que la dose de tacrolimus doit être réduite dans certains cas, en cas d'association avec la nifédipine. En cas de co-administration de ces deux médicaments, les concentrations plasmatiques de tacrolimus doivent être surveillées et, si nécessaire, une réduction de la dose de tacrolimus doit être envisagée.
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement de substitution) et minéralocorticoïdes
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Jus de pamplemousse
Le jus de pamplemousse est un inhibiteur du cytochrome P450 3A4. L'administration concomitante de nifédipine et de jus de pamplemousse augmente donc les concentrations plasmatiques et prolonge l'effet de la nifédipine en raison d'une diminution de l'effet de premier passage hépatique et de la clairance. Par conséquent, l'effet antihypertenseur peut être augmenté. Suite à une consommation régulière de jus de pamplemousse, cet effet peut persister au moins jusqu'à 3 jours après la dernière consommation de jus de pamplemousse.
Pendant le traitement par la nifédipine, il faut donc éviter de consommer des pamplemousses/du jus de pamplemousse .
Autres formes d'interactions
La nifédipine peut fausser le dosage de l'acide vanylmandélique urinaire (VMA) en augmentant les valeurs spectrophotométriques. La mesure par HPLC n'est cependant pas affectée.

Mises en garde et précautions

En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
Association aux bêta-bloquants: chez le coronarien, l'instauration du traitement par ce médicament requiert un traitement concomitant par bêtabloquant à dose efficace. Elle se fera sous surveillance médicale particulière, chez les sujets en insuffisance cardiaque latente .
La prudence est recommandée chez les patients dans des conditions hémodynamiques précaires (hypovolémie, collapsus, dysfonctionnement systolique sévère du ventricule gauche, choc cardiogénique).
La nifédipine n'affecte pas la conduction cardiaque. Cependant, par référence aux autres antagonistes calciques, la prudence s'impose en cas de dysfonctionnement sinusal et d'anomalie de la conduction.
Du fait de son métabolisme hépatique, la nifédipine doit être administrée avec précaution chez les sujets insuffisants hépatiques.
En cas de constipation sévère, il est conseillé d'administrer des lubrifiants pour éviter l'aggravation excessive de la constipation.

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