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Prednisone - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Prednisone appartient au groupe appelés Glucocorticoïdes. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - H02AB07.

Principe actif: PREDNISONE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Prednisone ARROW 1 mg- comprimé - 1 mg - - 2008-05-13

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Prednisone ARROW 20 mg- comprimé sécable - 20 mg - - 2004-08-12

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Prednisone ARROW 5 mg- comprimé sécable - 5 mg - - 2004-08-12

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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé - 1 mg
  • comprimé - 5 mg
  • comprimé sécable - 20 mg
  • comprimé sécable - 5 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Prednisone enregistré en France

Prednisone ARROW 1 mg comprimé

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Composition et Présentations

PREDNISONE1 mg

Posologie et mode d'emploi Prednisone ARROW 1 mg comprimé

Posologie
RESERVE A L'ADULTE ET L'ENFANT DE PLUS DE 6 ANS
PREDNISONE ARROW 1 mg est plus particulièrement adapté aux traitements d'entretien. Pour les traitements d'attaque, il existe des dosages plus appropriés.
Chez l'enfant de moins de 6 ans, il existe des formes pharmaceutiques plus adaptées.
ADULTES
La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l'affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement.
Traitement d'entretien: de 5 à 15 mg/jour, soit de 5 à 15 comprimés par jour.

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Présentations et l’emballage extérieur

Prednisone ARROW 20 mg comprimé sécable

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 20 mg

Composition et Présentations

PREDNISONE20 mg

Posologie et mode d'emploi Prednisone ARROW 20 mg comprimé sécable

RESERVE A L'ADULTE ET A L'ENFANT DE PLUS DE 6 ANS.
Ce dosage est adapté aux traitements d'attaque ou aux traitements de courte durée nécessitant des doses moyennes ou fortes chez l'adulte et l'enfant de plus de 20 kg.
En traitement d'entretien et pour des posologies inférieurs à 20 mg par jour, il existe des dosages plus appropriés.
Chez l'enfant de moins de 6 ans, il existe des formes pharmaceutiques plus adaptées.
ADULTES :
La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l'affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement.
Traitement d'attaque

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Présentations et l’emballage extérieur

Prednisone ARROW 5 mg comprimé sécable

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 5 mg

Composition et Présentations

PREDNISONE5 mg

Posologie et mode d'emploi Prednisone ARROW 5 mg comprimé sécable

RESERVE A L'ADULTE ET A L'ENFANT DE PLUS DE 6 ANS.
Chez l'enfant de moins de 6 ans, il existe des formes pharmaceutiques plus adaptées.
ADULTES :
La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l'affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement.
Traitement d'attaque
0,35 à 1,2 mg/kg/jour.
A titre indicatif : 4 à 14 comprimés chez un adulte de 60 kg.

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Présentations et l’emballage extérieur

Prednisone BIOGARAN 1 mg comprimé

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Composition et Présentations

PREDNISONE1 mg

Posologie et mode d'emploi Prednisone BIOGARAN 1 mg comprimé

Posologie
Voie orale.
Les comprimés seront avalés avec un peu d'eau au cours des repas.
RESERVE A L'ADULTE ET L'ENFANT DE PLUS DE 6 ANS
PREDNISONE BIOGARAN 1 mg est plus particulièrement adapté aux traitements d'entretien. Pour les traitements d'attaque, il existe des dosages plus appropriés.
Chez l'enfant de moins de 6 ans, il existe des formes pharmaceutiques plus adaptées.
ADULTES

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Présentations et l’emballage extérieur

Prednisone BIOGARAN 20 mg comprimé sécable

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 20 mg

Prednisone BIOGARAN 5 mg comprimé sécable

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 5 mg

Prednisone CRISTERS 1 mg comprimé

CRISTERS (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Prednisone CRISTERS 20 mg comprimé sécable

CRISTERS (FRANCE)
Dosage: 20 mg

Prednisone CRISTERS 5 mg comprimé sécable

CRISTERS (FRANCE)
Dosage: 5 mg

Prednisone EG 20 mg comprimé sécable

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Dosage: 20 mg

Prednisone EG 5 mg comprimé sécable

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Dosage: 5 mg

Prednisone IREX 5 mg comprimé sécable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 5 mg

Prednisone IVAX 20 mg comprimé sécable

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 20 mg

Prednisone IVAX 5 mg comprimé sécable

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 5 mg

Prednisone MYLAN 5 mg comprimé sécable

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 5 mg

Prednisone QUALIMED 1 mg comprimé

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Prednisone QUALIMED 20 mg comprimé sécable

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 20 mg

Prednisone QUALIMED 5 mg comprimé sécable

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 5 mg

Prednisone RATIOPHARM 1 mg comprimé

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Prednisone RATIOPHARM 20 mg comprimé sécable

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 20 mg

Prednisone RATIOPHARM 5 mg comprimé sécable

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 5 mg

Prednisone REF 20 mg comprimé sécable

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 20 mg

Prednisone REF 5 mg comprimé sécable

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 5 mg

Prednisone SANDOZ 1 mg comprimé

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Prednisone SANDOZ 20 mg comprimé sécable

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 20 mg

Prednisone SUBSTILAB 1 mg comprimé

SUBSTIPHARM DEVELOPPEMENT (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Prednisone TEVA 5 mg comprimé sécable

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 5 mg

Prednisone ZENTIVA 20 mg comprimé sécable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 20 mg

Prednisone ZENTIVA 5 mg comprimé sécable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 5 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Prednisone

Indications

AFFECTIONS OU MALADIES:
I -COLLAGENOSES-CONNECTIVITES
a -Poussées évolutives de maladies systémiques, notamment: lupus érythémateux disséminé, vascularite, polymyosite, sarcoïdose viscérale
II -DERMATOLOGIQUES
a -dermatoses bulleuses auto-immunes sévères, en particulier pemphigus et pemphigoïde bulleuse
b -formes graves des angiomes du nourrisson
c -certaines formes de lichen plan
d -certaines urticaires aiguës
e -formes graves de dermatoses neutrophiliques
III - DIGESTIVES
a -poussées évolutives de la rectocolite hémorragique et de la maladie de Crohn
b -hépatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose)
c -hépatite alcoolique aiguë sévère, histologiquement prouvée
IV - ENDOCRINIENNES
a -thyroïdite subaiguë de de Quervain sévère
b -certaines hypercalcémies
V -HEMATOLOGIQUES
a -purpuras thrombopéniques immunologiques sévères
b -anémies hémolytiques auto-immunes
c -en association avec diverses chimiothérapies dans le traitement d'hémopathies malignes lymphoïdes
d -érythroblastopénies chroniques acquises ou congénitales
VI - INFECTIEUSES
a -péricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeu le pronostic vital
b -pneumopathie à Pneumocystis carinii avec hypoxie sévère
VII - NEOPLASIQUES
a -traitement anti-émétique au cours des chimiothérapies antinéoplasiques
b-poussée œdémateuse et inflammatoire associée aux traitements antinéoplasiques (radio et chimiothérapie)
VIII - NEPHROLOGIQUES
a -syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes
b -syndrome néphrotique des hyalinoses segmentaires et focales primitives
c -stade III et IV de la néphropathie lupique
d -sarcoïdose granulomateuse intrarénale
e -vascularites avec atteinte rénale
f -glomérulonéphrites extra-capillaires primitives
IX - NEUROLOGIQUES
a -myasthénie
b -œdème cérébral de cause tumorale
c -polyradiculonévrite chronique, idiopathique, inflammatoire
d -spasme infantile (syndrome de West) / syndrome de Lennox-Gastaut
e -sclérose en plaques en poussée, en relais d'une corticothérapie intraveineuse
X - OPHTALMOLOGIQUES
a -uvéite antérieure et postérieure sévère
b -exophtalmies œdémateuses
c -certaines neuropathies optiques, en relais d'une corticothérapie intraveineuse (dans cette indication, la voie orale en première intention est déconseillée)
XI -ORL
a -certaines otites séreuses
b -polypose nasosinusienne
c -certaines sinusites aiguës ou chroniques
d -rhinites allergiques saisonnières en cure courte
e -laryngite aiguë striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l'enfant
XII - RESPIRATOIRES
a -asthme persistant de préférence en cure courte en cas d'échec du traitement par voie inhalée à fortes doses
b -exacerbations d'asthme, en particulier asthme aigu grave
c -bronchopneumopathie chronique obstructive en évaluation de la réversibilité du syndrome obstructif
d -sarcoïdose évolutive
e -fibroses pulmonaires interstitielles diffuses
XIII - RHUMATOLOGIQUES
a -polyarthrite rhumatoïde et certaines polyarthrites
b -pseudo polyarthrite rhizomélique et maladie de Horton
c -rhumatisme articulaire aigu
d -névralgies cervico-brachiales sévères et rebelles
XIV-TRANSPLANTATION D'ORGANE ET DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES ALLOGENIQUES
a -prophylaxie ou traitement du rejet de greffe
b -prophylaxie ou traitement de la réaction du greffon contre l'hôte.

Pharmacodynamique

Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles.
Les corticoïdes synthétiques, incluant cette spécialité sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l'hydrocortisone.

Pharmacocinétique

Absorption
L'absorption orale de la prednisone est rapide.
Distribution
Le pic de concentration plasmatique est atteint par voie orale en 1 à 2 heures.
La demi-vie plasmatique est de 205 minutes (3,4 à 3,8 heures).
Biotransformation
Le métabolisme est hépatique.
Élimination
L'élimination est urinaire sous forme de métabolites conjugués (80 %) et de prednisone non transformée (20 %).

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Prednisone en fonction de la voie d'administration

Absorption
L'absorption orale de prednisone est rapide.
Distribution
Le pic de concentration plasmatique est atteint par voie orale en 1 à 2 heures. La demi-vie plasmatique est de 205 minutes (3,4 à 3,8 heures).
Biotransformation
Le métabolisme est hépatique.
Élimination
L'élimination est urinaire sous forme de métabolites conjugués (80 %) et de prednisolone non transformée (20 %).
Absorption
L'absorption de la prednisone est rapide. Le pic de concentration plasmatique est atteint par voie orale en 1 à 2 heures.
Biotransformation
Le métabolisme est hépatique.
Elimination
La demi-vie plasmatique est de 205 minutes (3,4 à 3,8 heures).
L'élimination est urinaire sous forme de métabolites conjugués (80%) et de prednisone non transformée (20%).
L'absorption de la prednisone est rapide. Le pic de concentration plasmatique est atteint par voie orale en 1 à 2 heures.
La ½ vie plasmatique est comprise est de 205 minutes (3,4 à 3,8 heures).
Le métabolisme est hépatique.
L'élimination est urinaire sous forme de métabolites conjugués (80%) et de prednisone non transformée (20%).
L'absorption orale de la prednisone est rapide. Le pic de concentration plasmatique est atteint par voie orale en 1 à 2 heures.
La 1/2 vie plasmatique est de 205 minutes (3,4 à 3,8 heures).
Le métabolisme est hépatique.
L'élimination est urinaire sous forme de métabolites conjugués (80%) et de prednisone non transformée (20%).

Effets indésirables

Ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d'un traitement prolongé sur plusieurs mois
Désordres hydro-électrolytiques: hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive.
Troubles endocriniens et métaboliques: syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d'ACTH, atrophie corticosurrénalienne parfois définitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d'un diabète latent, arrêt de la croissance chez l'enfant, irrégularités menstruelles.
Troubles musculosquelettiques: atrophie musculaire précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales. Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en co-prescription avec les fluoroquinolones.
Troubles digestifs: ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforations et hémorragie digestive, des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l'enfant.
Troubles cutanés: acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard de cicatrisation.
Troubles neuropsychiques:
fréquemment: euphorie, insomnie, excitation;
rarement: accès d'allure maniaque, états confusionnels ou confuso-oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale);
état dépressif à l'arrêt du traitement.
Troubles oculaires: certaines formes de glaucome et de cataracte

Contre-indications

Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situations suivantes: (il n'existe toutefois aucune contre-indication absolue pour une corticothérapie d'indication vitale.)
Tout état infectieux à l'exclusion des indications spécifiées ,
Certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpes, varicelle, zona),
Etats psychotiques encore non contrôlés par un traitement,
Vaccins vivants,
Hypersensibilité à l'un des constituants.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.
Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.
Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin.
Allaitement
En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l'allaitement est déconseillé.

Interactions avec d'autres médicaments

Médicaments hypokaliémiants
L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).
Associations déconseillées
+ Vaccins vivants atténués
Risque de maladie vaccinale généralisée potentiellement mortelle.
+ Acide acétylsalicylique
Majoration du risque hémorragique.
Association déconseillée avec des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour).
+ Il est prévu que l'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d'effets secondaires systémiques. L'association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticoagulants oraux
Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.
Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôle biologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
+ Autres médicaments hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B par voie IV, tétracosactide)
Risque majoré d'hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec, si besoin, correction.
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques : carbamazépine, fosphénytoïne, phénobarbital, phénytoïne, primidone.
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants
Augmentation de la glycémie avec parfois acidocétose par diminution de la tolérance aux glucides due aux corticoïdes.
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
+ Isoniazide
Décrit pour la prednisolone : diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.
Surveillance clinique et biologique.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, cyamémazine, sulpiride, amisulpride, sultopride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol, véralipride), bépridil, cisapride, diphémanil, érythmomycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramicyne IV, vincamine IV).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment des torsades de pointes.
Corriger auparavant toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon (décrit pour la prednisolone, la dexaméthasone).
Diminution de l'absorption digestive des glucocorticoïdes.
Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte
+Antihypertenseurs
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Fluoroquinolones
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
+ Acide acétylsalicylique
Majoration du risque hémorragique.
A prendre en compte avec des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales
En cas d'ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n'est pas contre-indiquée si un traitement antiulcéreux est associé.
En cas d'antécédent ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.
La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.
Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.
Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l'apparition de pathologies infectieuses.
En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.
L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.
Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.
Ce médicament est déconseillé en association avec des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique .
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
La survenue de crises liées à la présence d'un phéochromocytome, et pouvant être fatales a été rapportée après administration de corticostéroïdes. Les corticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients chez qui un phéochromocytome est suspecté ou identifié, qu'après une évaluation appropriée du rapport bénéfice/risque .
Précautions particulières d'emploi
En cas de traitement par corticoïdes au long cours
Un régime pauvre en sucres d'absorption rapide et hyperprotidique doit être associé, en raison de l'effet hyperglycémiant et du catabolisme protidique avec négativation du bilan azoté. Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduit pour des posologies quotidiennes supérieures à 15 ou 20 mg d'équivalent prednisone et modéré dans les traitements au long cours à doses faibles.
La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant.
Le patient doit avoir systématiquement un apport en calcium et vitamine D.
Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.
Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
L'attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Crise rénale sclérodermique : des précautions s'imposent pour les patients souffrant de sclérose systémique, car une incidence accrue de crise rénale sclérodermique (susceptible d'être fatale) accompagnée d'hypertension et d'une diminution du débit urinaire a été signalée en cas d'administration d'une dose journalière de 15 mg ou plus de prednisolone. La pression sanguine et la fonction rénale (créatinine S) doivent dès lors être vérifiées régulièrement. En cas de suspicion de crise rénale, la pression sanguine doit être minutieusement contrôlée.
La forme pharmaceutique de ce médicament n'est pas adaptée aux enfants de moins de 6 ans . Cependant, des cardiomyopathies hypertrophiques ont été rapportées après administration systémique d'autres glucocorticoïdes chez des nourrissons prématurés. Chez les nourrissons traités par des glucocorticoïdes à usage systémique, des échographies cardiaques doivent être effectuées pour surveiller la structure et la fonction myocardique.

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